Communauté de communes de l’Est Lyonnais (CCEL)' communauté de communes du Rhône, associant 8 communes et 41 70 hab. sur 14 120 ha. Colombier-Saugnieu (siège), Genas, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Toussieu ont plus de 2 000 hab. Jons (1 500 Jonsois, 741 ha), au bord du Rhône à 9 km ENE de Meyzieu, limitrophe à la fois de l’Ain et de l’Isère, n’est rattachée artificiellement au reste de la communauté que par la largeur d’une route (D303), au prix d’échanges de parcelles avec Jonage destinés à assurer la continuité territoriale avec Pusignan. Jons a gagné 400 hab. depuis 1999 (+36%). Le barrage de Jons sur le Rhône, construit en 1930, régularise le débit du canal de Jonage au profit de la centrale électrique de Cusset; il supporte une bretelle autoroutière (A432) entre l’A42 et l’A43 via l’aéroport Saint-Exupéry, qui traverse la commune. (2 790 Colombards-Saugnards), 2 762 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, 14 km au SE de Meyzieu, 27 km ESE de Lyon à la limite du département de l’Isère, dont elle est sortie en 1971. Elle a accueilli l’essentiel des installations de l’aérodrome de Lyon-Saint-Exupéry, jadis dénommé à tort de Satolas, village isérois qui est tout à fait en dehors; et, avec l’aéroport, la gare du TGV qui le jouxte. L’aéroport (codes LYS et LFLL) qui occupe 2 000 ha, a vu passer 11,7 millions de passagers en 2019 (8,5 en 2022), dont 7,9 M en vol international (5,7 en 2022), et traité 57 000 t de fret aérien, 2 700 t de poste. Le trafic était de 114 000 mouvements d’avions en 2019 (77 700 en 2022), tous commerciaux. Il dispose de deux pistes de 4 000 et 2 650 m (deux autres en projet), et d’une aérogare de 56 000 m2 (deux terminaux et fret) pouvant accueillir 9,6 M de personnes par an et 80 000 t de fret. La commune n’avait que 700 hab. dans les années 1960; elle est passée à 1 000 en 1980, a franchi le cap des 2 000 en 1999, et gagné 680 hab. ensuite (+32%). Ses emplois sont liés à l’aéroport: Aéroports de Lyon (490 sal.), Air-France (370 sal.) et sa filiale Hop! (210 sal.), Aviapartner (440 sal.), Alyzia (150 sal.), H-Air (160 sal.) et Volotea (50 sal.) pour le transport aérien; Seris (430 sal.), et APS Lyon (200 sal.) pour le gardiennage; France Handling (55 sal., groupe Vinci), Onet (60 sal.) pour l’assistance aéroportuaire; hôtel NH (50 sal.); Servair, filiale de service d’Air-France (Lyon Air Traiteur, 85 sal.); Lyon Duty Free (75 sal.); Brinks (transports de fonds, 85 sal.); transports de fret DHL (messageries de la Deutsche Post, 360 sal.), Schenker (310 sal.), Fret et Services (60 sal.), Clasqin (50 sa.); nettoyages GSF Mercure (360) et Derichebourg (60 sal.). Le village est situé à l’est de l’aéroport, le TGV et l’A432 passent à l’ouest. (13 450 Genassiens, 2 384 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, dont elle est le siège, à 14 km ESE de Lyon. Venue de l’Isère en 1968, elle est au-delà de l’autoroute de contournement de Lyon, qui marque sa limite occidentale, et n’est que très partiellement urbanisée; on y voit le fort de Genas, de la ceinture de défense de Lyon; collèges public et privé. La population communale était de 2 000 hab. en 1960 puis elle a sensiblement augmenté, passant par 5 000 hab. en 1979. Elle a augmenté de 2 240 hab. depuis 1999 (+20%). Une zone industrielle, au SO de la commune, prolonge celle de Chassieu (Mi-Plaine). Les principaux établissements sont ceux des plastiques Clayens (270 sal.), des réfrigérateurs LGL Heatcraft (groupe états-unien Lennox, 290 sal.), des légumes et salades Bonduelle Frais (140 et 110 sal.); robinetterie Tecofi (110 sal.) ascenseurs ACAF (65 sal.) machines Robatel (80 sal.), pompes à vide Mils (70 sal.). Presque tout le reste relève des services et de la logistique: ingénierie Rhodia (140 sal.), installations électriques Soteb (Travaux électriques du Bugey, 100 sal., groupe G. Perrier), INEO (75 sal.), Bouygues (70 sal.), ENSIO (65 sal.), aérauliques CGI Ventilation (140 sal.) et thermiques Axima (130 sal.); isolation AGI (110 sal.); maçonnerie Etendex 60 sal.); transports Ziegler (80 sal.), Neolog (tri de colis, 60 sal.), SAFRAM (55 sal.), Rodis (50 sal.), FAM (50 sal.), TSE (50 sal.); autocars Berthelet (180 sal.); distribution de produits d’hygiène Paredes (110 sal.); hypermarché Carrefour (310 sal.); négoce de compresseurs Kaeser (90 sal.), secrétariat et comptabilité LES Paredes (120 sal.); gardiennage Securitas (170 sal.); nettoyage Aurema (65 sal.), Onnaserv (60 sal.), IHS (60 sal.); La Poste (55 sal.). Le nouveau canton de Genas a 8 communes, 42 000 hab. (4 230 Pusigniens, 1 304 ha dont 200 de bois) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, 5 km à l’est de Meyzieu, à