Communauté de communes du Pays de Bray' communauté de communes de l’Oise, associant 23 communes et 18 300 hab. sur 24 480 ha. Le siège est à Lachapelle-aux-Pots. Seule Sérifontaine, au SO, dépasse 2 000 hab. Le territoire de la communauté ne correspond pas au Pays de Bray géologique, dont elle n’a qu’une partie dans sa moitié nord. Lachapelle-aux-Pots (1 900 Capellois, 985 ha dont 358 de bois), 17 km à l’ouest de Beauvais, est une commune du Bray sur la rive gauche de l’Avelon, que suit une voie verte ex-ferroviaire. C’est un ancien pays de potiers comme son nom l’indique, et elle leur consacre un musée, qui fait aussi une place au poète Tristan Klingsor, né sous le nom d’Arthur Leclère à Lachapelle en 1874 et mort en 1966. Une usine fabrique des équipements acoustiques pour automobiles; naguère Keller, elle appartient au groupe suisse Rieter (Autoneum, 95 sal.); espaces verts Chantiers Nature (300 sal.). À l’est, hameau de Héricourt; au NE, Lachapelle partage le hameau d’Armentières avec Hodenc-en-Bray. La population communale croît assez sensiblement; elle était de 840 hab. en 1954 et a augmenté de 330 hab. après 1999 (+21%). Villers-Saint-Barthélemy (480 hab., 990 ha dont 136 de bois), 8 km SE de Lachapelle-aux-Pots, est une commune du Bray. Le village, sur la D2, est complété juste à l’ouest par le hameau du Ply; petits hameaux du Grand Bailly et de Marconville au NE du finage, que contourne la N31. Au SO, petit hameau de Vaux. Au SE, le hameau de Troussures en a été détachée en 1833 pour être incorporé à Auneuil (Beauvaisis). La commune avait 660 hab. en 1841, 260 en 1968 et a crû jusqu’en 1999. Ons-en-Bray (1 420 hab., 1 395 ha dont 120 de bois), 5 km au SE de Lachapelle-aux-Pots et 15 km OSO de Beauvais, associe plusieurs hameaux-rues du fond de Bray, de la Vallée à l’ouest au Pont-qui-Penche à l’est sur la N3. Au nord, le hameau du Vivier Danger est aux abords de l’Avelon, qui limite le finage, avec la fabrique de l’équipementier automobile suisse Rieter (Autoneum, 250 sal., ex-Keller) et le golf du Vivier, à 9 trous; fabrique de machines-outils BESM (40 sal.). La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Aubin-en-Bray (1 190 Saint-Aubinois, 638 ha), 4 km SSO de Lachapelle-aux-Pots, au pied du coteau méridional du Bray, a reçu un collège public au nord au hameau des Fontainettes, sur la N31. La population communale a augmenté de 270 hab. depuis 1999 (+29%). Espaubourg (510 Spalburgiens, 599 ha), 5 km SSO de Lachapelle-aux-Pots, a son village au bas du coteau sud du Bray, étiré en rue vers le nord où il est complété en oblique par la rue des Clos. À la limite nord passe la N31, qui a fixé le hameau des Landrons. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+42%). Cuigy-en-Bray (980 Cuigyciens, 981 ha), 8 km au SO de Lachapelle-aux-Pots, est dans le Bray au pied du coteau méridional. Sur celui-ci s’étire sur plus de 2 km le hameau-rue des Larris, touchant au village du Coudray à l’extrême SE. La N31 traverse le finage au nord; elle est rejointe au nord du village par le hameau-rue des Solons; à l’est, hameau-rue des Eaux Ouïes. La commune a gagné 160 hab. après 1999. Hodenc-en-Bray (510 Hodenquois, 994 ha dont 145 de bois) est à 3 km au nord de Lachapelle dans un vallon. Le village a une belle église du 16e s. et son finage atteint le rebord du plateau au nord du Bray, au hameau de la Place. Au SE, une extension du finage contient la moitié du hameau-rue d’Armentières, dont le reste est à Lachapelle. Lhéraule (200 Lhéraulais, 276 ha) est une commune très peu étendue à 7 km NNE de Lachapelle-aux-Pots, à une ouverture du coteau nord du Bray. Villembray (260 Villembraysiens, 653 ha), 4 km NO de Lachapelle-aux-Pots, est aux sources de l’Avelon; château de Bel-Air au SE, hameau de Lanlu au nord. Blacourt (580 hab., 1 149 ha dont 425 de bois), 5 km ONO de Lachapelle-aux-Pots, a un village-rue complété au SE par le hameau de la Haute Rue. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+38%). Villers-sur-Auchy (380 hab., 359 ha), 11 km ONO de Lachapelle-aux-Pots, est une commune du Bray, limitrophe de la Seine-Maritime; hameaux d’Auchy à l’ouest à la limite départementale, d’Orsimont au SE; +70 hab. depuis 1999. Saint-Germer-de-Fly (1 740 Gérémarois, 1 990 ha dont 146 de bois), 11 km à l’ouest de Lachapelle-aux-Pots, a un village issu d’une abbaye bénédictine, sans doute du 7e siècle, conservant une impressionnante église abbatiale du 12e s. et une superbe chapelle gothique du 13e, plus un château néoclassique à grand parc; musée des arts et traditions et hôtel de ville dans des bâtiments abbatiaux du 18e s., festival annuel de musique. L’habitat s’étire bien au-delà vers l’ouest dans un hameau-rue nommé Douce Rue, qui atteint la limite départementale. À celle-ci coule l’Epte. Au nord