Communauté d’agglomération Valenciennes Métropole' communauté d’agglomération du département du Nord, associant 35 communes et 245 900 hab. sur 26 350 ha. Métropole est employé ici abusivement. Valenciennes (siège), Anzin, Aulnoy-lez-Valenciennes, Beuvrages, Bruay-sur-l’Escaut, Condé-sur-l’Escaut, Crespin, Famars, Fresnes-sur-Escaut, Hergnies, Maing, Marly, Onnaing, Petite-Forêt, Préseau, Prouvy, Quarouble, Quiévrechain, Saint-Saulve, Saultain, Sebourg, Vieux-Condé ont plus de 2 000 hab. Aubry-du-Hainaut (1 720 Aubrysiens, 432 ha) est à 6 km ONO de Valenciennes. Elle s’orne d’un château renaissance (1526) avec parc signalé et a un musée d’histoire locale. L’A23 longe le finage au nord-est, avec un échangeur (n°7). Elle se nommait Aubry simplement avant 1966; sa population croît depuis la dernière guerre (970 hab. en 1954) et a augmenté de 260 hab. après 1999. Vicq (1 480 Vicquelots, 392 ha) est à 10 km NE de Valenciennes, juste au nord d’Onnaing; échangeur n°25 de l’A2 et aire de repos d’Emblise au NE. Elle est connue pour la pratique du cholage, ou jeu de crosse. La chole, qui se prononçait kole, a la même origine que le golf (kolven en flamand) et s’apparente au mail méridional; le jeu vise à atteindre une planche ou un tonneau avec une boule lancée par une crosse. Vicq a gagné des habitants de 1891 (860) à 1906 (1 300) puis a fluctué à ce niveau, avec un maximum en 1962 (1 400 hab.) et un minimum en 1990 (1 200); elle a gagné 210 hab. après 1999. Odomez (940 Odomeziens, 487 ha dont 213 de bois) est à 15 km au nord de Valenciennes au bord de l’Escaut, près de Fresnes-sur-Escaut et de Vieux-Condé à un angle de la forêt de Saint-Amand. Le village-rue est sur la D954, complété à l’est par une Cité Kuhlmann, au SO par le hameau de la Haute Ville. Elle a un centre d’animations. Sa population est passée de 100 hab. au début du 19e s. à 600 à la fin, et 1 000 en 1982, puis a légèrement baissé. Saint-Aybert (350 Aybertois, 419 ha), 17 km au NE de Valenciennes, est une commune frontalière à 4 km à l’est de Condé-sur-l’Escaut, sur le canal de Mons. Au nord se voient quelques étangs de la vallée de l’Escaut, au SE passe l’A2, munie d’une double aire de repos à la frontière. La commune a été créée en 1837 à partir de Crespin avec 330 hab. Elle a eu deux puits de mine mais sans production, et sa population a peu changé. Thivencelle (840 Thivencellois, 403 ha) est juste au SE de Condé (4 km ESE) et n’est pas frontalière. Le finage dépasse au nord le canal de Mons; au-delà se trouve le site de la Grande Redoute, avec un carré de douves en eau. La compagnie des mines de Thivencelle a exploité quatre puits au 19e s., à Saint-Aybert et à Fresnes-Escautpont, et a fait venir de nombreux travailleurs polonais. La population, de 600 hab. avant 1900, est montée à 1 600 hab. en 1931 et a fortement chuté après 1962, tombant à 820 hab. en 1982. Rombies-et-Marchipont (760 Rombinois, 481 ha), issue d’une fusion de 1806, est une petite commune frontalière 10 km à l’est de Valenciennes, entre Quiévrechain au nord et Sebourg au sud, traversée à l’est par le cours de l’Aunelle; le moulin de la Vallée sur l’Aunelle (18e s. en briques) fut connu par les tristes exploits des «chauffeurs du Hainaut» ou «bande à Moneuse» dans les années 1790. La population s’est accrue de 180 hab. après 1999 (+31%). Estreux (990 Estreusiens, 530 ha) est à 7 km à l’est de Valenciennes et son nom évoque l’ancienne chaussée romaine de Bavay à Tournai (D350) qui la traverse. L’A2 suit la limite occidentale du finage. Le nombre de ses habitants croît depuis les 520 hab. de 1954 et s’est augmenté de 110 hab. après 1999. Curgies (1 370 Curgissiens, 608 ha) est un village-rue à 8 km ESE de Valenciennes, sur la D954, que double un peu au sud la voie rapide vers Maubeuge (D649 ex-N49) avec un échangeur dans la commune. Elle conserve l’ancien fort Rochambeau de 1881, des restes d’un château de brique des 18e-19e s. avec ferme; installations électriques Montelec (35 sal.). Sa population, très stable depuis trois demi-siècles, a augmenté de 150 hab. après 1999. Artres (1 070 Artrésiens, 655 ha), 8 km SSE de Valenciennes, est dans la vallée de la Rhonelle et longée au sud par la voie ferrée Valenciennes-Thionville. Elle a une gare et s’orne des parcs des châteaux Minel et Boêtes, ce dernier abritant un foyer de vie pour déficients visuels; ancienne sucrerie. La population est plutôt stable. Quérénaing (890 Quérénaingeois, 432 ha) est à 9 km au sud de Valenciennes, sur