Communauté de communes des Loges' intercommunalité du Loiret à l’est d’Orléans, associant 20 communes et 42 000 hab. sur 54 970 ha. Le nom fait référence aux habitats forestiers de la Forêt d’Orléans. Fay-aux-Loges (siège), Jargeau, Châteauneuf-sur-Loire, Donnery, Sandillon, Saint-Denis-de-l’Hôtel, Tigy et Vitry-aux-Loges ont plus de 2 000 hab. Quelques communes sont au sud de la Loire, dont Sandillon, Jargeau et Tigy. Darvoy (1 900 hab., 858 ha) est juste à l’ouest de Jargeau, mais sans accès à la Loire en raison de l’extension du finage de Jargeau sur la rive. Elle n’avait que 600 hab. en 1954 puis est passée à 1 500 en 1982; elle a ajouté encore 150 hab. depuis 1999. L’habitat se disperse sur la terrasse. Férolles (1 200 hab., 1 705 ha) est à 4 km au sud de Jargeau, son habitat réparti au nord du finage à la limite de Jargeau. Elle avait 600 hab. en 1968 mais n’a ajouté que 50 hab. après 1999; maison familiale rurale et plusieurs châteaux anciens, dont la Queuvre (16e s.) à l’est, sur le site d’une ancienne commune absorbée en 1818, et le Gué Gaillard (17e au 19e s.) au sud. Vienne-en-Val (1 970 Viennois, 3 594 ha dont 1 288 de bois), 8 km au sud de Jargeau, a des restes gallo-romains et un musée archéologique. Le sud de la commune est en Sologne avec bois et étangs. Sa population, qui n’était que de 600 hab. en 1975, a fortement augmenté entre cette date et 1982, et poursuit une progression plus modérée; elle a gagné 400 hab. depuis 1999 (+26%). Ouvrouer-les-Champs (570 Oratoriens, 1 054 ha) est dans la plaine de rive gauche de la Loire 6 km au SE de Jargeau, avec un habitat resserré au village. La Loire borde le finage sur près de 4 km au nord, avec une île. La population a gagné 190 hab. depuis 1999 (+50%). Sigloy (550 Sigloyois, 946 ha), en amont d’Ouvrouer, occupe un large méandre de la Loire face à Châteauneuf-sur-Loire au nord, à Germigny-des-Prés à l’est. Le village est 4 km au sud de Châteauneuf mais lui est relié par un pont. La population n’a pas changé depuis 1999. Les autres communes sont au nord de la Loire et en rapport avec la forêt d’Orléans. Saint-Martin-d’Abbat (1 800 Abbatiens, 3 897 ha dont 1 914 de bois) a on centre à 3 km à l’est de Châteauneuf sur la route et la voie ferrée vers Gien. Son finage n’atteint pas la rive de la Loire mais s’étend vers le nord-est dans la forêt. La commune accueille l’usine d’embouteillage Antarctic du groupe Intermarché (270 sal.); bétons IDB (25 sal.). À l’initiative d’un de ses habitants, Saint-Martin s’est proclamé le «village des boîtes aux lettres» en décorant ses boîtes et en leur donnant des formes originales. La commune n’avait que 620 hab. en 1968, contre plus de 1 000 à la fin du 19e s.; elle croît depuis, gagnant 580 hab. après 1999 (+47%). Bouzy-la-Forêt (1 260 Bulzaciens, 3 747 ha dont 2 143 de bois), au bord du Saint-Laurent à 15 km à l’est de Châteauneuf, est dans la forêt d’Orléans; ancien monastère au SE; réseaux et traitement des eaux Exeau (60 sal.). Trois étangs s’allongent dans une petite vallée NE-SO, le Grand Étang, l’étang des Planches et le Petit Étang, formant un plan d’eau de 8 km de long. Le nom était seulement Bouzy avant 1933; la population a augmenté de 380 hab. après 1999 (+43%). Sury-aux-Bois (810 Suryens, 3 800 ha dont 1 926 de bois), 18 km NE de Châteauneuf, est de l’autre côté de la partie encaissée du canal d’Orléans, qui y rejoint la vallée de la Motte Bury, affluent de l’Huillard. Le finage est traversé au sud par la voie rectiligne de la D2060 (ex-N60), flanquée par une série d’étangs allongés dans le vallon de la Rabionne qui rejoint la Motte de Bury au nord-est. Au sud-ouest, le quartier de Chicamour a château, gîte, centre équestre et maison forestière. La commune a gagné 290 hab. depuis 1999 (+56%). Combreux (280 Combreusiens, 1 267 ha dont 757 de bois),14 km NE de Châteauneuf, a un château de briques et pierres à douves des 15e-16e s.; à l’ouest du village, le grand étang de la Vallée (54 ha), avec base de loisirs, a été créé pour l’approvisionnement en eau du canal d’Orléans et a fixé la limite de la commune. Le canal traverse tout le finage avec les écluses de Moulin Rouge à l’angle SO, de Combreux à l’ouest du petit village, et s’encaisse à l’est au passage de la ligne de partage des eaux. