Communauté urbaine Angers Loire Métropole' est une communauté urbaine qui groupe 28 communes (274 700 hab.; 55 300 ha), dont 21 ont plus de 2 000 hab. Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Briollay, Cantenay-Épinard, Écouflant, Feneu, Longuenée-en-Anjou, Montreuil-Juigné, Mûrs-Erigné, Le Plessis-Grammoire, Les Ponts-de-Cé, Rives-du-Loir-en-Anjou, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Saint-Clément-de-la-Place, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Lambert-la-Potherie, Saint-Léger-de-Linières, Trélazé, Verrières-en-Anjou. Saint-Martin-du-Fouillioux (1 710 Foliosains, 1 482 ha) est à 11 km OSO d’Angers. Le village est longé par la route de Nantes (D723) rectiligne; vers l’est, quelques bois et étangs, et des serres à la Pommeraie; à l’ouest, hameau du Petit Paris. La commune a deux transporteurs, Derval (50 sal.) et Cadeau (30 sal.), et une fabrique de palettes Palettes-Service 49 (30 sal.); horticulture et négoce de produits horticoles Horti-Productions (25 sal.). Sa population s’est accrue de 320 hab. depuis 1999. Écuillé (640 Esculléens, 1 255 ha) est 19 km au nord d’Angers. Au NO est le château de la Roche; au sud-est se visite le très connu château du Plessis-Bourré, construit en carré, autour de 1470, pour Jean Bourré, ministre des finances de Louis XI et Charles VIII, et associant le côté défensif et le côté résidentiel, avec de belles tours rondes, de très larges douves et des décors renaissance. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+34%). Soulaire-et-Bourg (1 510 Soleirébourgiens, 1 608 ha), 14 km au nord d’Angers, associe deux villages distincts, Soulaire au centre et Bourg au nord, associés depuis 1790. La partie orientale du finage est dans la plaine de la Sarthe, vide d’habitations, dont la commune atteint la rive droite tout au sud; église du 12e et château du Bois (17e-18e s.) à Soulaire, châteaux des Ruaux (18e et 19e s.) et de la Querrie au sud, de la Rousselière (18e s.) au NE; couverture Raimond (40 sal.). Au NE, ensemble de haras avec pistes. La commune a gagné 300 hab. depuis 1999. Sarrigné (830 Sarrignéens, 297 ha) est à 18 km ENE d’Angers; elle ne touche au territoire de la communauté urbaine que par un étroit appendice au NO, qui rend son finage limitrophe de celui de Villévêque; +70 hab. depuis 1999. Soulaines-sur-Aubance (1 450 Soulainois, 1 272 ha dont 175 de bois) est à 12 km au sud d’Angers. Le village est sur le plateau, à l’écart de l’Aubance dont le cours sinueux et encaissé traverse le nord du finage; nombreuses vignes; hameau des Baluères au nord, dominant l’Aubance et le château de Noizé; hameaux de la Chapelle et des Marzelle au SO, grand bois de la forêt de Noizé au SE; restes du château de la Morinière (17e s., brûlé en 1793) à l’est et du Logis de la Constantinière, un beau manoir du 17e s. restauré et devenu gîte, près du village côté sud. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999. Le nom était Soulaines avant 1920. Savennières (1 360 Saponariens, 2 101 ha dont 216 de bois), 14 km SO d’Angers, est un village sur le coteau de Loire, un peu agrandi par le lotissement des Marronniers, avec maison de retraite. Il est accompagné au nord-est par deux des plus célèbres crus d’Anjou, à la faveur de deux vallons encombrés de schistes ardoisiers et de sables: la Coulée de Serrant et la Roche aux Moines. L’AOC savennières est de 1952 et porte en principe sur 300 ha, dont environ la moitié en production (une vingtaine de propriétaires); seuls quelques terroirs ont droit aux surappellations savennières-coulée de serrant et savennières-la-roche-aux-moines; mais les vins du village d’Épiré (on dit ici le bourg d’Épiré), qui est dans la partie orientale de la commune sur le coteau, sont également très prisés. Il s’agit essentiellement de vins blancs secs issus du cépage chenin; mais, jadis, leur réputation s’était fondée sur les vins moelleux. Au bourg, on voit une église des 9e, 10e et 12e s. et un presbytère; châteaux de Varennes sur le coteau à l’est du village, de la Roche aux Moines au-delà, de Chamboureau sur le plateau près d’Épiré. À la Roche aux Moines, plusieurs rochers et les ruines du château de Serrant forment un site classé. La commune n’a qu’un petit fragment de plaine, jusqu’à un bras de la Loire qui la sépare de l’île de Béhuard. Au pied du coteau, longé par la voie ferrée (arrêt), une boire est élargie en étangs. Le finage s’étend loin vers le nord, mais n’y est plus viticole; moulin à vent du Fresne au SO, moulin de Plussin au nord du village; au-delà, châteaux de la Forestrie et des Guillerais, bois de Fouilloux et de Ricohet au nom d’apparence celte. La commune a eu jusqu’à 2 800 hab. en 1846, mais elle a perdu alors le territoire de La Possonnière, promue commune; ce départ a fait baisser sa population à 1 400 hab., réduits ensuite à 1 100 en 1911, 1 030 en 1968; elle croissait très doucement depuis, puis elle a gagné 180 hab. depuis 1999. Béhuard (130 Béhuardais, 221 ha), juste au sud de Savennières, occupe une île de 4 km de long, mais très étroite, où l’on fête la plate de Loire (la barque locale) et un pèlerinage marial; l’église et son rocher forment un site classé; un pont traverse l’île, menant de Savennières à Rochefort. (155 540 Angevins, 4 270 ha) est la préfecture du Maine-et-Loire. Situé sur la rive gauche de la Maine, le centre de la cité est l’héritier d’une ville gallo-romaine nommée le marché de Jules (Juliomagus), au pays du peuple gaulois des Andécaves, duquel vient le nom actuel de la ville. Celle-ci s’est illustrée du 11e au 15e s. par les puissantes dynasties des Foulques puis des Plantagenêts, occupant de vastes possessions jusqu’en Lorraine et en Méditerranée. Le centre historique, riche en maisons anciennes, dont certaines à pans de bois, et en hôtels particuliers, est séparé de la Maine par le grand château médiéval aux puissantes murailles et aux multiples tours faites de bancs alternés de calcaire blanc et de schiste noir; il contient un beau jardin et la grande tapisserie de l’Apocalypse (vers 1380). Dans ce centre, les sites d’anciennes abbayes abrite le musée des Beaux-Arts et la galerie David d’Angers, la Bibliothèque municipale et quelques restes médiévaux (portail d’abbaye, ancien beffroi dit tour Saint-Aubin, cloître de l’abbaye de Toussaint). Il est flanqué par la cathédrale au nord (12e-13e s.), haute de 90 m, la préfecture et l’hôtel du département à l’est. La ville s’est ensuite étendue vers le nord-est et entourée d’un rectangle de murailles dont a hérité le tracé des boulevards. Outre des hôtels particuliers, s’y voient la poste et le théâtre, et un peu plus loin l’hôtel de ville, qui donne sur le boulevard oriental. De l’autre côté du boulevard, des restes d’un amphithéâtre romain ont été trouvés rue des Arènes; non loin s’ouvrent le Mail et la grande place (Maréchal Leclerc); au nord-est, le jardin des plantes et le square botaniques, rehaussés par le musée d’Histoire naturelle et le centre de Congrès; au nord, un autre espace vert (François Mitterrand, Saint-Serge, Droits-de-l’Homme) qui accueille des bâtiments universitaires. La gare est à l’opposé tout au sud, ainsi que le parc des Haras avec la patinoire et, un peu plus loin, une cité administrative et le grand campus de l’université catholique, l’École d’agriculture et le château du Pin (1910). La rive