Communauté de communes Baugeois Vallée' intercommunalité au nord-est du Maine-et-Loire, associant 7 communes, 35 200 hab. sur 73 440 ha. Fruits de fusions récentes et parfois étendues, Baugé-en-Anjou, Noyant-Villages, Beaufort-en-Anjou, Les Bois d’Anjou, Mazé-Milon dépassent 2 000 hab., ainsi que La Ménitré. Reste La Pellerine (150 Pellerinois, 530 ha dont 350 de bois), qui est à 7 km au sud de Noyant, dans un finage aux limites très compliquées au sud, dans les bois. Le village, qui a une église du 11e s., est sur une croupe dominant le cours du Lathan, qui passe au nord. C’est la seule commune des environs à s’être refusée à toute fusion. De ce fait, elle est seule, enclavée dans le territoire de Noyant-Villages et divisée en deux entités distinctes puisqu’elle était déjà dotée d’une enclave. Néanmoins, elle adhère à la communauté Baugeois-Vallée. (12 140 Beaugeois, 28 825 ha dont 8 044 de bois) est une nouvelle commune du Maine-et-Loire, créée en 2016 par fusion, et limitrophe de la Sarthe, siège de la communauté Baugeois-Vallée. Son territoire correspond à celui de l’ancien canton de Baugé, et formait aussi la communauté de communes de Baugé. Une première fusion en 2012 avait associé cinq communes: Baugé, Le Vieil-Baugé, Saint-Martin-d’Arcé, Pontigné et Montpollin; en même temps, Clefs et Vaulandry s’associaient pour former Clefs-Val-d’Anjou. À ces deux communes nouvelles, se sont ajoutées en 2016 Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, ce qui porte à quinze le total des anciennes communes associées. Baugé (3 890 Baugeois, 855 ha dont 264 de bois), centre historique de tout un pays à son nom, le Baugeois, est à 37 km ENE d’Angers dans la vallée du Couasnon, affluent de l’Authion, et y tient une bonne position de carrefour au croisement des D938 Saumur-La Flèche et D766 Angers-Blois. La ville a conservé de vieux quartiers (site inscrit de 48 ha) et, un peu au sud, un château de 1430, Clairefontaine, avec parc et étangs, qui a succédé à une forteresse de Foulques Nerra (11e s.); château Coin au nord, musée d’ethnographie locale et hôtel de ville dans le château, belle apothicairerie du 17e dans l’ancien hôpital. La ville a un collège public et un privé, un hôpital local (20 lits) et une maison de retraite; elle est «station verte de vacances». La chapelle de la Girouardière (18e s.) abrite une croix du 12e s., à double traverse, dite croix d’Anjou et considérée comme l’ancêtre de la croix de Lorraine grâce à la victoire de René II contre Charles le Téméraire à Nancy en 1477 (musée); forêt de Baugé au NO, golf des Bordes au SE. Le principal employeur est Deville (outillage à main dont sécateurs, pièces pour automobiles, deux unités de 155 sal. et 125 sal.); magasin Super-U (45 sal.), négoces de matériels agricoles Modema Émeraude (30 sal.) et Claas (25 sal.); maçonnerie Hervé (20 sal.); transports Naulet (70 sal.), transports par cars Cordier (25 sal.), Ambulances Baugeoises (30 sal.), La Poste (25 sal.). La population de Baugé avait assez peu changé en deux siècles, entre 3 600 hab. et un minimum de 2 700 en 1931. Elle était montée à 3 760 hab. en 1999 et a augmenté de 130 hab. depuis. Le Vieil-Baugé (1 260 Vieil-Baugeois, 2 863 ha dont 344 de bois) accompagne Baugé, 2 km au SO dans la vallée du Couasnon, en aval, sur le versant droit du Couasnon; clocher à flèche vrillée; au sud-est, château renaissance de Landifer (16e s., remanié au 19e) à douves en carré; château le Perray au SO. La commune s’est dépeuplée de 1846 (2 100 hab.) à 1982 (1 100) puis s’est stabilisé; maçonnerie (Hervé Ulysse, 30 sal.), négoce de vins (Girardeau, 30 sal.). Pontigné (240 Pondentiniacusiens, 2 417 ha dont 481 de bois), 5 km à l’est de Baugé aux abords du Couasnon, a une belle église du 12e s., également à clocher vrillé, et peintures murales; à l’ouest de la commune près de Baugé, golf, dolmen de Pierre Couverte et château de Grésillon (1882), devenu maison culturelle et actuel siège du mouvement national espérantiste; château de la Motte au NO, près de Saint-Martin; les deux sont au bord de