Communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin' communauté d’agglomération du Pas-de-Calais, associant 14 communes et 126 500 hab. sur 11 210 ha. Hénin-Beaumont (siège), Carvin, Courcelles-lès-Lens, Courrières, Dourges, Drocourt, Évin-Malmaison, Leforest, Libercourt, Montigny-en-Gohelle, Noyelles-Godault, Oignies, Rouvroy ont plus de 2 000 hab. Bois-Bernard (830 Bois-Bernardins, 397 ha) est la commun la plus méridionale et la seule de moins de 2 000 hab., juste au sud de Rouvroy, 6 km au SO d’Hénin-Beaumont sur la D919; ancienne carrière et silo du Chaufour au SO; imagerie médicale SIMBB (75 sal.), constructions Bavetta (35 sal.); hôpital privé (400 sal.). (17 660 Carvinois, 2 103 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Lens, 13 km au NE de Lens sur la route de Lille (N17); elle s’est nommée Carvin en Carembault et se réclame volontiers de ce petit pays. Le finage est limité au sud par le canal de la Deûle; A1 et LGV le frôlent à l’est. Elle fut une ville minière avec de nombreux corons mais ses terrils ont disparu. La compagnie de Carvin a foré quatre puits entre 1857 et 1907, et avait 1 800 sal. en 1938. Le puits n°4, modernisé et devenu le 14 d’Oignies après 1945, a extrait 285 000 t en 1951, 8 Mt au total; il a été fermé en 1953 et ses superstructures ont été rasées en 1975; il en reste les bains-douches à trois tours. Carvin a eu aussi des fosses des compagnies d’Ostricourt (puits n°4) et de Meurchin (puits n°6, 1904-1932), regroupées dans le secteur d’Oignies en 1945. La ville conserve une hallekerque à haut clocher carré de 1702 et un cimetière militaire allemand; elle offre le parc de la Tour d’Horloge et les étangs Wacheux pour la pêche. Elle a deux collèges publics et un privé, un lycée public institut médico-éducatif (35 places), une maison de retraite. Mais son tribunal d’instance a été supprimé en 2010. Un «quartier prioritaire» s’étend à l’est sur les Plantigeons, Églissières et la Fosse Quatre (76 ha, 4 400 hab.). Les principales entreprises sont les produits chimiques PMC Ouvrie (50 sal.) et les emballages et conditionnement Fandi (90 sal.); les installations électriques Sogetrel (240 sal.) et Santerne (Vinci, 60 sal.). Carvin héberge aussi un centre Leclerc (220 sal.), un Intermarché (45 sal.), les négoces de boissons IBB (70 sal.); vente par correspondance D3T (100 sal., vêtements pour motocyclistes); transports STEF (250 sal.), Citernord (210 sal.), Olano (150 sal.), Kuehne+Nagel (150 sal.), Sotradim (130 sal.), Dachser (85 sal.), GLS (75 sal.), VIR (55 sal.); TS Nord (50 sal.); services personnels Family Dom (90 sal.), atelier protégé APASE (125 sal.). La commune avait 5 000 hab. vers 1840, 11 800 en 1911 et 19 500 en 1931. Elle a perdu en 1947 le territoire de Libercourt, devenue commune indépendante avec plus de 7 000 hab., et sa population a varié ensuite, avec un creux à 15 600 hab. en 1975 suivi d’une nouvelle croissance; elle aurait reperdu 230 hab. après 1999. Carvin fait partie de la communauté d’agglomération Hénin-Carvin, qui rassemble 14 communes et 126 500 hab. et dont le siège est à Hénin-Beaumont. Le nouveau canton de Carvin a 3 communes et 36 400 hab. (8 140 Courcellois, 556 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA Hénin-Carvin, 14 km à l’est de Lens, 9 km NNO de Douai. Son territoire est borné au nord par le canal de la Deûle et traversé par la N43 et par l’A21. La ville a eu des cités minières et deux puits de l’ancienne fosse 7 de la Compagnie de l’Escarpelle, frappée par un coup de grisou qui fit 9 morts en 1929. Elle a un collège public, une base nautique et une halte nautique avec fête de l’Eau dans l’ancienne gare d’eau réaménagée, maison de retraite médicalisée (Colisée, 80 sal.). L’activité a été très affectée en 2003 par la fermeture brutale de l’usine Metaleurop (groupe Glencore) partagée avec Noyelles-Godault. La commune accueille une métallerie (Apok, 55 sal.), un magasin