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999 (un tiers). Seichebrières (210 Seichebriérois, 1 484 ha dont 1 227 de bois),15 km au NNE de Châteauneuf, est elle aussi en croissance (+80 hab. depuis 1999, +65%). Le village se tient dans la plus petite clairière habitée de la forêt d’Orléans; au NE, l’étang des Liesses y complète le système hydraulique de l’étang de la Vallée; maison de retraite médicale (ehpad, 25 sal.). Ingrannes (540 Ingrannais, 3 898 ha dont 3 011 de bois), à 19 km au nord de Châteauneuf, 10 km NNE de Fay-aux-Loges, occupe une clairière dans la forêt, dont le Cens est l’axe NE-SO, et a gagné 130 habitants depuis 1999 (+32%). Son finage comprend au sud le château de Centimaisons et l’alignement des étangs de la Comtesse, de la Binoche et de Centimaisons, au nord le site de l’abbaye de la Cour Dieu au bord du Grand Étang; arboretum des Grandes Bruyères (12 ha), observatoire de géophysique à l’extrémité de la commune, au carrefour des Huit Routes. Le nom de la commune évoque une limite, celle d’un ancien Orléanais vers l’est. Sully-la-Chapelle (440 Sullygeois, 2 617 ha dont 1 731 de bois), à 16 km NNO de Châteauneuf, 6 km NNE de Fay-aux-Loges, au bord du Cens, a plusieurs clairières dans la Forêt d’Orléans et a gagné 120 hab. depuis 1999 (+38%). Au sud du village, le château de Claireau est installé au bord du Cens, avec un parc. Au nord du village, le château de la Motte des Ruets a une longue douve en eau dans un vallon affluent; hameau Marie-Louise à l’est dans les bois. (8 240 Castelneuviens, 4 001 ha dont 1 771 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans l’arrondissement d’Orléans, 25 km à l’est de la préfecture sur la rive droite de la Loire, dans la communauté de communes des Loges. La ville est née d’un château féodal du 11e s., refait au 17e s. et réaménagé au 18e, avec un parc départemental de Le Nôtre et un arboretum sur 22 ha; elle a conservé une belle halle et aménagé les quais de son ancien port; musée de la marine de Loire (15 000 visiteurs par an). Elle dispose d’un collège public et d’un institut médico-pédagogique, un complexe des sports et l’espace Florian, en l’honneur du fabuliste qui y séjourna; maison de retraite. La population communale s’est tenue autour de 3 000 hab. de 1800 à 1950, puis a augmenté régulièrement; elle a gagné 1 100 hab. depuis 1999. Le centre domine la petite plaine vide semi-circulaire d’un ancien méandre de la Loire entourée comme de douves par ce qui reste de l’ancien cours. Le finage s’étend très largement vers le nord, où il est traversé par la voie rapide D2060 et mord sur la forêt domaniale d’Orléans. À l’ouest, le quartier Gabereau a des carrières, des étangs de gravières et le château Bel-Air. La ville a un ensemble d’industries, où dominent les constructions métalliques Baudin (700 sal.), qui montent des ponts, pylônes, hangars, charpentes, etc., depuis 1919; les principaux établissements sont ceux de Crudettes Fruidor (légumes surgelés, 380 sal., groupe Pomona), le chocolat Phoscao (groupe Cantalou-Catala, 40 sal.), MPO (Mécanique de précision de l’Orléanais, 30 sal.); exploitation forestière et négoce de bois Barillet (35 sal.); négoce alimentaire Codifrance (190 sal.), épicerie en gros et surgelés DS (180 sal.), supermarché U (110 sal.), La Poste (60 sal.). Le nouveau canton a 14 communes et 31 700 hab. (2 090 Donnerysiens, 2 177 ha dont 533 de bois) est une commune du Loiret dans la communauté des Loges, 15 km à l’est d’Orléans, au bord de l’Oussance, de l’ancien canal d’Orléans et traversée par la N60; usine d’embouteillage d’eaux et jus de fruits Européenne d’emballage du groupe Cadbury-Schweppes (Orangina Suntory,180 sal.); nettoyage RSP (35 sal.). Donnery n’avait que 650 hab. en 1968 et a crû vigoureusement jusqu’en 1982. La voie rapide (D2060) traverse le finage au sud du village, avec un accès à la limite orientale de la commun; golf d’Orléans-Donnery au sud-ouest, vaste lotissement arboré des Grands Billons au sud sur 8 ha. (3 820 Fayciens, 2 648 ha dont 913 de bois) est une commune du Loiret dans la communauté des Loges, 18 km à l’est d’Orléans au bord de l’ancien canal d’Orléans et à l’orée de la forêt d’Orléans; église des 11e et 13e s. à clocher octogonal, menuiserie Bellier (45 sal.), entrepôts AS (20 sal.); maison de retraite. La commune avait 1 500 hab. en 1954 et a crû sensiblement depuis, dont 760 hab. depuis 1999 (un quart). (4 650 