Communauté d’agglomération Le Grand Chalon' communauté d’agglomération de la Saône-et-Loire réunissant 51 communes et 113 920 hab. sur 55 170 ha. Chalon-sur-Saône (siège), Champforgeuil, Châtenoy-le-Royal, Crissey, Fontaines, Gergy, Givry, Lux, Saint-Marcel, Saint-Rémy, Varennes-le-Grand ont plus de 2 000 hab. Oslon (1 270 Oslonnais, 476 ha dont 258 de bois), 5 km à l’est de Chalon-sur-Saône, allonge son finage le long de la D678. Sa partie occidentale est habitée, la partie orientale dans la forêt domaniale du Chalonnais. La population a augmenté de 260 hab. depuis 1999. Lans (950 Lanniaux, 811 ha dont 409 de bois), 6 km ESE de Chalon-sur-Saône, a complété son village de lotissements et contient à l’est une partie de la forêt domaniale du Chalonnais. Épervans (1 660 Épervanais, 1 250 ha dont 175 de bois), 5 km SE de Chalon-sur-Saône, étire son habitat le long de la D978 sur la basse terrasse de rive gauche de la Saône; château de la Motte à l’est, port Jean Terrade au NO avec un large bassin; ancien méandre de la Saône au sud, avec un étang de 21 ha entourant l’île Chaumette; grosse entreprise de bâtiment (Delaporte, 90 sal.). La Saône fixe la limite sud et ouest de la commune, qui a gagné 160 hab. depuis 1999. Marnay (560 hab., 508 ha), 14 km SE de Chalon-sur-Saône, est sur la basse terrasse de rive droite de la Saône. La Grosne y conflue avec la Saône par un large plan d’eau sinueux, nourri aussi par la Frette qui rejoint la Grosne à l’entrée dans le finage de Marnay; +100 hab. après 1999 (+22%). Saint-Loup-de-Varennes (1 190 Saint-Lupéens, 832 ha), 8 km au sud de Chalon-sur-Saône, étale son village sur la basse terrasse de rive droite de la Saône, le long de la N6 (D906) et de la voie ferrée vers Lyon. La maison de Nicéphore Niepce est le lieu où le photographe (1765-1833) fit ses travaux et découvertes. Le finage est étiré vers le SO, où il est traversé par l’A6. Saint-Loup n’avait que 460 hab. en 1954 et a encore gagné 150 hab. après 1999. Sevrey (1 250 hab., 844 ha), 6 km au sud de Chalon en plein couloir de circulation, a son village entre A6 et voie ferrée; justes à l’est, une zone d’activités garnit l’espace entre voie ferrée et N6, laquelle limite le finage; boulangerie industrielle Daunat (BistrotVite, 410 sal.) au groupe rennais Norac, entrepôts des transports XPO (200 sal.) et du distributeur Amazon (550 sal.), transports Rhenus (120 sal.), plate-forme logistique du groupe d’équipements de sécurité Bacou-Dalloz (Sperian, 60 sal.). Tout au sud, la commune héberge un centre hospitalier spécialisé (560 sal.). Sevrey, qui n’avait que 400 hab. en 1950, a crû ensuite jusqu’en 1999. La Charmée (720 Charmillats, 1 395 ha dont 620 de bois), 9 km SSO de Chalon, est à l’écart du couloir de circulation, mais au bord de la Corne et à l’orée de la forêt de la Ferté. Elle conserve des aspects plus agrestes, avec des bois et étangs au sud-est, ce qui ne l’a pas empêchée de passer de 290 à 600 hab. entre 1962 et 1990 et de gagner encore 120 hab. après 1999. Saint-Désert (910 Désiréens, 499 ha dont 114 de vignes), 15 km OSO de Chalon-sur-Saône, 3 km au SO de Givry, est juste au pied de la Côte, où elle atteint au NO le Mont Avril (421 m). Elle est traversée par la voie rapide N60, qui y a un échangeur. Sa population croît depuis 1970 (600 hab.). Jambles (570 Gemulois, 825 ha dont 115 de vignes), 15 km à l’ouest de Chalon-sur-Saône, se tient dans un grand vallon qui entame la Côte; celle-ci s’orne d’un ancien moulin et monte au sud au Mont Avril. Vers l’ouest, le finage se prolonge sur 4 km par deux quasi-enclaves boisées montant à 498 m. Sur la Côte même, plusieurs petits villages serrés forment le groupe des Vaux, dans un paysage accidenté, drainé par l’Orbize, et cultivent des vignes. La mention des Vaux dans leur nom est ancienne. Saint-Mard-de-Vaux (290 Vallimédartiens, 663 ha dont 478 de bois et 37 de vignes), 18 km ONO de Chalon-sur-Saône, au nord-ouest, a un centre naturiste et 40 hab. de plus qu’en1999, un finage étendu sur le plateau boisé. Saint-Jean-de-Vaux (420 Vallijeannois, 226 ha) au centre, est un peu plus bas et ne monte pas sur la Montagne; elle a un camping et a gagné 60 hab. depuis 1999 (+27%). Saint-Denis-de-Vaux (270 Dionysiens, 371 ha dont 72 de vignes) est au sud-est, 16 km à l’ouest de Chalon-sur-Saône, avec un site d’escalade. Barizey (150 Barizéens, 558 ha dont 259 de bois), au sud-ouest, 18 km à l’ouest de Chalon-sur-Saône, est aussi dans la Vallée des Vaux mais en amont, en contrebas de Châtel-Moron. Deux autres communes sont au débouché de la Vallée des Vaux, avec leurs villages de part et d’autre de l’Orbize. Saint-Martin-sous-Montaigu (370 Acimontimartinois, 365 ha dont 156 de vignes), 15 km ONO de Chalon-sur-Saône, cultive un peu plus de 100 ha de l’AOC (16 ha en premier cru); sur la Côte, les ruines du château féodal de Montaigu dominent le paysage, mais sont, de peu, dans le finage de Mercurey. Mellecey (1 340 Mellecéens, 1 423 ha dont 705 de bois, 82 ha de vignes), 13 km ONO de Chalon-sur-Saône, est la seule commune dont le finage s’étend un peu dans la plaine. Il y contient au hameau de Germolles, augmenté de lotissements, près d’une borne-colonne du 18e s., le croisement de la D978 qui descend de Mercurey et de la D981 qui longe la Côte. Juste au sud sont le château de Germolles (13e-14e s.) et son vieux pont sur l’Orbize. Au-delà, le finage contient en plaine la forêt domaniale du Chalonnais; maison de retraite de Marloux (55 sal.). La commune a gagné 100 hab. après 1999. Dracy-le-Fort (1 390 Dracysiens, 636 ha), 9 km ONO de Chalon-sur-Saône, très peu viticole, est au NE de Givry au pied de la Côte, traversée par l’Orbize et longée au nord par la D978. La commune, dont la population est en forte croissance depuis 1968 (440 hab.), a gagné 230 hab. depuis 1999, apparaissant comme une banlieue de Chalon. Elle abrite un hôpital orthopédique privé (COMC, 200 sal., 85 lits) et une Clinique Val Darcy (90 sal.) une maison de retraite Alzheimer (Akesis, 40 sal.), ainsi que plusieurs entreprises de service dont le conseil ARES (60 sal.) et la publicité Adrexo (140 sal.) Mercurey (1 360 Mercuréens, 1 544 ha dont 377 de bois et 444 de vignes, 13 km ONO de Chalon-sur-Saône, est un des hauts lieux du Vignoble bourguignon. Elle est titulaire d’une AOC viticole réputée, portant sur 850 ha dont 140 en premier cru; les 650 ha en production (9/10 en rouge), fournissent annuellement 25 000 hl de rouge et 3 200 de blanc. L’habitat comprend un village-rue le long de la D978 (dont la mairie), l’ancien village un peu au nord, un lotissement à l’ouest et plusieurs hameaux, dont Touches et Chamirey au sud, Étroyes à l’est. L’ancien château de Montaigu est dans la commune au sud sur un promontoire, à la limite de Saint-Martin-sous-Montaigu. La population a baissé de 200 hab. depuis 1999. Aluze (280 Aluziens, 601 ha), 17 km ONO de Chalon-sur-Saône, perche son village à l’extrémité méridionale d’une barre de relief, 4 km ONO de Mercurey; quelques vignes (47 ha), +60 hab. après 1999. Charrecey (330 Charcycois, 548 ha dont 144 de bois) est à 19 km ONO de Chalon-sur-Saône, 4 km à l’ouest de Mercurey sur la D978 à la tête d’un vallon. Saint-Bérain-sur-Dheune (560 San-Bérinois, 1 367 ha dont 348 de bois), 28 km ONO de Chalon-sur-Saône, a un village intéressant sur la rive droite de la Dheune, pourvu d’une chapelle romane et d’une gare. La population a gagné 60 hab. depuis 1999. Le finage ne dépasse guère la Dheune à l’ouest, mais s’étend dans la Montagne à l’est, jusqu’à 470 m. Saint-Léger-sur-Dheune (1 590 Léodégariens, 1 216 ha dont 224 de bois), 24 km ONO de Chalon-sur-Saône sur la route de Chalon à Autun (D978), a eu 2 500 hab. en 1886 (2 500 hab.), 1 450 de 1946 à 1982, 1 340 en 1999 et a un peu repris depuis. Le village est sur la rive droite de la Dheune, longée à gauche par la voie ferrée; il est relayé par des hameaux au pied du versant droit de la Dheune. Les versants de la Montagne sont exposés principalement à l’ouest et ont peu de vignes. Dennevy (320 Denneviens, 462 ha), 26 km ONO de Chalon-sur-Saône, a son village sur la rive droite de la Dheune au pied du versant, une gare de l’autre côté de la rivière. Saint-Gilles (280 hab., 364 ha), 22 km NO de Chalon-sur-Saône, est juste à l’aval de Dennevy au bord de la Dheune. Saint-Sernin-du-Plain (590 hab., 1 445 ha), 29 km NO de Chalon-sur-Saône, a son