gauche de la Maine est longée par l’autoroute A11 qui souligne à quel point ce centre-ville tourne le dos à son cours d’eau. Sur la rive droite, dite Outre-Maine, le quartier de la Doutre (le mot vient d’outre-maine) conserve des maisons à pans de bois; les principaux repères en sont le musée Jean Lurçat de tapisseries contemporaines, le Centre d’art textile et la vaste école des Arts et Métiers dans l’ancienne abbaye de Ronceray. Autour de ce centre, la commune est assez étendue pour abriter un grand nombre d’installations de banlieue. Sur la rive gauche, sont au nord une zone industrielle, le marché d’intérêt national, la Maison de l’agriculture, un centre commercial et les abattoirs; au nord-est, une vaste zone industrielle partagée avec Saint-Barthélemy; à l’est, un autre centre commercial près d’un gros échangeur de la rocade; au sud-ouest, les installations sportives et le site classé de la Baumette et l’École d’application du Génie. Sur la rive gauche, côté nord, le grand centre hospitalier des Capucins totalise 1 300 lits; plus loin s’étend l’ancien aérodrome, partagé avec Avrillé, et la commune d’Angers inclut aussi l’espace marécageux mais drainé de l’île Saint-Aubin, entre Sarthe, Mayenne et Vieille Maine. Vers l’ouest, le long et tortueux étang de Saint-Nicolas, serti de verdure et formant avec ses rives un site classé, orne la vallée encaissée du petit Brionneau. Juste au sud, dans le quartier de Belle-Seille, ont pris place un vaste ensemble universitaire puis le parc d’activités dit Technopole partagé avec Beaucouzé. Les grandes sorties routières vers l’ouest ont fixé un peu plus au sud des usines (Bull), l’École nationale d’application des cadres territoriaux, le vaste centre commercial du Grand Maine. Plus près de la Maine dans les terrains plats et marécageux, sont le lac de Maine avec base et parc de loisirs, un parc naturel aquatique et une Maison de la nature et de l’environnement. Au sud, le territoire communal n’atteint pas la Loire, dont il est séparé par les finages des Ponts-de-Cé et de Sainte-Gemmes-sur-Loire. Angers est une ville active, dotée d’un assez large éventail d’industries, de services, de commerces et de formations. L’industrie s’est déployée sur deux secteurs principaux: l’automobile avec les phares Valeo (1 100 sal., à cheval sur Écouflant) et la construction de cabines et chassis de camions Scania (540 sal.), outre les freins à disque Bosch à Saint-Barthélemy-d’Anjou. L’électronique-informatique a connu de vifs soubresauts et de fortes restrictions; elle fut jadis dominée par Bull et Thomson et complétée par Motorola. Thomson a fini de disparaître en 2012 après avoir produit des décodeurs. Les serveurs informatiques Bull emploient 250 sal. L’électronicien Eolane emploie 200 sal. S’y ajoutent les centres d’appels Stream (560 sal.), Helpline (350 sal.) et Afone (65 sal.). Angers accueille les fabriques de produits pharmaceutiques et vétérinaires Farmea (290 sal., cédée par le groupe Pfizer), de vêtements C. Mendès (100 sal.). Le bâtiment est représenté par les ascenseurs Thyssenkrupp (440 sal.), les installations électriques SPIE (160 sal.), thermiques Hervé (65 sal.); contrôle technique Socotec (75 sal.), distribution de chaleur Dalkia (95 sal.); peinture Lucas (90 sal.), travaux publics Alter Sodemel (55 sal.), et Sogea (50 sal.). Angers accueille aussi le siège du «pôle de compétitivité» régional dit Végépolys, qui représenterait 4 000 entreprises agricoles, industrielles et commerciales (25 000 salariés) intéressées au développement des espèces végétales et cultures nouvelles en horticulture, maraîchage, semences, viticulture, etc. Le secteur tertiaire est abondant: centre hospitalier de 5 300 employés et 1 400 lits, Cliniques de l’Anjou en trois sites (670 sal.), Soins de Suite d’Anjou (65 sal.), dialyses Diaverum (65 sal.), maisons de retraite dont La Retraite (55 sal.). Le Courrier de l’Ouest a 165 salariés. Les établissements financiers rassemblent BNP Paribas (150 sal.), Banque Populaire (125 sal.), Caisse d’Épargne (100 sal.), Banque de France (55 sal.), Axa-Iard (340 sal.), Lybernet (140 sal.), Europ Assistance (65 sal.), Malakoff Médéric (80 sal.). Dans les services aux entreprises, Fiducial Staffing (150 sal.) et Coup de Pouce (70 sal.), informatique Octave (60 sal.) et Qowisio (50 sal.), et comptabilité Strego (130 sal.), Becouze (55 sal.). L’immobilier est actif: Angers-Loire-Habitat (240 sal.), Le Val de Loire (Podelha, 340 sal.), Habitat 49 (140 sal.), HLM Logi-Ouest (60 sal.), Soclova (70 sal.), Aldev (60 sal.). Parmi d’autres services, formation AFPA (70 sal.), aide à domicile Adomicile (90 sal.), Nova Dom (70 sal.), O2 (55 sal.), Avantif (coiffure, 50 sal.), restauration collective Restoria (90 sal.); nettoyages GSF Auriga (280 sal.), Derichebourg (80 sal.), Dridi (65 sal.), Net Plus (60 sal.). Dans le commerce se signalent deux hypermarchés Carrefour (240 et 240 sal.), deux Géant Casino (170 et 90 sal.), un centre Leclerc (220 sal.), un Super-U (120 sal.), un Intermarché (60 sal.); magasins Galeries Lafayette (85 sal.), Monoprix (85 sal.), Fnac (50 sal.), négoces d’informatique Acer (85 sal.), de matériaux Larivière (190 sal.), de pièces d’automobiles AD (75 sal.),; transports Dachser (60 sal.), de voyageurs Titifloris (65 sal.). La Poste déclare 640 agents, la SNCF 200 agents, Enedis 260 et EdF 90, France-Télécom Orange 370; établissement public de l’Ademe (maîtrise de l’énergie, 300 sal.), parc d’activités Terra Botanica (100 sal.), théâtre Le Quai (55 sal.). En outre, une École supérieure d’application du génie (Esag), présente depuis 1945, occupe 600 personnes et accueille annuellement 3 000 stagiaires; l’armée est également représentée par un régiment du génie (6e RG) et des établissements de matériel du commissariat à l’armée de terre et du génie. L’enseignement supérieur, qui eut sa première université en 1373, est fort de 30 000 étudiants et comprend trois pôles. L’Université d’État, créée en 1971, accueille 17 000 étudiants sur les trois sites de Saint-Serge (droit et Études supérieures du tourisme et de l’Hôtellerie ESTHUA), des Capucins (médecine-pharmacie) et surtout Belle-Seille (lettres et sciences); elle comprend un IUT de 5 départements et depuis 1993 l’Istia (Institut des sciences de l’ingénieur d’Angers), devenu en 2006 école d’ingénieurs en génie des systèmes industriels. L’Université catholique, recréée en 1875, affiche 12 000 étudiants mais en incluant des sites en Bretagne, Mayenne et Polynésie, et une douzaine d’instituts dont celui de mathématiques appliquées (IMA). Les grandes écoles comprennent l’Ensam (École nationale supérieure d’arts et métiers), l’Etsco (École technique supérieure de chimie de l’Ouest), l’Eseo (École supérieure d’électronique de l’Ouest), l’Essca (École supérieure des sciences commerciales d’Angers), l’Esaip (École supérieure angevine d’informatique et de productique) à Saint-Barthélemy, l’École supérieure d’agriculture et l’Institut national d’Horticulture, plus l’Enact (École nationale d’application des cadres territoriaux), depuis 1980, relevant de la Fonction publique. En outre, École supérieure des Pays de Loire (ESPL, privée, 110 sal.). Ce potentiel permet aussi à Angers d’avoir une activité culturelle soutenue et de nombreux festivals de cinéma (Premiers Plans, cinémas d’Afrique), d’arts de la