Communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 16 communes et 29 300 hab. sur 13 760 ha. Dombasle-sur-Meurthe (siège), Rosières-aux-Salines, Saint-Nicolas-de-Port, Varangéville ont plus de 2 000 hab. Crévic (940 Crevicois, 1 069 ha dont 145 ha de bois), 6 km ENE de Dombasle, est sur la rive droite du Sânon et au bord du canal de la Marne au Rhin; au SE, l’habitat se complète du gros hameau de Grandvezin, ancienne commune absorbée en 1806, sur la rive gauche du Sânon. Au nord, le relief est en partie boisé. Sommerviller (1 000 Sommervillois, 381 ha), 3 km ENE de Dombasle, étire son habitat sur la D2; le canal de la Marne au Rhin est un peu au nord, longé par le hameau de la Petite Saline., avec une halte nautique. Hudiviller (360 Hudivillois, 299 ha), 4 km SE de Dombasle, est traversée par la D400 et la voie rapide N333, qui y ont un échangeur; +60 hab. depuis 1999. Manoncourt-en-Vermois (350 Manoncourtois, 668 ha), 9 km OSO de Dombasle, a augmenté de 100 hab. (+40%) depuis 1999. Ville-en-Vermois (600 Fraimbois, 1 053 ha), 8 km OSO de Dombasle à l’ouest de Saint-Nicolas-du-Port, est sur la D112 entre la voie ferrée au sud et l’A33 au nord. À l’est, celle-ci a son échangeur n°4 avec la D71, qui a suscité une zone d’activités. Au nord, la commune a des salines (Champ des Huiliers), un lotissement (le Clos Cardinal), plus le hameau de Gérardcourt au NO; transports Geodis (100 sal.), négoce de matériaux Bloc et Job (20 sal.). Lupcourt (450 hab., 694 ha), 10 km OSO de Dombasle, est à l’ouest de Ville-en-Vermois au bord de la voie ferrée. Elle a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+61%). Azelot (420 hab., 475 ha), 12 km OSO de Dombasle, sur la D115, contient au NE le petit aérodrome de Nancy-Azelot (code LFEX, deux pistes gazonnées de 980 et 620 m). Le finage atteint au sud la rive droite de la Moselle; +60 hab. depuis 1999. Burthecourt-aux-Chênes (130 hab., 559 ha), 11 km OSO de Dombasle, touche aussi au SO la rive droite de la Moselle. Coyviller (150 hab., 453 ha), 12 km SO de Dombasle, est dans le val du Petit Rhône. Tonnoy (710 Tonnagiens, 1 235 ha dont 159 ha de bois), 18 km SO de Dombasle, a son village sur la rive droite de la Moselle, dont le plan d’eau est élargi par d’anciennes sablières. Ferrières (300 hab., 625 ha), 16 km SO de Dombasle est dans une large cuve à la tête d’un vallon affluent de la Moselle, dont les versants sont couverts de vergers. Elle a perdu 100 hab. depuis 1999. Saffais (120 hab., 404 ha), 15 km SO de Dombasle, est sur la D115 rectiligne. Le finage est sur le plateau, 100 m plus haut que la plaine de la Meurthe à l’est. (9 880 Dombaslois, 1 121 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle à 16 km ESE de Nancy, dans la communauté des Pays du Sel et du Vermois. La ville est sur la rive droite de la Meurthe, à la jonction du canal de la Marne au Rhin. Le nom a été complété en 1961. C’est la ville de l’industrie du sel, où les soudières de Solvay emploient encore 310 personnes; s’y ajoutent des salines (Cerebos, 65 sal.; K+S, 60 sal.) liées aux mines de sel de Varangéville, la commune voisine. Dans un autre domaine la société Vauconsant (125 sal.) est un spécialiste de mobiliers et installations métalliques pour collectivités et entreprises; transports par cars Launoy (55 sal.); supermarché Match (75 sal.). Les salines ont commencé à être exploitées en 1865, un peu après la mise en place de la voie ferrée Paris-Strasbourg (1852) et du canal de la Marne au Rhin (1846); la population est alors passée d’un millier d’habitants à 3 600 en 1890, 5 900 en 1900. Dombasle avait aussi des fabriques de textiles, dont il ne reste à peu près rien. La ville a deux collèges publics et deux lycées professionnels (tertiaire et industriel), une zone industrielle et deux zones artisanales. Elle avait 8 000 hab. dans les années 1930; sa population est montée légèrement au-dessus de 10 000 en 1975 puis s’est un peu réduite, mais elle aurait regagné 730 habitants après 1999. (2 880 Rosiérois, 2 695 ha dont 670 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté des Pays du Sel et du Vermois, juste au SE de Saint-Nicolas-de-Port, sur le bord gauche de la vallée de la Meurthe, face à Dombasle. Disposant d’un accès à la N4-A33, la commune est surtout résidentielle et sa population a très peu varié en deux siècles: elle avait déjà 2 800 hab. en 1806 et ne s’est jamais abaissée au-dessous de 2 100; elle est restée stable depuis 1999. La commune accueille un haras national; transports XPO ex-Dentressangle (105 sal.), Antoine Lorraine (55 sal.), Hénin (30 sal.) et Bernardin (30 sal.); Sablières de la Meurthe (25 sal.), bétons ADG (30 sal.). (7 540 Portois, 823 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle, 12 km au SE de la préfecture sur la rive gauche de la Meurthe, dans les Pays du Sel et du Vermois. Son nom était Saint-Nicolas avant 1961. Il est surtout connu par sa grande basilique de près de 100 m de long, construite entre 1495 et 1545 dans le style gothique, avec deux clochers montant à 85 m et trois portails, restaurée après 1918; elle reste un lieu de pèlerinages. La ville a aussi un ancien couvent et des restes classés d’anciennes brasseries, avec un musée français de la brasserie; s’y ajoute un musée du cinéma, de la photographie et des arts visuels. Elle dispose d’un centre hospitalier spécialisé et d’un centre médico-pyschologique pour handicapés de l’Adapei, ainsi que d’un collège public; résidentielle, elle n’a que de petites entreprises dont émergent à peine le cabinet juridique Chone (40 sal.), le gardiennage Kobra (35 sal.) Saint-Nicolas-de-Port avait 3 000 hab. dans la première moitié du 19e s.; sa population est montée ensuite jusqu’à près de 6 000 hab. en 1900, s’est un peu tassée (5 300 en 1936), puis hissée à 7 300 en 1968 et se maintient depuis à ce niveau. La ville a été le chef-lieu d’une petite contrée dénommée Portois; elle abrite le siège de la coopérative des Vergers de Lorraine (mirabelles) et de Véga Fruits, organe intercoopératif de commercialisation de la mirabelle. (3 650 Varangévillois, 1 204 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans les Pays du Sel et du Vermois, 14 km au SE de Nancy sur le côté droit de la vallée de la Moselle, au pied d’un fort versant de plus de 100 m qui conserve des vergers; la ville a une église flamboyante de la fin du 15e siècle à multiples nervures. La commune a eu 2 000 hab. en 1892, est montée à 4 000 vers 1950 et s’est maintenue autour de 4 200 hab. depuis; mais elle a perdu 620 hab. après 1999. Varangéville est la seule commune où l’extraction du sel reste assez massive, sous l’autorité des Salins du Midi et des Salines de l’Est, fruits d’une fusion de 1968 (190 sal., plus de 600 000 t/an); elle remonte à 1855 et s’effectue en partie par galeries de mines; elle alimente directement la soudière de Dombasle, toute proche; gardiennage AMC (45 sal.). |