la route du Cateau-Cambrésis (D958); cimetière militaire. Elle a gagné 60 hab. après 1999. Verchain-Maugré (1 080 Verchinois, 962 ha), à 13 km au SSO de Valenciennes, est dans la vallée de l’Écaillon; cimetière militaire britannique au NO; +100 hab. après 1999. Monchaux-sur-Écaillon (550 Moncalciens, 455 ha) est à 11 km SO de Valenciennes, au bord de l’Écaillon et a précisé son nom en 1962. Elle avait 630 hab. en 1999. Rouvignies (660 Rouvigniésiens, 323 ha) est une commune peu étendue à 8 km au sud-ouest de Valenciennes sur la D630 ex-N30, longée par l’A2 entre Prouvy et Denain. Elle avait 520 hab. en 1962, 590 en 1990. Elle contribue au parc d’activités Valpark en bordure de l’aérodrome de Valenciennes, où a pris place notamment l’usine SKF Aeroengines (520 sal.), spécialisée dans les roulements à billes pour moteurs d’avions; métallerie Mapi (60 sal.); négoces interentreprises Martin Sellier (70 sal.) et de composants d’informatique Ecoburotic (100 sal.); transports Geodis (60 sal.), garage Mercedes (180 sal.), entreposages logistiques France (Oxylane, 210 sal.) et Onet (130 sal.). (13 410 Anzinois, 364 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement et la CA de Valenciennes Métropole, juste au nord de Valenciennes. Anzin eut la première exploitation moderne de houille du bassin du Nord en 1734, ouverte par le Belge Désandrouin, propriétaire de verreries. Elle fut le siège de la compagnie minière d’Anzin, créée en 1757 par Désandrouin et qui exploita de nombreuses fosses aux environs de Valenciennes, dont certaines dans la commune d’Anzin, aux 18e et 19e s. La grève des mineurs de 1884 y fut durable (46 jours) et retentissante. Une seule mine fonctionnait encore au 20e siècle, et fut fermée dès 1935. La commune eut aussi des aciéries de Denain-Anzin (plus tard Usinor, fermée en 1981) et Escaut-Meuse (plus tard Vallourec, fermée en 1991). La ville offre un musée municipal d’histoire de la houille, le parc Mathieu, le château Dampierre (19e s.), un théâtre de 1934; le géant Jean la Houille est de 2006. Elle a deux collèges publics et un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif (120 places) et deux centres d’aide par le travail, une maison d’accueil spécialisée. Elle bénéficie du nouveau tramway de Famars (Université) à Anzin par le centre de Valenciennes (2006), qui circule en partie sur d’anciennes voies ferrées minières et qui est prolongé vers l’ouest jusqu’à Denain (2008); une autre ligne va à Vieux-Condé. Les entreprises présentes actuellement sur le site sont d’assez petite taille: métalleries Protig (350 sal.), Sotem (40 sal.), STEP (35 sal.); entreposage Multiflux (60 sal.), supermarché Carrefour (45 sal.); informatique et données Altimance (220 sal.); formation d’adultes Skill and You (300 sal.); services à la personne O2 Valenciennes (110 sal.); traitement des eaux Suez (140 sal.). Les quartiers Carpeaux, au NNO (29 ha, 2 200 hab.) et Bleuze-Borne (74 ha, 2 300 hab.), au nord-est, où subsiste un gros terril boisé, sont classés prioritaires. Au sud-ouest de la commune, le quartier du Coron des 120 fait partie d’un autre «quartier prioritaire» Anzin-Valenciennes de 120 ha et 6 700 hab. Anzin avait 3 000 hab. en 1800, plus de 14 000 un siècle après, et sa population a culminé à 16 300 hab. en 1962; elle a ensuite diminué jusqu’en 1990, puis a encore baissé de 830 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Anzin a 6 communes, 51 900 hab. (7 300 Aulnésiens, 612 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, juste au sud de Valenciennes et de l’A2. Son territoire est traversé par la Rhonelle, qui s’y encaisse avant son confluent avec l’Escaut. Elle est une banlieue résidentielle de Valenciennes, équipée d’un collège public et d’un centre commercial avec un hypermarché Carrefour (300 sal.), des magasins Brico-Dépôt (60 sal.) et Decathlon (40 sal.); transports par autocars Finand (45 sal.), nettoyage Proimpec (200 sal.); un cimetière militaire anglais. Sa géante évoque Louise d’Épinay, qui fut l’un des grands auteurs du 18e s. (1726-1783), intime de Grimm et en conflit avec J.