Communauté d’agglomération de Longwy' communauté d’agglomération de Meurthe-et-Moselle, comprenant 21 communes et 61 200 hab. sur 17 350 ha. Une douzaine de communes ont plus de 2 000 hab.: Réhon (siège), Cosnes-et-Romain, Gorcy, Haucourt-Moulaine, Herserange, Hussigny-Godbrange, Lexy, Longlaville, Longwy, Mexy, Mont-Saint-Martin, Saulnes. Ugny (730 hab., 914 ha), 9 km SO de Longwy, est sur le plateau, bordée au NO par la Chiers encaissée. Elle a augmenté de 280 hab. (+80%) depuis 1999. Cons-la-Granville (530 hab., 825 ha dont 220 de bois), 6 km SO de Longwy sur un méandre de la Chiers, se distingue par son grand château renaissance de 1572, et conserve aussi des restes d’un prieuré du 18e avec parc, et d’un haut-fourneau. La commune avait absorbé celle de Villers-la-Chèvre de 1811 à 1833; sa population, qui était montée à 830 hab. en 1968, diminue depuis; elle a encore baissé de 90 hab. après 1999. Le territoire communal comprend au nord à 4 km une enclave boisée de 45 ha, qui jouxte une avancée de la commune de Cosnes-et-Romain. Cutry (1 070 Custériens, 597 ha), sur le plateau au sud de la Chiers à 5 km SSO de Longwy, a un château du 18e avec musée archéologique à partir des fouilles du site local (nécropole gallo-romaine et mérovingienne). Au sud, la commune empiète sur le périmètre militaire de Latiremont. Elle a 150 hab. de plus qu’en 1999. Chenières (650 hab., 850 ha), 6 km au sud de Longwy, est sur le plateau au sud de Réhon; +100 hab. depuis 1999. Laix (210 hab., 755 ha dont 200 de bois), 9 km au sud de Longwy, est une petite commune du plateau au NE de Baslieux. Morfontaine (1 110 Mafous, 1 142 ha dont 334 de bois), 14 km SSE de Longwy, est au sud de Villers-la-Montagne et contient à l’est du village une cité minière (les Cités); elle a eu 270 hab. en 1931, 1 200 en 1962 et a gagné 180 hab. après 1999. Fillières (520 Fagnats, 1 421 ha dont 373 de bois), 20 km SSE de Longwy, sur le plateau, est bordée au sud et à l’est par la vallée encaissée de la Crusnes. Elle a une nécropole nationale et propose un musée campagnard. Elle a reçu au nord quatre éoliennes Nordex (10 MW, groupe VSB). Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). Tiercelet (670 Tiercelins, 768 ha dont 307 de bois), 15 km SE de Longwy, a une entreprise de travaux publics (Gofinet, 30 sal.).); sa population s’est accrue de 160 hab. depuis 1999 (+31%). La voie rapide N52 traverse la commune au SO. Les galeries de la mine de Tiercelet ont servi fin 1943 et jusqu’à fin 1944 à camoufler et protéger des installations allemandes d’armes de guerre, à la suite des bombardements de Peenemünde, entraînant la création du seul camp de travail forcé établi en France hors des régions annexées, et d’ailleurs annexe du Struthof. Ce camp a eu au moins 850 détenus, et selon certaines estimations plutôt 2 000, au profit d’une firme industrielle qui avait choisi pour nom Minette GmbH en raison de sa localisation dans les anciennes mines de fer, et qui a duré jusqu’en 1957… Les installations du camp ont fini par être dégradées et disparaître, mais le four crématoire a été préservé et sert de crypte-mémorial. Villers-la-Montagne (1 550 Magins, 1 812 ha dont 357 de bois) est à 10 km SE de Longwy, traversée par la N52 qui dessert une vaste zone d’activités (115 ha) à l’est. Elle fut l’un des sites choisis pour les mirifiques projets de la firme Daewoo dans les années 1990; mais l’usine, qui fabriquait des fours à micro-ondes et occupait 230 personnes, a fermé dès 2002; FVM Technologies, ex-MB Automotive, fonderie de pièces d’aluminium moulé pour automobiles, 420 sal., cédée en 2002 par le groupe Peugeot PSA et passée par divers repreneurs, a disparu en 2020. Restent Eurostamp, qui fait des pièces de carrosseries d’automobiles avec 370 salariés (groupe italien