village sur le rebord du plateau dominant le sillon de la Dheune. Le versant au pied porte des vignes; juste au-dessus du village, le plateau porte la grosse butte ronde du Mont Rome, qui monte à 545 m, porte une vieille tour de château et fait presque figure de montagne sacrée; table d’orientation, parois d’escalade. La commune cultive 178 ha de vignes et comprend plusieurs hameaux dont Crainchet qui prolonge le village vers l’est, Cromey sur le rebord du plateau à l’ouest, qui fut «ville» et seigneurie au Moyen Âge (commune intégrée vers 1790), Mazenay au nord-ouest qui s’étire au creux d’un profond vallon, et tout au sud Nion, entre deux étangs. Juste au nord-est, la vallée de la Cosange rassemble cinq communes, mais trois ne sont pas dans la communauté du Grand Chalon, ayant choisi d’adhérer à la communauté d’agglomération de Beaune dans le département voisin. Trois d’entre elles ont adopté en 1898 et 1899 le nom du climat viticole de Maranges, situé sur le grand versant exposé au sud à l’intersection de leurs finages, qui a été assorti depuis 1989, soit près d’un siècle plus tard, d’une AOC maranges. Cheilly-lès-Maranges (580 Cheillais, 700 ha dont 188 de vignes), 26 km NO de Chalon-sur-Saône, est au confluent de la Dheune et de la Cosanne, au bord de celle-ci, avec une gare. Limitrophe de la Côte-d’Or, elle est voisine de Santenay au nord, de Chassey à l’est avec qui elle partage le camp néolithique; hameau de Mercey à l’ouest, sur le coteau viticole; piste cyclable au nord sur un ancien tracé ferroviaire. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Sampigny-lès-Maranges (150 hab., 270 ha dont 58 de vignes), 27 km NO de Chalon-sur-Saône, est juste en amont de Cheilly au bord de la Cosanne, et a des vignes sur les deux versants. Les trois communes suivantes appartiennent à la communauté Beaune Côte Sud. Dezize-lès-Maranges (210 hab., 510 ha dont 171 de vignes) échelonne son habitat juste au-dessus et au nord de Sampigny: Dezize vers 310 m, le hameau de Borgy au nord à 410 m. Le finage, limitrophe de la Côte-d’Or, monte à l’est sur la butte de la Montagne des Trois Croix (508 m, table d’orientation) et contient le dolmen du Cul Blanc. Paris-l’Hôpital (310 hab., 274 ha) a son village sur la rive gauche de la Cosanne en amont de Sampigny et un finage SO-NE des deux côtés de la vallée. Les limites de Saint-Sernin-du-Plain (Grand Chalonnais) et de la petite Créot (communauté de l’Autunois) touchent le village mais son finage n’atteint pas la limite départementale. La population communale s’est accrue de 100 hab. depuis 1999, presque une moitié. Change (230 hab., 656 ha) est juste au nord de Paris dans la vallée de la Cosanne. Son finage atteint au nord la limite de la Côte-d’Or, où il voisine avec Nolay, et il est dominé à l’ouest par la forte butte du Mont de Rème (514 m) à sommet plat. Chamilly (160 Chamilliacois, 470 ha), 19 km NO de Chalon-sur-Saône, est dans la vallée du Moulin Marinot. Chassey-le-Camp (350 Chasséens, 862 ha dont 181 de bois), 21 km NO de Chalon-sur-Saône et 5 km SO de Chagny, est célèbre par la découverte de son site archéologique néolithique, dont a été tiré le nom de chasséen pour désigner une culture du néolithique moyen (vers 4 000 ans avant notre ère), largement diffusée en France, avec céramiques et haches polies mais sans métaux. Le finage, relativement étendu et accidenté, est longé au nord par la Dheune et comprend les hameaux de Corchanu et Valotte au nord, Nantoux à l’est. Le très petit village, au sud-ouest, est encadré par les modestes hameaux de La Couhée au nord, Bercully au sud. Le camp est au sud-ouest sur le relief partagé avec Cheilly-lès-Maranges. Sa mention dans le nom a été introduite en 1946. Remigny (440 hab., 245 ha) est juste à l’ouest de Chagny dans la vallée de la Dheune; la D914b traverse le finage au nord; au sud, la Montagne de Remigny participe aux appellations santenay et chassagne-montrachet. Le relief ne dépasse pas 335 m mais offre un site d’escalade. Bouzeron (150 Bouzeronnais, 370 ha dont 88 de vignes), 4 km SSO de Chagny, 19 km NNO de Chalon-sur-Saône, est dans les collines viticoles qui découpent la Côte et bénéficiait d’une mention bourgogne