Communauté d’agglomération de Vesoul

Vesoul (CA de)

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communauté d’agglomération de Vesoul, associant 20 communes et 32 350 hab. sur 14 550 ha. Vesoul (siège), Échenoz-la-Méline, Noidans-lès-Vesoul et Vaivre-et-Montoille dépassent 2 000 hab.

Coulevon (180 Coulevonais, 266 ha), 2 km NE de Vesoul, a son village sur la rive droite du Durgeon au confluent du Bâtard.

Pusy-et-Épenoux (460 Pusypenois, 1 007 ha dont 154 de bois), 4 km NO de Vesoul, associe au village de Pusy, doté d’unarboretum, le hameau d’Épenoux au NE sur la D10. Leur fusion remonte à 1807.

Villeparois (210 hab., 332 ha), 3 km NE de Vesoul, est dans la petite vallée encaissée du Bâtard; bois de la Dame en queue au nord.

Colombier (460 Colombiers, 1 394 ha dont 309 de bois) est sur la rive droite du Durgeon, à 6 km de Vesoul; château de la Roche (18e); menuiserie (Virot, 25sal.). La N57 suit le pied du versant gauche, la voie ferrée traverse la vallée. Le finage est accidenté; butte de l’ancien château de Montaigu à l’est, hameau et château de Villerpoz (18e) tout au NE.

Montcey (280 Montcéens, 812 ha dont 383 de bois), 7 km ENE de Vesoul, a son village au nord du finage dans les collines; grotte des Équevillons au SO.

Comberjon (170 Comberjonnais, 357 ha dont 129 de bois), 5 km NE de Vesoul, a son village au pied du versant gauche du Durgeon, frôlé par la N57; la voie ferrée est de l’autre côté de la vallée. Sur la hauteur au sud, la commune contient plus de la moitié de l’aérodrome de Vesoul.

Frotey-lès-Vesoul (1 450 Frotéens, 763 ha dont 186 de bois), 4 km à l’est de Vesoul, a son village sur la rive droite de la Colombine. L’habitat s’est très largement étendu vers le nord au pied du relief jusqu’aux lotissements de Bel-Air sous le Sabot de Frotey, où la D9 rejoint la N19 et la N57 dans un gros échangeur au débouché de la vallée du Durgeon; et vers le SE dans les lotissements de Bayard et du Jeu de Quilles. Un autre échangeur à l’est relie la D919 à la N19 en évitant Quincey. Au nord, le relief du Sabot de Frotey (342 m) est protégé par une réserve naturelle nationale de 98 ha. Au NE sur le relief a été juché l’aérodrome de Vesoul (code LFQW), doté à 370 m d’une piste bitumée de 1 400 m et d’une gazonnée de 470 m, avec aéroclub. La population communale a augmenté pendant presque tout le 20e siècle, mais plafonne.

Quincey (1 440 Quincéens, 1 263 ha dont 337 de bois), à 3 km SE de Vesoul, a son village originel sur le rebord du plateau qui domine le versant gauche de la Colombine. L’habitat s’et complété d’un lotissement au sud (Combe Sectia) et surtout d’un grand ensemble de lotissements de pavillons au pied du relief au nord-ouest, longé par la D13 (Robinson). La Colombine entrée en plaine borne le finage au nord. Celui-ci s’étend loin vers le sud-est sur 6 km, avec quelques petits hameaux. La D9 est à l’est, et passe près du gouffre du Frais Puits, de 20 m de diamètre. Le gouffre de Vaubotu est au NO, sur le relief et plus proche du village. La commune n’avait que 400 hab. en 1962, et en a gagné 360 après 1999; entreprise de bâtiment Darlot (45 sal., plâtrerie).

Navenne (1 720 Navennois, 391 ha dont 126 de bois), qui jouxte Vesoul au sud et Quincey à l’est, a un finage accidenté, qui n’atteint pas la Colombine au nord. L’habitat se tient sur les pentes d’un ample amphithéâtre, avec au pied le quartier de la Tuilerie. Des aménagements de loisirs sont au sud sur les hauteurs des Quatre Sapins et montent jusqu’à 434 m à la limite méridionale. La commune a reçu un centre de rééducation (120 sal.) et un Intermarché (40 sal.); transport régulier de voyageurs CTP (30 sal.); servies à la personne 1dispensable (25 sal.). Elle avait 1 200 hab. en 1962 mais plafonne, avec 60 hab. de moins qu’en 1999.