-J. Rousseau, et qui est née à Valenciennes; le géant Baloute le Coulonneux est venu plus tard. L’Université de Valenciennes est installée au mont Houy, au sud-ouest de la commune, et déborde sur Famars. Le tramway de Valenciennes propose trois stations dans la commune, dont celle du Campus Mont Houy. Le quartier de la ZAC (zone d’aménagement concerté) de l’Aérodrome, à l’ouest, qui groupe 3 300 hab. sur 57 ha, est classé en «quartier prioritaire». La commune a repris en 1976 son nom complet, qui avait été simplifié en Aulnoy à partir de 1801. Elle avait moins de 1 000 hab. au tout début du 19e s., 2 500 en 1900, et a connu une forte croissance de 1968 (3 600 hab.) à 1982 (8 600 hab.); mais elle perd des habitants depuis, dont 780 après 1999. Le nouveau canton d’Aulnoy-lez-Valenciennes a 20 communes, 53 600 hab. (6 840 Beuvrageois, 300 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, juste au nord d’Anzin. Elle est surtout résidentielle. Son habitat est soudé à ceux d’Anzin et de Raismes. Elle offre un bel hôtel de ville et le parc Fénelon, un collège public, une gare avec bifurcation; un Intermarché (25 sal.). La commune est dans le Parc régional Scarpe-Escaut et conserve au nord un secteur de marais. Sa population n’a pas cessé de croître durant près de deux siècles: 1 000 hab. en 1850, 1 700 en 1900, 3 200 en 1954, 8 000 en 1968, pour culminer à 8 600 hab. en 1982; mais elle a diminué ensuite et a encore perdu 910 hab. depuis 1999. La cité Fénelon, à l’est, est classée en «quartier prioritaire». (11 300 Bruaisiens, 670 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 4 km au nord de Valenciennes sur la rive gauche de l’Escaut. La commune est entièrement urbanisée et touche à la forêt de Raismes-Saint-Amand. Bien que les fosses lui aient été extérieures, les premiers forages ayant été décevants et noyés, elle fut un centre minier par ses voies ferrées et sa gare de triage, qui permettaient de rassembler et de réorienter les extractions de communes voisines; la compagnie des mines d’Anzin y fit construire plusieurs cités. La cité Thiers est classée en «quartier prioritaire» sur 89 ha et 4 000 hab. partagés avec Escautpont. Bruay est à présent une ville principalement résidentielle dotée d’un collège public, un centre d’aide par le travail. Elle n’a que de petites entreprises, d’où émergent une maison de retraite Medica (45 sal.), la métallerie VTSI (40 sal.), l’imprimerie-papeterie Valetiq (45 sal.), un magasin Super-U (30 sal.); peinture Duvivier (35 sal.) et Lecroart (25 sal.), maçonnerie Di Muo (40 sal.), nettoyage NSI (230 sal.). Le nom de la commune, d’abord Bruay, a été précisé en 1902; son sens originel désignait un petit bois du marais. Sa population est passée de 1 400 hab. au début du 19e s. à 7 000 à la fin, et a continué à croître jusqu’en 1968 (12 500 hab.). Elle a diminué ensuite, perdant encore 650 hab. depuis 1999. (9 570 Condéens, 1 840 ha dont 450 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 13 km au NNE de celle-ci. Elle s’est nommée simplement Condé jusqu’en 1887, sauf sous la Révolution qui l’avait rebaptisée Nord-Libre. Le vieux bourg est sur la rive droite de l’Escaut, sur la route de Valenciennes à Ronse (Belgique), au confluent de la Haine et à un carrefour de canaux accompagné par le grand étang Chabaud-Latour (60 ha), issu d’affaissements miniers et accompagné d’une base de loisirs sur 170 ha. Condé conserve des restes des remparts et des portes du 16e et du 17e s. et du château comtal devenu arsenal (12e-13e s.), ainsi que le massif château de Bailleul (15e et 17e s.); beffroi du 18e s.; ancienne fosse minière Ledoux à l’est, près de la frontière. La commune est frontalière et englobe au nord une grande partie de la forêt domaniale de Bonsecours, qui entoure le château classé de l’Ermitage (ou Hermitage). La ville a été souvent disputée et ravagée et elle était restée place forte militaire jusqu’en 1901. Le charbon y a été exploité en surface depuis le 13e s. et la société des mines d’Anzin y a été créée en 1757; les fosses sont apparues autour de 1900; la fosse Latour (1901), suivie de la fosse Ledoux, a surtout produit après 1945 et jusqu’en 1988, laissant une friche de 384 ha qui a été entièrement arborée après 1994. La ville est fleurie (trois fleurs) et spécialement en automne (premier prix); elle a un collège public et deux lycées publics dont un professionnel, un institut médico-éducatif (100 places), une maternité (25 places), une maison de retraite (Domaine du Lac, 40 sal., 85 places), et dispose d’un hypermarché Carrefour (190 sal.). Le quartier Macou, au nord du centre-ville et déployé aux abords de l’étang Chabaud-Latour, est classé en «quartier prioritaire» sur 125 ha pour 4 500 hab., dont la cité du Gras Bœuf. Condé a eu 5 000 hab. en 1900, 9 100 en 1954 et a culminé à 14 000 hab. en 1975 puis a perdu des habitants, encore 