Communauté de communes Quercy - Bouriane

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groupement intercommunal du Lot rassemblant 20 communes autour de Gourdon, 7 850 hab., 30 800 ha. Seule Gourdon a plus de 2 000 hab.

Payrignac (700 Payrignacois, 2 164 ha dont 1 061 de bois), 4 km au NO de Gourdon, limitrophe de la Dordogne, a un atelier des Canards du Midi (groupe Maïsadour par Delpeyrat, 30 sal.); la commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Le village est dans la vallée de la Marcilande, rive gauche, avec un étang. La D704 suit la vallée rive droite. Quatre hameaux s’espacent au nord, du NO au SE Nadaillac, Roquedeval, Cournazac et Cougnac, dont les deux grottes riches en concrétions et couvertes de peintures rupestres préhistoriques (+30 000 ans), découvertes en 1949 et 1952, sont réputés et se visitent, à la limite de la commune de Gourdon au NO.

Saint-Cirq-Madelon (130 Saint-Cyriens, 749 ha dont 237 de bois), 9 km NO de Gourdon, a son village dans la petite vallée de la Melve, mais son finage est également traversé par la Marcilande, les deux se rejoignant à la limite NO de la commune dans un bassin marécageux nommé la Goulie. La commune est limitrophe de la Dordogne; elle avait été réunie à Milhac de 1806 à 1872.

Milhac (190 Milhacois, 542 ha dont 220 de bois), 10 km NNO de Gourdon a son village sur une petite butte avec château; la Melve traverse au SO le finage, qui est limitrophe de la Dordogne au nord.

Fajoles (300 Fajolais, 898 ha dont 305 de bois), 10 km au nord de Gourdon, touche au NO à la limite du département; église inscrite du 12^e s., camping au NE. Elle a gagné 90 hab. depuis 1999 (+43%).

Rouffilhac (190 Rouffilhacois, 650 ha dont 143 de bois), 10 km NNE de Gourdon, est un petit village au sud de son finage, que borde à l’est le Tournefeuille; une très étroite queue vers l’ouest, au-delà de la voie ferrée, lui attribue le hameau de Salles; +40 hab. depuis 1999. La commune avait été absorbée par Anglars-Nozac de 1806 à 1875.

Anglars-Nozac (360 Nozacois, 983 ha dont 252 de bois), 7 km NNE de Gourdon, a un finage étiré d’ouest en est. À l’ouest, le hameau principal, Auniac (mairie) est entre la voie ferrée Paris-Toulouse et la D12; serres légumières au NO. Au centre le maigre hameau linéaire d’Anglars fait le lien avec le très petit Nozac plus à l’est. Le finage atteint la Melve au SO, le Tournefeuille au NE; +100 hab. depuis 1999 (+38%).

Le Vigan (1 610 Vigannais, 3 440 ha dont 1 283 de bois), 5 km à l’est de Gourdon, est un village étoffé dans la vallée du Bléou, sur la D801; grande abbatiale du 13^e s., château, plan d’eau de 4 ha; informatique IMR Télécom (20 sal.), faïencerie artisanale, musée de l’artiste Henri Giron (1914-2014). La population communale, de 2 300 hab. en 1800, était descendue à 810 en 1962 mais s’est mise à croître sensiblement ensuite, ajoutant même 390 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Projet (350 Saint-Projetois, 1 583 ha dont 450 de bois), 10 km à l’est de Gourdon, est un village du causse, encadré par les D 820 et 801 qui traversent le plateau et se croisent au SE à Peyrebrune. Le finage atteint à l’est la Combe de la Dame, où passe l’A20, sans accès.

Soucirac (100 Souciracois, 1 131 ha dont 284 de bois), 16 km ESE de Gourdon, est sur le causse; le finage est bordé à l’ouest par la vallée encaissée du Rêt, affluent du Céou.

Saint-Cirq-Souillaguet (160 Saint-Cirguettois, 854 ha dont 309 de bois), 9 km ESE de Gourdon, a un habitat dispersé sur le causse, traversé par la D704. Saint-Cirq Belarbre est à l’est, avec la mairie; Souillaguet est un hameau à l’ouest. Le finage atteint à l’est la vallée du Rêt. La commune s’est d’abord nommée Souillaguet, a absorbé Saint-Cirq-Belarbre en 1806 mais n’a pris son nom actuel qu’en 1915, Souillaguet ayant perdu beaucoup d’activité, et la mairie.

Saint-Chamarand (220 Saint-Chamarandais, 1 309 ha dont 348 de bois), 11 km SE de Gourdon, est au débouché d’un vallon sur la large vallée du Céou, et sur la D704. Au SE, le Rêt conflue avec le Céou près du hameau de Pont de Rhodes, partagé avec Frayssinet et où se trouve un camping. La commune a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Saint-Clair (150 Saint-Clairois, 1 100 ha dont 376 de bois), 7 km SE de Gourdon, aligne ses maisons au pied du versant nord de la vallée de Saint-Clair, qui rejoint celle du Bléou à l’ouest du finage. Une extension de celui-ci, au SO, atteint la vallée du Céou; atelier des foies gras Valette (40 sal) au village.