Gergoliens, 1 466 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans l’arrondissement d’Orléans, 21 km à l’ESE de la préfecture sur la rive gauche de la Loire (communauté des Loges), avec un pont. La ville est «station verte de vacances»; elle a un collège public et une maison de retraite; musée du graveur Roty (1846-1911), le créateur de la Semeuse; Maison de Loire; auberges classées, château de la Tisonnière (19e s.), église en partie du 12e s.; camping. Les principaux établissements sont la fabrique d’accessoires pour cycles Zéfal (110 sal.), créée en 1880 et qui fut un pionnier de la pompe à vélo, la mécanique AFG (20 sal.); supermarché Auchan (25 sal.); vente par automates D8 (25 sal.). La commune a connu un camp de réfugiés, où ont été installés de nombreux tziganes de 1940 à 1945. Le finage comprend au nord-ouest une queue de 4 km vers l’aval sur la rive de Loire, avec des étangs de gravières, qui empêche Darvoy d’atteindre le fleuve. Jargeau, qui avait eu 2 800 hab. au milieu du 19e s., était tombée à moins de 2 000 en 1930; elle a atteint un palier de 2 800 hab. de 1960 à 1980 puis a repris une nouvelle croissance, gagnant 580 hab. après1999. (3 080 Dionysiens, 2 545 ha dont 948 de bois) est une commune du Loiret dans la communauté des Loges, sur la rive droite de la Loire à 6 km à l’ouest de Châteauneuf-sur-Loire et 18 km à l’est d’Orléans. C’est une ville fleurie (trois fleurs) avec vélodrome olympique, et qui accueille l’aérodrome de loisirs d’Orléans, doté d’une piste bitumée de 1 000 m et d’un aéroclub; musée Maurice Genevoix. La commune s’est tenue autour de 1 100 hab. au 19e s., est descendue à 850 hab. dans les années 1930 puis est lentement remontée: 1 100 hab. en 1954, 2 000 en 1973; elle a gagné 420 habitants depuis 1999. C’est aussi une banlieue industrielle. Le groupe agricole Unisabi, intégré à l’états-unien Masterfoods (Mars), emploie 770 personnes à la fabrication d’aliments pour animaux de compagnie; LSDH (laiterie et jus de fruits, groupe familial) occupe 450 salariés; la mécanique est représentée par une usine Comap (ex-Legris, intégrée au groupe néerlandais Aalberts IPS, robinetterie industrielle en cuivre, 140 sal.), des ateliers de machines agricoles (Nicolas Sprayers, 100 sal.), de matériel ferroviaire (SDH, 60 sal.); éclairage public ISI Elec (20 sal.). (4 060 Sandillonnais, 4 131 ha dont 484 de bois) est une commune du Loiret dans la communauté des Loges, 12 km ESE d’Orléans, sur la rive gauche de la Loire face au méandre de Bou. C’est une banlieue résidentielle et encore agricole d’Orléans, 8 km à l’est de la Source. Elle a des maraîchers et des pépiniéristes, organise une foire aux arbres le 1er novembre et elle est riche de plusieurs châteaux dont le Gamereau (17e-18e s.), Champvallins (17e au 19e s.), la Porte (18e-19e s.), Puchesse (19e s.). Elle a encore peu d’ateliers, excepté les emballages métalliques légers Corepe (20 sal.); travaux publics Val de Loire (45 sal.), granulats et sable (25 sal.); supermarché U (45 sal.). Sandillon avait presque 2 000 hab. en 1856, mais seulement 1 300 en 1954; sa population s’est ensuite mise à croître; elle a gagné 600 hab. depuis 1999 (+17%). (2 360 Tigyciens, 4 729 ha dont 1 942 de bois), 17 km ESE de Sandillon, est à la limite du val de Loire et de la Sologne, dans la communauté des Loges; le Leu longe le talus que domine le bourg; au nord, le val est en culture; au sud, le plateau est sous les bois. La bourgade a un collège public, un musée d’artisanat rural et plusieurs châteaux dont Montizambert (19e s., à douves), Molaine (18e-19e s.), la Caille (19e s.), la Matholière (1743) au sud du bourg, Chérupeaux, Brosseronde et le Gué-Robert (19e s.) au sud-ouest, tous dans les bois. Tigy accueille une fabrique d’emballages en bois DS Smith-Larousse (60 sal.). La commune avait moins de 1 200 hab. en 1962 (contre 1 660 en 1891) puis s’est mise à croître. Elle a gagné 360 hab. depuis 1999. (2 220 Vitrylogiens, 4 400 ha dont 2 214 de bois), 10 km NNE de Châteauneuf, dans la communauté des Loges, occupe une quasi-clairière dans la forêt d’Orléans, et s’orne de plusieurs châteaux dont ceux de Vaux, du Plessis, de la Motte; entreprise de bâtiment Hurisse Decombas (25 sal.). La commune avait moins de 1 200 hab. au cours des années 1960 (1 500 à la fin du 19e s.) et a gagné 470 hab. depuis 1999 (+27%) |