la limite du département de l’Isère qu’elle a quitté en 1968; fabrication d’équipements d’automobiles Eberspacher (130 sal.), imprimerie FOT (120 sal.), plastiques CF (65 sal.); distribution de matériels médicaux du groupe états-unien Stryker (440 sal.), magasin But (75 sal.); transports Berto (100 sal.), Dimotrans (170 sal.), Expeditiors International (70 sal.), M&M (60 sal.), entreposage frigorifique Tereva (100 sal.); constructions RMF (150 sal.). La croissance de la population est assez régulière depuis 1954 (900 hab.), la barre des 2 000 hab. ayant été franchie en 1985. L’augmentation a été de 1 120 hab. après 1999 (+36%). La ligne de TGV et l’A432 passent à l’est du bourg; échangeur n°3 au NE; l’aéroport Saint-Exupéry a sa pointe nord au SE du finage. Au nord, une très étroite bande de terrain relie artificiellement la commune de Jons, afin d’assurer la continuité territoriale de la communauté de communes de l’Est Lyonnais. (6 980 Murois, 1 634 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, 12 km au sud de Meyzieu, dont elle est séparée par le territoire de Genas. La commune a quitté l’Isère en 1968. La ville est sur l’axe Lyon-Grenoble et traversée par la N6, à 16 km ESE de Lyon. Elle accueille les profilés d’aluminium Installux (450 sal.), l’usine Mersen (350 sal.) d’appareils électriques, les câbles et tissus chauffants Flexelec (50 sal.); distribution d’appareils réfrigérants Générale Frigorifique (110 sal.), transports Gibertrans (70 sal.) et CT2R (50 sal.). Jadis, le village avait des magnaneries et des tissages à domicile. Mures était à l’origine une maison forte, devenue hôtel de ville et dont le nom a perdu son s final. L’agriculture a bénéficié en 1985 du remembrement puis de l’irrigation. La population est en nette croissance depuis 1960, les 2 000 habitants ayant été atteints dès 1972, les 4 000 en 1986. Elle a gagné 1 360 hab. (+24%) après 1999. (5 680 Laurentinois, 1 863 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, 14 km au sud de Meyzieu, dont elle est séparée par le territoire de Genas. La petite ville est sur l’axe Lyon-Grenoble et traversée par la N6, à 18 km ESE de Lyon. Elle était iséroise avant 1968. Son finage accueille un échangeur de l’A43 et de l’A432. Mures était un petit fief dont le château a laissé des traces dans la commune voisine de Saint-Bonnet-de-Mure. La commune a un collège public. Sa population est passée de 1 300 hab. en 1846 à 760 en 1936, puis s’est accrue après la guerre, passant par 2 500 hab. en 1975 et atteignant 4 500 hab. en 1990; elle a gagné 850 hab. après 1999 (+18%). Hormis les panneaux de bois Rhône Placages (60 sal.), la commune abrite surtout de petites entreprises du tertiaire, et La Poste (180 sal.). (4 700 Saint-Pierrards, 2 928 ha dont 320 de bois,) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, à 20 km SE de Lyon et en bordure du département de l’Isère, qu’elle a quitté en 1968. La commune englobe une partie des collines du Bas-Dauphiné au sud, le relief montant à 367 m aux environs du village originel et du château, qui est du 15e s. et conserve son donjon. Le château de Rajat, plus à l’est, fut édifié par la banque lyonnaise au début du 20e s. dans le style 18e s., avant de passer aux salésiens, puis de devenir un centre de culture et de loisirs dans un parc de 17 ha. Le finage s’étend aussi sur une large fraction de la plaine du Velin au nord, traversée par la voie ferrée Lyon-Grenoble (gare à 3 km du centre). La commune est surtout résidentielle mais a reçu quelques emplois: entrepôts et logistique Kuhne & Nagel (suisse, 180 sal.), mécanique Manitowoc (100 sal.), mortiers Lafarge (85 sal.); négoces de chariots élévateurs Amonite (70 sal.), de bois et matériaux Silka (100 sal.), nettoyage Derichebourg (140 sal.). Le finage compte 1 700 ha de terres agricoles, 700 de bois et incultes, 200 urbanisés, 140 en zones d’activités, 60 en carrières. Forte de 1 500 hab. en 1841, sa population est descendue à 970 en 1926, n’a que peu augmenté jusqu’en 1962 puis de façon plus soutenue ensuite, passant par 2 700 hab. en 1982. Elle a gagné 540 habitants après 1999. (3 230 Toussillard, 502 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC de l’Est Lyonnais, 20 km SE de Lyon, 11 km ENE du chef-lieu juste à l’est de Mions. La population de la commune n’avait que peu varié autour de 700 hab., de 1860 à 1960; elle croît régulièrement depuis, le paysage se couvrant de pavillons; elle a gagné 1 200 hab. après 1999 (+59%). Son territoire, est limité à la plaine du Velin; il était isérois jusqu’en 1967; les transports frigorifiques Tradmar (90 sal.) y sont établis; télécommunications Axione (80 sal.), chaudronnerie Bilfinger (320 sal.). |