Magnetto); Faurecia, qui a ouvert en 2007 une nouvelle usine de sièges pour automobiles (90 sal.); Colman-Cuvelier (45 sal.) qui fabrique des joints de caoutchouc et composites pour l’automobile, dans une usine créée en 1989 par l’italien Saiage, et passée ensuite successivement au japonais Tokai, à BTR, à l’allemand Metzeler, à Sealynx. L’atelier de plasturgie du groupe suisse EBO (45 sal.) fait des cheminements de câbles; Batiroc (45 sal.) des constructions métalliques. Cela forme une sorte de zone industrielle en rase campagne, la population de la commune restant modérée (+180 hab. depuis 1999). (2 770 hab., 1 623 ha dont 558 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle, 4 km à l’ouest de Longwy sur le plateau, et dans la communauté d’agglomération de Longwy. Son territoire est borné à l’est par la N52, à la limite même de Longwy. Une file d’habitat continue court sur 4 km vers l’ouest en passant par Romain, Cosnes étant à l’extrémité. Au nord dans la vallée encaissée du Coulmy, où l’on exploita du fer, se tiennent les hameaux de Warnimont et Vaux, réunis à Cosnes dès les années 1790, Romain l’ayant été en 1812. La D648 rectiligne fixe la limite méridionale de la commune, où plusieurs hameaux et ateliers sont partagés avec Lexy. La commune, frontalière de la Belgique mais sans accès transfrontalier, n’ayant pas vraiment participé à la saga de la sidérurgie, la population continue à croître lentement depuis les années 1950 (1 200 hab.) et s’est augmentée de 620 hab. après 1999 (+29%). Cela tient en partie à l’implantation au NE, à la limite de Longwy, de l’IUT de Longwy et de ses trois départements de Génie électrique et informatique Industrielle, Génie thermique et énergie, Gestion des entreprises et des administrations. La plupart des personnes actives travaillent en Belgique et au Luxembourg. Néanmoins, la commune a quelques ateliers de moins de 30 emplois. (2 860 Gorcéens, 410 ha dont 145 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, 6 km à l’ouest de Longwy dans la vallée encaissée du Coulmy, affluent de la Vire qui rejoint le Ton à Virton (Belgique). Limitrophe de la Belgique, elle est dans une échancrure de la côte du Bajocien (côte de Moselle plus à l’est) qui domine le massif ancien ardennais en Belgique et que la frontière met ici exceptionnellement en France. De l’ancienne métallurgie subsistait une usine Affilor (Affinage de Lorraine), du groupe Oetinger, créée en 1989 et spécialisée dans l’aluminium (70 sal.) mais elle a disparu à partir de 2015. Reste une fabrique de matériel électrique Lenois Elec (35 sal.). La commune a eu 1 000 hab. à la fin du 19e s., puis un maximum de 2 700 hab. en 1975; elle a regagné 700 hab. depuis 1999 (+32%). (3 360 Haucourtois, 742 ha dont 189 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, 6 km au SE de Longwy sur le plateau; poste d’interconnexion électrique, échangeur de la N52. La commune domine à l’est la vallée encaissée de la Moulaine, dont elle a pris le nom en 1936. Elle avait moins de 500 hab. avant 1890, un millier dans les années 1930; sa population est montée à 2 800 hab. en 1962, 4 700 en 1968, puis a diminué; elle a repris 320 hab. depuis 1999. Une éolienne de 2,3 MW a été installée au sud du finage en 2009 par Eolfi, non loin du poste d’interconnexion. (4 440 Herserangeois, 354 ha dont 148 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle, 2 km au NE de Longwy, dans la communauté d’agglomération de Longwy, dans la vallée encaissée de la Moulaine, affluent de gauche de la Chiers. La dernière usine sidérurgique Stul (Société du train universel de Longwy), du groupe Arcelor, qui employait 850 salariés en 1995, a fermé en 2005. Il ne reste aucun établissement de production au-delà de 15 emplois. La ville a un collège public, un golf; à