rue, de musique (dont Gypsy Swing et Angers l’Été) et un festival du scoop et du journalisme. Enfin Angers passe aussi pour une capitale de l’horticulture, avec un parc du Végétal et un établissement de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique). La ville a un rayonnement de taille départementale, un peu décalé par rapport au département lui-même: il déborde sur le sud de la Mayenne, mais le pays de Cholet lui échappe dans une certaine mesure. Elle est desservie par le nouvel aéroport d’Angers-Marcé, inauguré en 1998 et qui a des liaisons régulières avec l’Angleterre par Southampton. La commune d’Angers avait 50 000 hab. vers 1850, 80 000 en 1900, 100 000 en 1950 et a crû jusqu’en 1999 (156 300), mais à un rythme ralenti; elle aurait diminué de 790 hab. après 1999. L’unité urbaine Insee est évaluée à 222 600 hab. (10 communes), l’aire urbaine à 411 500 hab. (80 communes). L’arrondissement a 380 200 hab. 69 communes, 174 000 ha. La ville est à la tête d’une communauté urbaine nommée Angers-Loire Métropole. Sept nouveaux cantons cantons portent son nom, divisant la commune et y ajoutant au total 38 autres communes. (14 070 Avrillais, 1 585 ha) est à 4 km NO d’Angers en Angers-Loire. Son territoire s’étend sur le plateau entre le cours de la Mayenne et celui du Brionneau, de part et d’autre de la N162. La commune a plusieurs parcs et espaces verts, un collège et un lycée professionnel publics, un hôpital privé. Au nord-est sont un golf, le château de la Perrière (17e s.) sur le versant droit de la Mayenne et le proche moulin de la Garde (cavier, 17e s.), ainsi qu’un golf au pied de la Perrière sur l’ancien aérodrome d’Angers-Avrillé, ouvert en 1908 mais désormais remplacé par celui d’Angers-Marcé. Au sud-est sur le plateau, zone d’activité de la Violette; au sud, zone d’activités de Carrières-Beurrière et, au sud de l’A11, ancienne abbaye de la Haye aux Bonshommes (prieuré des 16e-17e s.) et lotissements du Parc de la Haye dominant le long étang Nicolas, dans la vallée encaissée du Brionneau. L’A11 passe en tunnel sous la ville. À l’ouest, la D106 (ex-N106) traverse le finage du nord au sud, mais l’échangeur avec l’A11 est sur le territoire de Beaucouzé, juste à la limite d’Avrillé, près de la maison de retraite de la Plesse. Au nord-ouest, lotissements de la Dézière, zone d’activité de la Croix-Cadeau (moulin cavier du 18e s avec site classé.) et échangeur de la voie rapide D106 avec la N162. Avrillé n’avait que 1 100 hab. entre 1900 et 1930, 2 200 en 1954, puis sa croissance a été rapide et elle a atteint les 10 000 hab. en 1980, et encore gagné 800 hab. depuis 1999. La ville a reçu tout un ensemble industriel avec les capteurs pour l’aviation et l’armée Artus (300 sal., passé en 2011 du groupe Kollmorgen au britannique Meggitt), les produits chimiques organiques Zach System (170 sal., italien), la pâtisserie Foucteau (130 sal., groupe Pomone de Champigné) et les liqueurs Giffard (55 sal.); visserie La Goupille Cannelée (LGC, 65 sal.), tôlerie Atab (Anjou-Bretagne, 30 sal.); bétons Bonna-Sabla (30 sal.) et mobiliers en béton LCDA (35 sal.); recyclage de métaux AFM (55 sal.). Dans les services et commerces apparaissent la blanchisserie Elis (Les Lavandières, 200 sal.) et le nettoyage AHS (70 sal.), ingénieries Utilities Performance (Barrault, 40 sal.) et Dao Bureau d’Études (30 sal.), des entreprises de bâtiment dont les constructions Sombat (30 sal.); travaux publics Colas (65 sal.), transports AlloChronoCourses (70 sal.), Eurotranspharma (40 sal.); supermarchés Auchan (190 sal.) et Carrefour (35 sal.), négoce de matériaux Hormann (30 sal.) et matériel médical Air Santé (30 sal.), GRDF (35 sal.), La Poste (45 sal.); aide à domicile Auxi Services (25 sal.), clinique Saint-Didier (25 sal.), maison de retraite (Parc de la Plesse, 100 sal., groupe Nobleage). (5 110 Beaucouzéens, 1 934 ha) est 6 km à l’ouest d’Angers sur le plateau, en Angers-Loire. Le nom de Beaucouzé était jadis Vulcosiacus et n’a donc pas de rapport particulier avec la beauté, mais sans doute jadis avec un patronyme germain Willicoz… La commune n’avait que 650 hab. en 1962 et a crû rapidement depuis, passant les 2 000 hab. en 1979, les 4 000 en 1993; elle a gagné 160 hab. depuis 1999. Le centre est fait de lotissements pavillonnaires. Il est bordé au sud par la D723, ex-N23 d’Angers à Nantes, à l’est par la D106, leur carrefour étant le lieu d’un échangeur complexe. Juste au nord près d’un autre échangeur, s’est installé en 2012 le grand centre commercial Atoll, le plus vaste de l’Ouest, en ellipse irrégulière à parkings intérieurs (2 700 places), un millier d’employés, 90 000 m2 dont 71 000 m2 de surface de vente, 12 restaurants, une cinquantaine d’enseignes (architectes Virga et Parreira, Compagnie de Phalsbourg). Il reste des vergers à l’est de la D106. Au sud de la N23, grande zone d’activité d’Angers-Beaucouzé (300 entreprises, plus de 2 000 emplois et un Technopole de 700 sal.), puis bois et château de Gunezert. L’A11 traverse le nord du finage, croisant la D106 au NE. Au total la commune abrite 6 400 emplois, bien plus que sa population entière. Les principales entreprises sont Intercosmétiques (220 sal., parfums et produits de beauté), Intervet (160 sal. plus 75 en recherche-développement MSD), fabrique et distribution de produits vétérinaires, toutes deux filiales du groupe Akzo-Nobel; plus Evolis (matériels informatiques, 300 sal.). Elles sont accompagnées par de nombreuses petites entreprises aux fabrications très variées: plastiques Coexpan (80 sal.), ASI Prod (75 sal.), SIO (25 sal.), Deville OP (25 sal.); remplisseuses Pack’R (80 sal.), imprimerie de cartes plastiques et chèques Euro P3C (50 sal.), imprimerie Setig (30 sal.); robinetterie Coyard (70 sal.), meubles de bureau et magasin Macé (25 sal.), emballages Gizeh (45 sal.) et CEB (25 sal.), équipements de manutention par le vide Sapelem (35 sal.), matériels électriques Comeca (30 sal.), luminaires Brossier Saderne (25 sal.); métallerie TCA (25 sal.), moules et modèles PEC (25 sal.), médicaments vétérinaires Ceva Biovac (50 sal.); recherche biotechnologique (Agrauxine (35 sal.), ingénierie et informatique Actech (45 sal.), Adventi (40 sal.), Alcuin (45 sal.), AMS (35 sal.), Telelogos (30 sal.), AIA (30 sal.), analyses Apave (40 sal.), Aquascop (30 sal.). Dans le bâtiment et les transports figurent les installations électriques Cegelec (85 sal.), Sogetrel (50 sal.) et IP Focus (25 sal.), revêtements Caillaud (30 sal.), Barbin (25 sal.), Tradiplâtres (25 sal.), constructions Eiffage (120 sal.); nettoyage Angevine (Sanhy-Tech, 25 sal.); déménagements J. Carré (35 sal.). La ville a aussi des commerces de grande surface et loisirs comme Super-U (120 sal.), Castorama (90 sal.), Decathlon (70 sal.), Boulanger (50 sal.), Brico-Dépôt (45 sal.), But (35 sal.), Intersport (30 sal.), Darty (25 sal.), Maisons du Monde (25 sal.), Jardiland (25 sal.) et Truffaut (20 sal.), meubles Alinea (100 sal., 17 000 m2 à l’Atoll); négoces de matériel de bureau et d’informatique (ABG, 90 sal.), de fournitures industrielles SNA (55 sal.), de matériels pour le travail des métaux Ouest Soudure (30 sal.), de grains et semences Nunhems (30 sal.), distribution d’électricité et de gaz Enedis (50 sal.) et Engie (40 sal.); comptabilité Audit PL (40 sal.), Soregor (55 sal.), In Extenso (25 sal.); centre