aligoté-bouzeron dans la définition des bourgognes de 1937; elle a été transformée en AOC viticole en 1979 et redéfinie en 1998; les 60 ha d’aligoté (3 500 hl de vins blancs) sont partagés avec Chassey. Rully (1 590 hab., 1 561 ha dont 318 de bois et 240 de vignes), 17 km NNO de Chalon-sur-Saône, 4 km au sud de Chagny, a son bourg au pied de la Côte chalonnaise; il se signale par un camp de César, un château avec de puissantes tours (12e et 15e s.), la grotte au Mont Palais. Rully est l’un des très grands crus du Chalonnais, AOC étendue sur 485 ha dont 123 en premier cru, tant en blanc (chardonnay, 200 ha en production, 12 000 hl) qu’en rouge (pinot, 105 ha en production, 6 000 hl); un dixième de l’appellation est dans la commune de Chagny. Le finage s’étend largement vers l’est où il est traversé par la D981 et la voie ferrée, et bien au-delà du Canal du Centre où il englobe le Bois de Rully, qui jouxte la forêt de Chagny et que traverse la D906. Le hameau de la Plaine de Rully a prospéré en s’étirant le long du Canal, où est une base nautique. La population de Rully était de 1 700 hab. encore en 1900; elle était descendue à 1 100 vers 1950, puis est remontée jusqu’en 1999. Farges-lès-Chalon (790 hab., 394 ha), 8 km NNO de Chalon-sur-Saône, est une banlieue résidentielle à lotissements de pavillons, longée au NE par la D906 ex-N6. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 et n’avait que 260 hab. dans les années 1930. Fragnes-la-Loyère (1 540 hab., 963 ha), 6 km au nord de Chalon-sur-Saône, résulte d’une fusion de 2016 et se divise en quatre parties. Le village de Fragnes (386 ha, 930 hab. en 1999) est au bord du Canal du Centre, sur la rive nord. L’ancienne commune de Fragnes s’étend vers le sud-est où une bonne part de son territoire est occupée par une zone d’activités jouxtant Chalon. Le finage de La Loyère (577 ha, 190 hab. en 1999) s’étend au nord-ouest et au sud. Il est traversé par l’A6 et la N6 (D906) et contient la moitié de l’aérodrome de Chalon-Champforgeuil au sud-ouest; au sud-est, s’étend le gros lotissement de Condemène, au sud de Fragnes de l’autre côté du canal. Au nord-ouest, quelques maisons et un château avec parc signalent l’ancien village de La Loyère. Tout au nord, une queue du finage dite les Parties de la Loyère s’avance entre l’autoroute et un étang et contient une fraction de l’aire de repos de la Loyère, qui toutefois est principalement dans la commune de Fontaines. La commune a diverses entreprises, en tête les transports RLT (85 sal.). La population de la commune nouvelle a 420 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). Virey-le-Grand (1 420 Virois, 1 265 ha dont 193 de bois), «le Grand» depuis 1987, est un village triple dans la plaine, 8 km NNE de Chalon-sur-Saône, également en croissance (400 hab. en 1954, +180 après 1999) avec plusieurs lotissements de pavillons. Il accueille la robinetterie Socla (180 sal.), qui sert de plate-forme logistique européenne pour le groupe danois Danfoss, et la verrerie Saint-Gobain (110 sal.); service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et institut médico-éducatif; parc de loisirs. Châtenoy-en-Bresse (1 140 Châtenoyens, 669 ha), 5 km à l’est de Chalon-sur-Saône, est sur la rive gauche de la Saône et desservie par la D673. L’habitat s’étale sur la terrasse à l’est du finage. À l’ouest dans un grand méandre, port de plaisance de Chalon, avec nombreux terrains de sports et golf. La population a augmenté de 300 hab. depuis 1999 (+36%). Sassenay (1 630 Sénochois, 1 891 ha dont 338 de bois) est une banlieue résidentielle à 9 km NE de Chalon; la Saône fixe sa limite orientale. Le village, gonflé de lotissements, est sur la terrasse orientale et de rive droite de la Saône; bois au nord et à l’est, hameau de Chemenot au NO, au-delà de la voie ferrée qui traverse le finage. La population croît depuis 1968 (660 hab.), gagnant encore 190 hab. après 1999. Lessard-le-National (670 Essartois, 1 056 ha dont 672 de bois), 10 km au nord de Chalon et 9 km au SE de Chagny, disperse plusieurs petits lotissements dans une façon de clairière mordant sur les grands bois de Chagny-Gergy (Bois du Grand Champ); étang du Gorgeau