Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne' groupement intercommunal du Lot-et-Garonne associant 27 communes (12 500 hab., 69 500 ha); elle inclut Casteljaloux, seule commune de plus de 2 000 hab., et siège à Grézet-Cavagnan. Toute sa partie méridionale est dans la forêt landaise; au nord de Casteljaloux, les collines du Queyran ont des communes plus petites, aux paysages plus ouverts et nuancés et aux populations croissantes. Grézet-Cavagnan (380 Grézetois, 1 255 ha dont 325 de bois), 9 km NNE de Casteljaloux, est au débouché d’un vallon sur la large vallée de l’Avance, dont le cours fixe la limite occidentale du finage; pas de vrai village; au SO, grand château de Malevirade (17e s.); +110 hab. depuis 1999 (+41%). La commune est issue d’une fusion de 1840; Cavagnan est au sud-ouest mais n’a plus de hameau. Sainte-Gemme-Martaillac (430 Gemmais, 1 400 ha), 8 km NE de Casteljaloux, est une commune d’habitat dispersé dans les collines. Une crête est suivie par une file de maisons formant le hameau de Bladas; à l’ouest, lac collinaire de 15 ha; quelques serres au nord. Martaillac est un petit hameau au sud, l’église de Sainte-Gemme est un peu au nord de Bladas. La commune a été créée en 1876 (540 hab.) sous le nom actuel, à partir du finage de Labastide-Castel-Amouroux; elle n’avait que 290 hab. en 1999 et a donc presque doublé sa population depuis. Sainte-Marthe (600 Saint-Marthais, 965 ha dont 260 de bois), 13 km NNE de Casteljaloux, est sur la terrasse de Garonne qui porte à l’est la forêt du Mas-d’Agenais, au-dessus du talus de rive droite de la vallée de l’Avance. L’autoroute des Deux-Mers (A62) passe tout au nord; +210 hab. depuis 1999 (+54%). La commune a été créée en 1847 à partir de Fourques, qui est au nord en Val de Garonne. Bouglon (630 Bouglonnais, 1 392 ha dont 327 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, 16 km au sud de Marmande, 9 km au nord de Casteljaloux; église romane. Le village se perche sur un promontoire dominant la confluence de l’Avance et de l’Argenton qui vient de l’ouest. Une file de maisons l’accompagne au long du coteau vers le NO. Au pied, le hameau du Clavier est lié à la D933. L’Avance limite le finage à l’est. Sa population se maintenait tout juste depuis les années 1920, mais elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Argenton (320 Argentonnais, 1 214 ha dont 477 de bois), 8 km au nord de Casteljaloux, a quelques maisons éparses au pied de Bouglon et en disperse d’autres dans un finage de collines allongé vers l’ouest et clos à l’est par l’Avance; au bord de celle-ci, lac de pêche de Guitard avec parc aménagé; +40 hab. depuis 1999. Guérin (260 Guerinais, 1 043 ha dont 226 de bois), 4 km au NO de Bouglon, 13 km NNO de Casteljaloux, est une commune de collines avec un habitat de crêtes dispersé, surtout sur la D147 le long de la limite de Bouglon; à la pointe SO, chapelle sur la crête d’Esquerdes; lac collinaire de 7 ha sous l’esquisse de village au SE; maçonnerie De Lorenzo (30 sal.). L’Argenton cale la limite du finage au sud. Romestaing (170 Romestaingais, 1 546 ha dont 549 de bois), 17 km NO de Casteljaloux, est à la limite de la Gironde. Le petit village est sur une colline proche, à l’ouest du finage. La commune est à la tête du Sérac, qui coule vers le NE et rejoint l’Avance à Gaujac dans la plaine de la Garonne. Ruffiac (170 Ruffiacais, 1 284 ha dont 150 de bois), 10 km NO de Casteljaloux, est limitrophe de la Gironde. Le village est sur une basse colline du versant gauche de la Cougouse, affluent de l’Avance. Antagnac (240 Antagnacais, 931 ha dont 500 de bois), 8 km NO de Casteljaloux, a son village sur la D655 et un finage très boisé à la limite de la Gironde. Elle a perdu 100 hab. depuis 1999. Elle avait absorbé Ruffiac de 1972 à 2001. Poussignac (270 Poussignacais, 1 302 ha dont 615 de bois), au NO de Casteljaloux, a un habitat très dispersé. L’église (du 16e s.) est isolée au SO tandis qu’au centre une esquisse de hameau, où est la mairie, a pour nom l’École; le finage atteint à l’est le cours de l’Avance. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999. Labastide-Castel-Amouroux (310 Labastidois, 1 195 ha dont 202 de bois), 5 km NE de Casteljaloux, a un habitat totalement dispersé. À l’ouest, elle est limitée par l’Avance et inclut une part de sa plaine de rive droite (140 ha) où passe la D933 et où se tient le château de Plantey (19e s. en style moyenâgeux, qui propose à la location, entre autres, une «chambre du Géographe»…). Plus à l’est dans les collines, le petit hameau de Veyries sert de centre. Labastide est un petit hameau sans forme au NO, en haut du coteau de l’Avance; Castelamoros aurait été le nom d’usage de l’ancienne bastide, vite déchue. La commune a abandonné en 1879 le territoire devenu commune de Sainte-Gemme-Martaillac. Leyritz-Moncassin (210 Leyritzais, 2 024 ha dont 400 de bois), 7 km ENE de Casteljaloux, a son village (Moncassin) sur une petite butte à côté de l’ancien château féodal, dont ne restent que des remparts; en contrebas, lac de Bouydron (20 ha) dans un vallon descendant vers l’Ourbise, laquelle borde le finage à l’est. Leyritz est un hameau de versant à l’est. Leur fusion est de 1839, la hiérarchie des deux villages s’étant inversée depuis. Villefranche-du-Queyran (400 Queyranais, 1 655 ha dont 554 de bois), 9 km à l’est de Casteljaloux, sur la rive droite de l’Ourbise, est une ancienne et intéressante bastide, fondée par les Anglais vers 1290 et qui a eu plus de 1 000 hab. au début du 19e siècle; belles maisons anciennes. Le finage s’étire au long de l’Ourbise à l’est; il entre au sud dans la forêt landaise; près du village au SE, restes (classés) de l’ancienne église Saint-Sabin (11e s.); câblerie (Drouaire, 25 sal.). Caubeyres (250 Caubeyrais, 1 439 ha dont 1 117 de bois), 13 km ESE de Casteljaloux dans la forêt, propose une exposition sur le liège et le gemmage et une palombière-musée; clinique de convalescence Korian (35 sal.). La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+79%). L’Ourbise limite le finage à l’ouest. La commune avait fusionné avec Fargues de 1972 à 1983, descendant alors de 170 et 100 hab. Anzex (310 Anzexois, 2 324 ha dont 1 000 de bois), 8 km ESE de Casteljaloux, n’a qu’un minuscule village, juste à l’orée de la forêt landaise. Le finage est ainsi partagé entre forêt au sud, cultures au nord; il est bordé à l’est par la vallée de l’Ourbise; +50 hab. depuis 1999. Fargues-sur-Ourbise (360 Farguais., 4 416 ha dont 3 501 de bois), 10 km SE de Casteljaloux en forêt, sur la D655, se proclame «capitale de l’asperge» et arbore tour, dolmen et musée de la tonnellerie; passant à 360 hab., elle a gagné 60 hab. depuis 1999, mais elle en avait 450 en 1931, 750 vers 1900. De 1972 à 1983, elle avait intégré Caubeyres. L’Avance fixe la limite occidentale du finage mais traverse la partie SO où subsistent les restes (13e s.) d’une commanderie d’hospitaliers dits la Tour d’Avance; à l’est, hameau de Saint-Julien dans une clairière de 90 ha. La mention sur Ourbise est de 1919. La Réunion (500 Réunionais 2 806 ha dont 1 585 de bois) est une commune d’habitat dispersé voisine de Casteljaloux au SE, dont la moitié sud est en forêt. Le hameau de Mirande, à l’orée, sert de centre; un peu à l’est, beau château du Sendat (15e et 17e); clairière de Couthures au sud, avec une église du 12e fortifiée au 14e. La D655 traverse les bois; négoce agricole Sesvanderhave (35 sal.). La population remonte depuis les 260 hab. de 1975; +50 hab. depuis 1999. Le nom date de la Révolution et témoignait de la fusion des paroisses de Mirande, le Sendat et Anzex, la dernière ayant vite acquis son autonomie. Beauziac (260 Beauziacais, 1 534 ha dont 1 165 de bois) est juste à l’ouest de Casteljaloux et très forestière. Le hameau de Bouchet, à l’est, sert de centre; quelques habitats sont au sud, comme Guillemots et Péjouans; +40 hab. depuis 1999. Saint-Martin-Curton (310 Curtonais, 4 148 ha dont 3 385 de bois), 7 km ONO de Casteljaloux, est particulièrement boisée et ses maisons se dispersent dans la forêt au milieu de petits airials; ce qui sert de village, à Monplaisir vers le nord-est, est réduit à sa plus simple expression. Le peuplement reprend un peu depuis les 220 