d’appels Clientela (50 sal.), réparations Resmart (45 sal.); fournitures médicales Aliseo (30 sal.); élevage de volailles Aviagen (50 sal.). Au SE, parc d’aventures Ouistiti et château de Mollières (en partie du 15e s.) dans un parc boisé. (6 850 Bouchemainois, 1 981 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté urbaine d’Angers-Loire, 8 km au SO d’Angers. Située sur la rive droite de la Maine et de la Loire, elle est surtout résidentielle. Près d’Angers, le quartier de Pruniers touche au Lac de Maine, avec centre nautique, camping, parc de loisirs; il est relayé au sud par le lotissement du Val de Maine et la zone d’activité des Brunelleries. Cet ensemble du nord-est, déployé sur les collines bordant la Maine, desservi par la D111 et la 102E, a accaparé l’essentiel de la croissance. Nettement plus au sud, le centre communal, Bouchemaine proprement dit, issu d’une ancienne abbaye au débouché du Boulet, qui s’y achève par deux étangs, reste d’assez petite taille. Il se prolonge vers le sud par le quartier d’Écornuaille (école, camping, réservoirs en bordure de la voie ferrée) et, au-delà du confluent de la Loire en bord de Loire, celui de la Pointe: ce nom, comme celui de Bouchemaine, évoque bien leur position, juste en face du confluent; un port de plaisance a été aménagé. L’ensemble de la confluence forme un site classé de 2 069 ha depuis 2010, sur dix communes. La commune a quelques bois et vergers au sud, et des petits lotissements dispersés; elle englobe au nord une part du lac de Maine; église romane restaurée, des maisons anciennes et un grenier à sel à la Pointe; menuiserie Iso Clar (25 sal.), conserves de poisson Saumextra (25 sal.), couverture Gohard (20 sal.), jardinerie Horticash (35 sal.), maison de retraite (Emera, 70 sal.); aide à domicile Viadom (45 sal.) et Alto (25 sal.). Bouchemaine avait 1 300 hab. en 1954 et a rapidement crû depuis (3 200 hab. en 1975, 5 000 en 1962); elle a gagné 560 hab. depuis 1999. (2 940 Briollaytains, 1 428 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération d’Angers-Loire, 12 km NNE de la préfecture. Elle réunit trois villages: le bourg de Briollay sur la rive gauche de la Sarthe; Verigné 3 500 m en amont sur la même rive, relié au bourg par une file ininterrompue d’habitations; le Vieux Briollay 2 km au NE sur la rive droite du Loir, également relié au bourg par une file d’habitations qui se prolonge vers le nord le long de deux chemins, vers l’est par les hameaux de Mottay; quelques serres au NE, château de Noirieux (16e s., hôtellerie de 25 sal.) à l’est au-dessus du Loir. Le confluent du Loir et de la Sarthe est à la limite SO du finage, au Bec du Loir. La voie ferrée Angers-Le Mans traverse le finage en tranchée du S au N en son centre. C’est un ancien lieu de culture du chanvre; jardin des petits fruits, nombreux manoirs et maisons anciennes; gare, halte de plaisance. La commune avait moins de 700 hab. de 1920 à 1965, et croît surtout depuis 1970. Elle a gagné 600 hab. depuis 1999 (+26%). (2 250 Cantenaysiens, 1 610 ha), à 8 km au nord d’Angers, sur la rive gauche de la Mayenne en Angers-Loire. Son territoire occupe l’interfluve entre Mayenne et Sarthe, bordé au sud par le cours de la Vieille Maine, à l’est par celui de la Vieille Sarthe; toutefois, il déborde au sud-ouest sur la plaine de rive droite de la Mayenne, aux confins d’Avrillé et de Montreuil-Juigné; port de plaisance, maisons anciennes des 15e-16e s., maison familiale rurale. La commune s’est nommée Épinats en 1793 et contient à l’ouest du village le château de la Roche-Cantenay, tandis que le Vieux Cantenay est tout au sud-est. Elle n’avait que 560 hab. en 1936, 1 200 en 1975 et croît toujours; elle a gagné 340 hab. depuis 1999. (4 120 Écouflantais, 1 702 ha dont 141 de vignes), 9 km au NNE d’Angers sur la rive gauche de la Sarthe, membre d’Angers-Loire. Le bourg est face au confluent de la Vieille Maine, avec en annexe au sud le hameau de Port Launay et un port de plaisance, une maison de retraite. Le finage est limité au nord par le cours du Loir et son confluent avec la Sarthe, en des lieux vides de toute habitation. Il englobe au SE du bourg l’ancienne abbaye cistercienne du Perray (12e s.) avec un beau parc à étang (site inscrit de 6 ha); à l’est, le parc de loisirs des Sablières avec bois et étangs; silos au NE en bordure de la voie ferrée. Le finage, étranglé au sud du bourg, reprend un peu d’ampleur à la limite d’Angers, où il accueille une gare, le gros échangeur de l’A11 et de la rocade Est (A87N), l’hippodrome et le lotissement d’Éventard, le château de Beuzon (16e s.) et un vaste parc d’activités partagé avec Angers, sur 145 ha, et une partie du Parc des expositions d’Angers. Écouflant avait 810 hab. en 1962 et a crû surtout autour de 1970, atteignant 3 200 hab. dès 1975; elle a gagné 370 hab. depuis 1999. Le principal employeur est la grande usine d’optique pour automobiles Valéo Vision (1 100 sal.) à cheval sur Angers; dans les autres fabrications, traitement de surfaces Galva Métal (40 sal.); corderie Courant (25 sal.), imprimerie PGR Connivence (35 sal.), meubles Buroc (Racinea, 25 sal.), matériel agricole Angel (25 sal.). Dans les autres domaines, génie électrique SDEL (Actemium, 25 sal.), EIB (35 sal.), ETI (35 sal.) et thermique Le Mener (20 sal.), plâtrerie Coignard (35 sal.), étanchéification SMAC (30 sal.), finitions Isore (40 sal.), Sorenov Multitravaux (25 sal.), travaux publics Colas (65 sal.); casse de véhicules Debrito (35 sal.); négoce agricole Edimag (35 sal.), transports Dentressangle (XPO, 130 sal.), STEF (110 sal.), Antoine (40 sal.), Heppner (40 sal.); comptabilité Caexis (35 sal.). (2 260 Fanouins, 2 552 ha dont 340 de bois) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté urbaine d’Angers-Loire, 14 km NNO d’Angers sur la D768. Elle est bordée au SO par la Mayenne; le port Albert y fut actif aux 18e et 19e s.; château de Sautret (17e-18e) au bord de la Mayenne, avec moulin (site classé de 85 ha); château de Montriou (15e et 19e s.) tout au nord, école du Service départemental d’incendie et de secours aux Rosées à l’est du village; bois du Grolay au nord du village, bois de Varenne au-delà; châteaux de Monrepos, Coincé, le Boisdayen au NO; nombreuses fermes dispersées dans un paysage semi-bocager, avec vergers et élevages. La population est en augmentation sensible depuis les 1 000 hab. de 1950; elle s’est accrue de 430 hab. depuis 1999 (+24%). (16 420 hab., 11 566 ha dont 1 015 de bois) est une nouvelle commune créée en 2016 à partir de la communauté de communes de la Vallée de la Loire-Authion, au coude de Le Bohalle, la mairie étant à Saint-Mathurin. Quatre des anciennes communes dépassent 2 000 hab. La nouvelle commune, qui a adhéré à la communauté urbaine Angers-Loire, est traversée par la voie ferrée et par l’Authion; toute sa partie méridionale est dans le Val de Loire. Au total, la population des sept anciennes communes s’est accrue de 2 700 hab. depuis 1999 (environ 20%). Brain-sur-l’Authion (3 860 Brainois, 2 292 ha) est à 12 km ESE d’Angers sur la rive droite de l’Authion, tout au sud de son finage, qui se partage entre la plaine de la Loire au sud (800 ha de marais) et les basses collines angevines au nord, séparées par l’Authion, dont le bourg de Brain borde la rive droite (nord). Son activité est dominée par l’horticulture et