au SO, à la limite de La Loyère. La population a gagné 100 hab. depuis 1999. Le nom était Lessard-le-National en 1801, puis Lessard-le-Royal ensuite, et a retrouvé le-National en 1908. Demigny (1 830 Demignois., 2 963 ha dont 1 393 de bois), 18 km au nord de Chalon-sur-Saône, 7 km ENE de Chagny, est limitrophe de la Côte-d’Or et a son village au bord de la vallée de la Dheune. Le finage s’étend largement au sud dans les bois de Grand Champ, parsemés d’étangs, entre la forêt de Chagny et celle de Gergy. L’A6 traverse le finage à l’ouest. La population croît nettement depuis les 850 hab. du minimum de 1975; la commune se signale aussi par les ateliers de plastiques Nextis (35 sal.) et le négoce alimentaire Sodifragel (France-Frais, 70 sal.). Saint-Loup-Géanges (1 680 hab., 2 572 ha dont 783 de bois), 14 km NNE de Chalon-sur-Saône, fait figure de village-centre au bord de la Dheune et s’entoure de bois au sud le long de la Vandaine, aménagée en étangs sur 4 km de long (étangs de Baignant, 24 ha et de Maizières, 19 ha) et qui rejoint la Saône entre Gergy et Verdun. L’habitat se tient des deux côtés de la Dheune, sur la D970. La commune, limitrophe de la Côte-d’Or, résulte de la fusion, en 2003, de Saint-Loup-de-la-Salle (1 939 ha) au sud et de Géanges (633 ha) au nord de la Dheune, qui avaient en 1999 respectivement 780 et 370 hab., soit au total 1 150 hab.; la progression de la population a donc été de 530 hab. depuis 1999 (+46%). Allerey-sur-Saône (810 Alleriens, 1 642 ha dont 260 de bois), 20 km NE de Chalon-sur-Saône et 5 km au NE de Gergy, est au nord de la vallée de la Saône, sur la D970. Le confluent de la Dheune et de la Saône est à la limite orientale du finage, celui de la Vandaine à la limite occidentale. La mention sur-Saône a été ajoutée en 1970 (il existe un Allerey en Côte-d’Or). (46 600 Chalonnais, 1 522 ha) est une sous-préfecture de Saône-et-Loire, 68 km au sud de Dijon. Ancienne Cabilonnum, dont le nom a pu être interprété comme «tête de navigation» à l’instar de Cavaillon, elle fut aux 13e-14e s. une grande ville de foires et avait 10 000 hab. vers 1800. Elle a absorbé Saint-Cosme en 1855, et Saint-Jean-des-Vignes, à l’est, en 1954; elle est ainsi passée à 25 000 hab. vers 1893, 35 000 vers 1950, 50 000 en 1967; sa population est montée à plus de 58 000 en 1975, mais a diminué depuis et perdu 5 660 hab. après 1999. Chalon a bénéficié de l’achèvement du canal du Centre (1793) et de l’arrivée précoce de la voie ferrée (1849), puis de la navigation sur la Saône, et a été remarquablement active au 19e s. Nicéphore Niepce, né à Chalon en 1765, y a fait ses découvertes dans les années 1820; Schneider du Creusot y a établi dès 1839 au «Petit Creusot» un chantier naval qui a construit de nombreuses vedettes et même des sous-marins. La première moitié du 20e s. a été moins brillante, mais la situation intéressante de Chalon par rapport aux réseaux d’échange lui a valu plus tard de nouvelles activités. La ville ancienne est sur la rive droite de la Saône, serrée dans une double ceinture de boulevards en demi-ellipse dont le grand axe est perpendiculaire à la rivière. Quoique dépourvue de monuments de premier plan, elle est classée ville d’art et d’histoire depuis 1995, et fleurie (trois fleurs); elle a des maisons anciennes, un beffroi du 15e s.; musée de peintures Vivant Denon, musée Nicéphore Niepce, musées de l’école et du souvenir combattant. Deux îles sont habitées sur la Saône; dans le quartier Saint-Laurent, réhabilité et vivant, l’ancien hôpital du 16e s. a de belles collections dans sa pharmacie. En aval sur la rive gauche, le quartier industriel porte le nom de Petit Creusot. Une roseraie, un jardin géobotanique et un golf, un port de plaisance, plusieurs festivals ajoutent aux attraits d’une ville qui recense 1 200 chambres d’hôtel; aérodrome au NO, dans la commune de Champforgeuil. Mais trois quartiers sont classés «prioritaires»: Fontaine-au-Loup et le Aubépins au nord, les Prés-Saint-Jean à l’est, au bord de la Grande Mare, ancienne gravière. Chalon est un actif centre de services: 1 600 emplois municipaux et 1 250 à l’hôpital (450 lits), hôpital privé Sainte-Marie (300 sal.), plus une clinique