1 040 après 1999. (4 530 Crespinois, 994 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 13 km au NE de Valenciennes à la frontière belge. L’Hogneau la traverse du SE au NO en direction du confluent Haine-Escaut. Son finage s’étend du nord au sud le long de la frontière et il est traversé par l’A2 au nord; un lycée professionnel public. Le village ancien s’est formé autour d’une abbaye bénédictine dont restent des bâtiments du 18e s.; mais l’essentiel de l’habitat est au sud de la commune, en continuité avec celui de Quiévrechain et autour de la grosse usine de constructions ferroviaires du groupe canadien Bombardier (1 480 sal.). Celle-ci occupe 50 ha sur le site des anciens Ateliers du Nord de la France, qui dataient de 1882 et se consacraient déjà aux locomotives. La voie ferrée vers Mons traverse au sud, le long du parc d’activités. Sont aussi à Crespin des ateliers de matériel ferroviaire roulant Barat-Sofanor (70 sal.), de câbles Sirail (65 sal.); intérim Randstad (35 sal.). Une compagnie des mines de Crespin a pu exploiter des puits à Crespin et Quiévrechain au 19e s. et jusqu’en 1950. Saint-Aybert a été créée à partir de Crespin en 1837; mais la population communale a crû ensuite, passant à 2 000 hab. en 1886, 3 000 en 1911; elle a culminé à 5 300 hab. en 1975 puis entamé une lente décrue mais a regagné 80 hab. après 1999. (2 610 Sarrasins, 473 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 5 km au sud de Valenciennes sur le plateau qui domine à l’est la vallée encaissée de la Rhonelle. Elle est issue d’un site très anciennement occupé et nommé Fanum Martis par les Romains (temple de Mars); des restes d’aqueduc et de thermes romains y ont été découverts. Famars est au terminus du nouveau tramway de Valenciennes, dont les deux dernières stations, Morames Recherche et Université, signalent la présence des nouveaux locaux de l’université du Valenciennois, celle du Campus Mont Houy étant dans la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes; elle accueille le centre d’entraînement et les installations du club de sports de Valenciennes (VAFC, 85 sal.) et l’ingénierie Assystem (150 sal.). La commune n’a atteint les 1 000 hab. qu’en 1967 et sa population poursuit sa croissance depuis; mais, si elle a gagné près de 500 hab. au cours de la seule décennie 1990, elle n’a eu que 80 habitants supplémentaires depuis 1999. (7 540 Fresnois) 1 177 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 2 km SO de Condé-sur-l’Escaut, sur la rive gauche de l’Escaut. Le territoire communal contient le confluent de l’Escaut et de la Haine canalisée à grand gabarit et déborde sur la rive droite de l’Escaut dans les marais proches de Vicq. Au nord-ouest, la commune mord un peu sur la forêt de Saint-Amand. Elle s’orne d’un château des Douaniers, et du parc municipal de l’ancien château du verrier Désandrouin, avec traces d’une motte castrale; musée vivant des Enfants; la ville fête le géant Gambrinus, «roi de la bière». Fresnes fut un lieu de brasseries et de verreries, à partir de 1716, elle a eu plusieurs fosses à charbon et de nombreux puits de la compagnie d’Anzin, mais jusqu’en 1890 seulement, avec abondance d’usines, toutes disparues. Ne se signalent que la production de boissons non alcoolisées Guiot (50 sal.), un Intermarché (40 sal.). La ville a un collège public. Elle avait déjà (5 000 hab. en 1861, 7 400 en 1911. Sa population a culminé à 9 100 hab. en 1968 et diminué ensuite (-110 hab. après 1999). (4 460 Hergnisiens, 1 075 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 17 km au de Valenciennes à l’ouest de Vieux-Condé. L’habitat s’étire le long de la rive droite de l’Escaut et de quelques routes secondaires. La commune est frontalière et située dans le Parc régional Scarpe-Escaut. Un étang d’affaissement minier sur le site de la fosse Amaury, partagé avec Vieux-Condé, est doté d’une base nautique et alimente le petit canal du Jard, parallèle à l’Escaut canalisé. La commune a eu au 19e s. plusieurs fosses à charbon de la compagnie des mines d’Anzin, la dernière jusqu’en 1912; elle accueille le négoce de boissons Coupez (30 sal.). La population communale a été assez stable, supérieure à 3 000 hab. depuis 1846, mais elle augmente depuis un creux en 1982 (3 300 hab.) et vient de s’accroître de 570 hab. après 1999. (4 110 Maingeois, 1 188 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 7 km au SSO de Valenciennes au bord de la vallée de l’Escaut, dont le canal borde la commune au