Auchan (65 sal.), un centre Leclerc 65 sal.), les constructions Moretti (110 sal.); gardiennage ATMG (95 sal.), transports Cœur (85 sal.) et Chronopost (55 sal.). La commune avait 750 hab. au milieu du 19e s., et croît depuis les années 1880. Sa population a atteint 2 800 hab. en 1911, 5 400 en 1954, et a culminé à 6 300 hab. en 1990, a perdu des habitants au cours des années 1990 puis aurait gagné 2 000 hab. (un tiers) après 1999. (10 650 Courriérois, 863 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, 10 km ENE de Lens dans la CA d’Hénin-Carvin. Bordée au nord par le canal Dunkerque-Escaut et à l’ouest par le canal de Lens (de la Souchez), elle a été une ville minière, siège de la Compagnie des mines de Courrières. Elle en avait le puits n°1, le plus ancien du Pas-de-Calais (1849) et qui n’a pas survécu à la guerre de 1914-1918, ainsi que le n°8 (1889-1974). C’est comme siège de la compagnie que son nom est attaché à la terrible catastrophe minière du 10 mars 1906, qui a fait 1 099 morts (officiellement) mais s’est en fait produite dans les fosses de trois communes voisines, les fosses 2 (Billy-Montigny), 3 (Méricourt) et 4 (Sallaumines). La catastrophe, le fait que des rescapés aient surgi vingt jours plus tard (et encore un le 4 avril), bien après l’abandon des recherches, et l’attitude de la compagnie ont provoqué un mouvement social intense, et des interventions brutales de l’armée mobilisée. Du moins les protestataires ont-ils obtenu diverses améliorations au travail des mineurs et même la création d’un poste central de secours à Liévin. Courrières a une église classée du 19e s., des restes de l’ancienne centrale thermique; elle accueille un collège public, un institut médico-éducatif (60 places) et deux centres d’aide par le travail, une maison de retraite; hypermarché Cora (230 sal.), menuiserie Bouillon (55 sal.), peinture Cabre (120 sal.); nettoyage Nocea (85 sal.); traitement de déchets Sotrenord (120 sal.). Au nord-est de la commune, le grand ensemble du Rotois est classé quartier prioritaire. Au sud-ouest, la zac (zone d’aménagement concerté) des Chauffours fait partie, comme le Rotois, de la zone franche urbaine dispersée d’Hénin-Beaumont. Courrières avait 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s.; puis sa population a augmenté, passant à 5 600 hab. en 1911; après une période de stagnation dans l’entre-deux-guerres, elle a repris sa croissance jusqu’en 1982 (12 600 hab.) avant de décliner, puis de se stabiliser. (5 970 Dourgeois, 1 048 ha) est une commune du Pas-de-Calais, 14 km à l’est de Lens dans la CA d’Hénin-Carvin. Elle est remarquablement placée au grand carrefour A1-A21 et au bord du canal Dunkerque-Escaut, avec une gare du chemin de fer de Lens à Lille complétée par un terminal de transport combiné. C’est pourquoi elle a été choisie comme site d’une vaste plate-forme multimodale de 300 ha Delta 3, inaugurée en décembre 2003, associant voies navigable, routière et ferroviaire et dotée de 333 000 m2 d’entrepôts. Elle est réputée induire un millier d’emplois, mais qui ne sont pas tous dans la zone. Se signalent à Dourges une fabrique de papiers sanitaires Ontex (220 sal., belge), la construction de voies ferrées Colas Rail (140 sal.), la fabrique d’enseignes DT Sign (85 sal.), un négoce d’équipements électriques Rexel (110 sal.), les entreposages Uplog (120 sal.), ID Kids Logistics (75 sal.) et Simastocks (70 sal.). La commune a un collège public et abrite un cimetière allemand. Elle avait 1 000 hab. au milieu du 19e s., est montée à 3 000 en 1911 et jusqu’à 5 700 en 1968; ensuite elle a faibli un peu, puis repris et a augmenté de 270 hab. depuis 1999. (2 940 hab., 340 ha) est une commune du Pas-de-Calais, 10 km ESE de Lens au sud de la CA Hénin-Carvin. Elle fut le siège de la Compagnie des mines de Drocourt, avec un lavoir central, arrêté en 1988, une centrale électrique, arrêtée en 1964, et une cokerie, fermée en 2002 