les pépinières; fabrique de meubles Creativ Buro (20 sal.), négoce agricole Voltz (85 sal.). Un lycée professionnel public et un centre de formation d’apprentis occupent l’ancien château de Narcé, à l’ouest du bourg; camping au sud de l’Authion. La population communale a doublé de 1954 (1 500 hab.) à 1999, et encore gagné 700 hab. depuis. Andard (2 580 Andardais, 1 199 ha), 14 km à l’est d’Angers, 2 km NE de Brain, est sur la rive droite de l’Authion. Sur son territoire règnent l’horticulture et les pépinières mais Andard, à l’angle sud-ouest de son finage, n’a guère accès à la plaine de Loire, accaparée par ses voisines Brain-sur-l’Authion et Corné. Le finage, étiré du sud au nord, où il ne laisse à Sarrigné qu’une étroite queue, s’orne de plusieurs châteaux, dont le Grand Launay (16e-18e s.), et la Roche Inard (17e s.) tout au nord; église du 11e s. à beaux vitraux du 16e, supermarché U (70 sal.), négoce agricole Turc (45 sal.); maison de retraite Iaso (Asclepios, 40 sal.). Andard n’avait pas 1 000 hab. en 1954 et poursuit sa croissance (+360 hab. après 1999). La Daguenière (1 290 Daguenais, 1 192 ha) est à 12 km SE d’Angers et 4 km SO de Brain sur la rive droite de la Loire, à l’abri de la levée. L’habitat y suit les levées; le finage a une part des prairies humides de l’Authion, qui fixe sa limite nord et que franchit la D952 au pont de Sorges; îles de Mézangeon et du Hardas dans la Loire. La Bohalle (1 290 Bohalliens, 935 ha), à 15 km SE d’Angers, 3 km SE de Brain sur la rive droite de la Loire, se divise en deux villages, le Vieux Bourg à l’ouest au bord de la Loire, le Carrefour un peu à l’est et à l’intérieur. Au nord son finage n’atteint pas l’Authion, dont il est séparé par les Marais de Brain; hameau du Coureau au SE, une gare au NO, et des entreprises d’horticulture, dont Clause-Tézier (30 sal.). Saint-Mathurin-sur-Loire (2 620 Mathurinois, 1 985 ha) est à 21 km ESE d’Angers et 9 km ESE de Brain sur la rive droite de la Loire; «sur Loire» a été ajouté en 1974. Son habitat se tient sur les levées et s’étire le long des chemins, formant des hameaux-rues comme à Bellenoue ou à la Rue du Râteau à l’est. Un pont sur la Loire relie Saint-Mathurin à Saint-Rémy-la-Varenne (Brissac-Loire-Aubance); camping et gare au bourg. L’observatoire et écomusée de la Vallée d’Anjou (maison de la Loire) y sont, depuis 1987, consacrés aux levées de la Loire. La commune accueille les céréales et semences Limagrain (170 sal.) et les travaux publics Eiffage (35 sal.); sa population est passée par un maximum à plus de 2 900 hab. en 1851, un minimum à moins de 1 700 en 1936; elle augmente lentement et a gagné 350 hab. après 1999. Corné (2 980 Cornéais, 1 664 ha) est à 16 km à l’est d’Angers sur la N147, et 9 km ENE de Brain. Le bourg est un peu au nord de l’Authion canalisé et le finage s’étend au sud dans la plaine humide et vide de la Loire; mais il est séparé du fleuve par celui de Saint-Mathurin. L’habitat s’est surtout diffusé au nord le long des chemins, et le bourg a pris la forme d’un village-rue. La commune accueille quelques petits ateliers dont les automatismes TremaI (Astheo, 20 sal.), les carrelages Guillot (20 sal.) et les transports Voisin (55 sal.). Corné avait moins de 1 400 hab. de 1926 à 1968, contre 2 100 en 1851, et a crû ensuite; elle a gagné 370 hab. depuis 1999. Bauné (1 770 Baunéens, 2 099 ha dont 756 de bois), 22 km à l’est d’Angers, 4 km au nord de Corné, abrite un institut médico-éducatif (120 sal.) et a gagné 440 hab. (+33%) depuis 1999. Son village et son finage sont un peu à l’écart du reste de la commune nouvelle: le bourg est tout à l’est et le bois, les collines et le château de Briançon le séparent du territoire de Corné; Bois Maurice au nord, château des Bruères au NE. L’A85 passe au NE du finage, l’A11 au NO, assortie des deux aires de repos de Bauné Sud et Nord. (6 520 hab., 5 350 ha dont 283 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, dans la communauté urbaine d’Angers-Loire, créée en 2016 par quatre anciennes communes. La plus grande est La Meignanne (2 370 Meignannais, 2 339 ha), 12 km NNO d’Angers des deux côtés du Brionneau, résidentielle et de forte croissance récente: elle avait seulement 700 à 750 hab. entre 1920 et 1975; parc des Grandes Bauges au NE. Le Plessis-Macé (1 330 Plessis-Macéens, 799 ha), 2 km au nord, se distingue par son donjon flamboyant et ses quatre tours rondes du 12e s.; menuiserie Rousseau (escaliers, 95 sal.); la population croît ici aussi: elle était seulement de 280 hab. en 1962, 490 en 1975. La Membrolle-sur-Longuenée (2 080 Membrollais, 944 ha), 5 km au nord de La Meignanne, 16 km NO d’Angers, est sur la N 162 (D775), la plus centrale et la plus active; elle accueille quelques unités de production: grosse menuiserie de plastiques A. Bouvet (610 sal.), caravanes et remorques GP (Pilote, 70 sal.), appareils d’éclairage Créations du Val de Loire (30 sal.). Le finage, très étiré d’ouest en est, contient à l’ouest une part de la forêt de Longuenée et atteint à l’est le cours de la Mayenne; elle avait 460 hab. en 1962 avant d’entamer une croissance soutenue; elle a 580 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Pruillé (740 Pruilléens, 1 268 ha) est la plus septentrionale, sur la rive droite de la Mayenne à 2 km NNE de La Membrolle; entreprise de travaux publics (Luc Durand, 220 sal.), camping. L’ensemble a gagné 1 410 hab. depuis 1999 (plus d’un quart). Grâce à Preuillé, le territoire de la nouvelle commune est des deux côtés de la Mayenne, touchant même à celui de Sceaux-d’Anjou au NE. La D775 le traverse du SE au NO, laissant au SE le domaine des Grandes Bauges, en bordure du camp militaire de Montreuil-Juigné, qui a livré de nombreux fossiles de l’Orovicien; vergers en bord de Mayenne, châteaux de la Roussière et Marcillé au NE, de la Goujonnaie à l’ouest, de la Chesnaie au NO avec douves et plan d’eau. (7 670 Montreuillais, 1 381 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté urbaine d’Angers-Loire, 8 km NNO d’Angers. La ville est sur la rive droite de la Mayenne, en arc de cercle autour d’un méandre, mais avec le faubourg de Béné rive gauche. La commune a eu assez tôt une industrie métallurgique associée à un barrage sur la Mayenne; le site était devenu une active base du groupe Pechiney, mais l’emploi a subi de strictes compressions. Il reste l’usine Aviatube (230 sal.) passée d’Alcan au groupe Constellium (fonds de placement Apollo et Rio Tinto), l’atelier Areva (travail du zirconium, 60 sal.); couvertures et charpentes Soteba (75 sal.), un paysagiste (Edelweiss, 65 sal.); négoces de produits de nettoyage Safety Kleen (20 sal.) et de matériaux (ATBS, 20 sal.). Une zone d’activité (avec héliport) a été aménagée au SO, entre l’ancienne N162, qui traverse le finage en droite ligne, et la rocade (D106). À l’ouest, un établissement militaire (pôle interarmées Munex ou PIAM) étendu sur 190 ha, orienté vers la détection et la destruction d’explosifs, avec laboratoire d’essai de matériels militaires ETAS (Établissement technique d’Angers, 350 sal.), dépend de la Délégation générale à l’armement. Le finage se prolonge vers le nord le long de la Mayenne, jusqu’aux vergers de Vauléard; château de la Thibaudière (19e s.) au NO (site classé sur 97 ha). La ville a un collège public; le château de la Guyonnière (en partie des 15e et 17e