l’Allée, qui rejoint le Couasnon à Baugé. Saint-Martin-d’Arcé (820 Arcéens, 1 318 ha dont 421 de bois), 3 km au NE de Baugé, a deux châteaux du 17e s., dont celui de Sancé tout près de Montpollin; l’ancienne commune a gagné 160 hab. depuis 1999. Montpollin (230 Montpollinois, 449 ha), 5 km au nord de Baugé, a une église inscrite, en partie du 11e s.; elle n’avait que 130 hab. en 1999; château de Sarcé, vergers au NE. Ces cinq communes de la première fusion ont gagné 520 hab. depuis 1999. La nouvelle fusion en 2016 a sensiblement élargi le périmètre de Baugé-en-Anjou. Bocé (660 Bocéens, 1 601 ha dont 255 de bois), 5 km SSE de Baugé, a une église romane angevine des 11e-12e s. et les châteaux de Parpacé (15e s.) à l’ouest et l’Aubardière (16e-18e s.) à l’est, au bord de la forêt de Chandelais, qui s’étend sur un millier d’hectares; l’ancienne commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. La D938 traverse en droite ligne le finage à l’ouest. Le Guédéniau (380 Guédéniellissois, 1 810 ha dont 1 213 de bois), 9 km au sud-est de Baugé au bord du Brocard, contient la plus grande partie de la forêt domaniale de Chandelais au nord et du Bois de Bel-Air au sud, un château du 15e s., un des 16e-18e s. et un manoir du 19e s. en style troubadour; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999; couverture Hardouin (20 sal.). Cuon (600 Cuonnais, 1 313 ha dont 321 de bois), 8 km au sud de Baugé sur la D938, a une église romane classée, une auberge ancienne (18e s.), le château de Vaux (15e s.) et le château de la Graffinière (16e et 19e s.) à douves et parc; plusieurs buttes boisées à l’est, dont l’une avec une série de pylones pour transmissions, et menhir du Tertre Martin; elle a gagné 130 hab. depuis 1999. Chartrené (50 Chartrénéens, 379 ha), 8 km au SSO de Baugé, a une église du 12e s. et un presbytère du 18e s., tous deux inscrits, un château du 15e s.; butte-témoin boisée du Mont Rond à l’angle SO du finage, qui est traversé en son centre par le Brocard, affluent du Couasnon. Échemiré (570 Échemiréens, 1 698 ha dont 296 de bois), à 5 km à l’ouest de Baugé sur la D766, abrite la fabrique Edipar (parfums et cosmétiques Gras, 60 sal.); église en partie du 12e s., classée; manoir du 16e s.; dolmen de la Pierre au Coq; château de la Gifferaie au SE du village avec parc d’attractions pour enfants Holly Park (25 sal.); château de la Roussière au nord, tous deux du 19e s. La commune s’est accrue de 120 hab. entre 1999 et 2009. Cheviré-le-Rouge (990 Cheviréens, 3 596 ha dont 1 013 de bois), 9 km au NO de Baugé sur la route de Durtal, a plusieurs châteaux et une église avec verrières du 19e s.; musée de vêtements et ornements liturgiques; châteaux de la Roche Hue au nord du village, de Moulines tout au sud, bois de la Roche Hue à l’ouest. L’ancienne commune s’est accrue de 210 hab. après 1999. Quatre autres anciennes communes au nord sont limitrophes de la Sarthe. Fougeré (800 Fougéréens, 2 418 ha dont 360 de bois), 12 km NNO de Baugé, tient l’angle nord-ouest de la nouvelle commune; église en partie du 12e s., classée; vergers et étangs épars, château de Gâtine au sud du village avec jardins remarqués. Saint-Quentin-lès-Beaurepaire (300 Saint-Quentinois, 751 ha dont 100 de bois) est à 12 km au nord de Baugé sur le Verdun, affluent du Loir. Clefs-Val-d’Anjou (1 350 hab., 5 357 ha dont 2 856 de bois) est née en 2013 de la fusion de deux communes. Clefs (1 020 Cléfois, 2 592 ha dont 1 156 de bois), à mi-chemin de La Flèche et Baugé, 10 km NNE de celle-ci, est sur la D938, dont le nouveau tracé contourne le village par l’ouest; chaudronnerie de la Brie (20 sal.); tout à l’est en clairière dans les bois du Pugle, golf de Montjoie; elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. Vaulandry (320 Valliandriais, 2 765 ha dont 1 700 de bois), 8 km au NE de Baugé, dont le finage est traversé par le ruisseau des Cartes, affluent de gauche du Loir, a une église du 12e s., le château de Turbilly (15e et 17e s.) et la grande forêt du Pugle, qui se poursuit vers La Flèche; elle a 50 hab. de plus qu’en 