Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte' communauté de communes de l’Oise, associant 17 communes et 34 200 hab. sur 13 950 ha. Pont-Sainte-Maxence (siège), Brenouille, Pontpoint, Verneuil-en-Halatte ont plus de 2 000 hab. Beaurepaire (67 Belliripariens, 507 ha dont 250 de bois), juste à l’ouest de Pont-Sainte-Maxence entre la forêt d’Halatte au sud et la rive gauche de l’Oise au nord, a un beau château renaissance remanié aux 17e et 19e s., 22 ha d’étangs de gravières. Rieux (1 570 Rioliens, 233 ha), 8 km à l’ouest de Pont-Sainte-Maxence, est au confluent de l’Oise et du Rhôny, sur la rive droite de l’Oise, que longent la D200 et la voie ferrée, juste à l’ouest de Brenouille; château du 17e s. Au SO déborde la zone industrielle de Villers-Saint-Paul ; métallerie Serfim (45 sal.), composants électroniques Niled (30 sal.). La population a crû rapidement de 1954 (740 hab.) à 1999 mais a baissé de 60 hab. ensuite. Angicourt (1 420 Angicourtois, 496 ha dont 147 de bois) est dans la vallon du Rhôny au nord de Rieux, avec un habitat linéaire associant plusieurs hameaux, dont Cavancourt, Tourteaucourt et le Fresne au NE, le Pont au nord. Le centre s’orne d’une grande église gothique (12e-13e s.) à clocher central carré. À l’angle NO sur le relief, l’urbanisation de la Faloise-l’Ordibée, partagée avec Mogneville, est dotée d’un camping et conserve les constructions de l’ancien hôpital Villemin (Assistance Publique Hôpitaux de Paris), sanatorium désaffecté en 1999 et d’accès interdit sur 45 ha, ce qui en fait un lieu apprécié d’«urbex» (explorations non autorisées de sites urbanisés). Angicourt n’avait que 570 hab. en 1962 et a crû ensuite, mais a perdu 130 hab. depuis 1999. Cinqueux (1 650 Cinquatiens, 679 ha dont 200 de bois), 7 km ONO de Pont-Sainte-Maxence, a un village étendu et complexe au pied des reliefs du nord de l’Oise. La Montagne de Roc le sépare de Brenouille au sud. Au NE, le finage s’étend dans les marais de la Frette. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Monceaux (850 Moncéens, 660 ha dont 186 de bois), 5 km ONO de Pont-Sainte-Maxence, est traversée au sud par la D200 et s’étend au nord dans les marais de la Frette. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+20%). Sacy-le-Grand (1 620 Sacyliens, 1 770 ha), 10 km au NO de Pont-Sainte-Maxence, a son village au pied du promontoire du Mont César, ancien oppidum très avancé de la Côte d’Île-de-France. Sacy a un parc de loisirs et d’attractions, et un musée de «l’habit du cheval» (colliers, voitures et matériel agricole); un château a été occupé par la secte Moon. Tout au nord passent la N31 et l’embranchement ferroviaire de Clermont à Avrigny. La commune est flanquée au sud d’un grand marais de 7 km de long, aménagé au 18e s. et drainé par la Frette sur 5 800 m; il fut partagé entre les six communes riveraines en 1798; le marais aboutit à l’est à la vallée de l’Oise; il forme une réserve naturelle tourbeuse alcaline Natura 2000 de 1 394 ha. La population de la commune poursuit sa croissance (800 hab. en 1954) et s’est augmentée de 290 hab. depuis 1999 (+22%). Sacy-le-Petit (600 hab., 745 ha) est à 9 km NNE de Pont-Sainte-Maxence à l’est de la D1017 dans la plaine, avec une extension vers le NE accidentée de la petite butte du Bois des Dames et très avancée dans le territoire de la CC de la Plaine d’Estrées. Bazicourt (360 Bazicourtois, 382 ha) et à 6 km NNE de Pont-Sainte-Maxence. Le finage est boisé dans sa partie sud, et doté d’une excroissance au NE dans la Plaine d’Estrées. La commune avait été absorbée par Saint-Martin-Longueau de 1828 à 1834. Saint-Martin-Longueau (1 490 Saint-Martinois-Longoviciens, 362 ha), 5 km au nord de Pont-Sainte-Maxence, est sur la N17 (D1017), Longueau formant une extension du village au sud sur la route à l’orée des bois. La commune a une usine de filtres et aéraulique du suédois Camfil-Farr (150 sal.) et participe aussi au marais de Sacy-la Frette, comme son nom l’indique (longue eau); sa population s’est accrue de 60 hab. après 1999. La commune avait absorbé Bazicourt de 1828 à 1834 et s’est un peu agrandie en 1951 d’une partie de Sarron. Les Ageux (1 180 Ageois, 500 ha dont 167 de bois), juste au nord de Pont-Sainte-Maxence, est bordée au sud par la voie ferrée, à l’est par la D1017 et boisée au nord de la D200; travaux publics Poisson (55 sal.). La commune a été créée en 1826 à partir de Sarron, laquelle a été réunie à Pont-Sainte-Maxence en 1951; elle n’avait que 500 hab. en 1950, a passé les 1 000 en 1990 mais a stagné après 1999. Rhuis (140 hab., 270 ha dont 160 de bois), 7 km à l’est de Pont-Sainte-Maxence, au pied du coteau sud de l’Oise flanqué d’une butte, a une belle église romane du 11e s. restaurée, et un menhir près de l’Oise au NE. Le finage s’étend un peu au sud sur le plateau. La commune n’avait que 85 hab. en 1999. Roberval (370 Robervalois, 483 ha dont 300 de bois), 8 km ESE de Pont-Sainte-Maxence, est dans le vallon de la Rouanne, affluent de l’Oise, qu’emprunte l’autoroute du Nord (A1), sans accès mais avec une double aire de repos au sud du finage. La commune conserve un château du 17e s. où vécut Gilles Personne, né à Roberval en 1602 et plus connu comme physicien sous le nom de son château: on s’est longtemps servi de balances Roberval. Villeneuve-sur-Verberie (680 hab., 816 ha dont 208 de bois), 9 km ESE de Pont-Sainte-Maxence au bout de la forêt d’Halatte, a rassemblé en 1825 les anciens villages de Noël-Saint-Martin et Yvillers, tous deux sur la D932, ce qui lui donne plusieurs églises intéressantes; on y écoute des «puits chantants», dont le son varie selon le temps qu’il fait; la maison Schlueter (95 sal.) fabrique des accessoires d’étanchéité pour carreleurs et dispose d’un centre de formation. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. (2 050 Brenouillois, 431 ha) est une commune de l’Oise dans la CC des Pays de l’Oise et Halatte juste au NO de Pont-Sainte-Maxence sur le versant droit de l’Oise, entre voie ferrée et D200. Ses maisons s’alignent le long de la rive droite de l’Oise au pied de la «montagne de Roc». C’est un lieu de peuplement ancien, qui fut une notable seigneurie et à laquelle appartenaient les communes actuelles de Monceaux au nord et des Ageux à l’est. Brenouille a un collège public et quelques ateliers, dont un affinage de plomb APSM (Affinerie de Pont-Sainte-Maxence, 50 sal.), une fabrique de liants de fonderie et résines Huttenes Albertus (20 sal.), le recyclage de plastiques Ecoplastics (20 sal.), une plomberie Saniconfort (25 sal.); ingénierie Nexus (40 sal.). La croissance de Brenouille a été très accusée (350 hab. en 1960, 860 en 1982) mais plafonne, la population a même baissé de 200 hab. depuis 1999. (3 320 Pontponniens, 1 911 ha dont 723 de bois) est une commune de l’Oise dans le Pays d’Oise et d’Halatte, 4 km à l’est de Pont-Sainte-Maxence. La ville est au pied du coteau de rive gauche de l’Oise, dont la large plaine alluviale, trouée de grévières, s’étend sur 4 km de large. Tout à l’ouest se trouve l’ancienne abbaye royale du Moncel, fondée en 1309; elle a été hôpital militaire, camp de prisonniers pendant la dernière guerre, collège religieux ensuite jusqu’en 1982. Elle conserve de grands bâtiments de diverses époques, restaurés à des fins de tourisme culturel, avec un parc de 6 ha, de grands celliers et quelques éléments remarquables, dont un grand toit à puissante charpente en carène de bateau; il s’y tient notamment un festival