s.) est devenu centre de loisirs; port de plaisance sur la Mayenne en amont de la ville, plusieurs châteaux et manoirs. La commune actuelle a 920 hab. de plus qu’en 1999; elle résulte d’une fusion en 1973 entre Montreuil-Beffroi (1 620 hab. en 1968) et Juigné-Béné (1 240 hab.); Juigné, à la hauteur du pont de Béné sur la Mayenne, n’est plus qu’un lieu-dit, avec une école. (5 550 Érimûrois, 1 729 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté urbaine d’Angers-Loire, 8 km au sud d’Angers sur le versant sud du val de Loire, au bord du Louet. La ville occupe un dos de collines du massif ancien dominant le Louet et la plaine de la Loire au nord, la vallée encaissée et sinueuse de l’Aubance au sud. Érigné est à l’est, Mûrs 2 500 m à l’ouest, mais l’espace entre les deux est entièrement urbanisé; leur réunion date de 1792, mais la commune s’est appelée seulement Mûrs jusqu’en 1963. Quelques hameaux sont au sud de l’Aubance, dont Gaigné et Claye, et des vignes; la limite nord suit la Loire, bordée par le petit hameau de Villeneuve; beau point de vue sur le val de Loire au nord du haut de la colline de la Roche de Mûrs (site classé sur 178 ha) qui domine le Louet; musée de tapisseries de 1985 dans l’église d’Érigné, maison de retraite à Mûrs; hypermarché U au centre (380 sal.), camping, échangeur de l’autoroute A87 avec la D160 au sud. La commune avait 1 100 hab. dans les années 1930 et sa population a crû sensiblement après 1950, passant par 3 000 hab. en 1980 et gagnant 380 hab. depuis 1999. (2 380 Plessiais, 914 ha dont 221 de bois) est une commune de l’agglomération d’Angers-Loire, 11 km ENE de la préfecture. Elle abrite le château de la Berthière (15e-17e s.) tout au nord, le manoir du Grand Loiron au SO, quelques ateliers dont les accessoires métalliques de maroquinerie et couture (Spama, 20 sal.); transports Oger (35 sal.), nettoyage Aber (50 sal.); hameau d’Aigrefin à la pointe sud. La commune avait 780 hab. en 1968 et croît depuis; elle a gagné 330 hab. depuis 1999. (13 330 Ponts-de-Céens ou de Céais, 1 955 ha) est une commune du Maine-et-Loire, juste au sud d’Angers et dans la communauté urbaine Angers-Loire. La commune assure le contact d’Angers avec la Loire et gardait la traversée du fleuve, actuellement empruntée par la N180 et l’autoroute A87. Aussi a-t-elle été l’objet d’une série de batailles pour le passage de la Loire, les dernières sous les bombardements alliés de la guerre 1939-1944. Aragon dans le poème C des Yeux d’Elsa a évoqué l’invasion allemande et la traversée de la Loire par les réfugiés, en jouant avec le nom de Cé: «La Loire emporte mes pensées La ville a une structure très complexe. Sur l’axe d’Angers vers le sud à la traversée de la Loire, s’échelonnent plusieurs habitats. Au nord, les urbanisations diffuses de la Chesnaie, encadrées de terrains de sports et de nombreuses serres, et de la zone d’activités de Vernusson à l’ouest. Entre le canal de Sorges qui prolonge l’Authion, et le bras abandonné de Saint-Aubin, se serre l’îlot de Saint-Aubin. Entre ce bras et la Loire proprement dite, le quartier de l’Île, avec musée, camping, piscine et usine des eaux. Plus au sud sur la rive gauche de la Loire, le groupe de la Dube, centre du quartier de Saint-Maurille, flanqué de deux files de maisons en bord de Loire, les Aireaux à l’est, la Copardière en aval. Plus au sud, un quatrième pont franchit le Louet, bras méridional actif de la Loire. Les quatre ponts ont été reconstruits en 1949, et doublés d’une seconde traversée plus à l’est en 1977, empruntée par la N260. L’urbanisation a largement progressé au nord-est par les quartiers de la Guillebotte et de la Baudraie de part et d’autre de la N260, d’où sort vers le nord la rocade Est d’Angers; elle n’a toutefois pas rejoint l’ancien hameau de Sorges au bord de l’Authion, aménagé en canal de Sorges. Entre celui-ci et la Loire, une large plaine, en principe protégée par la levée de la Belle Poule, accueille le château de ce nom. Le bourg principal a conservé des maisons anciennes, le donjon du château du 13e s., avec musée des coiffes. Le château avait été l’objet de la «drôlerie des Ponts-de-Cé», une bataille entre Marie de Médicis et son fils Louis XIII (1620), gagnée par les troupes du roi; une tradition de fêtes de la Baillée des Filles y est maintenue en souvenir d’une pêche en Loire confiée aux jeunes filles et instaurée par le roi René dans les années 1440. La commune a un collège et un lycée publics, un collège privé. Dans la production, ne reste plus guère qu’un atelier des cartonnages (Huteau, 30 sal.). Dans les commerces et services se signalent les magasins Intermarché (45 sal.) et Decathlon (80 sal.); les transports TRDL (60 sal.) et les transports de voyageurs des Autocars de l’Anjou (CAA, 160 sal.); nettoyages Onet (470 sal.), AHS (80 sal.), assainissement Grandjouan (Veolia, 65 sal.); comptabilité Fiducial (40 sal.), ingénierie et aménagements industriels OSE (80 sal.), informatique Optilogistic (25 sal.); atelier protégé Asar (65 sal.); travaux publics et réseaux Humbert (80 sal.), installations électriques Ineo (25 sal.), couverture Technitoit (40 sal.). Surtout, la commune a plusieurs entreprises d’horticulture et semences dont Syngenta Seeds (90 sal.), Gaignard (75 sal.), Serres d’Anjou (25 sal.), Spadice (25 sal.), Lepage (20 sal.) et négoces de matériel agricole Modema II (40 sal.) et 2E (35 sal.). Le centre de services et parc d’activités Floriloire, «centre régional horticole» vise à attirer et impulser les activités autour de la floriculture du val de Loire angevin. La commune avait 3 500 hab. dans la première moitié du 20e siècle puis a atteint 6 000 en 1962, 10 000 en 1980; elle a augmenté de 1 190 hab. depuis 1999. Le nouveau canton des Ponts-de-Cé à 8 communes et 37 000 hab. (5 560 hab., 4 723 ha dont 941 de bois) commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée en 2019 par la fusion de Villévêque et Soucelles, ai nord-est de l’agglomération d’Angers-Loire. Villévêque (2 990 Villévêquois, 2 803 ha dont 421 de bois) est à 17 km au NE d’Angers sur la rive gauche du Loir, face à Soucelles sur le versant gauche du Loir. L’ancien château des évêques d’Angers (1450 sur base du 12e s.), avec parc, est devenu propriété de la ville d’Angers, qui en fait une annexe de ses musées; église du 11e s. à clocher carré; plage, salon des artistes, maison de retraite. L’habitat est très dispersé, avec des vergers (170 ha); mais la plaine du Loir est vide. Le finage est limité au nord et à l’ouest par le cours du Loir; au SE, un appendice vers le sud contient l’échangeur A11-N23 (D323, Voie de la Liberté) et sa zone d’activités, qui a reçu surtout des garages et des transporteurs comme Schenker (85 sal.) et Georgelin (100 sal.). Villévêque avait 1 300 hab. en 1968 comme en 1930 (1 800 dans les années 1840) et a crû ensuite; elle a gagné 340 hab. depuis 1999. Soucelles (2 610 Soucellois, 1 920 ha dont 520 de bois) est à 18 km au NE d’Angers sur le coteau de rive droite du Loir. Son territoire comprend au sud une large bande de plaine du Loir, vide d’habitat, mais où se voit le dolmen de la Pierre Césée, au SE; et plusieurs hameaux et lotissements au nord: la Roche Foulques à l’ouest sur le coteau du Loir, la Bodinière et les Hautes Bruyères au NO, le Domaine de l’Ermitage au NE dans les bois. Près du château de Soucelles, un