la N31, suivie d’une voie verte ex-ferroviaire, traverse tout le finage; elle passe à l’est par le hameau de Guillenfosse, où une grande tuilerie fonctionne depuis 1899; elle est passée de Lecourt à la société Huguenot-Fénal, à présent intégrée au groupe Imerys, et occupe 160 personnes; une verrerie fabrique du verre plat (Macocco, 30 sal.). Le nom de la commune était simplement Saint-Germer avant 1961; Fly est le nom d’une hauteur au sud (217 m) sur le coteau sud du Bray, mais hors de la commune. La population a crû, surtout après 1980, mais non depuis 1999. Saint-Pierre-es-Champs (720 hab., 1 080 ha), 15 km OSO de Lachapelle-aux-Pots, est au bord de l’Epte à la limite de la Seine-Maritime. Le village est dominé par le puissant promontoire du Mont Sainte-Hélène, partie du coteau méridional du Bray montant à 215 m et site de la réserve naturelle des Larris et Tourbières de Saint-Pierre-es-Champs (360 ha). Tout au nord, l’Epte borde un secteur de marais faisant partie de la même réserve, à laquelle il ajoute 180 ha protégés. Au sud du village, le hameau de Montel est dans la percée de l’Epte. La voie ferrée venant de Gisors traverse toute la commune le long de l’Epte. Au SE de la commune sur le plateau sont plusieurs hameaux, les Boulars, les Frères Jean, les Binaux, le Mont de Fly. La population a crû de 60 hab. depuis 1999. Les autres communes sont sur le plateau de Thelle au sud du Bray proprement dit. Talmontiers (690 Talmontois, 923 ha dont 182 de bois), limitrophe de la Seine-Maritime, est au bord de l’Epte et sur la D915 à 4 km NO de Sérifontaine; hameau des Landes au NE sur le plateau. Lalande-en-Son (650 Lansonnais, 599 ha) est une commune du plateau à 5 km au nord de Sérifontaine. Puiseux-en-Bray (410 hab., 801 ha) est à 8 km NNE de Sérifontaine dans un vallon du plateau descendant vers l’Epte. Le village n’est pas en Bray à proprement dire, son finage s’arrêtant au coteau sud du Bray à la limite de celui de Saint-Germer; hameaux du But David à l’ouest, du Fil au SE; +70 hab. depuis 1999. Le Coudray-Saint-Germer (880 hab., 1 348 ha dont 604 de bois), ancien chef-lieu de canton, 28 km OSO de Beauvais et 8 km NE de Sérifontaine, a son village sur le rebord du plateau dominant le Bray au sud; hameau des Routis au sud, forêt domaniale de Thelle au SE; atelier d’aéraulique Serail (lyophilisation, 25 sal.). Sa population avait décliné du début du 19e s. à 1962 (300 hab.) et a crû jusqu’en 1999. Flavacourt (680 Flavacourtois, 1 851 ha dont 499 de bois), 5 km SE de Sérifontaine, a son village dans un vallon du plateau, avec une très intéressante église classée de plusieurs époques; il est accompagné au NE par le hameau de la Tremblée; plus loin, hameau de la Folie à l’ouest, avec hippodrome; ensemble de hameaux de Liancourt au NE. Le Vaumain (410 hab., 810 ha), 10 km ESE de Sérifontaine, a son village sur le versant droit de l’Aunette, dont la vallée traverse le finage, avec un étang de moulin tout au sud; château en brique et pierre du début du 17e remanié au 19e s.; hameaux-rues des Maisonnettes au NO, de la Fonderie au NE; +90 hab. depuis 1999. Labosse (450 Labossois, 1 422 ha dont 403 de bois), 12 km ESE de Sérifontaine, étire son village dans le vallon de l’Aunette; église du 16e s. à grande nef et château de Beauregard. S’ajoutent au nord sur le plateau les deux hameaux-rues de Montcornet et des Plards; hameau du Bohon à la pointe sud du finage; + 40 hab. depuis 1999. Lalandelle (510 Landellois, 1 123 ha dont 570 de bois) est à 11 km NE de Sérifontaine sur le plateau; le village s’accompagne au sud du hameau de la Petite Landelle. Le Vauroux (520 hab., 974 ha), 15 km NE de Sérifontaine, a une remarquable forme de long village-rue de défrichement médiéval, étiré sur 2 km dans un petit vallon descendant vers l’Aunette au SE, et possède depuis 1983 un grand élevage d’ânes. Au nord, le finage descend jusqu’au pied du coteau sud du Bray, avec un ancien four à chaux. (2 770 Sérifontains, 2 043 ha dont 333 de bois) est une commune de l’Oise au SO de la CC du Pays de Bray, limitrophe de la Seine-Maritime, 8 km au nord de Gisors sur la rive gauche de l’Epte. La bourgade tint une position de forteresse à la limite de la Normandie; la citadelle fut rasée en 1418. Le château de Saussart en brique et pierre est du 17e s., mais très réaménagé en néogothique au 19e s.; gros clocher roman et riche mobilier d’église. Sérifontaine a eu une usine Tréfimétaux (env. 500 emplois vers 2010), apparue en 1835, qui a été fermée en 2019 après divers avatars et rachats; reste un atelier de fils métalliques Arma Seine (35 sal.). Au sud sur l’Epte, le hameau de Droitecour est une ancienne commune intégrée en 1825; plusieurs fermes et petits hameaux sont sur le plateau au NE. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. |