nord. Elle a une gare et une station d’interconnexion électrique, une maison de retraite (60 sal.), un cimetière britannique; donjon et tour du Castel des Prés (14e s.), quelques restes d’une abbaye cistercienne de Fontenelle. Le nom, qui fut jadis Mahen, évoque un lieu de prés humides. La population communale a crû durant tout le 19e s. (2 900 hab. en 1906), s’est stabilisée ensuite à ce niveau jusqu’en 1954, puis a crû à nouveau jusqu’en 1975, où elle a atteint 4 500 hab. avant de se réduire quelque peu; elle a toutefois regagné 210 hab. après 1999. (12 200 Marlisiens, 1 080 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, juste à l’ESE de Valenciennes. L’autoroute A2 y a un échangeur. La commune a eu 1 000 hab. en 1831, 2 000 en 1884 et 3 500 en 1911; sa croissance a été très forte entre 1954 (5 800 hab.) et 1975 où elle a culminé à 15 400 hab. avant de redescendre un peu. Elle a gagné 410 hab. après 1999. La ville a un collège et un lycée professionnel publics, un centre de formation d’apprentis du bâtiment (1 000 apprentis), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite Colisée (60 sal.). Elle offre aussi un terrain de golf depuis 1911, et le moulin Souverain du 13e s., restauré, qui abrite un atelier de peinture. L’ensemble de la Briquette et du Faubourg de Cambrai forme une «quartier prioritaire» de 36 ha et 2 700 hab. La principale entreprise est celle des fournitures et organisation de bureau Lyreco (970 et 310 sal.), groupe fondé en 1926 par la famille Gaspard. L’industrie proprement dite est représentée par la métallerie Qualitech (65 sal.), les meubles Vanerum (75 sal.), les plastiques Odice (60 sal.); ingénierie PPG (200 sal.); installations thermiques Gaz Service (70 sal.), distribution d’électricité Enedis (90 sal.). S’y ajoutent le négoce de produits chimiques PPG (100 sal.) et les nettoyages OMS (670 sal.), Onet (280 sal.), Samsic (220 sal.), Clean Office (180 sal.), Elior (85sal.), les travaux publics Eiffage (110 sal.); un magasin Carrefour (65 sal.). Le nouveau canton de Marly a 17 communes, 63 500 hab. (8 850 Onnaingeois, 1 297 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 7 km au NE de Valenciennes. La ville est dans le couloir de circulation vers Mons, où passent la N30 et une voie ferrée, et la commune est traversée par l’A2, qui y a deux échangeurs. Au nord, elle touche aux marais boisés de rive droite de l’Escaut, où subsiste un terril. Elle a un collège public. La commune avait déjà plus de 3 000 hab. en 1840, 5 000 en 1902 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1962 (10 000 hab.), mais sa population a diminué ensuite et s’est stabilisée après 1999. L’activité est largement dominée par l’usine d’automobiles Toyota (4 430 sal., plus de 1 000 véhicules Yaris par jour), ouverte au sud-est de la commune en 2001 et accompagnée par Toyotomi (logistique, 270 sal.) et Yusen (logistique, 160 sal.). S’y ajoutent une métallerie METES (95 sal.), les panneaux métalliques ACF (Arcelor Mittal, 75 sal.), la mécanique OCAD (55 sal.), les plastiques Simoldes (280 sal.). La ville accueille aussi une boulangerie Barilla (130 sal.), le négoce d’équipements d’automobiles MCSyncro (65 sal.); conseil CAT (110 sal.), travail temporaire Manpower (650 sal.) et Randstad (80 sal.). nettoyage GSF (85 sal.). (4 920 Franc-Forésiens, 455 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, juste au nord-ouest de Valenciennes, traversée par l’A23 (un échangeur). Elle est devenue une grande plate-forme industrielle de la banlieue de Valenciennes avec l’usine Alstom Transport (1 430 sal.), «centre d’excellence mondial» du groupe qui fabrique des trains à étages et rames de métro, et un centre d’essais ferroviaires. Elle héberge également un grand hypermarché Auchan (550 sal.) et des magasins dont Brico-Dépôt (60 sal.); transports Lannutti (135 sal.); entrepôts Ysen Logistic (80 sal.); intérim Randstad (190 sal.); La Poste (150 sal.); publicité Mediapost (55 sal.). Petite commune de 800 hab. au milieu du 19e s., elle a alors entamé une croissance durable, atteignant 2 700 hab. en 1954 et 5 300 en 1990; puis sa population a plafonné et a même perdu 370 hab. après 1999. (2 020 Présellois, 634 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 7 km au SE de Valenciennes et en bordure du parc régional de l’Avesnois. Son village est bien groupé; la commune a quelques restes castraux, des fermes à pigeonniers. Sa population a atteint 2 000 hab. en 1875, est peu à peu descendue