Communauté de communes de la Terre des Deux Caps' communauté de communes du Pas-de-Calais, associant 21 communes et 22 200 hab. sur 18 330 ha. Marquise (siège), Rety et Rinxent dépassent 2 000 hab. Les deux caps sont le Gris-Nez et le Blanc-Nez, mais celui-ci, situé au nord dans la commune d’Escalles, est en réalité extérieur au territoire intercommunal. Bazinghen (410 Bazinghenois, 1 320 ha), 4 km ONO de Marquise, a son village perché sur une crête dominant le Fond d’Ausques, affluent de la Slack. Le finage atteint un bras de la Slack au sud et s’élève à 122 m au mont de la Louve au NO. Il contient le manoir-ferme de Bertinghen, typique de l’architecture du Bas-Boulonnais., qui abrite le Centre équestre du Mont de la Louve. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Ambleteuse (1 980 Ambleteusois, 545 ha) est 9 km à l’ouest de Marquise et 11 km au nord de Boulogne-sur-Mer. Elle tient 2 km du littoral de la Côte d’Opale. C’est une commune résidentielle et une petite station balnéaire, «village de charme» où l’on enregistre 600 résidences secondaires (43% des logements), deux campings (600 places). Le bord de mer a quelques villas protégées du 20e s.; le fort Mahon de Vauban, sur le rivage, abrite un musée historique de la Seconde guerre mondiale. Les hameaux de Slack et de Raventhun sont sur le plateau; la Slack fixe la limite méridionale de la commune et la sépare ainsi de Wimereux; réserve naturelle du Pré communal d’Ambleteuse (63 ha). À l’embouchure près du fort Mahon, subsistent quelques traces du port que fit aménager Napoléon pour ses projets de conquête de l’Angleterre. La communauté de l’Arche a dans la commune une base active de 7 foyers hébergeant 130 handicapés mentaux (les Trois Fontaines). Ambleteuse n’avait encore que 600 hab. en 1896 puis s’est lentement peuplée, passant par 1 000 hab. en 1954 et culminant en 1990 à 2 000 hab. Audresselles (640 Audressellois, 572 ha), 11 km à l’ouest de Marquise, est un village du littoral, 2 km au nord d’Ambleteuse. Lui aussi ancien site de pêcheurs-naufrageurs, il est devenu «village de charme», orné d’une église à tour fortifiée et de bateaux d’échouage (flobarts) et offrant un site de glisse. La commune a 330 résidences secondaires (la moitié des logements) et 290 places de camping (4 terrains). Elle n’avait que 420 hab. en 1962 — mais 750 vers 1830. Audinghen (600 Audinghenois, 1 309 ha), à 10 km NO de Marquise, est en fait un village de l’intérieur; mais c’est de son territoire que relève le cap Gris Nez, point de contact officiel de la Manche et de la mer du Nord et point de la France le plus proche de la Grande-Bretagne. Le cap, haut d’une quarantaine de mètres, à sommet de grès tithoniens et base de calcaires kimméridgiens, est couronné par les ruines d’un fort du 16e s. et offre un large panorama sur les mers et même sur la côte anglaise. Un musée du mur de l’Atlantique y est établi. Petite station balnéaire, Audinghen a deux campings (190 places) et 260 résidences secondaires, la moitié des logements. Son phare de 1957 et de 31 m de haut, érigé à 72 m d’altitude, a une portée de 29 milles. La commune abrite un CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et sauvetage) pour les secours en mer. Sa population, un peu augmentée de 1975 à 1999, n’a guère changé depuis. Tardinghen (160 Tardinghenois, 872 ha), 10 km NO de Marquise, est un petit village à 3 km au sud-ouest de Wissant, sur la D940 et un peu en retrait de la côte; son finage compte 2 km de plage sous les dunes du Châtelet, qui barrent un marais, et monte au sud-est au mont Plouvin (89 m); mais l’hébergement touristique fait défaut. Wissant (870 Wissantais, 1 279 ha) est à 9 km NNO de Marquise, sur la côte d’Opale. Elle tient 6 km de côte basse, à dunes, retenant un petit marais; le nom désignerait le sable blanc (wit-sand). Elle a eu plus de 1 000 hab. de 1866 à 1896 puis sa population s’était un peu rétractée; elle a repris quelque croissance de 1930 à 1990 (1 300 hab.), mais vient à nouveau de perdre des habitants, dont 340 depuis 1999 (-28%). Un village antérieur a été enseveli sous les dunes au 16e s.; il est réputé avoir abrité jadis des pêcheurs-naufrageurs. Wissant est un site apprécié de planche à voile et de char à voile. Plusieurs villas sont protégées, la plus connue étant le Typhonium (19e