Communauté de communes du Liancourtois' communauté de communes de l’Oise associant 10 communes et 23 750 hab. sur 4 870 ha. Laigneville (siège), Liancourt, Cauffry, Monchy-Saint-Éloi et Rantigny ont plus de 2 000 hab. Cinq autres communes se partagent la basse vallée de la Brèche, large et par où s’engagent vers le nord la 16 et la voie ferrée vers Amiens. Mogneville (1 530 Mognevillois, 391 ha dont 180 de bois), juste au sud de Liancourt et jointive, au pied du coteau, a une église évangélique tzigane; la commune n’avait que 600 hab. en 1962; elle a encore gagné 120 hab. après 1999. Verderonne (540 Verderonnais, 333 ha), 3 km à l’est de Liancourt dans la vallée du Rhôny, est au centre d’une «Petite Suisse» où trône son château de 1740 à deux tours rondes, flanqué d’un colombier, d’un théâtre du 18e s. et de beaux jardins, ainsi que du manoir du Boulanc, siège d’un centre artistique et d’un petit musée du livre rare. Verderonne avait absorbé Rosoy, au nord, de 1826 à 1832. Rosoy (650 Rosaltiens, 495 ha), 4 km au nord de Liancourt, ouvre au NE sur le marais de Cinqueux, que domine le hameau de Hardencourt. La commune avait été réunie à Verderonne de 1826 à 1832. Elle n’avait que 160 hab. en 1968 et a crû de 40 hab. après 1999. Labruyère (650 Labruriens, 241 ha dont 140 de bois), 5 km NE de Liancourt, a son village au pied de la Côte, qui avance vers l’est le puissant promontoire de César. En haut de la Côte à l’ouest, se perche l’hôpital Paul Doumer (220 lits, gériatrie) assorti du hameau Demi-Lune; +60 hab. depuis 1999. Bailleval (1 510 Baillevalois, 801 ha dont 509 de bois), 2 km NNO de Liancourt, a une partie des marais de la Brèche et un habitat complexe: le village au creux d’un vallon qui débouche sur la Brèche; le hameau de Louveaucourt juste au sud, qui eut une ferme modèle des La Rochefoucauld; le hameau-rue de Béthencourt en tête du vallon à l’est; le hameau-rue de Sénécourt au pied du coteau au NO, le long de la Brèche. La commune n’avait que 530 hab. en 1954 et croît surtout depuis 1975 (870 hab.); elle a gagné 70 hab. après 1999. (2 650 Cauffriots, 474 ha) est une commune de l’Oise en Liancourtois, 2 km au SO de Liancourt sur la rive gauche de la Brèche et la D1016. Elle participe à l’agglomération de Creil et compte, outre un collège public, de nombreuses petites entreprises et des entrepôts, à un carrefour de routes; hypermarché Leclerc (110 emplois), Intermarché (55 sal.), transports BTL (40 sal.) et Tendron (35 sal.), nettoyage Eurocrital (140 sal.); lotissements et hameau de Soutraine à l’ouest au pied du relief. La commune reste fidèle à une tradition de cultures maraîchères, impulsées au 18e s. par les ducs de Liancourt-La Rochefoucauld. La croissance de la population a été forte et continue: 300 habitants au 19e siècle, 700 au milieu du 20e, 1 300 en 1975, 2 000 atteints en 1988; elle a augmenté de 320 hab. depuis 1999. (4 770 Laignevillois, 853 ha) est une commune de l’Oise dans le Liancourtois, 6 km au SO de Liancourt sur la rive droite de la Brèche, juste au nord et à l’amont de Nogent-sur-Oise et de l’agglomération de Creil. Elle a eu plusieurs moulins, et une commanderie de templiers, dont il reste quelques traces; l’un des moulins devint en 1894 une fabrique de tubes, passée ensuite à Desnoyers, puis reprise en 1999 en extension de la fonderie Montupet de Nogent-sur-Oise; mais l’usine de tubes Vallourec Précision (140 sal.) a fermé en 2005; reste une fonderie de