à 1 600 hab. en 1968 et a repris un peu ensuite, dont +140 hab. après 1999. (2 240 Prouvysiens, 441 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 7 km au sud-ouest de Valenciennes sur la rive gauche de l’Escaut. Elle a une gare, une fabrique de médicaments Rottendorf Inpharmacy, (110 sal., groupe allemand), un atelier de métallerie Knauf Ceiling (55 sal.); ingénierie Ségula (50 sal.), installations électriques Hiolle (140 sal.); intérim Randstad (310 sal.), publicité Adrexo (170 sal.), pompes funèbres OGF (85 sal.). Sur le plateau, la commune englobe une moitié de l’aérodrome de Valenciennes-Denain, dont l’aérogare. Cet aérodrome (codes XVS et LFAV) a trois pistes, de 1 710 m en bitume, 850 et 620 m en herbe, un aéroclub, et a vu passer en 2019 environ 1 400 passagers, il a enregistré 20 000 mouvements aériens, dont 290 commerciaux et 4 200 voyages. La population communale a augmenté lentement mais continûment jusqu’en 1999 mais a perdu 210 hab. depuis 1999. (3 100 Quaroubains, 1 227 ha dont 209 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 8 km ENE de Valenciennes sur la route de Mons (N30), entre Onnaing et Quiévrechain. Le nom, issu de quadruvium, désigne un ancien carrefour. La commune s’étire du sud au nord, où elle est traversée par l’A2. Elle est incluse dans le périmètre du parc régional Scarpe-Escaut; Intermarché (35 sal.). Quarouble avait 2 000 hab. en 1836 et sa population a lentement augmenté jusqu’en 1975 (3 400 hab.); elle diminue depuis et a perdu 230 hab. après 1999. (6 400 Quiévrechinois, 471 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 11 km ENE de Valenciennes. La ville est sur la N30 vers Mons, à la frontière belge que longe l’Aunelle et qui la sépare de Quiévrain; parc de l’Aunelle. La commune est la plus orientale du parc régional Scarpe-Escaut. Un puits de mine, le n°2 de la Compagnie de Crespin, ouvert en 1925 au terme de difficiles travaux commencés en 1902, a été exploité jusqu’en 1950 et laisse un terril de 118 m. Le quartier de Blanc-Misseron, sur la route, a reçu jadis des industries; une zone industrielle y est en voie de réaménagement avec Crespin. Le quartier prioritaire du Blanc-Misseron s’étend sur 87 ha et réunit plus de la moitié des habitants de la ville (3 700 hab.). Celle-ci accueille la métallerie Spefinox (35 sal.), la maçonnerie FMT (25 sal.) et des supermarchés Carrefour (35 sal.) et Match (65 sal.); transports Equipart (35 sal.) et Soussi (30 sal.). Elle dispose d’un collège public, un centre d’aide par le travail, une prison pour mineurs de 60 places ouverte en 2008, une maison de retraite (les Feuillantines, 65 sal.). La commune n’a atteint le millier d’habitants qu’en 1865, et a crû jusqu’en 1975 (7 300 hab.). Sa population a décrû ensuite mais a repris 270 hab. depuis 1999. (11 440 Saint-Saulviens, 1 204 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 5 km à l’est d’Anzinet à la limite nord-est de la commune de Valenciennes sur la N30. Elle s’orne du château Fortier, devenu centre de loisirs et restaurant d’application du centre de formation Valarep et du lycée hôtelier de Valenciennes, d’un parc, de l’église contemporaine du carmel (1956) par P. Szekely. Fleurie (trois fleurs), elle est dotée de l’espace Athéna et d’une maison des jeunes et de la culture, d’un collège public et un privé, d’une maison de retraite et de la polyclinique du Parc (320 sal., 110 lits). Un port fluvial et une grande zone industrielle (l’Épaux) sont sur la rive droite de l’Escaut, face à Bruay. La ville a été un temps minière, par l’ancienne fosse de charbon Thiers (1860-1955) de la Compagnie des mines d’Anzin, dont près de 15 Mt ont été extraites. Elle conserve une forte base métallurgique avec l’aciérie Saarstahl (300 sal.) et sa voisine l’usine de tubes à laminoir continu Vallourec Tubes (140 sal.), plus la métallerie Val TI (55 sal.) du même groupe. S’y ajoutent la métallerie SETAM (60 sal.), la fabrique de matériel médical AP (Santé Assistance Promotion, 130 sal.); bétons Thermopierre (55 sal.). Dans d’autres secteurs, intérim Celest (75 sal.), nettoyage S2N (120 sal.), nettoyage urbain Suez-RV (110 sal.), récupération de déchets Derichebourg (60 sal.). Saint-Saulve abrite aussi la plate-forme des transports urbains de Valenciennes (Transvilles, 210 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1856, 3 700 en 1911, et sa population a crû jusqu’en 1990 (11 100 hab.) avant de se stabiliser à peu près. (2 510 Saultinois, 645 