s.), de style néo-égyptien, œuvre du belge Edmond Devigne. Le village a été un foyer d’artistes peintres autour de 1900. Des restes d’une fortification archéomédiévale sont inévitablement nommés camp de César. La commune a plus de 1 000 résidences secondaires (70% des logements), un camping de 410 places, trois hôtels (50 chambres) et propose un musée des flobarts (bateaux de pêche d’échouage). Au nord-est, le mont de Sombre, extension du talus septentrional de la fosse du Boulonnais vers l’ouest, atteint 159 m. Audembert (470 Audembertois, 750 ha) est à 5 km NNO de Marquise. Son village est dominé au nord par le signal du Mont du Couple (162 m), dernier sommet marquant du coteau nord du Boulonnais, qui offre un superbe panorama et que protège la réserve naturelle du mont de Couple (14 ha). Dans la plaine sont les manoirs de Noirbernes et de Warcove, du 17e s. La commune a gagné 110 hab. après 1999. Hervelinghen (240 Hervelinghinois, 589 ha), 10 km au nord de Marquise, est au pied d’un repli du talus septentrional de la fosse du Boulonnais; un camping; +50 hab. après 1999. Saint-Inglevert (810 Labigeois, 660 ha), 8 km NNE de Marquise est sur le plateau de revers du talus du Boulonnais. Son chœur d’église, du 14e s., est inscrit. Sa population a gagné 260 hab. depuis 1999 (+47%). La commune est faite de trois petits villages, les deux autres étant Hauteville au sud et Wadenthun à l’est, et de la ferme de l’Abbaye au sud-est; elle est traversée par l’A16. Au NO, un aérodrome de loisirs privé (code LFIS), avec aéroclub et piste de 800 m, est issu d’une piste construite pendant la dernière guerre par les Britanniques puis utilisée par Allemands, ensuite abandonnée puis reprise en 1989. Le nom de la commune n’est pas celui d’un saint, mais la déformation d’un nom originel Santingheveld, le champ d’un certain Cento ou Santinius. Leubringhen (300 Leubringhenois, 798 ha), 6 km NNE de Marquise est au pied du talus,- septentrional du Boulonnais; +40 hab. depuis 1999. L’A16, qui traverse son territoire, est équipée au nord sur le plateau, à la limite de Saint-Inglevert, de l’aire de service des Deux Caps, que jouxte un cimetière militaire canadien. Les ruines du château de Blacourt s’aperçoivent au SE. Leulinghen-Bernes (510 Leulinghenois, 690 ha), 2 km NNE de Marquise, qui se nommait seulement Leulinghen avant 1921, est également traversée par l’autoroute; travaux publics Ramery (50 sal.). La fille de Charles VI y épousa Henri V d’Angleterre en 1420 cinq ans après la bataille d’Azincourt, ce que la commune célèbre par des fêtes dites médiévales. Leulinghen a gagné des habitants depuis 1962 (240 hab.) dont 110 après 1999. Son finage inclut à l’est le site d’une ancienne carrière, orné d’un étang, dans le prolongement des carrières de Ferques. Bernes est un petit village autonome à l’ouest, de l’autre côté de l’A16. Landrethun-le-Nord (1 290 Landrethunois, 770 ha), 8 km NE de Marquise, a son village initial sur le coteau nord de la fosse du Boulonnais, au passage de la D231, mais dépassé en contrebas par les hameaux voisins de Couderousse et des Montaques traversés par la D231 et la voie ferrée de Boulogne à Calais; celle-ci dessine une large courbe à l’est du finage. Un site expérimental de V3 avait été établi à Mimoyecques en 1944 tout au NO du finage, mais, copieusement bombardé, n’avait pu être mis en service; un musée a été aménagé dans la forteresse, autour de laquelle a été délimitée une réserve naturelle de 9 h sur le coteau. La population communale croît depuis 1954 (430 hab.) et a gagné 380 hab. après 1999 (+42%); négoce de matériaux Chenelet (30 sal.). Ferques (1 790 Ferquois, 897 ha), 6 km ENE de Marquise, est traversée au sud par la voie ferrée de Boulogne à Calais et la D221. Elle a un finage accidenté, troué de carrières, et par une mine de houille au hameau d’Élinghen au SE, intégré à Ferques en 1790, qui fut la dernière du Boulonnais (1921-1950). Les carrières de marbre et de kaolin sont encore exploitées par les Carrières du Boulonnais (160 sal.) et Stinkal (35 sal.). Les ruines du monastère de Beaulieu et le bois de Beaulieu sont tout à l’est. Ferques organise un festival de musique électronique Agoraphones. La population, de 1 000 hab. en 1901, a crû jusqu’en 1999. Wierre-Effroy (890 Wierrois, 1 891 ha), 6 km au SE de Marquise, a un habitat très dispersé dans les collines; elle détient le château de la Briamerie, et la ferme du Val, du 16e s. à tourelle; transports Louvet (30 sal.). fromagerie Sainte-Godeline (25 sal.). Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999. Au nord, hameau du Courgain; au SO, hameaux de Hesdres et du Trou d’Enfer. Maninghen-Henne (310 Maninghenois, 399 ha), 7 km SO de Marquise, est sous les hauteurs du mont de Colembert (116 m). Ancienne fraction de Wimille et nommée alors Maninghen-au-Mont, elle s’est appelée Maninghen-Wimille de la Révolution à 1929. Henne, précédemment Hennes, est un lieu-dit de la commune, où fut jadis un château. La commune n’avait que 110 hab. en 1975, mais n’a pas gagné d’habitants après 1999. Un musée de la meunerie est aménagé dans un ancien moulin. Wacquinghen (280 Wacquinghenois, 247 ha) est à 5 km au SO de Marquise, en bordure d’autoroute; elle s’orne à l’est du château et du parc de Berguette (18e s.); un camping; +40 hab. après 1999. Offrethun (280 Offrethunois, 282 ha) est à 4 km au sud de Marquise; le manoir d’Escault y a un jardin remarqué. Beuvrequen (470 Beuvrequentois, 475 ha) est à 4 km OSO de Marquise, bordée au nord par la Slack, accompagnée d’étangs, et au sud et à l’est par l’autoroute A16. Le village est complété par les hameaux du Russolin à l’est, de Connincthun au sud, de l’Épître au SE. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. (5 140 Marquisiens, 1 346 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais, 15 km NNE de Boulogne-sur-Mer. La ville est au bord de la Slack sur la route de Boulogne à Calais, reprise et aménagée par l’A16 à laquelle elle a deux accès. Elle a été et demeure un centre réputé d’extraction de pierre à bâtir (marbre de Marquise) et d’industrie métallurgique, avec hauts fourneaux. Les carrières restent actives. Les autres principaux employeurs sont les constructions Lenglet (60 sal.), la fabrique d’outillages Prodao (45 sal.), les viandes de volailles Moy Park (100 sal.); gardiennage GSE (60 sal.). Marquise a un collège public et un privé, un lycée professionnel public, une maison de retraite, des magasins Intermarché (70 sal.) et Carrefour (25 sal.). La commune avait déjà 4 400 hab. en 1866; sa population s’est ensuite abaissée (3 200 hab. en 1896), est remontée à 5 000 hab. autour de 1870 et a encore fluctué ensuite. Puis elle a gagné 520 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps, qui rassemble 21 communes et 22 200 hab. L’Insee voit Marquise à la tête d’une «unité urbaine» de 8 600 hab. (7 communes). (2 110 Restusiens, 1 825 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC de la Terre des Deux Caps, 6 km à l’est de Marquise. Elle disperse ses maisons dans les collines du fossé du Boulonnais. Le centre villageois, réduit, est au bord de la Slack, avec une église classée des 12e et 16e s. La commune abrite aussi le château d’Austruy. Le relief s’élève à 120 m au sud-est au mont Cornet. L’habitat, quelque peu dispersé, contient notamment au sud le hameau du Vermont, à l’ouest ceux du Rietz des Wioves et de Gontherie. Au nord, le gros hameau de Locquinghen a été un site d’extraction du charbon au 18e et au 19e s., et avait une verrerie de la famille Desandrouins. Les Chaux et Dolomies du Boulonnais (75 sal.) exploitent des carrières. La population de Rety a suivi une évolution comparable à celle de Marquise: 2 500 hab. en 1876, moins de 1 400 autour de 1900, puis une lente reprise continue; elle a gagné 170 hab. après 1999. (3 070 Rinxentois, 838 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC de la Terre des Deux Caps, juste à l’est de Marquise et en continuité avec son habitat, dans la vallée de la Slack, où se glisse la voie ferrée de Boulogne à Calais. Rinxent a une gare qui sert pour l’agglomération, et appuie Marquise dans l’extraction de marbre et de chaux, avec les carrières de la Vallée Heureuse (95 sal.). Elle a une fabrique de matériel médical Acime-Frame (45 sal.); informatique Baron (35 sal.). Hydrequent, à l’origine Hildringhehem, est un hameau au nord-est, sur un talus dont plusieurs grottes furent habitées. Rinxent a eu 400 hab. au début du 19e s., 1 000 en 1855, et n’a pas cessé de croître jusqu’en 1968 (3 300 hab.); sa population a lentement décliné depuis mais a repris 250 hab. après 1999. |