Communauté de communes de l’Aire Cantilienne' communauté de communes de l’Oise, associant 11 communes et 45 000 hab. sur 14 960 ha. Chantilly (siège), Gouvieux, Lamorlaye, Coye-la-Forêt, Orry-la-Ville et La Chapelle-en-Serval ont plus de 2 000 hab. Avilly-Saint-Léonard (930 Avillois, 1 196 ha dont 803 de bois), juste à l’est de Chantilly et 4 km OSO de Senlis, au sud de la vallée de la Nonette, englobe une bonne partie de la forêt de Chantilly, traversée par une chaussée Brunehaut. Avrilly est un ensemble de villas au NO du finage au bord de la Nonette, Saint-Léonard un ancien village 2 km plus à l’est, avec la mairie et le château du Val Profond, plus deux hippodromes dans les bois. Vineuil-Saint-Firmin (1 450 Vinoliens, 778 ha dont 311 de bois), 7 km à l’ouest de Senlis, associe deux anciens villages au bord de la Nonette, Vineuil à l’ouest de Saint-Firmin, face au château de Chantilly et longés au sud par le Grand Canal. Ils ont été réunis par l’urbanisation, la mairie se plaçant entre les deux juste au sud du grand domaine à voies d’eau du golf de Chantilly; hôtellerie Aumalia (110 sal.), scierie et exploitation forestière Dupriez Lépinette (40 sal.), transports Guesnet (35 sal.). La population n’augmente plus depuis 1960. Le nom de la commune a été Saint-Firmin jusqu’en 1909, bien que Vineuil lui ait été réunie dès les années 1790. Apremont (660 Apremontois, 1 362 ha dont 975 de bois) est plus isolée à 7 km au NE de Chantilly et occupe une clairière dans la forêt. Ce fut au 19e s. un centre de confection de boutons. La commune a un terrain de golf avec restaurant Apremont (30 sal.), et un centre de polo sur 135 ha à la Ferme d’Apremont. Tout au nord, au-delà de la D201, son finage contient 120 ha de l’aérodrome de Creil, avec divers bâtiments. La population a diminué de 180 hab. depuis 1999. Plailly (1 920 Plelléens, 1 625 ha dont 396 de bois), 13 km au sud de Senlis, a accueilli dans sa partie nord le parc Astérix, l’un des parcs d’attraction les plus fréquentés de France, ouvert en 1990 et qui dispose d’un accès direct à l’autoroute du Nord (A1); il emploie 870 permanents, plus 160 à l’hôtel (groupe Grévin); ruines du château féodal de Montmélian sur une butte à la limite du Val-d’Oise. La commune, qui a gagné 310 hab. depuis 1999, a aussi quelques ateliers: bijoux fantaisie et parures Desrues (280 sal.), filtres Filtertek (groupe Esco, 65 sal.), machines pout l’agro-alimentaire Lutetia (60 sal.), matériels de sonorisation Nexo (75 sal.); maison de retraite le Cèdre (55 sal.). Le village est sur la D922, au pied d’une butte des terrains oligocènes. Mortefontaine (900 Mortefontainois, 1 529 ha dont 823 de bois), dont le village est à 1 km seulement au NE de Plailly, déploie son territoire dans un ensemble boisé attenant à la forêt d’Ermenonville, autour du château de Vallière, construit au 19e s. dans un parc aménagé vers 1780. Le financier Le Peletier (1730-1799) en ordonna le premier dessin, la disposition des étangs et des fabriques, s’inspirant du parc voisin d’Ermenonville et tirant parti des eaux de la Thève; Joseph Bonaparte en devint propriétaire en 1798 et le site fut même choisi pour la signature du traité d’amitié franco-américain d’octobre 1800. À la fin du 19e s., le parc s’orna du château de Vallière, dans le style néogothique dit troubadour avec façade renaissance. Au nord du parc ont été aménagées en 1994 les pistes d’essais de l’UTAC (ancien Centre d’essais et recherches automobiles de Mortefontaine, 45 sal.); un peu plus loin, un golf. La commune a aussi un lycée-collège privé et a gagné 170 hab. depuis 1999. Au sud de Plailly, elle contient l’enclave boisée de Montmélian (73 ha) sur le relief (202 m), en bordure de Sant-Witz qui en tient l’accès. (11 180 Cantiliens, 1 619 ha dont 1 172 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise, 10 km à l’ouest de Senlis au bord de la vallée de la Nonette et au passage de la N16 et de la voie ferrée de Creil; elle y a une station du RER D. Le territoire communal s’étend surtout en forêt de Chantilly et ne dépasse pas la N16 à l’ouest, la