Communauté de communes de la Brie Champenoise' communauté de communes au sud-ouest de la Marne, associant 19 communes et 7 400 hab. sur 27 950 ha. Montmirail (siège) est la seule à dépasser 2 000 hab. Vauchamps (370 Valcampiens, 1 288 ha dont 185 de bois), à 5 km ENE de Montmirail, a des silos, des puits et des réservoirs de pétrole. La population a augmenté de 100 hab. (+37%) depuis 1999. Bergères-sous-Montmirail (130 hab., 1 052 ha dont 297 de bois), 5 km SE de Montmirail dans la vallée du Petit Morin, a un château classé du 18e s. et 34 ha de vignes d’AOC champagne en pinot, plus de petits puits de pétrole. Mécringes (210 hab., 1 068 ha dont 139 de bois), juste au SO de Montmirail, a deux hameaux, Hochecourt et le Chêne, et une mairie isolée; puits de pétrole au sud. Le finage allonge une queue vers le SE entre Rieux et Maclaunay; +60 hab. depuis 1999. Rieux (200 Rieuxois, 1 156 ha dont 155 de bois), 4 km SO de Montmirail, a un très petit village complété par les hameaux de Montrobert au nord, de Moncet au sud, de Fontaine Armée au SE; puits de pétrole à l’extrême SE. La commune est limitrophe à la fois de l’Aisne et de la Seine-et-Marne; +40 hab. après 1999. Le Vézier (190 Vézierois, 1 239 ha dont 154 de bois), 12 km SO de Montmirail, est limitrophe de la Seine-et-Marne, dans laquelle elle envoie au NO une extension contenant les hameaux du Bois Roulois et des Grandes Brosses; hameau du Montcetz au nord. Tréfols (180 Tréfolais, 1 439 ha dont 207 de bois), 12 km SSO de Montmirail, touche au NO à la Seine-et-Marne; puits de pétrole tout au NE près du hameau de Villeperdue, partagé avec Rieux. Morsains (140 Morsinois, 1 433 ha dont 338 de bois), 11 km au sud de Montmirail, a les vergers de pommiers et de poiriers d’un pays à cidre, un château du 18e s. avec tours, et des puits de pétrole au nord. Le Gault-Soigny (540 Gaultois, 2 609 ha dont 570 de bois), 8 km au SE de Montmirail sur la D373, se distribue en plusieurs gros hameaux parmi les vergers, dont la Rue le Comte et Perthuy au SO, Montvinot au NO, Soigny au NE, la Recoude au SE. Elle a une douzaine de puits de pétrole et compte plusieurs châteaux, un camping. Au sud apparaît une partie de la grande forêt domaniale du Gault, partagée avec les communes voisines; le nom viendrait d’ailleurs du germanique Wald, forêt. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999. Le Gault et Soigny ont fusionné en 1967. Charleville (250 Carolopolitains, 1 767 ha dont 259 de bois), à 14 km SE de Montmirail, a gagné 80 hab. après 1999 (+47%). Le village s’étire du nord au sud sur la petite D447. Tout au SO, hameau du Clos du Roi, avec château, au nord de la D373. Au nord sont 3 des 10 éoliennes Enercon du parc de Brie Champenoise (allemand Enertrag). La Villeneuve-lès-Charleville (120 hab., 1 117 ha dont 256 de bois), 16 km SE de Montmirail, a son village juste à l’est de Charleville et un finage étendu vers le sud-est, où il est traversé par la D951 d’Épernay à Sézanne (Voie de la Liberté). Au NE la commune a reçu 3 des 10 éoliennes Enercon du parc de Brie Champenoise (Enertrag, allemand). Soizy-aux-Bois (190 hab., 728 ha dont 331 de bois), 21 km ESE de Montmirail, a un finage boisé, traversé par la D951; nécropole nationale. La population a gagné 60 hab. depuis 1999. Corfélix (110 hab., 827ha dont 207 de bois), 16 km ESE de Montmirail, a son village dans la vallée du Petit Morin, rive gauche. Au sud, la commune a 4 des 10 turbines Enercon du parc éolien de Brie Champenoise (20,5 MW, à l’allemand Enertrag). Boissy-le-Repos (220 Boissyfontains, 1 530 ha dont 244 de bois), 11 km ESE de Montmirail, est traversée par la vallée du Petit Morin. Le village est sur la rive