Communauté de communes du Pays d’Héricourt

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communauté de communes de la Haute-Saône, associant 23 communes (dont 3 dans le Doubs) et 21 000 hab. sur 16 360 ha. Le siège est à Héricourt, seule à dépasser 2 000 hab.

Vyans-le-Val (470 Vianais, 332 ha dont 156 de bois) est 4 km au sud d’Héricourt à la limite du Doubs. Le village est à l’est du finage, proche de Bussurel qui a été intégrée à Héricourt; la LGV Rhin-Rhône traverse le finage au nord. Le relief monte à 462 m au SO dans les bois. La mention le-Val a été rajoutée en 1969.

Brevilliers (650 hab., 647 ha dont 325 de bois), 3 km à l’est d’Héricourt, s’interpose entre Héricourt et le Territoire de Belfort, dont elle est limitrophe à l’est. Le nord du finage est traversé par la voie ferrée, l’ex-N83 et la D683; installations électriques COTEB (30 sal.), casse automobile Stock Casse 70 (30 sal.); dolmen des Issières au SE du village, terrain militaire du Fort du Bois d’Oye à l’est; +80 hab. depuis 1999.

Échenans-sous-Mont-Vaudois (530 Échenanais, 544 ha dont 181 de bois), 4 km NE d’Héricourt, touche à l’est au Territoire de Belfort et contient au sud le versant nord du Mont Vaudois. Le nom était seulement Échenans jusqu’en 1985.

Mandrevillars (250 Mandrevlais, 303 ha), 6 km NNE d’Héricourt, étire son finage le long du Territoire de Belfort; son lotissement y jouxte celui de But. Elle a gagné 110 hab. depuis 1999. Elle avait été rattachée à Châteauvillars de 1972 à 1988.

Châlonvillars (1 280 Châlonvillais, 760 ha dont 225 de bois), 10 km NNE d’Héricourt, est limitrophe du Territoire de Belfort, avec un village étalé enrichi de nombreux pavillons; métallerie (Métal Est, 40 sal.); grande fontaine-lavoir restaurée. Au NE passent la D619 et le canal de Montbéliard à la Haute-Saône. À l’ouest, le finage monte à 498 m sur les hauteurs boisées de la Brisée. La commune n’avait que 540 hab. en 1968, et a encore gagné 90 hab. après 1999. Entre temps, elle avait absorbé sa petite voisine du sud Mandrevillars mais la fusion n’a duré que de 1972 à 1988.

Chagey (650 Chagéens, 699 ha dont 424 de bois), 5 km NNO d’Héricourt, a son village au pied des reliefs et traversé par la Lizaine; menhir dit Pierre de Desle au NE à 437 m.

Luze (730 Luzois, 1 069 ha dont 667 de bois), 3 km NNO d’Héricourt, est sur la rive gauche de la Lizaine; son finage monte un peu à l’est sur les pentes du Mont Vaudois; il est longé à l’ouest par la N19 qui y a un échangeur. Au-delà, le finage s’élargit vers le NO dans les bois d’Apremont et de la Vauchière où le relief monte à 530 m; la N19 y suit une longue crête.

Les communes suivantes sont sur le rebord méridional des Vosges.

Chenebier (710 Chenaillots, 905 ha dont 459 de bois), 10 km NNO d’Héricourt, a un habitat bien dispersé au sud. Le finage occupe un large vallon affluent de la Lizaine, laquelle fixe la limite SE de la commune. Ce vallon et ses tributaires présentent des séries d’étangs collinaires en escalier.

Étobon (290 hab., 1 226 ha dont 856 de bois), 13 km NO d’Héricourt, a son village sur une série d’échines, dominées parle butte de l’ancien château (573 m). Le relief est accidenté et boisé, les vallons sont équipés de petits étangs.

Belverne (150 Sairrets, 615 ha dont 374 de bois), 12 km ONO d’Héricourt, a un petit village sur le flanc gauche du vallon du Fau, affluent du Rognon. La N19 traverse tout le finage au sud, avec un échangeur (n°11) non loin du village. La limite occidentale du finage dépasse de peu 500 m d’altitude.

Courmont (140 hab., 639 ha dont 492 de bois), a un trs petit village au bord dela D96, en fond de vallée dans un finage accidenté presque entièrement boisé.

Saulnot (770 hab., 2 673 ha dont 1 606 de bois), 13 km OSO d’Héricourt, anime un petit bassin au pied des Vosges, dominé par la table de grès du petit massif de Saulnot, qui prolonge les reliefs vosgiens, porte la forêt de Granges et monte à 533 m au NE; il est traversé par le GR 59. Le village est sur la D9 au carrefour de la D96. La commune s’est agrandie en 1997 et est ainsi devenue limitrophe du Doubs en fusionnant avec Corcelles au SO et Gonvillars SE, qui conservent des hameaux; elle avait déjà intégré Malval, au NO, dès 1812. La LGV Rhin-Rhône traverse la commune entre Saulnot et Corcelles. La populaion a augmenté de 50 hab. après 1999; travaux publics Surleau (groupe Sacer, 95 sal.).

Villers-sur-Saulnot (130 hab., 237 ha),14 km OSO d’Héricourt, 2 km au SE de Saulnot, est limitrophe du Doubs. La LGV traverse le nord du finage.