Saint-Jean-l’Aigle, le château de la Faïencerie propose un artisanat des émaux et un petit musée. Herserange avait aussi depuis 1951 une centrale thermique; elle a été arrêtée en 1987. La population communale était de 1 300 hab. en 1881 et a très fortement oscillé ensuite, passant à 2 300 en 1911, puis 7 800 en 1931; elle a encore beaucoup varié, atteint 7 500 hab. en 1962 et chuté ensuite; mais elle a repris 50 hab. depuis 1999. (3 700 Hussingeois, 1 537 ha dont 832 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, 13 km au SE du chef-lieu, à la frontière du Luxembourg, sur le plateau dominant la petite vallée encaissée de la Moulaine, affluent de la Chiers. Elle est séparée du reste de l’agglomération par la forêt domaniale de Selomont à l’ouest, qui occupe tout le versant droit de la Moulaine; une ancienne mine de fer y a été exploitée. Hussigny, à l’est, avait absorbé Godbrange (150 hab.) dès 1810, mais n’a ajouté son nom qu’en 1893. La commune a commencé sa croissance dans le dernier quart du 19e siècle, passant de 700 hab. en 1871 à 3 000 hab. en 1900; elle a connu son maximum à 4 100 hab. en 1962 et décrû ensuite; mais elle a repris 570 hab. depuis 1999: elle n’est qu’à 4 km au sud de Differdange (Luxembourg), qui attire des travailleurs. La commune a peu d’entreprises; aucune n’atteint 50 emplois. (3 850 Lexéens, 599 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, 4 km en aval de Longwy dans la vallée de la Chiers. La commune a un collège public, et une nécropole nationale. L’usine de tubes Arcelormittal (100 sal.) est le principal employeur industriel. Lexy a aussi un hypermarché Leclerc (190 sal.) assorti de quelques magasins. La commune n’avait que 400 hab. autour de 1900, 1 000 en 1936; sa croissance a été brutale de 1954 (990 hab.) à 1962 (2 100); la population a culminé à 3 400 hab. en 1982 puis après un déclin a regagné 780 hab. depuis 1999 (un quart). (2 390 Longlavillois, 317 ha), est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy. Elle est frontalière, à l’est, de Longwy sur la route de Luxembourg (E44) et dans la vallée de la Chiers. Elle participe au Pôle européen de développement; l’usine de fibres synthétiques (Performance Fibers, 210 sal.) est passée à l’autrichien Glanzstoff; intérim Manpower (80 sal.). Longlaville a un collège public; les anciens bureaux des aciéries de Longwy, devenus Centre européen transfrontalier et maison de la formation, conservent des vitraux «arts déco» de Louis Majorelle réalisés en 1928 sur le thème de l’industrie. La commune avait été réunie à Saulnes de 1810 à 1867; elle avait 370 hab. en 1861, est passée à 1 500 en 1891, 2 300 en 1911, 7 800 en 1931 et avait encore 7 500 hab. en 1962, avant de se dépeupler sensiblement. (15 000 Longoviciens, 534 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Briey, 40 km NNO de Briey, près de la frontière belge; le nom se prononce Lon-oui; il vient de Longus vicus, le long bourg. La cité a été attribuée à la France en 1678. La Ville haute, sur le plateau au nord de la Chiers, a aussitôt été fortifiée par Vauban; elle est ceinte d’un complexe de murailles hexagonal, qui enferme un quadrillage de rues en damier et conserve la porte de France, monumentale mais étroite; elle est prolongée vers le sud par un promontoire qui porte une vieille tour et un belvédère. La Ville basse est au sud-est, dans la vallée de la Chiers, et correspond au centre-ville actuel. Les industries s’étaient concentrées dans la vallée: Longwy fut un grand centre sidérurgique, dont les dernières activités ont cessé en 1987. Seule s’est maintenue une certaine tradition des émaux et de la faïence, inaugurée par une manufacture en 1798, mais de manière artisanale: quatre petites entreprises dont les Faïences et Émaux de Longwy (30 sal.), plus une à