aérodrome privé (code LF4925) est dans les bois, doté d’une piste en herbe de 1 040 m. Quelques serres et vergers, production de semences de légumes Nunhems (35 sal.), horticulture Cerdys (30 sal.), et de fleurs Hortimmon (25 sal.); pistes hippiques. La population croît depuis les 650 hab. de 1962 et s’est accrue de 710 hab. après 1999 (+40%). (9 500 Bartholoméens, 1 458 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération d’Angers-Loire, qui jouxte Angers à l’est. Au contact s’est établie la zone d’activité de Saint-Barthélemy, traversée par la rocade Est (N1160), qui a deux échangeurs avec la D347 au sud. Au NO, centre de cure des Claveries, serres de la Bouvinerie. La ville a un collège et un lycée professionnel publics et accueille l’École supérieure angevine d’informatique et de productique (Enseip) qui forme des ingénieurs; centre d’aide par le travail à la Marmitière, deux instituts médico-éducatifs dont le Colombier au nord; maison de retraite Bon Air (75 sal.). Elle offre également un centre culturel, théâtre, 100 ha de jardins et parcs dont le centre de loisirs du parc de la Jaudette; musée de la société Cointreau, musée européen de la communication près du château de Pignerolles (1776) à l’est, construit à l’imitation du Petit Trianon de Versailles, où s’était installé en 1939 le président de la république de Pologne, ce qui fit de la ville la capitale de la Pologne jusqu’en mai 1940. Non loin du centre communal, les Rangeardières (site inscrit) sont une maison datant du 14e s., où s’était installé René Bazin, et qui a donné son nom à un quartier. Au NO du finage, le château de la Romanerie (18e s.) est un site inscrit. Au sud-ouest, fosses et étangs d’anciennes ardoisières à la Paperie, avec déchetterie et compostage plus unité de méthanisation (3MW). Au nord, station électrique de la Corbière. La ville a perdu 730 habitants depuis 1999. Elle compte 5 000 emplois, et 500 ha cultivés; elle a reçu de nombreuses implantations d’entrepôts et commerces, le dépôt des bus urbains d’Angers Cotra (groupe Keolis, 630 sal.), et quelques gros établissements industriels: une fabrique de freins pour automobiles (Foundation Brakes, 370 sal.), passée d’Allied Signals à Bosch (ex-Bendix) puis au fonds d’investissement américain KPS Capital (Chassis Brakes International); Warner Electric (embrayages et freins, 140 sal.). Elle a le siège et la fabrique du groupe de liqueurs et vins Rémy-Cointreau (45 et 125 sal.) et abrite aussi divers ateliers: équipements aérauliques Zodiac (55 sal.) et frigorifiques JF Cesbron (60 sal.); imprimeries-papeteries et calendriers Boissier (40 sal.) et Bouchu-Grandrémy (35 sal.); menuiseries métalliques Aluval (40 sal.), Parchard (35 sal.) et David (30 sal.), filets et cordes Kolmi (60 sal.), matériel de levage Fixator (350 sal.); viandes et volailles DVV (85 sal.), conserves de poisson DPAP (Epiocéan, 30 sal.); pépinières et plantations Briant (150 sal.), Idverde (55 sal.), Goujeon (50 sal.), Sirev (65 sal.), horticulture Saulais (Chronoplant, 35 sal.). Dans le bâtiment et les transports, maintenance d’ascenseurs Thyssenkrupp (60 sal.), installations thermiques MTO (TFN, 70 sal.); revêtements Vallée Atlantique (85 sal.), peinture Marsac (30 sal.), fabrique de bétons Bonna-Sabla (30 sal.); production de chaleur Engie (30 sal.), nettoyage Samsic II (150 sal.), collecte de déchets Geval (30 sal.); travaux publics Eurovia (85 sal.); transports GT (180 sal.), Seillery (160 sal.), DHL (80 sal.), Georgelin (50 sal.), Bomex (35 sal.), Bonnet (30 sal.), Mory (30 sal.), transports urbains Keolis Angers (650 sal.) et autocars Cordier (50 sal.). Dans le commerce et les services, supermarchés U (150 et 65 sal.), magasin Leroy-Merlin (230 sal.), Metro (50 sal.); négoces de matériaux Martin Rondeau (100 sal.), de quincaillerie Heulin-Rousseau (80 sal.), de surgelés Brake (65 sal.), d’accessoires de mode AMD (35 sal.), de matériel agricole Richel (50 sal.), d’accessoires d’automobiles Synchro (55 sal.); d’emballages Favry (30 sal.), de boissons France-Boissons (30 sal.), de pharmacie Phictal (30 sal.); vente à domicile Galutin (65 sal.); restauration collective Restoria (100 sal.), API (40 sal.) et services de restauration La Boucherie (35 sal.); télécommunications Orange (260 sal.), publicité Marketingscan (40 sal.), MLP (100 sal., portage) et Adrexo (150 sal.), gardiennages Securitas (160 sal.), GIP (130 sal.). (2 190 Clémentais, 3 323 ha dont 120 de bois ) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération d’Angers-Loire, à 17 km ONO d’Angers. Le finage est traversé par la haute vallée de la Brionne, et abonde en fermes dispersées; plusieurs haras avec pistes, articles d’athlétisme et gymnase Marty (45 sal.); sa population s’est accrue de 780 hab. depuis 1999 (+54%). Le finage mord sur forêt de Longuenée au nord. (3 690 Gemmois, 1 483 ha), est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération d’Angers-Loire, 5 km au sud d’Angers sur la rive droite de la Loire. Le bourg longe le bras nord de la Loire, dans le prolongement de l’Authion et du canal de Sorges; il est séparé du cours principal du fleuve par la longue île aux Chevaux, qui est entièrement dans la commune, et prolongé à l’ouest par Port-Thibault, à la réunion des deux bras. Le finage s’étend à l’ouest jusqu’à la Maine et à son confluent avec la Loire; il contient de très nombreuses serres et des vergers. La voie ferrée d’Angers à Cholet traverse l’ouest du finage; au NO, lycée agricole et manoir de Belligan, château Brillant et Prairies de la Baumette. Après la perte des plastiques Imtec et de l’imprimerie Aramys, la commune ne conserve en industrie que la boulangerie industrielle BPA (65 sal.), le matériel d’imagerie médicale Cidelec (35 sal.), la métallerie Tolinov (20 sal.); négoce de pharmacie Alliance (60 sal.); constructions Omega (25 sal.), traitement des eaux Veolia (25 sal.), transports Transloire (25 sal.); aide par le travail ASAR (80 sal.), hospitalisation à domicile HAD Saint-Sauveur (70 sal.). Un centre public de psychothérapie est installé dans l’ancien château; deux maisons de retraite; camping à l’est sur la presqu’île du Grand Jard. La commune a eu 2 000 hab. en 1900 et sa population a crû jusqu’en 1968 (près de 5 800 hab.) puis s’est mise à décroître, perdant encore 310 hab. après 1999. (2 770 Lambertois, 1 381 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans l’agglomération d’Angers-Loire, 12 km à l’ouest d’Angers dont elle est devenue une banlieue, surtout résidentielle; lotissement arboré du Domaine des Écots au SO, proche de l’échangeur A11-N23-D963 qui est à Saint-Jean-de-Linières. Le finage s’étire vers l’ouest au nord de la D963, jusqu’au bois du Beau Mortier près duquel sont le château (19e s.) et le hameau de la Chaussée, abritant un institut médico-éducatif (50 sal.); métalleries SLTS (160 sal.) et Appi (20 sal.). L’A11 traverse deux pointes du finage vers l’est. La commune n’avait que 390 hab. en 1962 et a crû surtout après 1975, passant les 2 000 hab. en 1989; elle a augmenté de 450 hab. depuis 1999 . (3 540 hab., 2 408 ha dont 692 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée en 2019 par la fusion de de Saint-Jean-de-Linières et Saint-Léger-des-Bois, dans l’agglomération d’Angers-Loire. Saint-Jean-de-Linières (1 850 Liniérois, 866 ha dont 192 de bois) est à 8 