de 220 salariés (140 lits) et des maisons de retraite dont Carloup (Korian, 65 sal.) et les Ophéliades (Korian, 70 sal.); IUFM et IUT, 5 collèges et 8 lycées publics, dont des lycées professionnels du bâtiment et de l’automobile, 2 collèges et lycées privés. Chalon est aussi devenue un grand foyer d’industrie et de transports, équipé d’un parc des expositions, de plusieurs zones industrielles, d’une plate-forme logistique et d’un nouveau port rive gauche, en aval vers Saint-Marcel et Épervans. Le port, associé à celui de Mâcon, est le principal sur la Saône (v. Aproport). Une vaste zone d’industrie et de loisirs de 1 000 ha est aménagée au sud de la ville, une «Nicéphore Cité» s’affiche comme pôle de l’image dans l’ancienne sucrerie, avec une partie du musée Niepce, et vise à animer une Vallée de l’Image qui serait étendue jusqu’à Dijon; l’ensemble comprend une partie de l’IUT, l’Institut de l’image de l’Ensam (Arts et métiers) et une école média-art Fructidor. Jouant des mots en prononçant Nice à l’anglaise, la couveuse de jeunes entreprises s’intitule Nicephore Labs et l’on y organise des Nicephore Days… Notons que Nicéphore signifie en grec «porteur de victoire», ce qui est nettement plus fort que nice ; Niepce n’a choisi ce prénom qu’à 22 ans (1787), alors qu’il s’appelait en réalité Joseph: une chance pour la publicité chalonnaise, Jo Labs et Jo Days n’auraient pas eu la même portée. La plus grande usine était celle de Kodak, qui a employé jusqu’à 3 200 personnes à la fabrication de surfaces sensibles; elle a fermé. Les principaux employeurs industriels sont à présent la chaudronnerie nucléaire Areva (1 030 sal.), Saint-Gobain-Emballages Verallia (bouteilles de verre, 450 sal.), Saint-Gobain Seva (mécanique, 280 sal.), Saint-Gobain Isover (fibre d’isolation, 160 sal.), les cartonnages Laurent (240 sal., à l’états-unien International Paper), Amcor Flexibles par Péchiney-Capsules (capsules et bouchons, 180 sal.), Gerresheimer (flaconnages pour pharmacie, groupe allemand, 140 sal.), Dans d’autres domaines se signalent Packinox (aéraulique, échangeurs à plaques, 145 sal., au groupe suédois Alfa Laval), Pinette-PEI (presses hydrauliques pour la plasturgie), 120 sal., société fondée en 1863. Le commerce est représenté par les hypermarchés Carrefour (260 et 110 sal.), Leclerc (210 sal.) et Géant Casino (110 sal.), ainsi que Castorama (140 sal.) et des négoces comme le Comptoir des Fers (CGFQ, 160 sal., quincaillerie de gros). Dans d’autres domaines se distinguent Est Bourgogne Media (presse quotidienne, 180 sal.), le centre d’appels CRM 71 (370 sal.), le gardiennage Securitas (150 sal.), GRDF (100 sal.), La Poste (300 sal.), les transports Cayon (150 sal.) et Trans Service (130 sal.), les autocars Girardot (140 sal.). L’arrondissement a 156 200 hab., 142 communes et 148 450 ha. L’unité urbaine Insee est donnée pour 74 800 hab. (10 communes), l’aire urbaine Insee pour 135 400 hab. (90 communes, 104 700 ha). Une communauté d’agglomération Le Grand Chalon rassemble 51 communes (113 900 hab.). Trois cantons nouveaux portent le nom de Chalon, avec une fraction de la ville et 5 communes (Chalon 1), une fraction seulement (Chalon 2), une fraction et une commune (Chalon 3). (2 590 hab., 729 ha dont 147 de bois) est une commune de Saône-et-Loire en banlieue NO de Chalon-sur-Saône, dans Le Grand Chalon, au bord du canal du Centre et traversée par la N6 (N-D906) et l’autoroute A6 (échangeur n°25 au sud). Son nom vient d’un ancien Campus Ferreolus. La commune contient l’aérodrome de Chalon (codes LFLH et XCD), doté de deux pistes de 1 440 et 850 m et d’un aéroclub, et d’un petit aéroport dont le trafic, arrêté en 2017, se tenait auparavant entre 100 et 300 passagers par an pour 30 à 60 vols «commerciaux»), mais qui enregistre au total 13 000 à 16 000 mouvements annuels; plus un circuit de kart de 400 m avec deux étangs et une base de loisirs à l’orée du Bois des Usages à l’ouest près de l’aérodrome. La zone industrielle des Blettrys, au NE, héberge l’usine Gardy du groupe Schneider (disjoncteurs et appareillages électriques, 270 sal.), les conduites de pétroles Trapil (95 sal.). L’ensemble représenterait 1 500 emplois. La