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, 4 km ESE de Valenciennes. Cette banlieue a reçu plusieurs entreprises de l’agglomération. La principale est la fabrique de peintures et encres PPG (155 sal., états-unien de Pittsburgh), qui avait plus de 500 salariés en 2005; emballages plastiques RKW Rémy (85 sal., groupe allemand), négoce de miroiterie Saint-Gobain (55 sal.). La commune, dont la population croissait depuis deux siècles (600 hab. dans les années 1820, 1 200 hab. vers 1900) a gagné 400 hab. après 1999. (2 010 Sebourgeois, 1 423 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Valenciennes Métropole, à 10 km ESE de Valenciennes. Son finage chevauche l’Aunelle et réunit plusieurs hameaux; il est borné à l’est par la frontière. Sebourg est un «village de charme» contenant un château refait au 19e s. avec parc, une église classée, la maison Verley dessinée par Szekely en 1971 en formes arrondies qui lui ont valu le surnom de maison-plante, bulbe, bouteille ou fleur… La commune a un collège privé, une association de «pressophiles» qui tient des rassemblements biennaux et qui dispose d’une ample collections de fers à repasser. Montée à 1 800 hab. en 1881, Sebourg n’en avait plus que 1 300 en 1954; sa population a crû après 1970 (+230 hab. depuis 1999). (43 680 Valenciennois, 1 384 ha) est une sous-préfecture du département du Nord, 58 km au sud-est de la préfecture sur l’Escaut au confluent de la Rhonelle. Le centre, qui fut largement détruit en 1940, se tient à l’intérieur d’une ellipse de boulevards sur la rive droite de l’Escaut, avec en son sein l’hôtel de ville de 1867, la tour de la Dodenne du 14e s., une église du 13e s. et quelques belles demeures anciennes (Maison espagnole, maison du Prévôt). Le grand musée des Beaux-arts est un peu à l’est sur le boulevard, le grand parc de la Rhonelle au sud-est de l’autre côté du boulevard. Caserne, hôpital, gendarmerie ont pris place au nord, à l’intérieur de la ceinture, tandis que le théâtre et le siège de l’université sont de l’autre côté du boulevard, également au nord. La ville est divisée en six quartiers, trois de chaque côté de l’Escaut. Le plus occidental, Chasse Royale, Saint-Waast, Dutemple, récent et d’habitat social aux quatre cinquièmes, a 8 200 hab. sur 51 ha et accueille un échangeur de l’A23; il est classé en «quartier prioritaire» avec le coron des Cent-Vingt d’Anzin (120 ha et 6 700 hab.). Son voisin au sud (faubourgs Sainte-Catherine et de Paris, le Vignoble), réunit 5 000 hab. sur 36 ha (hors du grand plan d’eau du Vignoble). Le quartier Cheminots-Acacias-faubourg de Lille est au nord du précédent, également en bordure de l’Escaut mais en aval. En face, le Centre, Neuf-Bourg-Quesnoy-Delsaux, Musée-Canonniers, Gare accueille 9 300 hab. sur 36 ha. Au nord-est, le très vaste quartier Rôleur, Saint-Michel-les Tertiales groupe 5 900 hab. sur 335 ha et contient de larges emprises ferroviaires avec la gare de triage et la centrale électrique, plus un cimetière britannique, des installations de sports et des villas. La Briquette, ou faubourg de Cambrai, est au sud-est et rassemble 5 800 hab. sur 97 ha; il a reçu le complexe de salles de cinéma Gaumont, la patinoire et une cité-jardin. Valenciennes a été un centre d’extraction houillère, doté d’une quinzaine de fosses dont les deux plus actives étaient dans le quartier de Saint-Waast, mais fermées avant la fin du 19e s. La ville, où sont nés Froissart, Watteaux et Carpeaux, a un musée des Beaux-Arts, une école nationale de musique et d’arts dramatiques, l’espace culturel du château Désandrouin, une scène nationale (le Phénix) et un Festival international du film d’action et d’aventures; elle soutient de nombreux clubs de sports dont VAFC en football (Ligue 1), successeur en 1996 de l’USVA (Union sportive Valenciennes-Anzin). La ville est dotée de quatre collèges publics et deux privés, cinq lycées publics dont deux professionnels, trois lycées privés dont deux professionnels. L’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis a commencé comme antenne de celle de Lille en 1964 puis est devenue indépendante en 1979; elle affiche 10 800 étudiants en comprenant les autres sites de Cambrai et Maubeuge, et s’étend surtout sur le site du Mont Houy à Aulnoy-lez-Valenciennes dans un campus de 45 ha où sont réunis lettres, droit et économie, sciences, un IUT et où se développe un technopole en cours, qui comprend aussi l’Institut polytechnique du Hainaut-Cambrésis en partenariat avec l’École