km OSO d’Angers, traversée par l’A11 (gros échangeur à péage de Troussebouc avec D963 Voie de la Liberté), à la bifurcation des voies vers Nantes (D723 ex-N23) et vers Châteaubriant (D963). Cette position a commencé à être exploitée par les commerces et l’industrie, avec un centre Leclerc (75 sal.), les cars ANO (Adiate, 170 sal.), un centre d’exploitation d’autoroutes (Cofiroute, 50 sal.), un transporteur (La Versaillaise, 35 sal.), travaux publics Razel Bec (25 sal.), Sogea (20 sal.), traitement des eaux Saur (50 sal.). Elle contient à l’ouest un bois (Forêt de Linières) largement approprié par l’armée. Elle a gagné 420 hab. depuis 1999. Saint-Léger-des-Bois (1 760 Légérois, 1 542 ha dont 500 de bois), est 13 km à l’ouest d’Angers. Le village est à la source de la Coudre, qui coule vers l’ouest en direction de la Romme; il s’est entouré de lotissements, et s’accompagne au NO du hameau des Essarts. Le finage englobe une grande part de la forêt de Bécon, avec son Grand Étang et l’Étang Neuf, le château de Bergère à l’orée nord. L’A11 court le long de la limite sud et est de la commune; transports Hunault (45 sal.), nettoyage APN (30 sal.), comptabilité Sogec (20 sal.). La population a gagné 400 hab. depuis 1999. (14 640 Trélazéens, 1 220 ha) touche à l’ouest à la limite d’Angers et à la A87N; le centre-ville est à 7 km ESE de la préfecture, au passage de la D957. La commun est membre d’Angers-Loire. La limite SE du finage est fixée par l’Authion en val de Loire mais le finage n’atteint pas la Loire. Trélazé était le haut lieu de l’extraction de l’ardoise, depuis le 15e s., ce qui lui permet de se nommer la «cité bleue». Les ardoisières employèrent jusqu’à 3 000 ouvriers et firent de Trélazé un haut lieu des luttes sociales, comme en témoigna l’insurrection de 1855. La dernière exploitation d’ardoise (Ardoisières d’Angers, 190 sal.), filiale du groupe Imerys, a fermé en 2014; restent un musée de l’ardoise, et des sites de carrières profonds, occupés par des étangs au nord de la ville, auprès desquels l’habitat ouvrier des Plaines, à l’ouest de la ville, forme une «zone urbaine sensible» de 3 600 hab. Le site des ardoisières de l’Union et du Petit Pré est classé (4 ha). Le long de la voie ferrée de Tours à l’est, zone d’activité et urbanisations de la Guiberdière et la Chevalerie, avec institut d’éducation motrice. Au-delà de la voie ferrée au NE, le finage est resté agricole avec vergers, bois de Verrières, manoir de la Bodinière. La ville a un collège et un lycée professionnel publics et organise un festival estival des plus éclectiques. Les autres activités relèvent des banlieues ordinaires: des bureaux d’informatique et traitement de données du groupe Bull (200 sal.); transports de fonds Brinks (40 sal.), publicité Mediapost (100 sal.), location de palettes (IPP Logipal, 45 sal.), distribution pharmaceutique Cerp (50 sal.), portage Layon Presse (40 sal.), ambulances Harmonie (40 sal.) et JGSD (25 sal.); La Poste (90 sal.). Trélazé accueille aussi quelques ateliers dont les fabriques de plastiques Socredis (115 sal.) et de vitrages Saint-Gobain (100 sal.), menuiserie Lacour (25 sal.), mécanique APMA (25 sal.), ainsi qu’un cortège d’entreprises liées au bâtiment: tinstallations électriques CIEC (40 sal.) et thermiques Axima (60 sal.), Chauff’Éco (40 sal.), ATCS (25 sal.); plomberie DEPC (25 sal.), plâtrerie Borjon-Piron (25 sal.), nettoyage Progems (35 sal.); ordures ménagères Envie (30 sal.). Trélazé abrite également une centrale d’approvisionnement alimentaire du distributeur Système U (180 sal.) et deux Super-U (45 et 30 sal.), le centre de contrôle laitier et insémination artificielle de l’Ouest (60 sal.). La commune a équipé 9 parcs d’activités (320 ha), et offre en tout 5 000 emplois. Le site de la Foucardière, à l’extrémité occidentale près d’un échangeur de la rocade Est d’Angers, devient un ambitieux pôle de santé avec cliniques, centres de soins et imagerie lourde dont cliniques Saint-Joseph (210 sal.) et Saint-Léonard (200 sal.), un Centre de la Main (30 sal.). Trélazé avait 5 800 hab. en 1900, 6 900 en 1954 et a atteint son niveau actuel dès 1968, avec de menues variations depuis; elle a augmenté de 3 480 hab. après 1999, un record en Anjou. (7 360 hab., 2 483 ha) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, dans l’agglomération d’Angers-Loire, née d’une fusion de 2016. Saint-Sylvain-d’Anjou (4 890 Saint-Sylvanais, 2 126 ha), 10 km au NE d’Angers, est fleurie (4 fleurs), et propose un parc de verdure près du bourg à la Haie-Joulain, ainsi qu’une reconstitution de village médiéval avec un château de bois. Au sud, le château de l’Écharbot (17e et 19e s.) a un beau parc et une chapelle du 18e. La commune était seulement Saint-Sylvain avant 1922; elle avait 1 300 hab. à cette date, 1 600 en 1965 et a crû sensiblement ensuite, mais a peu changé depuis 1999. Son territoire est traversé par l’A11 et riche en vergers (90 ha) et en serres; il abrite un collège privé et deux lycées privés dont un professionnel. La pointe sud-ouest va au-delà de la rocade Est d’Angers, englobant ainsi une part du parc des Expositions d’Angers (30 sal.). La commune englobe tout un ensemble d’entrepôts et grandes surfaces de vente, magasins Super U (125 sal.) et Brico Dépôt (50 sal.), jardineries Briant (25 sal.) et Rural Garden (25 sal.), des transporteurs dont Chronopost (130 sal.), Calberson (Dusolier, 120 sal.), Dentressangle (XPO, 110 sal.), TNT (45 sal.); le centre de foires et salons Angers Expo Congrès (30 sal.); La Poste (45 sal.). Saint-Sylvain est le siège du groupe de viandes EVS (670 sal., 1 200 sal. en tout) et son usine TechniDesoss (240 sal.); en outre, Elivia (filière viande du groupe coopératif angevin Terrena) occupe 200 personnes. La ville a reçu récemment le siège (75 sal.) de JF Cesbron, spécialiste du froid. Et l’éventail d’ateliers est large: chaudronnerie Allia (110 sal.), matériel et câblage électrique Mersen (Busbar, 100 sal.), tableaux électriques Itec (45 sal.), fabrique de peintures Ore (70 sal.), mécanique Avenir-Méca (35 sal.), Outilleurs Angevins (25 sal.), Micro-Mécanique (20 sal.), Méca-Prod (20 sal.); constructions métalliques Sem (25 sal.); charpentes et bois AMB (Briand, 65 sal.), menuiserie Brossard (25 sal.); isolation BT (45 sal.), couverture Samson (20 sal.); génie électrique Bouygues (65 sal.). Saint-Sylvain a aussi des négoces de produits d’entretien (Argos Hygiène, 100 sal.), d’emballages pour l’agriculture (Dispac, 45 sal.), location d’engins Foselev (30 sal.); travaux publics et réseaux électriques Sturno (35 sal.), ingénierie RBL-REI (Alphaplâtre, 40 sal.), informatique Alturing (50 sal.); récupération d’appareils électriques Triade Électronique (130 sal.) et d’épaves (Triade Avenir, 55 sal.); pépinières Briant (35 sal.). Pellouailles-les-Vignes (2 460 Pellouaillais, 357 ha), est tout près de l’échangeur de Villévêque avec l’A11; enseignes Promovil (30 sal.), mécanique Moul Anjou (20 sal.). Le village s’est agrandi de lotissements pavillonnaires. Son finage, étiré vers le nord, n’a pas de vignes, en dépit du nom, qui a été complété en 1920; quelques petits bois et vergers. Elle n’avait que 450 hab. en 1975 et a crû très vite ensuite, gagnant des habitants après 1999, tandis que Saint-Sylvain en perdait un peu. Au total, la nouvelle commune a 280 hab. de plus qu’en 1999. |