Andelarre (140 Andelarrois, 457 ha dont 224 de bois), 8 km SO de Vesoul, est au pied des reliefs, avec un château; la D474 longe le village, mais sans accès. Le relief monte à 428 m au SO.

Andelarrot (240 hab., 571 ha dont 210 de bois), 9 km SO de Vesoul, a un petit village au pied du Bois de la Craye, entre la D457 et la D474 qui convergent vers Vesoul.

Mont-le-Vernois (170 hab., 776 ha dont 212 de bois), 11 km OSO de Vesoul, est au pied des reliefs qui dominent la vallée de la Baignotte, affluent sud-nord du Durgeon. Le finage atteint la D13 et le confluent de la Baignotte et du Durgeon au NO, au-delà du vélorail de Vesoul. À l’est du village, une reculée riche en sources contient le hameau du Vernois. Sur le proche relief se découvre le Trou de Jean le Fou.

Charriez (210 hab., 766 ha dont 167 de bois) est à 10 km OSO de Vesoul Son village s’abrite au fond d’une reculée, dominée au nord par le promontoire dit Camp de César (386 m), ancien oppidum barré offrant à présent un site de vol libre. Le finage est traversé à l’ouest par la vallée du Durgeon, que suivent la D13 et le vélorail, et fait une avancée au-delà jusqu’au bois des Grandes Reppes au SO de Montigny.

Pusey (1 520 Puséens, 818 ha), à la sortie nord-ouest de Vesoul sur la route de Port-sur-Saône (D322) accompagnée par la N18, a une zone d’activités au SE à la limite de Vesoul, près d’un gros échangeur N19-D457. Elle accueille un hypermarché Leclerc (270 sal.), un Bricocash (25 sal.); un magasin Intersport (20 sal.). À l’ouest sont une déchèterie et un centre d’enfouissement. Au sud, le long du Durgeon dans la plaine, a été délimité un site naturel protégé de quelque 270 ha, dont 170 dans la commune. La croissance est en cours: Pusey n’avait que 360 hab. en 1968, et a encore gagné 380 hab. depuis 1999 (un tiers).

Charmoille (500 Charmoillais, 504 ha dont 128 de bois), 7 km NO de Vesoul au NO de Pusey, a son village au sud du finage près d’un échangeur de la N19 et de la D322; hameau du Val des Charmes au NE, avec des bois; +130 hab. depuis 1999.

Montigny-lès-Vesoul (680 Montinois, 647 ha dont 124 de bois), 8 km à l’ouest de Vesoul, est au pied du haut versant droit du Durgeon (304 m au promontoire du Mont Essart). Le finage monte sur le plateau au NO. La commune, surtout résidentielle, a gagné 130 hab. depuis 1999; elle n’enavait guère que 200 de 1910 à 1965.


Échenoz-la-Méline

(3 310 Mélinois, 809 ha dont 352 de bois) est une commune de la Haute-Saône en banlieue sud de Vesoul, dans la communauté d’agglomération de Vesoul, dans un profond vallon donnant sur la vallée du Durgeon. Elle offre à l’environnement vésulien des sites de promontoires (camp de César au nord-est) et des grottes connues, comme celles de la Baume et du Solborde, des sites d’escalade sur la corniche occidentale. La population de cette banlieue résidentielle a assez régulièrement augmenté au cours des deux derniers siècles, passant les 1 000 hab. en 1876 et les 2 000 hab. dans les années 1950; elle a gagné 510 hab. depuis1999; Ambulances Jussieu (20 sal.).


Noidans-lès-Vesoul

(2 080 Noidanais, 864 ha dont 323 de bois) est une commune de la Haute-Saône dans la communauté d’agglomération de Vesoul, en banlieue SO de la ville, juste au sud du lac de Vesoul. Le site industriel de Peugeot est en grande partie dans la commune. Noidans a un collège public et héberge en outre une partie des activités périurbaines de Vesoul, dont un supermarché Leclerc (45 sal.); publicité Adrexo (120 sal.),; fabrique de cartonnages JPA (25 sal.); transports Barbier (100 sal.), Gefco (45 sal.), Géodis (25 sal.) transports de voyageurs Monts Jura Autocars (25 sal.) et Keolis (25 sal.). La commune n’avait que 820 hab. en 1954 et sa croissance a été surtout marquée entre 1968 (900 hab.) et 1975 (1 750); la population a baissé de 70 hab. après 1999.