commune avait 500 hab. vers 1900, 1 000 vers 1950 et sa population a augmenté jusqu’en 1982, et a encore gagné 360 hab. après 1999. (6 320 Châtenoyens, 1 255 ha) est une commune de Saône-et-Loire en banlieue ouest de Chalon et dans la communauté d’agglomération Le Grand Chalon. La commune, qui se veut village fleuri et dispose de 160 ha de bois et 400 de prés, cumule 4 zones d’activités, où se rassemblent nombre d’entreprises suburbaines, notamment une usine de tableaux électriques Comeca Systems (190 sal.) venue du groupe Areva, et quelques autres ateliers dont Marly (40 sal., canapés et meubles de salon); location de matériel médicam Hospidom (Elivie, 55 sal.). La ville a un collège public, la Clinique du Chalonnais (65 sal.) et une résidence de troisième âge (Orpea, 55 sal.), ainsi que de nombreuses entreprises de commerces et services dont un supermarché Carrefour, les transports par cars Keolis (60 sal.), les transports Brevet (55 sal.); nettoyage Onet (190 sal.). La commune n’avait encore que 700 hab. en 1906; elle est passée à 1 200 en 1954 et n’a cessé de croître depuis (+190 hab. après 1999). (2 540 Crissotins, 1 097 ha) est une commune de Saône-et-Loire dans Le Grand Chalon, 4 km au NE de Chalon, en bordure de la Saône (rive droite) et de la voie ferrée vers Dijon. Cette banlieue a reçu plusieurs lotissements et zones d’activité et de nombreuses entreprises de production et de services, mais de taille modérée: poubelles en plastique ESE (150 sal.), verre à vitres Saint-Gobain Isover, 100 sal.); ingénieries Apco (65 sal.); quincaillerie WMF (80 sal.); transports Soboroute (90 sal.), nettoyages GSF Orion (400 sal.), Sotranet (130 sal.), l’Éclat (360 sal.), déchets Onyx (60 sal.). La population croît continûment depuis les 600 habitants de 1950, et a encore gagné 630 hab. depuis 1999 (+33%); elle était restée auparavant entre 500 et 600 hab. pendant plus d’un siècle. (2 310 hab., 2 473 ha dont 709 de bois) est une commune de Saône-et-Loire, 10 km au NO de Chalon (agglomération du Grand Chalon), sur la N6 et la voie ferrée Paris-Lyon. La bourgade est fleurie et a quelques ateliers; dont le principal est la scierie Margaritelli (85 sal.); transports Exfret (60 sal.); lycée agricole avec centre de formation d’apprentis, 35 ha de vignes AOC. Une large butte à l’ouest, longée par la D981, a eu des carrières et propose un parcours sportif. À l’est, le finage est traversé par la Thalie, que suivent le Canal du Centre et la N6 (D906). Entre la route et le canal s’étire la zone d’activités. Au-delà s’étend le Bois de Curney, traversé à l’est par l’A6 munie d’une double aire de repos, qui suit la limite orientale de la commune. Fontaines a gagné 180 hab. depuis 1999. (2 620 Gergotins, 3 884 ha dont 1 685 de bois) est une commune de Saône-et-Loire à 15 km NE de Chalon-sur-Saône, sur la rive droite de la Saône, dans la communauté du Grand Chalon; spécialité de gravure industrielle depuis le 19e s., maintenue par la métallerie Bernard (BVG, 35 sal.); port de plaisance, vaste forêt domaniale dans la plaine de la Saône au NO du bourg, avec des étangs; gros hameau de Bougerot tout au sud proche de la Saône, avec camping. Au nord, le bourg est prolongé par le hameau de Raconnay, en bord de Saône. La population de la commune augmente depuis les années 1950 (1 300 hab.) sous l’effet de la périurbanisation chalonnaise; elle a encore gagné 330 hab. après 1999. Le nouveau canton de Gergy a 28 communes et 17 400 hab. (3 860 Givrotins, 2 603 ha dont 1 147 de bois et 178 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, 12 km à l’ouest de Chalon au pied de la Côte viticole, et membre de la communauté du Grand Chalon. La ville, «petite cité de caractère», a un plan en damier dans un carré de boulevards, un bel hôtel de ville du 18e s. et une halle ronde de 1830; collèges public et privé, scierie SRC (40 sal.); supermarché Colruyt (30 sal.). Sur le relief à l’ouest, se perche le lotissement des Chenèvres et se cache en fond de vallon le vieux hameau de Russilly, intégré en 1793. Givry est à la tête d’une AOC viticole de grande qualité, qui porte sur 230 ha (environ 12 000 hl/an, 5/6 en rouge) dans trois communes, Givry, Jambles