Concorès (330 Concorésiens, 1 900 ha dont 497 de bois), 13 km au sud de Gourdon dans la vallée du Céou, a son village au sud, au creux d’un vallon donnant sur la large vallée du Céou, où sont un château près du village et un camping au Moulin des Donnes. Elle est surtout connue pour le château classé de Clermont (13^e au 17^e s.), au hameau de Linars au nord; hameaux de Goulème à l’est, Bessous au NE. Le finage s’étend au SO au-delà du Céou, où il contient le hameau du Mas del Pech sur le plateau, celui de Fos près du Céou à l’est.

Saint-Germain-du-Bel-Air (580 Saint-Germanais, 2 147 ha dont 727 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au SE de Gourdon, au pied du versant gauche du Céou à un confluent de vallons; camping. Bel-Air est une adjonction de 1958. La commune a eu constamment plus de 1 000, voire de 1 200 hab. au 19^e s., et moins de 350 en 1975; petit centre de commerces, elle croît depuis et a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+66%).

Peyrilles (380 Peyrillais, 2 841 ha dont 627 de bois), 19 km SSE de Gourdon, est dans un petit cirque de tête de vallon au sein du causse. Le village tassé a des maisons anciennes et un château féodal et renaissance, plus un musée postal. Au sud-ouest de la commune, l’ancien prieuré de Dégagnazès laisse quelques restes et son église des 11^e-12^e s. au fond de la vallée du Lourajou, qui descend vers le sud-ouest puis vers le nord et rejoint le Céou; une foire aux melons se tient au hameau en septembre. Plus à l’ouest encore, en limite de la commune, une carrière est exploitée par Imerys (20 sal.) en utilisant la gare limitrophe de Thédirac sur la ligne Paris-Toulouse. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999 (un quart).

Uzech (220 Uzéchais, 1 221 ha dont 477 de bois), 22 km SSE de Gourdon, se perche au-dessus des vallons de tête du Pic, qui descend vers le Vert. Le village organise une foire aux poteries en août. La voie ferrée Paris-Toulouse traverse la commune au SO, au prix d’un tunnel de 1 800 m entre les bassins de la Dordogne (par le Céou) et du Lot (par le Vert).

Montamel (110 Montamelois, 961 ha dont 294 de bois), 22 km SE de Gourdon a deux villages, Montamel et Larroque un peu à l’est, et pour axe le vallon de la Jonquière, qui conflue avec le Vert à la pointe sud du finage. N20 et A20 frôlent sa pointe orientale.

Ussel (90 Usselais, 674 ha), 28 km SE de Gourdon, 19 km NNE de Cahors, est perchée sur un butte aux sources du Vert. La commune est traversée à la fois par la N20 et l’A20, qui s’y croisent sans échangeur.

Lamothe-Cassel (140 Motacasselois, 1 135 ha dont 239 de bois), 25 km SE de Gourdon, est au creux d’un vallon qui tourne le dos au bassin du Vert en descendant à l’est vers le Vers. Juste à l’ouest, à 416 m, se croisent (sans échangeur) l’A20 et la N20 (D820) et arrive la D677, en un point central du département. Juste au nord, le hameau de Murat se tient sur le plateau, à 5 km de Labastide-Murat. Au sud, la commune contient l’ancienne paroisse et le hameau de Puycalvel, intégrés vers 1800.

(4 330 Gourdonnais, 4 556 ha dont 1 534 de bois) est une sous-préfecture du département du Lot, 44 km au NNO de Cahors. La ville, située sur le causse au-dessus de la petite vallée du Bléou, affluent du Céou, est le chef-lieu de la Bouriane. Elle avait déjà une charte de ville en 1244, où elle comptait quatre monastères et un château. Il lui reste de ce passé une porte, un boulevard circulaire sur le tracé des remparts, des maisons anciennes. Des rencontres estivales «les Médiévales» lui assurent quelque animation, avec un label «station verte de vacances». Gourdon a un centre hospitalier (95 lits), un collège et un lycée publics; elle dispose d’une gare sur la voie de Toulouse à Paris, mais elle n’est pas sur les grandes routes d’aujourd’hui.

L’industrie y est surtout agro-alimentaire: foies gras Valette (95 sal.), foies gras et conserves Godard, Chambon et Marrel (Aux Délices Quercynois, 35 sal.); un Intermarché (80 sal.) et un supermarché Carrefour (40 sal.); voyages Castelnau (35 sal.); La Poste (40 sal.). Aux environs de la ville, se signalent le pèlerinage et le retable de la chapelle des Neiges, le lac et les grottes de Cougnac, découvertes en 1949, riches en concrétions et en peintures préhistoriques.

Gourdon avait atteint 5 700 hab. en 1820, puis lentement décliné jusqu’à un peu moins de 4 000 en 1954, avant de remonter à 4 800 vers 1970 puis de se stabiliser; elle aurait toutefois perdu 760 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Quercy-Bouriane, qui rassemble 14 communes et 8 000 hab. sur 23 600 ha. L’arrondissement a 46 800 hab., 99 communes, 176 200 ha. Le nouveau canton de Gourdon a 12 100 hab., 18 communes.