Communauté de communes du Pays Haut Val d’Alzette' communauté de communes de la Moselle, associant 8 communes (dont 2 en Meurthe-et-Moselle) et 28 300 hab. sur 7 290 ha. Audun-le-Tiche (siège), Aumetz, Boulange et Ottange ont plus de 2 000 hab. Rédange (1 020 hab., 550 ha), 6 km NNO d’Audun-le-Tiche, est une commune frontalière du Luxembourg, avec un passage transfrontalier, et limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Le village est au pied de la Côte et à la frontière, dominé par le promontoire du Picberg (417 m); au sud, aérodrome de Micheville sur le plateau, dit aussi aérodrome de Villerupt (LF5422, piste en herbe de 630 m). Une mine de fer a été exploitée au NO à Heydt. La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). Russange (1 060 hab., 346 ha), 3 km NE d’Audun-le-Tiche, est également une commune frontalière, avec son village au pied de la Côte, entourant le promontoire de la Houtte (313 m) et étant à son tour contourné par la voie rapide D16 qui débouche au nord à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Son habitat est continu avec celui d’Audun au sud et à l’est. Les deux communes de Meurthe-et-Moselle sont Villerupt et Thil. (7 040 hab., 1 543 ha dont 583 de bois) est une commune de la Moselle tout au nord, 54 km NNO de Metz dans la vallée de l’Alzette. Elle est le siège de la communauté de communes Pays Haut Val d’Alzette. Son nom originel fut Aquaeductus, cours d’eau, déformé ensuite en Awdu puis Audun, Tiche venant d’une racine qui évoque le parler germanique, comme «tudesque» et «teuton» ou même «deutsch», par opposition à Audun-le-Roman; pendant l’occupation allemande, elle fut Deutsch Oth. Cette commune frontalière jouxte Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Elle fut le siège d’une seigneurie de la famille Molberg, dont les descendants devinrent aux 18e et 19e s. des maîtres de forges, sur un minerai local de bonne teneur; quatre hauts fourneaux y fonctionnèrent. L’habitat s’est concentré le long de l’Alzette et d’un vallon affluent, au pied de la Côte; l’extraction de fer, d’abord superficielle, s’est faite en mines par la suite; il reste les chevalements d’un puits sur le plateau, au sud. Le dernier haut fourneau, devenu propriété d’Arbed, s’est arrêté en 1964, puis l’extraction de fer en 1998, entraînant la fermeture définitive de l’usine sidérurgique. La commune avait 1 100 hab. en 1876, 6 300 en 1911; elle a culminé à 8 500 hab. en 1962, est descendue à 5 830 en 1999 mais a regagné 1 210 hab. depuis (+21%). Alors que, jadis, Audun avait dû faire venir de nombreux travailleurs étrangers, la situation de l’emploi est devenue difficile: de nombreux salariés travaillent au dehors, surtout au Luxembourg. La ville coopère avec Villerupt et Esch, plus six communes voisines, dans une entente transfrontalière visant surtout au traitement des friches industrielles. La découverte d’une nécropole mérovingienne a fourni un site de visite, complété par un musée de l’Espace archéologique; la ville a un collège public, des supermarchés Carrefour (55 sal.) et Lidl (20 sal.), une crèche et garderie Léo Lagrange (25 sal.). Vers le sud, Audun possède une assez large part du plateau, incluant l’ancienne gare de Hirps. (2 330 hab., 1 035 ha dont 166 de bois) est une commune de la Moselle dans le Pays Haut Val d’Alzette, 8 km au sud d’Audun-le-Tiche sur le plateau. La commune est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle et bénéficie d’un échangeur de la N52 à quatre voies entre Hayange et Longwy. La mine de fer Bassompierre a été fermée en 1983; en 1989, la commune a ouvert un musée des