Vaivre-et-Montoille

(2 480 Vaivrois, 848 ha) est une commune e la Haute-Saône 5 km à l’ouest de Vesoul et dans la communauté d’agglomération de Vesoul. Le village est au bord du Durgeon. Le finage englobe le lac de Vesoul (ou de Vesoul-Vaivre), dont le plan d’eau mesure 83 ha, accueille une base de loisirs et le parc aquatique Ludolac qui l’accompagne dans le fond de vallée du Durgeon, géré par la communauté d’agglomération; institut médico-éducatif; maison de retraite Korian (Medica France 55 sal.); Manufacture du Lac (maroquinerie 50 sal.); charpentes Batibois (15 sal.), transports Rigoulot (20 sal.) La commune est issue d’une ancienne fusion (1807) et s’est tenue aux alentours de 600 hab. entre 1800 et 1968; puis elle a été entraînée dans la périurbanisation de Vesoul, passant à 1 000 hab. en 1977 et 2 000 en 1985; mais elle vient de perdre 270 hab. après 1999.


Vesoul

(15 730 Vésuliens, 907 ha) est la préfecture de la Haute-Saône. La ville s’est établie dans la vallée du Durgeon et sur les pentes de la butte de la Motte, qu’il contourne par le sud; la Motte offre de larges vues sur la ville. Le centre a conservé quelques maisons anciennes et hôtels bourgeois, dont celui de la préfecture; l’hôtel de ville, au bord du Durgeon, est récent (1937); l’église est du 18e s. L’urbanisation s’est étendue surtout vers l’amont, à l’est de la Motte, et vers l’aval sous la forme d’espaces d’industrie et de négoce. Vesoul bénéficie du passage de la N19 et de la voie ferrée Paris-Belfort par Chaumont, ainsi que de la N57 qui va de Besançon aux Vosges. Elle a les attributs d’une active mais assez petite préfecture: centre hospitalier (365 lits), une clinique de 60 emplois (67 lits), IUT, trois collèges publics et un privé, quatre lycées publics dont deux professionnels, un lycée professionnel privé et deux instituts médico-éducatifs; musée polyvalent Georges Garret, théâtre; festival des cinémas d’Asie.

Le site de Vesoul, assez proche de Sochaux-Montbéliard et qui ne manquait pas de place, a été choisi par le groupe Peugeot pour y installer sur 130 ha de très grands entrepôts de pièces détachées, formant une plate-forme logistique forte de 3 000 employés, de loin le principal établissement industriel du département et qui serait la plus grande plateforme logistique européenne de pièces d’automobiles. La ville y a ajouté plusieurs zones industrielles qui enserrent l’espace bâti.

Vesoul conserve une fabrique de literie Epeda-Merinos (Copirel, 120 sal.); constructions Renov’eco (40 sal.), travaux publics Colas Nord-Est (70 sal.), Veolia (90 sal.); travail temporaire Manpower (645 sal.) , Adecco (330 sal.), SUP Interim 24 (140 sal.), CRIT Interim (115 sal.), Synergie (75 sal.), Randstad (60 sal.), INEO (45 sal.). Nettoyage Onet (110 sal.), Marie Mohnen (25 sal.); services à domicile M.Y Home services (40 sal.), (A2micile 25 sal.); gardiennage SGS Sage (40 sal.).

Dans le reste du secteur tertiaire apparaissent les banques CIC (25 sal.) et BNP (20 sal.), la formation d’adultes Onlineformapro (60 sal.), La Poste (140 sal.); négoce de matériel agricole Pagot-Caput (40 sal.). Un grand centre commercial s’est formé autour de l’hypermarché Cora (230 sal.), auquel s’ajoutent Super U (45 sal.), Intermarché (85 sal.), Brico Leclerc (65 sal.).

La ville possède sa «zone urbaine sensible» devenue «quartier prioritaire» dans le quartier de Montmarin, au nord de l’agglomération. Vesoul a atteint les 10 000 hab. en 1900 et en avait 12 000 en 1954; sa population a crû jusqu’en 1982 puis a perdu plus de 1 200 hab. de 1982 à 1999, et 3 150 depuis 1999 (mais dont 900 par révision de la population comptée à part). La communauté de communes de la communauté d’agglomération de Vesoul rassemble 20 communes et 32 350 habitants. L’unité urbaine Insee est donnée pour 28 500 hab. (8 communes), l’aire urbaine pour 59 000 (111 communes). L’arrondissement a 127 900 hab., 346 communes. Vesoul a deux nouveaux cantons, de 12 et 13 communes, 16 600 et 16 100 hab.