Chavanne (240 Chavanniers, 232 ha), 12 km OSO d’Héricourt, 3 km à l’est de Saulnois, est limitrophe du Doubs au SE et au NE. La LGV s’engage au sud dans un tunnel de 1 900 m sous le Mont, nommé tunnel de Chavanne. La D9 passe tout au nord.

Champey (890 hab., 1 130 ha dont 689de bois), 8 km à l’ouest d’Héricourt, est limitrophe du Doubs. Le village est au pied du relief vosgien, sur la D9, et s’est entouré de lotissements pavillonnaires. Le finage attent au nord 524 m à la Pierre-qui-tourne. La N19 frûle la commune tout au nord. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999.

Trémoins (400 hab., 403 ha dont 174 de bois), 6 km OSO d’Héricourt, est limitrophe du Doubs et traversée par la D683; +90 hab. depuis 1999.

Verlans (180 hab., 164 ha), 4 km à l’ouest d’Héricourt, est une très petite commune, qui tout au sud est traversée par la D683 et touche à la limite du Doubs.

Coisevaux (350 hab., 418 ha dont 174 de bois), 6 km à l’ouest d’Héricourt, a un village de pavillons au sud. Au nord, au-delà de la D9, un appendice du finage monte sur les premiers reliefs vosgiens (425 m) où un vallon contient un escalier de trois étangs dont le Réchal (5 ha). La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Couthenans (750 Couthenanais, 164 ha), 4 km ONO d’Héricourt, a un petit finage presque entièrement urbanisé; zone d’activités du Chevret tout au SE, D9 au nord avec une fraction de l’échangeur n°10 de la N19.

Trois communes du Doubs sont membres de la communauté d’Héricourt.

Laire (410 Niauds, 317 ha dont 130 de bois), la plus orientale, est voisine d’Héricourt et de Vyans, et traversée au nord par la LGV Rhin-Rhône.

Aibre (480 Tyintières, 450 ha dont 215 de bois), 8 km OSO d’Héricourt, est sur la D683 et traversée par la vallée du Rupt. Au nord, la LGV sort du tunnel de Chavanne.

Le Vernoy (170 Moines, 330 ha dont 125 de bois), 11 km OSO d’Héricourt, est la plus occidentale et fait une avancée dans la Haute-Saône, jusqu’à dépasser la D9 au NO; le village est tout au sud au bord du Rupt.

(10 880 Héricourtois, 1 808 ha dont 577 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Saône dans l’arrondissement de Lure, 26 km au SE de celle-ci dans la vallée de la Lizaine. La commune, limitrophe du Doubs au sud et proche du Territoire de Belfort à l’est, participe aux bassins industriels de Montbéliard, qui n’est qu’à 8 km au sud, et de Belfort, 12 km au NE. Elle est desservie par la voie ferrée et par la N83 et offre un musée-espace d’exposition au nom de Frédéric Minal, ouvert en 1923, avec expositions et théâtre. Au nord se dresse la butte du mont Vaudois, couronnée par un fort à 541 m. À son pied et au nord du centre-ville, le quartier des Chenevières est classé quartier prioritaire (ex-«zone urbaine sensible». La N19 longe l’agglomération au nord, la D483 à l’ouest; leur échangeur est croisé par la D16 au NO.

Les échanges quotidiens de travailleurs des bassins industriels font surtout d’Héricourt une ville de résidence ouvrière; mais la ville a ses propres usines, surtout en métallurgie: structures métalliques AcierPlus (100 sal., groupe Arcelor-Mittal, ex- Devillers-Oxycoupage), mécanique et automatismes Fives-Cinetic Automation (135 sal.), réparation d’équipements électriques CIGMA (105 sal.), composants électroniques A2E (85 sal.), ferrures et serrures Souchier (80 sal.), matériels de transport Packmat (55 sal.) et de levage Gaussin (40 sal.), traitements de surfaces APA (35 sal.), recyclage métallique Derichebourg-Eska (30 sal.), découpage Laser évolution (35 sal.). S’y ajoutent les Manufactures de Franche-Comté (maroquinerie, sellerie 240 sal., au groupe Hermès);; fabrication de matériel orthopédique (X.Nov 30 sal.); travaux d’étanchéification (SOPREMA 35 sal.); transports Carminati-Fariney (30 sal.), Imany 90 (25 sal.); travail temporaire Sup interim 26 (25 sal.). Héricourt a un centre commercial Leclerc (120 sal.), un supermarché U (70 sal.); un collège et un lycée publics, un collège privé; un centre d’aide par le travail.

La commune s’est agrandie en fusionnant avec Saint-Valbert, au nord-ouest, en 1808; puis en 1972 avec Byans (100 hab.) à l’ouest et Bussurel (400 hab. alors, 730 en 2020) au sud, sur la Lizaine, longée par la D438 et qui étend sensiblement l’agglomération vers le sud, jusqu’à la limite de Montbéliard et donc du département. En outre, Héricourt déjà agrandie a fusionné en 2019 avec Tavey (510 hab.) au sud-ouest. La LGV Rhin-Rhpne traverse ainsi Héricourt d’ouest en est entre Tavey et Bussurel. Héricourt avait 6 200 hab. en 1901, 6 800 en 1954 et a crû jusqu’en 1982 puis s’est stabilisée, hors fusions.

La Pays d’Héricourt groupe 23 communes (21 100 hab.). Héricourt a deux nouveaux cantons, de 15 et 14 communes (15 700 et 13 400 hab.)