puis rasée. La ville accueille un triage et une zone industrielle avec l’usine chimique Polynt Composites (200 sal.), spécialiste des résines du groupe Total. Drocourt n’était à l’origine qu’une très petite commune (180 hab. en 1881), passée à 2 900 hab. en 1911 grâce à la mine, et dont la population a culminé à 3 500 hab. en 1982; elle se dépeuple depuis (-200 hab. après 1999). (4 650 Évinois, 457 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA d’Hénin-Carvin, 10 km au SE de Carvin. Elle a une gare sur la ligne de Lille à Douai, des cités minières liées à l’ancienne fosse 8 (1913-1961) de la Compagnie des mines de Dourges, profonde de 704 m; elle conserve un grand chevalement venu d’Auchel, et un terril. Le canal de la Deûle longe son territoire au sud et le sépare de Noyelles-Godault et de Courcelles-lès-Lens. La commune n’avait que 900 hab. au milieu du 19e s., puis a entamé une croissance durable à partir de 1885; toutefois, sa population a plafonné à 4 900 hab. en 1990. La fermeture de Metaleurop en 2003 l’a fortement affectée comme ses deux voisines; elle a perdu 110 hab. depuis 1999. (26 370 Héninois, 2 072 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, 12 km ESE de Lens. La commune actuelle, membre de la CA Hénin-Carvin, résulte de la fusion en 1971 d’Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois, laquelle apportait 1800 hab. Beaumont est un ancien village qui a conservé son unité dans la partie méridionale de la commune et qui est séparé d’Hénin par les anciens carreaux de mine et la zone industrielle qui s’y est substituée. Hénin-Liétard a eu 3 000 hab. autour de 1840, puis est montée à 14 000 hab. en 1900, 22 600 en 1931, 25 000 en 1968. Hénin-Beaumont a crû de 760 hab. après 1999. La N43 et voie ferrée Lens-Lille desservent la commune, traversée du sud au nord par le faisceau LGV-A1. Le territoire communal dessine une longue queue vers le nord jusqu’à la rive du canal Dunkerque-Escaut, entre les communes de Courrières et de Dourges. Plusieurs quartiers prioritaires ont été délimités. La ville a une église de 1929, classée pour son architecture de béton et son décor intérieur, une salle de théâtre et concerts, deux complexes de cinéma; elle dispose de trois collèges publics et quatre lycées publics dont deux professionnels, deux instituts médico-éducatifs (130 et 50 places), un centre hospitalier (360 lits dont 50 médicaux) et une clinique (230 lits), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite. La Compagnie des mines de Dourges y avait exploité les fosses 2 (1854-1907) et 2 bis (1901-1971), la fosse 3 (1858-1957) qui fournissait jusqu’à 1,4 Mt/an, ainsi que les fosses 6 (Tonkin, 1865-1953) et 6 bis (Darcy 1906-1977); elle était équipée d’une centrale thermique, de lavoirs et d’une cokerie, et Hénin-Liétard en abritait aussi les services centraux. S’ajoutaient dans la commune les fosses n°1, 3 (Congo) et 6 et 7 de la Compagnie de Drocourt. Les terrils 84 et 87 demeurent au nord de la ville. Sur l’ancien site de la friche Sainte-Henriette et de son gros terril, la ville et ses voisines Dourges et Noyelles-Godault préparent la création d’une cité lacustre de 100 ha avec près de 2 000 logements, un complexe aquatique, un site pour cascadeurs avec une académie René Julienne, une piste de ski; lancé en 2004, le projet est encore en cours, l’achèvement est prévu pour 2034. La commune a reçu quelques établissements de grande taille. Faurecia, du groupe Stellantis ex-PSA, y emploie 330 salariés (790 en 2005) à la fabrication de tableaux de bord d’automobiles. IGA (140 sal.), du groupe italien Antolin, fabrique des garnitures pour automobiles. Un autre gros employeur est l’abattage et traitement de volailles Moy Park (470 sal.), groupe irlandais repris par le brésilien Marfrig. Hénin-Beaumont accueille aussi les installations électriques Satelec (85 sal.), un grand magasin Ikea (170 sal.), des magasins Leroy-Merlin (240 