métaux légers Linamar (390 sal., canadien). Laigneville a également une coopérative de distribution pharmaceutique (CERP, 100 sal.), les autocars Leolis (120 sal.). La ville est le siège de la communauté de communes du Liancourtois, qui réunit 10 communes (23 750 hab.). Elle est sur l’ancienne N1 et la voie ferrée de Creil à Amiens et a pour annexe au NE Sailleville, que contourne la D1016. La population communale n’a pas cessé de croître au cours des deux derniers siècles; elle était de 1 000 hab. en 1900, 2 000 hab. en 1962; elle a gagné 930 hab. après 1999 (un quart). (7 080 Liancourtois, 475 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise dans la CC du Liancourtois, 8 km au SE de Clermont, dominant la rive gauche de la Brèche. La ville a un collège public et un hôpital local, un parc floral, et des héritages de la famille La Rochefoucauld: le grand château de 1640, la ferme-modèle de la Montagne (musée) où le duc créa en 1780 une école technique pour orphelins; elle fut vite militarisée par Louis XVI puis devint une école des Arts et Métiers; celle-ci fut transférée à Compiègne en 1803 tandis que l’ancienne école devenait sur place un pénitencier, actuellement centre de détention sanitaire. C’est à Liancourt aussi qu’un La Rochefoucauld créa la première Caisse d’Épargne (1836), puis une faïencerie, disparue depuis. La ville était surtout un centre industriel, mais elle a perdu successivement en 2008-2009 la fabrique de gants de caoutchouc Mapa du groupe Hutchinson (Total), qui employait 190 personnes et confectionnait 800 000 paires par jour, et l’usine Siccardi (groupe CF2M), qui façonnait des vilebrequins et des carters de moteurs d’automobiles (300 sal. en 2005); reste l’atelier de plasturgie Alkor Draka du groupe Solvay (150 sal.); un supermarché. La ville avait 4 700 hab. en 1881 et s’était un peu dépeuplée jusqu’en 1936 (3 100 hab.); elle a entamé ensuite une croissance qui se poursuit, et a gagné 530 hab. après 1999. (2 220 Monchyssois, 388 ha) est une commune de l’Oise dans le Liancourtois, 5 km au sud de Liancourt. Le bourg est au pied du coteau de rive gauche de la Brèche près du confluent avec l’Oise, juste en bordure de Nogent-sur-Oise. Un château, reconstruit au 18e s., sert depuis 1963 de centre de formation pour l’AFT-IFTIM (Association pour le développement de la formation transport et techniques d’implémentation et de manutention); maison de retraite Korian (55 sal.). La population communale était de 450 hab. vers 1900, 720 en 1954 et a augmenté sensiblement ensuite; elle a ajouté 200 hab. après 1999. (2 560 Rantignysiens, 416 ha dont 287 de bois) est une commune de l’Oise dans le Liancourtois, face à Liancourt de l’autre côté de la vallée de la Brèche (rive droite). Sa base industrielle remonte au 18e siècle, quand le duc de La Rochefoucauld fit établir une manufacture de draps et tricots en important des bonnetiers champenois; mais la tradition textile s’est éteinte en 1936. Entre temps, Rantigny avait pu accueillir d’autres activités. La population avait augmenté entre 1954 (1 300 hab.) et 1990, mais plafonne depuis. Après plusieurs fermetures, dont celle de Caterpillar en 2020, la principale usine est celle de Saint-Gobain (Isover, 140 sal., jadis 1 300) pour la fibre de verre. Simat (ex-Lafarge Plâtres) fait du polystyrène (40 sal.); médicaments Sterigenics (30 sal.). Saint-Gobain Ecophon a un négoce d’isolants de plafonds (40 sal.); conseil Koba (45 sal.). |