hab. de 1982 (+40 hab. après 1999), mais il atteignait encore 800 hab. en 1900. La commune est limitrophe de la Gironde. Au NO, Heulies témoigne d’un ancien village avec église et cimetière, absorbé en 1841. Pindères (220 Pindérais, 4 076 ha dont 3 672 de bois), 7 km SO de Casteljaloux, a un village sur la D157. Son finage touche au SO au cours du Ciron et à la limite de la Gironde; gestion de chenils (Sacpa, 75 sal.). Pompogne (220 Pompognais, 3 596 ha dont 3 352 de bois), 8 km SSO de Casteljaloux, est sur la D933. Son finage atteint à l’est le cours de l’Avance et atteint presque le bourg d’Houeillès au sud; +80 hab. depuis 1999 (+57%). Sauméjan (100 Saumejanais, 1 950 ha dont 1 900 de bois), 12 km SO de Casteljaloux, est sur la D157. Le Ciron limite au sud-ouest son finage, qui n’atteint pas tout à fait la limite du département. Allons (170 Allonais, 7 633 ha dont 6 620 de bois), 18 km SO de Casteljaloux, tient un petit carrefour. Son finage, bordé à l’est par le Ciron, est à la fois limitrophe de la Gironde et des Landes. Au nord, ancienne église isolée de Gouts (13e et 15e, gothique, classée) au bord du Ciron; au SE, maison forte de Capchicot (16e s.), tout aussi isolée à l’ouest, maison noble de Luxuriguey. La commune a absorbé en 1827 celle de Luban, dont demeure un lieu-dit. Houeillès (590 Houeillessais, 6 763 ha dont 6 000 de forêt) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne dans l’arrondissement de Nérac, en pleine forêt landaise, 15 km au SSO de Casteljaloux sur la D933, «station verte de vacances»; église fortifiée des 13e et 16e s. L’étymologie est la feuillée, à moins que ce ne soit les moutons (ouailles). Le Ciron traverse au SO son finage, qui touche en pointe à la limite des Landes, et qui est étranglé à l’est du bourg. La population n’a guère cessé de diminuer depuis les années 1910 (1 200 hab.), et encore de 70 hab. depuis 1999. Boussès (40 Boussesins, 4 714 ha dont 4 685 de bois), 23 km au sud de Casteljaloux, est une commune forestière dont le finage, traversé par la D665, s’étire le long de la limite des Landes. Durance (290 Durançais, 3 860 ha dont 3 600 de bois), 19 km SSE de Casteljaloux, est issue d’une bastide tardive, plus esquissée qu’achevée, fondée par les Anglais en 1320 et l’ancien prieuré de Lagrange (13e), lequel conserve quelques restes classés au nord du village. Elle avait 600 hab. vers 1900. Au NE, étang (30 ha) d’une carrière de sables et graviers de la Sibelco (granulats, 20 sal.); au SO, fabrique de parquets Spargas (Gaspin, 15 sal.) L’Avance traverse le finage. (4 720 Casteljalousains, 3 059 ha dont 1 251 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du SO du Lot-et-Garonne à l’orée de la forêt landaise, dans l’arrondissement de Nérac, 21 km au sud de Marmande. Elle appartient à la communauté des Coteaux et Landes de Gascogne. C’est le principal bourg du pays de Queyran et un ancien domaine de la famille d’Albret. Si castel est bien «château», le nom n’évoque aucun jaloux: gelos signifiait plutôt périlleux, exposé (Dauzat). L’activité de la ville est diversifiée: outre un centre Leclerc (100 sal.) et un Intermarché (25 sal.), elle a des fabriques de verrerie médicale (ampoules Sfam, groupe allemand Schott, 80 sal.), emballages plastiques Knauf (25 sal.), manches d’outils Bois Tourné (20 sal.); conditionnement Apiha (35 sal.); cirque Maximum (20 sal.); transports Dufieux (50 sal.); Castelmaïs, filiale du groupe coopératif Terres du Sud, a des entrepôts. En outre, Casteljaloux, «station verte de vacances», a aussi des eaux thermales (fer et soufre), dont l’utilisation a repris en 1997, ce qui a permis au groupe Eurothermes de relancer toute une station de cure en 2002, dotée d’un hôpital local de 10 lits et d’un «espace thermoludique» (55 sal.); festival de la jeune chanson française; golf et étang de 16 ha, base de loisirs de Clarens; un collège public et un privé, maison de retraite du Lac (20 sal.). Le bourg est bureau distributeur du nouveau canton des Forêts de Gascogne. La population de la commune diminue un peu depuis 1968 (5 400 hab.), et a encore perdu 180 hab. après 1999. |