des Mines de Douai, l’Ensiame (École nationale supérieure d’ingénieurs en informatique, automatique, mécanique, énergétique et électronique), l’Ente (École nationale des techniciens de l’Équipement). La ville s’est donné une forte orientation vers les nouvelles technologies avec une télévision locale, des studios, des rencontres, un «Anneau citoyen Valenciennois» et deux écoles Supinfocom (image de synthèse) et Supinfogame (conception et production de jeux vidéo). Elle accueille aussi l’Agence ferroviaire européenne (2004) et dispose d’un tramway depuis 2006, qui va de l’université à Denain (27 km) et offre neuf stations dans la traversée de la commune, dont une à l’hôtel de ville. Son centre hospitalier dispose de 1 800 lits dont 900 médicaux, auxquels s’ajoutent ceux des polycliniques Vauban (340 sal., 150 lits) et Tessier (140 lits) et de deux autres cliniques, deux instituts médico-éducatifs (65 et 55 places), des maisons de retraite. Valenciennes est également dotée d’un tribunal de grande instance et d’une prison ouverte en 1964 (220 places). Les plus grandes usines de l’agglomération sont dans les communes voisines. La commune de Valenciennes accueille néanmoins le minotier Soufflet Alimentaire (240 sal.), la mécanique Team (50 sal.), l’imprimerie-cartonnages CPC (65 sal.). La plupart des lieux d’emplois de la ville relèvent cependant du secteur tertiaire: assurances Verspieren (500 sal.), ingénieries Abylsen Sigma (110 sal), gestion KPMG (65 sal.), contrôles Bureau Veritas (75 sal.) et Certifer (55 sal.), gestion de logements Grand Hainaut (130 sal.), activités récréatives CA de Valencienes (55 sal.). Valenciennes a des hypermarchés Auchan (360 sal.) et Leclerc (130 sal.), un Chronodrive (55 sal.); aide à domicile Vitalliance (210 sal.); centre d’appel CRM (390 sal.); fourniture de chaleur Dalkia (90 sal.), transport d’électricité RTE (50 sal.) et distribution d’électricité Enedis (170 sal.) et de gaz GRDF (65 sal.); transports urbains Transvilles (150 sal.). La SNCF déclare 1 180 sal., Orange 150 sal. S’y ajoutent un large ensemble d’intérims Adecco (640 sal.), CRIT (330 sal.), Manpower (350 sal.), Triangle (190 sal.), Sup Interim (165 sal.), Supplay (150 sal.), Derichebourg (130 sal.), Partenaire (110 sal.), Randstad (75 sal.), Acrex (65 sal.), Kelly (65 sal.), Actif Hainaut (60 sal.), Start People (55 sal.); nettoyages GSF (300 sal.), Derichebourg (440 sal.), Onet (230 sal.) et USP (70 sal.); grands garages. Valenciennes avait 20 000 hab. au début du 19e s., 30 000 à la fin; sa population a culminé à 46 600 hab. en 1968 puis diminué jusqu’à 38 400 en 1990; elle augmente à nouveau, croissant de 1 340 hab. après 1999. La communauté d’agglomération Valenciennes Métropole réunit 35 communes et 245 900 hab. L’Insee met l’«unité urbaine» de Valenciennes à 334 600 hab. (56 communes) au sein d’une «aire d’attraction» de 338 200 hab. (partie française) et 102 communes. L’arrondissement a 351 300 hab., 82 communes, 63 480 ha. Le nouveau canton de Valenciennes a deux communes et 64 500 hab. L’autre commune est Saint-Saulve. (10 520 Vieux-Condéens, 1 106 ha dont 170 de bois), est une commune du département du Nord, frontalière, au nord de la CA de Valenciennes Métropole sur la rive droite de l’Escaut et dans le Parc Scarpe-Escaut. Son nom était devenu Vieux-Nord-Libre de 1793 à 1810. Le finage communal s’étire vers le nord jusqu’à la frontière belge; une chapelle moderne de 1964 est due à Guillaume Gillet. La ville a eu de nombreuses fosses minières de la compagnie d’Anzin, beaucoup d’entre elles ayant été creusées au 18e siècle à de faibles profondeurs: on y atteignait les strates houillères à 25 ou 30 m de profondeur seulement. Vieux-Condé accueille un collège public et deux lycées publics dont un professionnel, un centre d’aide par le travail. Une grosse usine de fixations pour automobiles Textron Fastening Systems (620 sal. en 2005) est passée en 2006 au fonds états-unien Platinum Equity sous le nom d’Acument, avant de passer en 2010 au groupe italien Agrati et de recevoir son nom; elle a 200 sal. en 2022; supermarché Match (50 sal.), travaux publics TCL (40 sal.), transports Kuehne Nagel (40 sal.); La Poste (55 sal.). Un tramway relie la ville à Valenciennes. Au nord-est, près de la forêt de Bonsecours, la Solitude forme un «quartier prioritaire» de 42 ha et 2 300 hab. La commune avait 4 500 hab. vers 1850, 7 500 en 1900 et a culminé à 12 000 hab. en 1968 puis s’est dépeuplée (-240 hab. après 1999). |