de jazz. De l’autre côté de la commune, au nord-est, base de loisirs sur l’Oise au village de Moru, près du viaduc de l’autoroute du Nord et d’un poste d’interconnexion électrique. Vers le sud, la commune monte jusqu’à la butte du mont Pagnotte, point culminant de la forêt d’Halatte (221 m). Pontpoint a aussi une maison de retraite (50 sal.) et quelques petites entreprises, dont les bétons Alkern Lepaire (30 sal.), les transports Gerald Gaston (25 sal.). La croissance de la population, entamée après 1926 (820 hab.), s’est un peu ralentie mais la commune a encore gagné 470 hab. après 1999. (12 720 Maxipontains, 1 476 ha dont 665 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise dans l’arrondissement de Senlis, 11 km au nord de Senlis sur la rive gauche de l’Oise, que traverse la N17. La commune englobe au sud la partie septentrionale de la forêt d’Halatte, et s’est étendue dans la plaine de rive droite de l’Oise en absorbant en 1951 l’ancienne commune de Sarron; elle a par conséquent annexé le débouché des marais de Sacy, y compris le village de Villette, où trône le château de Villette, restauré au 20e s. Le centre-ville conserve de belles maisons anciennes, et une église flamboyante et renaissance; un collège public et un privé, deux lycées privés, hôpital local (15 lits) et clinique privée de 15 lits. La ville est un très ancien port de l’Oise, devenu l’un des plus actifs de la région parisienne, notamment pour l’expédition des céréales. Pont-Sainte-Maxence a également fixé un noyau d’industrie: Saga, du groupe Saint-Gobain Emballages, fait du décor de bouteilles (55 sal.); brosserie Léo Ménage (65 sal.); liants de fonderie Huttenes Albertus (40 sal.); parfums et cosmétiques Stephid (55 sal.); hypermarché E. Leclerc (230 sal.), Intermarché (45 sal.). La population communale a fortement augmenté depuis 1920 (2 800 hab.), mais a peu progressé après 1999 (+130 hab.). Pont-Sainte-Maxence est le siège de la communauté de communes du Pays d’Oise et Halatte (17 communes, 34 200 hab.). Le nouveau canton de Pont-Sainte-Maxence a 32 000 hab., 22 communes. (4 820 Vernoliens, 2 226 ha dont 1 034 de bois) est une commune de l’Oise dans la CC du Pays d’Oise et Halatte, sur la rive gauche de l’Oise juste en amont de Creil. La commune englobe une partie de la forêt d’Halatte et la moitié de l’emprise de l’aérodrome de Creil. Elle est surtout connue pour son parc d’activités technologiques Alata (100 ha), élaboré à partir de l’implantation du Cerchar (Centre d’études et de recherches des Charbonnages de France), devenu en 1990 Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques), qui emploie 600 personnes. S’y ajoutent notamment le centre de recherches Arkema de Cray Valley, filiale chimique du groupe Total (80 sal.), le Critt (Centre régional pour l’innovation et le transfert de technologies) Polymères de Picardie, le Centre d’études des plastiques du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), ainsi qu’un nouveau centre logistique de la firme d’appareillages électriques Legrand (280 sal.), et la maroquinerie Chanel, au groupe suisse Richemont, qui occupe 440 personnes; gardiennages Acrive Sécurité (60 sal.) et Secupro (55 sal.). Mais Verneuil a aussi un passé assez prestigieux, dont témoignent une grande église gothique à clocher carré du 14e s., quelques restes d’un grand château de la fin du 16e s. que Condé fit détruire en 1734 de peur qu’il ne fasse de l’ombre à Chantilly, ou encore le manoir avec parc et vivier où vécut Salomon de Brosse, né à Verneuil en 1571. Verneuil a également ouvert un musée de la Mémoire des murs spécialisé dans le recueil de graffiti… La population communale augmente depuis 1950 (1 600 hab.); elle a gagné 700 hab. après 1999. |