commune de Gouvieux allant jusqu’au ras des habitations de Chantilly et incluant le domaine hippique des Aigles. La forêt de Chantilly au sens large s’étend sur 10 300 ha et se divise en plusieurs massifs; elle était jadis répartie entre de nombreux propriétaires, la famille de Montmorency étant de loin le plus grand; elle fut confisquée par Louis XIII et versée au domaine royal quand il fit exécuter Henri de Montmorency pour rébellion en 1632, puis passa ensuite aux Condé. Ce domaine de Chantilly, de 6 300 ha, est revenu en 1897 à l’Institut de France avec le château; il ne comprend donc pas la totalité du massif. La ville est sous la réputation de son superbe château, lancé au milieu du 16e siècle par Montmorency et embelli au 17e s. sous le Grand Condé, qui y fit de somptueuses fêtes; devenu prison en 1792, il fut restauré dans le style néorenaissance après 1870 seulement, et confié à l’Institut de France en 1897. On y admire sa pièce d’eau, un musée Condé et des collections, la grande cour d’honneur et les tours, le vaste parc, des jardins à l’anglaise et à la française et les grandes écuries, qui enferment un musée vivant du cheval. Le château de Chantilly est accompagné du Petit Château (16e s.), du château d’Enghien (19e s.), de la maison de Sylvie (17e s.) et d’un hameau du 18e s. Il est situé un peu à l’écart du centre-ville vers l’est, sur la rive gauche de la Nonette, dont le cours a été entièrement réaménagé en un système de canaux, le Grand Canal étant au nord le plus éloigné. L’hippodrome se situe entre le centre-ville et le château; il occupe 65 ha et il est spécialisé dans les courses de plat (galop), avec une grande piste de 2 400 m; 2 500 chevaux y sont à l’entraînement. L’ensemble des emplois de l’Institut de France, de la Société hippique et de la fondation Condé dépasse 250 personnes; le Musée vivant du cheval en emploie 20, la Société d’entraînement A. Fabre 110. La ville a collège, lycée général et lycée professionnel publics, un lycée professionnel privé, une clinique privée (75 lits) et un établissement de convalescence, une maison de retraite (résidence de la Forêt, 50 sal.); centre culturel avec musée municipal du patrimoine et de la dentelle, maisons anciennes du 18e s. et hospice de Condé (18e s.). Le travail de la dentelle, puis de la porcelaine, avait assuré une notoriété à Chantilly, qui fut aussi une ville de garnison; mais ces spécialités ont disparu et Chantilly est entièrement tournée vers la résidence fortunée, le tourisme, l’hippisme et l’accueil de sociétés et de centres de formation qui cherchent une adresse prestigieuse; assurances UGIPS (300 sal.), informatique Efdiscrim (105 sal.); travail temporaire Speed Intérim (85 sal.); Auberge du Jeu de Paume (110 sal.). La population de la commune était déjà de 6 000 hab. en 1946, 8 300 en 1962; elle est à peu près stable depuis 1975. Chantilly est le siège de la communauté de communes de l’Aire Cantilienne (11 communes, 45 000 hab.). Le nouveau canton de Chantilly a 42 100 hab., 10 communes. (3 230 Capellois, 1 081 ha dont 385 de bois) est une commune de l’Oise dans l’Aire Cantilienne, 10 km SSO de Senlis sur la N17 (D1017). Son finage est limitrophe du Val-d’Oise et contient une partie de la forêt d’Orry; il est traversé au SO par la voie ferrée de Paris à Beauvais. Parmi les activités, collège public du Servois; hypermarché Leclerc (290 sal.); gardiennage NS (55 sal.); château-hôtel Mont Royal (90 sal.) à l’est; haras de la Censière au nord. La population communale n’était encore que de 810 hab. en 1975; elle s’est accrue de 720 hab. après 1999 (+29%). (4 120 Coyens, 696 ha) est une commune de l’Oise dans l’Aire Cantilienne, 6 km au sud de Chantilly à la limite du Val-d’Oise. C’est une commune surtout résidentielle, qui a une station du RER D, mais un peu à l’est dans la commune d’Orry-la-Ville. Au nord sont les étangs de Comelle, partagés avec Orry, et le curieux petit château néogothique de la Reine Blanche, construit au cours des années 1830 dans le genre «Blanche Neige et les Sept Nains»; roches pittoresques du poudingue