et Dracy-le-Fort. C’est aussi le point de départ de la Voie Verte cyclable qui utilise le tracé d’une ancienne voie ferrée jusqu’à Cluny en longeant la Côte vers le sud. Au sud s’étend la grande forêt domaniale de Givry, traversée par la N80 et qui comporte un champ de tir de 500 ha partagé avec Granges et La Charmée. L’Orbise frôle le finage à l’est. La commune, qui avait eu 3 000 hab. vers 1870, était passée à moins de 2 000 en 1936, mais sa population a crû sans cesse depuis, en grande partie grâce à la proximité de Chalon. Le nouveau canton de Givry a 41 communes et 20 000 hab. (2 040 hab., 618 ha), 4 km au sud de Chalon-sur-Saône et dans la communauté d’agglomération Le Grand Chalon, a grandi autour de la N6. La commune est bordée à l’est par la Saône; la N80 y fait une incursion au NE en traversant la rivière. À l’ouest, une petite extension du finage le long de Saint-Rémy contient l’échangeur de l’A6 et de la N80. Lux a 400 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Elle avait entre 500 et 600 hab. de 1870 à 1950. (6 220 Sanmarceaux, 1 017 ha) est une commune de Saône-et-Loire, face à Chalon sur la rive gauche de la Saône et membre de la communauté d’agglomération Le Grand Chalon. Elle hérite de l’ancienne Hubiliacum, puis d’une abbaye au 6e s., dont il reste l’église à côté de la mairie. Au sud-ouest, la commune inclut une grande darse du port Jean Terrade et une vaste zone d’activités entre le port et la limite de Chalon, traversée par une voie rapide (D673) avec échangeur et dotée d’un gros poste d’interconnexion électrique; une grosse chaudronnerie d’Areva aménagée en 1975 sur 35 ha par Framatome occupe 1 020 personnes à la fabrication d’éléments de centrales nucléaires; surgelés Toupargel (110 sal.), négoces de matériaux AbraService (55 sal.); supermarché Carrefour (55 sal.) et magasins dont Decathlon (60 sal.), plusieurs garages. Le centre-ville est actif et bien équipé. Au nord en bord de Saône, la partie agricole de la commune, de tradition horticole, cultive surtout des fleurs (chrysanthèmes); centre de formation d’apprentis agricoles (horticulture), collège public, camping. La commune a une population presque constamment croissante depuis deux siècles: 1 000 hab. vers 1800, 2 000 vers 1900, 3 000 vers 1950; elle a augmenté de 1 320 hab. (+27%) depuis 1999. (6 800 Sanrémois, 1 038 ha) est une commune de Saône-et-Loire en banlieue sud Chalon-sur-Saône, sur la rive droite de la Saône au confluent de l’Ourbise et de la Corne. Elle est membre de la communauté d’agglomération Le Grand Chalon. Elle contient à l’est en bord de Saône la gare de triage de Chalon et la zone d’activités dite de la RN6. Elle est traversée par l’A6; au-delà vers l’ouest, l’urbanisation s’est propagée dans le quartier de Taisey et la zone d’activités des Alouettes, et atteint presque la vallée de l’Orbize. L’Orbize infléchit son cours vers l’est et rejoint la Corne, qui fixe la limite sud du finage jusqu’à son confluent avec la Saône. Au SO, traversée par la N80, l’étendue entre Orbize et Corne est restée agricole, sauf autour du hameau de Cortelin. Vers l’est, le sud du finage est très encombré par le carrefour multiple A6-N80-N6, dont l’échangeur et les péages débordent sur Lux et Sevrey. La commune accueille les entreprises Chabert-Marillier (meubles de cuisine et salles de bains, 60 sal., et quelques moindres ateliers. Deux cliniques totalisent 300 emplois; maison de retraite Thalia (60 sal.); un collège public. La population a crû régulièrement depuis le 19e siècle (1 300 hab. en 1900, 3 000 en 1950, 5 000 en 1975; elle a augmenté de 680 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Saint-Rémy a 9 communes et 22 300 hab. (2 350 hab., 1 908 ha dont 208 de bois) est une commune de Saône-et-Loire à 8 km au sud de Chalon-sur-Saône, dans Le Grand Chalon. Son territoire est bordé à l’est par la Saône et traversé par la N6 et la voie ferrée, mais l’autoroute l’évite par l’ouest; il abrite un centre pénitentiaire de 400 places, ouvert en 1991; transports Herbrich (40 sal.). La population était restée autour de 1 000 hab. durant un siècle avant les années 1990. Elle a augmenté de 260 hab. depuis 1999. |