Herserange. Pour le reste n’émergent que le journal et publicité Shopin (55 sal.), des magasins Intermarché (65 sal.) et Match (45 sal.), La Poste (75 sal.). La ville a un musée diversifié, riche en émaux avec une collection de fers à repasser dans l’ancienne Manutention, et un musée historique (Sidérurgie, arts, histoire, terroir) à la Grange aux Arts. Elle est dotée de deux collèges et un lycée professionnel publics, d’un Collège européen de technologie et d’un IUT (à Cosnes-et-Romain). Un Pôle européen de développement (PED) associe depuis 1985 le district de Longwy à la belge Athus et à la luxembourgeoise Pétange dans une volonté de reconversion et de rénovation; un parc d’activités de 500 ha accueille des entreprises qui peuvent bénéficier d’aides; mais l’échec de Daewoo à Mont-Saint-Martin, sur le parc en question, a jeté un froid. La communauté d’agglomération de Longwyy groupe 21 communes (61 200 hab.) et siège à Réhon. Le nouveau canton de Longwy a 8 communes et 34 000 hab. (2 360 Mexéens, 490 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, juste au SE du chef-lieu sur le plateau, à la sortie de la N52; parc commercial avec hôtels, maison de retraite, transports urbains de Longwy (SEMITUL, 80 sal.). Mexy avait été réunie à Réhon de 1812 à 1879; elle n’avait alors qu’environ 300 hab.; elle avait à peine 700 hab. en 1962, mais est montée à 1 700 en 1968 et 2 500 en 1975, puis sa population s’est un peu abaissée mais a repris 360 hab. depuis 1999. La commune comprend au NE la cité de Saint-Charles, qui domine la vallée profonde de la Moulaine. (9 070 Saint-Martinois, 884 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, juste au nord de Longwy et à la frontière de la Belgique. La N52 s’y branche sur l’A28 vers Arlon. La vieille ville a une église romane classée. Le principal employeur est un hypermarché Auchan (400 sal.), assorti de quelques magasins dont Decathlon (35 sal.), H&M (25 sal.) et Conforama (25 sal.); boulangerie Pain et Traditions (60 sal.). La commune a un collège public, une clinique, un centre hospitalier public. Elle a subi péniblement les turpitudes du coréen Daewoo, dont la fabrique de tubes cathodiques créée en 1996, très subventionnée et montée à 550 salariés, a été mise en faillite et incendiée en 2004. Le grand ensemble du Val Saint-Martin, au nord, figure parmi les «quartiers prioritaires». La ville avait 4 300 hab. en 1946, 11 600 en 1975; elle était redescendue à 8 410 en 1999. Le nouveau canton de Mont-Saint-Martin a 32 communes et 31 100 hab. (3 900 Réhonnais, 373 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, juste au sud de Longwy. La ville est au fond de la vallée de la Chiers, complétée sur le plateau juste au sud par la cité ouvrière d’Heumont. La population a sensiblement diminué depuis l’acmé de la sidérurgie: elle n’était que de 580 hab. en 1886, 970 en 1906, et elle est brusquement passée à 2 050 en 1911, 5 200 en 1931; elle a culminé à 5 700 en 1962 puis a baissé jusqu’à 3 200 en 1990; elle a regagné 650 hab. depuis 1999 (+20%). Réhon a un collège public, des négoces et de petits ateliers; édition de journaux Space (40 sal.). (2 450 Saulnois, 400 ha dont 160 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté d’agglomération de Longwy, 4 km au NE du chef-lieu à la frontière du Luxembourg, dans le fond de la petite vallée encaissée du Roerbach (ou Côte Rouge) qui descend vers la Chiers; transports Comatra Casola (35 sal.); musée du matériel photographique. Saulnes a eu jadis une forge, mais l’exploitation intensive du fer date de 1867, quatre hauts fourneaux étant construits de 1874 à 1893; la population, de 470 hab. en 1866, était montée à 2 500 en 1893; elle était de 4 500 en 1965. Elle diminue depuis. Les derniers hauts fourneaux ont été éteints en 1968. |