gauche, accompagné à l’ouest par le hameau de Biffontaine sur le versant; à l’est est apparu un lotissement résidentiel (les Aulnes). Le Thoult-Trosnay (110 Thoult-Tronaisiens, 1 489 ha dont 346 de bois), 14 km ESE de Montmirail, a son village des deux côtés du Petit Morin et un finage étendu vers le nord. Trosnay est un hameau à l’ouest sur le versant droit du Petit Morin. Leur fusion est de 1844. Fromentières (390 Fromentinais, 888 ha dont 209 de bois), 13 km ENE de Montmirail, a son village sur la D933, et 100 hab. de plus qu’en 1999 (+35%). Janvilliers (170 hab., 874 ha), 9 km ENE de Montmirail, a son finage traversé par la D933. Le village est un peu au nord; puits de pétrole au sud. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Corrobert (210 hab., 1 426 ha dont 290 de bois), 8 km NE de Montmirail, est limitrophe de l’Aisne; +50 hab. depuis 1999 (+55%). Verdon (210 Verdonais, 1 139 ha dont 166 de bois), 12 km NE de Montmirail dans la vallée de la Verdonnelle, affluent du Surmelin, a gagné 80 hab. depuis 1999 (+62%). La commune est limitrophe de l’Aisne. (3 630 Montmirallais, 4 882 ha dont 1 254 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Marne dans l’arrondissement d’Épernay, 36 km OSO de celle-ci sur une butte dominant la vallée du Petit Morin. Le bourg est campé sur le lobe convexe d’un méandre du Petit Morin, d’où partent une demi-douzaine de routes. Un grand château Louis XIII, avec parc, est au centre de l’agglomération. Plusieurs gros hameaux, certains venant d’anciennes communes, entourent la ville, qui est la seule digne de ce nom dans toute la Brie champenoise. Quelques puits de pétrole sont en service et un centre pétrolier de la société canadienne IPC Lundin (ex-Coparex, 50 emplois) organise la production des communes voisines. Montmirail a été de bonne heure ville forte et baronnie; le cardinal de Retz y est né en 1613; la place est devenue duché-pairie dans les années 1660, avant de passer à Louvois en 1672. La ville a eu une industrie du drap et de la coutellerie; elle avait déjà plus de 2 000 habitants au 18e siècle. En 1814, les troupes de Napoléon battirent les Alliés à Montmirail. En septembre 1914, les Allemands y parvinrent pour deux jours, avant d’être refoulés au cours de la première «bataille de la Marne». Le bourg est bien équipé en commerces et services; la proximité relative de la région parisienne y favorise l’accueil pour la visite et les loisirs: deux centres de vacances et de loisirs, campings. Il a un hôpital local, une maison de retraite privée (20 sal.); un collège public et un privé. C’est aussi un chef-lieu agricole, avec un centre d’économie rurale, plusieurs coopératives et des batteries de silos. Gare terminus d’un branchement ferroviaire vers Château-Thierry, il offre des emplois industriels, où se remarque surtout Axon-Câble, spécialiste de câblages pour électronique, disposant localement de plusieurs établissements et de quelque 700 emplois; l’entreprise est issue d’une ancienne filiale de Volvo apparue en 1965, reprise et développée depuis1985 par son directeur, qui a racheté le château de Montmirail en 2000. Les autres principaux employeurs sont Marjo (maroquinerie, 160 sal.), la maçonnerie Morel (35 sal.); un supermarché Carrefour (50 sal.) et un Leclerc (25 sal.), négoce de volailles Marcy (40 sal.). La commune a intégré en 1966 ses voisines Courbetaux au SE, L’Échelle au NE, et en 1972 Maclaunay, plus loin au SE. Sa population est ainsi passée de 2 300 hab. en 1962 à 3 400 en 1975, et a légèrement augmenté ensuite; mais elle a baissé de 230 hab. après 1999. Montmirail est le siège de la communauté de communes de la Brie champenoise (19 communes, 7 400 hab.). |