de Coye (boules de grès et silex); sentier botanique dans la forêt de Coye; festival théâtral en mai; fabrique d’armoires électriques Socomelec (30 sal.). La commune avait déjà atteint 3 300 hab. en 1975. Sa croissance a repris récemment (+ 380 hab. depuis 1999). (9 360 Godviciens, 2 325 ha dont 696 de bois) est une commune de l’Oise dans l’Aire Cantilienne, jouxtant Chantilly juste à l’ouest. Le centre-ville est au bord de la Nonette, rive gauche, près de son confluent avec l’Oise; l’éperon de confluence, au nord, est nommé camp de César en raison d’une enceinte de terre protohistorique sur un site d’oppidum préromain, avec troglodytes. Ce promontoire domine le confluent, les hameaux de Toutevoie (camping et un étang de 25 ha), Chaumont, les Carrières et la Chaussée (d’ouest en est). La commune atteint à l’ouest le cours de l’Oise; à l’est, elle va jusqu’à la N16 qui la sépare de Chantilly; au nord, elle dépasse largement la vallée de la Nonette, jusqu’à la hauteur de Saint-Leu et Saint-Maximin, à la limite de laquelle est un camping au bord de l’Oise. La forêt du Lys, au SO, est peuplée de nombreuses villas et a reçu un terrain de golf, partagé avec Lamorlaye. Près de Chantilly, les vastes terrains d’entraînement hippique du Parc des Aigles et du Parc du Manoir sont dans la commune, avec le domaine d’Aiglemont. La société Pascal Bary (50 sal.) y a ses écoles et entraînements; centre culturel des Fontaines dans un ancien château Rothschild, avec centre de formation de la société Cap Gemini; centre de formation du CREAR au château de Monvillargenne, qui fut aussi une propriété Rothschild (métiers de l’hôtellerie, de l’audiovisuel et de l’animation artistique), sert d’hôtellerie (Vacances Bleues) et emploie 100 personnes; centre récréatif Aqualis (20 sal.); hôtel Black Castle (80 sal.); maison de retraite Fontaine Medicis (55 sal.). La ville a un collège public, un établissement de convalescence et plusieurs organismes d’action sociale et quelques ateliers; conditionnement Lucil (130 sal.). Gouvieux partage avec Chantilly une station du RER D. La croissance est déjà ancienne: la commune avait 3 000 hab. en 1946, 4 600 en 1962, 7 400 en 1975; la municipalité a volontairement freiné cet élan à partir de 1983 et la population a baissé de 300 hab. depuis 1999. (9 020 Morlacuméens, 1 534 ha dont 389 de bois) est une commune de l’Oise dans l’Aire Cantilienne, 4 km SSO de Chantilly, sur la N16. La commune, surtout résidentielle, s’étend à l’ouest, le long de la limite du Val-d’Oise en suivant le cours de la Thève, jusqu’aux abords du cours de l’Oise. Elle englobe ainsi les lotissements résidentiels de la forêt du Lys et le domaine de loisirs (135 ha) de l’International Club du Lys-Chantilly, avec un golf réputé, à la limite de Gouvieux; au SE, terrains d’entraînement hippiques, partagés avec Coye-la-Forêt; société d’entraînement de chevaux Jean de Roualle (35 sal.). Le Lys est un hameau à l’angle SO de la commune, au bord de la Thève, face à l’abbaye de Royaumont. La commune avait 2 700 hab. en 1962, 5 200 en 1975, et a encore gagné 740 hab. après 1999. Elle a un collège public, un hôpital privé; maison de retraite Medica (60 sal.); musée automobile du Lys; Institut biblique européen dans un château de la fin du 19e siècle; institut de formation Bois-Larris de la Croix-Rouge pour professions de santé (kinésie, ambulanciers, etc.); hypermarché Carrefour (100 sal.). (3 440 Orrygeois, 1 210 ha dont 710 de bois) est une commune de l’Oise dans l’Aire cantilienne, 11 km au SO de Senlis. Elle est desservie par deux gares du RER D (Orry et Coye) et entourée par les forêts d’Orry et de Coye. Au nord, dans la vallée de la Thève, les étangs de Commelle (ou Comelle) furent des viviers à poissons des moines de Chaalis. La commune est surtout résidentielle avec un Intermarché (25 sal.), l’hôtel du Relais d’Aumale (50 sal.); elle abrite une nécropole néerlandaise. La ville avait 1 800 hab. en 1962, 2 600 en 1975 et sa croissance reste donc modérée (+60 hab. depuis 1999); il est vrai que sa surface urbanisable n’est pas très étendue. |