1999. (7 330 Beaufortains, 4 224 ha dont 498 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement d’Angers, 27 km à l’est de la préfecture en Baugeois-Vallée. La commune actuelle résulte de la fusion de Beaufort-en-Vallée et Gée en 2016; ensemble, elles ont gagné 930 hab. depuis 1999. Beaufort-en-Vallée a 6 760 hab. et 3 586 ha dont 498 de bois. Le bourg est sur la terrasse qui domine la plaine de la Loire. Au sud, le finage est limité par le cours de l’Authion, qui reçoit au SE le Lathan et la Curée. Au nord du finage coule le Couasnon, qui rejoint l’Authion un peu à l’ouest, à Mazé. L’habitat s’étire vers Angers aux abords de la D347, jusqu’au Gué d’Anjan. Au bourg trônent les restes du château féodal des 14e-15e s., dont Beaufort tire son nom, «en Vallée» ayant été rajouté en 1920. En outre, il a une église des 15e-16e et 19e s. avec vitraux du 19e; musée Joseph Denais (collections diverses); ancien hôtel-Dieu du 17e s.; un collège public, un hôpital local (15 lits). Au NE de la commune est le manoir de Princé (14e, 16e et 18e s., près duquel l’A85 traverse le finage. Les activités productives sont dominées par les pépinières Minier, qui emploient 370 personnes; pépinières Taugourdeau (JCT, 130 sal.); semences horticoles Bejo (30 sal.), emballages de bois du Val d’Authion (SEVA, 75 sal.), négoce de matériel agricole GDI (35 sal.), transports Naurais (75 sal.); magasins Intermarché (60 sal.) et Bricomarché (30 sal.), La Poste (65 sal.); nombreuses serres, 350 ha de vergers et vignes. La commune avait 6 000 hab. en 1836, est descendue peu à peu à 3 200 en 1936, puis sa population a augmenté; elle a encore gagné 1 190 hab. depuis 1999. À 3 km NNO de Beaufort, Gée (570 Géens, 638 ha dont 100 de bois), sur la rive droite du Couasnon, accueille une maison familiale rurale; tout son finage est au nord du Couasnon; église du 12e s., presbytère du 17e. (2 700 hab., 6 022 ha dont 1 760 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée par la fusion de trois communes en 2016 et portant un nom nouveau; elle est memebre de Baugeois-Vallée et a un dessin contourné. Brion (1 230 Brionnais, 2 829 ha dont 880 de bois), au SE de Fontaine-Guérin au-delà des bois, 5 km à l’est de Beaufort, est adossé à une butte isolée; église classée du 12e s., et plusieurs manoirs; château de la Mothaye au SO du bourg; entreprise de fruits et légumes Val Prim (45 sal.). Au SO, le finage inclut une part de la plaine de Loire, traversée par l’A85 (sans accès), jusqu’aux marais qui bordent le Lathan et son bras la Curée; nombreuses serres horticoles, site classé (39 ha) du château de Chavigné au sud (17e et 19e s.); nombreux bois à l’est, dont le Bois des Hayes, avec des étangs et des hippodromes, et château des Hayes; parc de loisirs avec parcours Aventure 49 à la Butte au Beurre, tout à l’est; centre de loisirs Omlande au NE du bourg. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999. Fontaine-Guérin (1 010 Fontenois, 2 251 ha dont 630 de bois), 7 km au NE de Beaufort, où est la mairie, est au pied d’une butte dominant le cours du Couasnon, au bord duquel est la base loisirs du Moulin de la Fontaine, avec un camping; église à clocher vrillé, ruines du château féodal de la Tour du Pin au NE sur une butte isolée, hameau et château de Chape au bord du Couasnon au nord, plusieurs manoirs. Le relief est accidenté et boisé au sud-est, laissant un espace vide et sans communication directe avec Brion. L’A85 passe au sud-ouest; échangeur et péage avec D144. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999; négoce de matériel agricole GDI (25 sal.). Saint-Georges-du-Bois (460 Saint-Georgeois, 942 ha dont 250 de bois) est à l’ouest de Fontaine-Guérin, également au pied d’une butte; église classée du 12e s., château de Laveau (17e s.) à l’extrême SE; +90 hab. depuis 1999. L’A85 traverse le sud du finage. Au total, la nouvelle commune a 530 hab. de plus que ses trois composants en 1999. (5 890 hab., 4 179 ha) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, la plus occidentale de la communauté du Baugeois-Vallée, résultant d’une fusion de 2016. Mazé (5 250 Mazéiais, 3 333 ha dont 274 de bois) est à 24 km à l’est d’Angers, 18 km au SO de Baugé. Le bourg est au confluent du Couasnon et de l’Authion, sur la D347, mais l’habitat s’étale largement en «rues» sur la terrasse au nord et à l’ouest, entourant le superbe château de Montgeoffroy, joyau angevin du 18e siècle, où se tiennent souvent des expositions (site classé). Une moitié sud du finage est dans le Val de part et d’autre de l’Authion; constructions métalliques Adrion (30 sal.), couverture Fresneau (20 sal.), métallerie de l’Authion (30 sal.), un supermarché U (135 sal.). Mazé a eu 4 100 hab. en 1820 et s’est dépeuplée jusqu’à 2 500 en 1968, avant de retrouver une croissance. Elle a gagné 1 230 hab. depuis 1999. Fontaine-Milon (640 Milonnais, 846 ha), 7 km au nord de Muzé, a une entreprise de couverture (Fresneau, 20 sal.), et 240 hab. de plus qu’en 1999. Le village est au pied du relief contourné et boisé d’une butte du Santonien partagée avec Lué; l’A85 passe au sud-ouest du finage mais n’offre pas d’accès. Ensemble, Mazé et Milon ont gagné environ 1 400 hab. depuis 1999, soit un tiers. (2 130 Ménitréens, 1 737 ha) est une commune du Maine-et-Loire, à la pointe sud-ouest de la communauté Baugeois-Vallée, 22 km ESE d’Angers, 5 km au SO de Beaufort-en-Vallée. C’est le seul bourg du Beaufortais qui soit sur le bord de la Loire, laquelle rase ici le coteau de rive gauche. La commune est «station verte de vacances», affiche un musée du maréchal Leclerc dans l’ancienne gare, et une assemblée annuelle des coiffes (fête folklorique). Le bourg s’allonge perpendiculairement à la Loire sur la D7, complété au NO par la rue des Vendellières. En bord de Loire, petit hameau du Port Saint-Maur, avec camping, fait face à l’ancienne abbaye de Saint-Maur qui est sur le coteau dans la commune de Gennes-Val-de-Loire. Au nord, le territoire communal relève des prés et marais qui accompagnent l’Authion, lequel a fixé sa limite septentrionale. La Ménitré est devenue un centre d’horticulture et de production de semences dans le grand aménagement de la plaine de l’Authion. La firme Vilmorin, propriété de la coopérative auvergnate Limagrain, en est l’ornement et y emploie 360 personnes. La commune a été créée en 1824 à partir de sections de Beaufort, Saint-Mathurin et Les Rosiers; elle avait alors plus de 2 000 hab. et elle est montée à 2 430 en 1856, puis s’est dépeuplée jusqu’à moins de 1 200 hab. en 1968; sa population croît depuis cette date et a augmenté de 180 hab. depuis 1999. (5 860 hab., 29 945 ha dont 6 408 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée en 2017par la fusion de 14 communes du nord-est du département, membre de Baugeois-Vallée. Noyant (1 860 Noyantais, 2 741 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Saumur, 54 km à l’ENE d’Angers sur la D766 d’Angers à Blois. Le bourg a un collège public; musée populaire des arts et métiers (outils anciens). Noyant accueille un atelier de plastiques Sonatex (groupe Carpenter, mousse de polyuréthane, 130 sal.), les constructions mécaniques RTN Goet (remorques et essieux, 45 sal.), une fabrique d’additifs alimentaires Bioprox (35 sal.), les négoces agricoles Boucheron (25 sal.), de matériel agricole Agreom (20 sal.). Noyant a eu de 1 500 à 1 600 hab. entre 1860 et 1960 et sa population a légèrement augmenté ensuite; elle est stable depuis 1999. Le finage, au dessin contourné, présente une extension vers l’ouest jusqu’à Auverse, une queue vers le SSO jusqu’au château de Linières. À l’ouest du bourg, le château du Plessis au Maire (curieusement O-Mer sur certaines cartes IGN), du 16e s., a été refait au 18e, comme le château d’Hunon (16e et 18e) à l’est. Dénezé-sous-le-Lude (310 Dénezéens, 1 505 ha) est à 3 km de Noyant mais bien loin du Lude (15 km); église des 11e-12e s., camping et étang au village sur la Marconne, qui coule vers le nord et rejoint le Loir au Lude. Tout au nord, avec un autre étang sur la Marconne, restes de l’abbaye de la Boissière, établie en 1131 par les cisterciens; manoir