sal.), Castorama (150 sal.), Metro (65 sal.), Boulanger (270 sal.), Decathlon (55 sal.), le négoce d’appareils de chauffage DSC (Brossette, 85 sal.), les transports et entreposages Logistique France (260 sal.), Geodis (130 sal.), Lille Dourges Conteneurs Terminal (LDCT, 65 sal.), BRH (200 sal.); informatique Aramys (50 sal.), gestion immobilière Hexacom (75 sal.), aide à domicile Homeolis (85 sal.), intérim CRIT (180 sal.), Morgan (120 sal.), Sup (80 sal.), Interaction (65 sal.), Proman (50 sal.). La ville est le siège de la communauté d’agglomération Hénin-Carvin, qui rassemble 14 communes et 126 500 hab. Les deux nouveaux cantons d’Hénin-Beaumont ont 9 communes, 78 600 hab. (7 300 Leforestois, 622 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Lens, 18 km à l’est de Lens dans la CA d’Hénin-Carvin. La commune dessine une proéminence dans le département du Nord, qui l’entoure sur trois côtés. Elle conserve des cités minières des anciennes fosses de la Compagnie de l’Escarpelle, n°2 (Douay, 1850-1914, puis puits d’aérage jusqu’en 1968), n°6 (1883-1936) et n°10 (1926, fermée en 1973). Elle a un collège public et un institut médico-éducatif, et une gare sur la voie de Lille à Douai. Elle accueille un magasin Carrefour (40 sal.), les travaux en hauteur ETH (25 sal.), la couverture Luc Daniel (40 sal.), les Travaux Publics de l’Artois (30 sal.). La ville avait atteint les 2 000 hab. en 1896, puis s’est accrue jusqu’à un maximum de 8 050 hab. en 1975, avant de perdre 1 300 habitants. Mais elle vient d’en gagner 520 depuis 1999. (8 360 Libercourtois, 660 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA d’Hénin-Carvin, juste à l’est de Carvin, dont elle a été détachée en 1947 avec 9 700 hab.; sa population est montée à 10 700 hab. en 1968 et décline depuis (-540 hab. après 1999). Elle est traversée par la voie ferrée de Lille vers Douai (gare), la LGV et l’A1 avec un gros échangeur intégrant la N17. Elle a été une ville minière par les puits n°3 et 5 de la Compagnie d’Ostricourt, dont il reste un gros terril (n°115). Elle a un collège public et cumule de nombreux ateliers, notamment dans l’agro-alimentaire, dont les principaux sont la fromagerie Le Centurion (260 sal.), apparue en 1953, spécialisée dans le pré-emballage (emmentals et hollandes surtout); les restaurations collectives Dupont (90 sal.), Diane (60 sal.). Dans les autres domaines apparaissent les pièces plastiques Novares ex-Mecacorp (210 sal.), la réparation ferroviaire Loyez (50 sal.), les emballages en carton Seyfert (70 sal.), la mécanique MADIC (50 sal.). Dans le tertiaire, se signalent un supermarché Carrefour (25 sal.), le négoce d’articles médicaux Vitalaire (110 sal.), la publicité Adrexo (190 sal.) et un gros ensemble de transports et logistique Gautier (250 sal.), GLN (180 sal.), XPO (150 sal.), ID (90 sal.), autocars Transdev (55 sal.). (10 230 Montignois, 350 ha) est un chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la CA d’Hénin-Carvin, 10 km à l’est de Lens. La commune est traversée par la N43, l’A21 et une voie ferrée. C’est une ancienne ville minière qui avait des puits de la Compagnie de Dourges, dont la fosse 7 (Boisgelin) de 1896 à 1977, flanquée d’une 7 bis en 1900. Côté est, la zac (zone d’aménagement concerté) des Deux Villes, qui a 4 700 hab. et 47 ha, forme un quartier prioritaire partagée avec Hénin-Beaumont. La commune avait à peine 600 hab. en 1850 et a entamé sa croissance au cours des années 1880, atteignant 4 500 hab. en 1901 et 5 900 en 1911; sa population a crû encore jusqu’en 1982 (11 100 hab.) mais a perdu 410 personnes depuis 1999. Montigny a quelques petites entreprises et les espaces verts Bonnet (50 sal.), un Intermarché (90 sal.). Elle dispose d’une Harmonie municipale réputée, un collège public et un institut médico-éducatif (50 places), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (Orpea les Lys, 45 sal.); musée municipal Louis-Aragon sur