mines de fer de Lorraine bien conçu. C’est à présent une bourgade résidentielle, avec un collège public, des services et des commerces mais sans entreprise industrielle; un Intermarché (35 sal.). La population a connu son maximum en 1962 (plus de 2 700 hab.) et a diminué jusqu’en 1990; elle augmente un peu depuis, gagnant 80 hab. après 1999. (2 510 Boulangeois, 1 278 ha dont 141 de bois) est une commune de Moselle dans le Pays Haut Val d’Alzette, 14 km au sud d’Audun-le-Tiche, au sud d’Aumetz. Elle fut Bollingen en allemand, et a eu des mines de fer, assorties de cités ouvrières comme celle du Bois à l’ouest; un échangeur de l’A30 est aménagé près du hameau de Bassompierre, qui fut absorbé dès 1812. Sa population, de 390 hab. en 1896, était passée à 1 800 en 1911 et a culminé à 2 500 en 1962; elle a diminué jusqu’en 1990 (1 780 hab.) et remonte depuis; elle s’est accrue de 700 hab. (+39%) après 1999. (3 140 Ottangeois, 1 548 ha dont 840 de bois) est une commune de la Moselle dans la CC Pays Haut Val d’Alzette, 10 km ESE d’Audun-le-Tiche. C’est une ville frontalière, avec un passage vers Rumelange (Luxembourg), située dans la petite vallée encaissée de la Pierreuse, affluent de l’Alzette, au fond d’une sorte de reculée qui entaille la Côte; château ruiné du 13e s., anciennes mines de fer. La ville eut de la métallurgie dès le 17e siècle mais il n’en reste rien; elle a un lycée professionnel et technique privé en hôtellerie-alimentation et optique (430 élèves). Au sud dans la même vallée, hameau de Nondkeil et, sur le plateau, lotissement de Gaimereck. La population communale, de 1 300 hab. vers 1865, a culminé à 4 200 hab. en 1931 et atteignait encore 3 600 hab. en 1962; elle a diminué jusqu’en 1990 (2 480 hab.), puis a regagné 520 hab. (+20%) après 1999. (9 930 Villeruptiens, 656 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Briey, 28 km au nord de Briey, dans la communauté de communes mosellane du Pays Haut Val d’Alzette. La ville est dans la haute vallée de l’Alzette juste en arrière de la côte de Moselle, et fut un centre d’extraction du fer et d’industries métallurgiques; nombreuses cités sur le plateau au sud du centre-ville (Cités de Butte et de Cantebonne. Il ne lui en reste que le paysage; supermarché Match (50 sal.), boulangerie Ponzoni (25 sal.), La Poste (40 sal.). La commune n’avait que 700 hab. en 1870; elle est passée à 5 000 en 1900, 11 000 en 1931, et a culminé à 14 800 en 1968, puis a beaucoup perdu, mais repris 110 hab. après 1999. Elle a deux collèges publics et deux cliniques, et tient chaque année un festival du film italien, marquant par là l’ampleur de l’immigration italienne attirée jadis par le bassin industriel lorrain. Elle fait partie, avec Audun-le-Tiche en Moselle et Esch au Luxembourg, d’un territoire transfrontalier de 9 communes qui vise à améliorer les échanges et à traiter les friches industrielles; des 9 communes, 5 sont en France mais ne comptent que 20 000 habitants sur un bassin de 70 000, dont la plupart des travailleurs ont leur emploi au Luxembourg, à Esch et alentour. Au nord, l’aérodrome dit de Villerupt (LF5422, piste en herbe de 630 m) est dans la commune voisine mosellane de Rédange mais déborde un peu sur Villerupt, qui l’a assorti d’une base de loisirs. Thil (1 640 hab., 332 ha), petite commune juste à l’ouest de Villerupt, qui lui fut intégrée entre 1812 et 1841, fait partie de la même intercommunalité mosellane. Elle eut des mines de fer, et jusqu’à 3 200 hab. en 1962; elle a repris 40 hab. après 1999. Le nouveau canton de Villerupt (en Meurthe-et-Moselle) contient 14 communes et 27 500 hab. |