de Launay le Jeune au SO (16e et 18e). Dénezé a 40 hab. de plus qu’en 1999. Chigné (310 Bédouins, 2 522 ha dont 150 de bois), 10 km au NO de Noyant, se signale par une église fortifiée. Le village est au NO du finage, qui est limitrophe de la Sarthe et atteint à l’est le cours de la Marconne, au SE la forêt de Bareilles. Broc (330 Brocois, 2 723 ha dont 529 de bois) est à 10 km NNE de Noyant. Son finage, à l’angle NE du Maine-et-Loire, est limitrophe de la Sarthe et de l’Indre-et-Loire et traversé par la vallée encaissée du Maulne, qui coule vers le Loir; au NO, cultures fruitières de la Godefrairie (35 sal.) et champignonnières-maraîchage des Caves Noires (50 sal.); dolmen de Chantepierre; château de Maulne à la limite SE au bord de la rivière. Chalonnes-sous-le-Lude (120 Chalonnais, 1 649 ha dont 305 de bois ) est à 7 km NE de Noyant sur le côté droit du ruisseau de Bareil; le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, contient à l’ouest la forêt de Bareilles. Meigné-le-Vicomte (330 Meignéens, 2 313 ha) est 6 km à l’est de Noyant; son finage est également en limite du département, et traversé au nord par la voie d’Angers à Blois (D766); plusieurs manoirs, châteaux de Massé (18e-19e) et de la Touche (17e) au nord, près d’une ancienne gare. Breil (270 Breillois, 1 509 ha dont 403 de bois) est à 6 km SSE de Noyant. Le petit village jouxte le château de Lathan (19e s.), qui a un parc et des fabriques (site inscrit), et organise des fêtes de vénerie; grand bois de la Graine de Sapin, sylviculture Ruault (20 sal.). À l’ouest sur le Lathan, moulin à eau de Jau avec roue à aubes; à l’est, le barrage des Mousseaux retient le grand lac de Pincemaille, 200 ha et 5,3 Mm3, dont le plan d’eau est principalement dans le finage de Rillé (Indre-et-Loire). Parçay-les-Pins (850 Parçayais, 2 785 ha dont 872 de bois), 10 km SSE de Noyant, se signale par le musée consacré à Jules Desbois, sculpteur et ami de Rodin (1851-1935), né dans le village. Celui-ci était Parçay tout court avant 1922. Le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, a des contours boisés. La commune avait 1 600 hab. vers 1860 et seulement 890 en 1975, puis s’est un peu étoffée mais a reperdu 150 hab. depuis 1999. Méon (240 Méonais, 1 504 ha dont 333 de bois) est 3 km au sud de Noyant; son finage est étiré vers le sud jusque très au-delà du Lathan. Linières-Bouton (100 Liniérois, 989 ha dont 564 de bois), 9 km SSO de Noyant, en clairière au bord du Lathan, a une église ancienne (parties du 11e s.), un château (Boissimon, 15e et 17e s., avec hébergements) et une fonderie d’aluminium (Affinerie d’Anjou, 30 sal.); cette petite commune a eu 290 hab. en 1866. Le finage est boisé et traversé par le Lathan. Auverse (440 Auversois, 3 074 ha dont 1 400 de bois) est 5 km à l’ouest de Noyant sur la D766 (route d’Angers). Son finage est très contourné, avec une pointe vers le nord contenant le village, une vers le SE jusqu’aux abords de Linières, plus un quadrilatère au SO dans la forêt de Bel-Air, où est l’étang de Gravouillard et une ferme Villeneuve en clairière; +50 hab. depuis 1999. Lasse (280 Lassois, 2 894 ha dont 477 de bois), dans la vallée du Couasnon, à 9 km ONO de Noyant, a plusieurs châteaux dont celui du Bouchet (16e au 19e s.) à l’ouest du village, la Chatoisière à la pointe nord; ateliers de recyclage de bois (Dufeu, 55 sal.) et de traitement de déchets Saved (Veolia, 25 sal.) avec méthanisation (9 MW); bois et manoir Lanfrai (16e s.) au nord de la commune, qui a 40 hab. de plus qu’en 1999. Chavaignes (90 Chavaignais, 742 ha) est à 9 km NO de Noyant; juste à l’est du village, le château de Launay-Baffert (19es.) est à la source du Couasnon. Genneteil (320 Genetellais, 3 595 ha dont 980 de bois), à 13 km NNO de Noyant), a une précieuse église romane ornée de peintures murales; bois de Parnay et de Graffard au nord à la limite de la Sarthe; au SE, le Breil de Foin à des restes d’un ancien château avec donjon carré (14e-15e s.) qui fut celui de la dame de Montsoreau, et un nouveau château des 17e-18e avec parc botanique. |