l’histoire de la mine. Un lac a été aménagé en base de loisirs dans un ancien marais. (5 810 Noyellois, 545 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA d’Hénin-Carvin, 14 km à l’est de Lens. Elle fut une ville minière, par la fosse n°4 de la Compagnie des mines de Dourges (1867-1909) dont le gros bâtiment des machines est conservé. Elle a été le lieu de naissance de Maurice Thorez (1900-1964), qui y fut mineur dans sa jeunesse. Elle a reçu un hypermarché Auchan (580 sal.), des magasins de vêtements Primrk (250 hab.) et Zara (50 sal.); informatique Luxent (70 sal.), aide à domicile Proxidom (55 sal.), transports ID Logistique (55 sal.); une maison de retraite. La commune n’avait encore que 700 hab. vers 1860 puis a entamé une croissance liée à l’extraction minière; elle est parvenue à 2 900 hab. en 1911, a culminé à 5 600 en 1968 puis a perdu des habitants (5 000 en 1975) avant de remonter (+240 hab. après de 1999). La commune avait une usine de métaux non ferreux, fondée en 1893 par la Compagnie des mines de Maldifano qui exploitait un gisement de zinc en Sardaigne; elle a été brutalement fermée en 2003 par Metaleurop, jetant sur le pavé 830 salariés et révélant d’un coup l’ampleur de ses pollutions. La partie dépolluée du site a reçu une zone d’activités de 400 emplois (14 entreprises). (10 040 Oigninois, 552 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA d’Hénin-Carvin, 15 km à l’ENE de Lens. Elle a été le lieu de la première découverte de charbon du Pas-de-Calais en 1842 au château de Clercq. Elle est devenue ainsi une ville minière et le centre d’exploitation de la Compagnie minière d’Ostricourt dont elle eut les puits n°1 et 2, puis de la Compagnie des mines de Dourges avec les fosses n°9 et n°10 à partir de 1932. La 9 a encore fourni du charbon en décembre 1990, dernier mois d’exploitation de tout le bassin. La fosse est classée depuis 1994 comme monument historique et abrite le siège de la Mission du Bassin minier (MBM) depuis 2003. La fosse n°2 d’Ostricourt abrite le musée et le centre de la mine et du chemin de fer Denis Papin (CMCF). Le château de Clercq a été aménagé en centre de rééducation. Le parc départemental des Hautois s’étend sur 40 ha; un mausolée du 28 mai 1940 commémore le massacre de 80 civils oigniens par les troupes allemandes. Oignies a un collège public et un lycée professionnel public; gestion immobilière SA (140 sal.), restauration collective API (220 sal.), transports Europorte (50 sal.), logistique Condi (50 sal.), maintenance de matériels électroniques Solvarea (120 sal.; intérim Randstad (100 sal.), nettoyage ISS (500 sal.), collecte de déchets Coved (55 sal.). La commune est bordée au sud par la plate-forme multimodale Delta 3 de Dourges qui déborde sur le site de l’ancienne fosse n°10. L’autoroute A1 et la LGV passent à l’ouest, la voie ferrée Lille-Douai à l’est. Oignies a eu 1 500 hab. au milieu du 19e s., 3 400 vers 1900 et sa population a continué de croître jusqu’en 1968 (12 600 hab.). Elle a sensiblement perdu ensuite, dont 550 hab. après 1999. (8 980 Rouvroysiens, 642 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, 18 km au NE d’Arras dans la CA d’Hénin-Carvin. La commune a reçu en 1896 le puits n°2 de la Compagnie de Drocourt, dont restent un terril tabulaire et des cités Nouméa ou du Maroc. La cité Nouméa (32 ha, 1 500 hab.) est classée en quartier prioritaire; juste au sud, la Chênaie est incluse dans la grande zone franche urbaine dispersée autour d’Hénin-Beaumont. La ville a un collège public et un supermarché Carrefour (50 sal.); elle accueille une grosse fabrique de motocycles MBK (540 sal.) et un négoce Yamaha (30 sal.) du même groupe japonais. La commune n’avait encore que 600 hab. vers 1885 et sa population a fait un bond dans les années 1890, atteint 4 700 hab. en 1911, puis plafonné à 10 200 en 1931. Elle avait 9 800 hab. en 1962 mais baisse depuis; elle a perdu 150 hab. après 1999. |