Communauté de communes Rahin et Chérimont

Rahin et Chérimont

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communauté de comunes de Haute-Saône, associant 9 communes et 12 000 hab. sur 15 280 ha. Le siège est à Ronchamp qui, avec comme Plancher-Bas et Champagney, dépasse 2 000 hab.

Clairegoutte (380 Clairegouttois, 1 048 ha dont 755 de bois), 5 km au sud de Ronchamp, a son village dans un vallon descendant vers le Rognon; temple luthérien. À l’est s’étale la forêt domaniale de Chérimont, dans un finage contourné muni de longues queues vers l’est et vers le sud-est sur la crête dominant la haute vallée du Fau et montant à 580 m au Chérimont tout à l’est.

Frédéric-Fontaine (270 hab., 348 ha dont 152 de bois), 6 km au sud au sud de Ronchamp, occupe une clairière enveloppée par les finages de Clairegotte et de Magny-Jobert; trois étangs en escalier, bois à l’est.

Échavanne (210 Échavannais, 321 ha dont 120 de bois), 10 km ESE de Ronchamp, a un petit village aux maisons éparses à l’est, et des bois à l’ouest; la Lizaine borde le finage à l’est.

Frahier-et-Chatebier (1 400 Frahioulots, 1 739 ha dont 609 de bois), 12 km ESE de Ronchamp, a un finage contourné, limitrophe du Territoire de Belfort à l’est. Frahier est au centre, sur la D619 de Ronchamp à Belfort, et sur l’ancien canal de Haute-Saône qui lui est presque parallèle et passe en souterrain sur 700 m à l’est; port de Frahier sur le canal, jardin botanique. De nombreux étangs s’éparpillent dans la moitié nord du finage. Chatebier, tout au sud, est divisé en deux hameaux en clairières avec aussi des étangs.

Errevet (260 Errevetois, 328 ha dont 127 de bois), 13 km à l’est de Ronchamp, est une petite commune limitrophe du Territoire de Belfort, d’habitat dispersé, traversée par la voie ferrée; nombrux petits étangs en escaliers. Le finage s’achève au nord au Mont Vieilley (513 m).

Plancher-les-Mines (990 Mainous, 2 559 ha dont 2 115 de bois), 16 km NE de Ronchamp, occupe toute la haute vallée du Rahin, qui y a sa source à 952 m, l’altitude de la commune culminant à 1 216 m au Ballon de Servance; refuges de la Grande Goutte au NE (1 017 m), de la Vieille Hutte au bord du Rahin à 748 m; grotte de Saint-Antoine et rochers du Goulot des Loups au nord. Le village est tout à l’aval en fond de vallée du Rahin, entouré de sites de rochers; anciennes mines juste au nord, écomusée miniature de la fête foraine. À l’est à la limite du Territoire de Belfort, une route en lacets de 6 km monte à la station de sports de neige de la Planche des Belles Filles, qui culmine à 1 148 m et comporte plusieurs téléskis et le refuge de la Haute Planche (1 036 m).

Les mines ont été exploitées dès le 15e siècle pour l’argent, ainsi que pour le plomb, le molybdène, le fer, et ont approvisionné des ateliers monétaires. L’ancien nom de Plancher-Haut a été peu à peu remplacé par le nom actuel dès le 17e siècle. L’exploitation a connu plusieurs phases et plusieurs séries de galeries. La population est montée jusqu’à 2 800 hab. en 1906 et diminue depuis.


Champagney

(3 860 Champagnerots, 3 671 ha dont 2 548 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Saône dans l’arrondissement de Lure, membre de la communauté de communes Rahin et Chérimont, 15 km ENE de celle-ci dans la large vallée du Rahin, agrémentée d’étangs d’anciennes sablières, avec base de loisirs et camping. La bourgade, qui fut l’une des premières à réclamer en 1789 l’abolition de l’esclavage, a ouvert une Maison de la Négritude et des Droits de l’homme; elle est dotée d’un collège public et d’une gare sur la voie ferrée de Paris à Belfort.

Dans la commune, au sud-est, se trouve aussi un grand lac de barrage qui devait servir au canal de la Haute-Saône et au canal du Rhône au Rhin; commencé en 1882, il n’a été mis en eau qu’en 1938 et occupe 106 ha; nombreux clubs de voile et sports nautiques, et un autre camping. L’habitat s’est densifié à l’ouest à la limite de Ronchamp dans les quartiers de la Piotnaz et d’Éboulet. Le finage s’étend largement au sud et au nord dans les forêts; il monte à 589 m au sud au Chérimont, à 684 m à la pointe nord. La commune a une métallerie Gestamp (130 sal.) travaillant pour l’automobile, une fabrique de portes de garage métalliques (Soprofen, 35 sal.), un supermarché Colruyt (20 sal.). Elle avait atteint 4 300 hab. dans les années 1880; sa population a diminué jusqu’en 1960 (2 800 hab.) et a lentement augmenté depuis, ajoutant encore 450 hab. après 1999.


Plancher-Bas

(2 000 Plancherots, 2 912 ha dont 2 135 de bois), à 6 km ENE du Ronchamp, dans la communauté Rahin et Chérimont, éparpille ses maisons das la vallée du Rahin sur plus de 5 km, en continuité et en aval de Plancher-les-Mines. Le finage est bordé à l’est par le Territoire de Belfort et comprend au sud une annexe où s’étale le hameau des Granges Godey, drainé vers l’est par la Savoyarde, ornée d’étangs et traversée par la voie ferrée vers Belfort. L’altitude atteint au nord 821 m; stèle du Maquis de Plainet à l’ouest à 735 m.

La commune accueille une fabrique d’articles de protection en cottes de maille Honeywelle ex-Sperian 60 sal.), une petite brosserie (Kibros, 15 sal.), un négoce de quincaillerie (Chapuis, 40 sal.); maçonnerie Cotta (25 sal.). Plancher-Bas a eu 2 400 hab. au 19e s.; abaissée à moins de 1 300 hab. en 1968, sa population a repris ensuite, dont 330 hab. depuis1999 (+20%).


Ronchamp

(2 790 Ronchampois, 2 354 ha dont 1 447 de bois) est une commune de la Haute-Saône, 13 km à l’est de Lure. On y a exploité jusqu’en 1958 un petit bassin houiller, qu’évoquent un musée de la Mine et les anciens puits Sainte-Marie juste au nord de la ville, Étançon au NE, et le hameau de la Houillère à l’est; mais Ronchamp est plus connue par la chapelle originale édifiée par Le Corbusier en 1955, Notre-Dame-du-Haut (à 474 m), par laquelle l’architecte a voulu exprimer à la fois «enracinement et élan», et qui est l’un des monuments les plus visités de Franche-Comté. Ronchamp n’a que de petits commerces ou ateliers, le rincipal étant la scierie-parqueterie (Cenci, 35 sal.). La ville est dans la vallée du Rahin, avec son centre sur la rive droite au pied du versant et au passage de la D619; hameaux de Recologne et Grattery à l’ouest. Le finage ne s’étend qu’au nord de la vallée, montant à 786 m à la pointe NE; il correspond au bassin du Rhien, qui atteint le Rahin au SO de la commune, et contient les hameaux du Rhien au centre et de Mourière à l’ouest. La population communale avait sensiblement crû au 19e s., de 1 200 à 3 500 hab., puis a baissé jusqu’alentour de 3 000 hab. en 1954, et s’est tenue ensuite à ce niveau, mais elle a perdu 270 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Rahin et Chérimont (9 communes, 12 000 hab.).