Communauté urbaine Le Mans Métropole' communauté urbaine de la Sarthe, réunissant 19 communes, 205 300 hab, sur 26 705 ha et siégeant au Mans. Outre Le Mans qui en est le siège, treize communes ont plus de 2 000 hab.: Allonnes, Arnage, Champagné, La Chapelle-Saint-Aubin, Coulaines, La Milesse, Mulsanne, Rouillon, Ruaudin, Saint-Georges-du-Bois, Saint-Saturnin, Sargé-lès-le-Mans, Yvré-l’Évêque. Aigné (1 670 Aignéens, 1 259 ha) est à 12 km NO de la préfecture; entreprise de découpage Tech-Laser (35 sal.). La commune n’avait pas 500 hab. en 1962; elle s’est mise à croître sensiblement après 1975 et a gagné 300 hab. depuis 1999. Le village est à l’est d’un grand finage, proche de La Milesse et donne sur le ruisseau de l’Antonnière au sud. Vers le nord, il projette sur la D197 le hameau de Maquère; mais la LGV passe entre les deux. Le finage atteint tout au SO le tracé de l’A11. Trangé (1 390 Trangéens, 1 111 ha), 7 km ONO du Mans, est un village de lotissements pavillonnaires un peu au nord de la N157 (D357); château de la Groirie (16e au 18e s.) au nord-est, quelques bois. L’A81 traverse sans accès le nord du finage, tandis que la D357 passe au sud; elle y a fixé un échangeur avec l’A11 à l’est, près du bois de Pannetière, et une zone d’activités au SO du village: fabrique de tracteurs Claas (Renault, 35 sal.), travaux publics GTM (45 sal.), transports Kuehne-Nagel (50 sal.), étanchéité Climelec (25 sal.), négoce France Boissons (35 sal.), Chronopost (25 sal.). Trangé n’avait que 400 hab. en 1954, 600 en 1982, et croît depuis; elle a gagné 330 hab. depuis 1999. Chaufour-Notre-Dame (1 090) Calidofourniens, 1 119 ha dont 111 de bois) est à 9 km ONO du Mans sur la D357, et surtout résidentielle; bois de Martigné au nord, château des Mortraits au NO. Le finage s’étire vers le SO et le NE; +270 hab. après 1999 (+33%). Fay (620 Fayards, 948 ha) est à 11 km à l’ouest du Mans dans la vallée de l’Orne Champenoise; château de la Livaudière au sud, château et bois de Vendœuvre au SO; +110 hab. depuis 1999. L’A11 passe dans le finage au sud. Pruillé-le-Chétif (1 360 Pruilléens, 1 030 ha), 7 km à l’ouest du Mans, a un collège et un lycée privés; menuiserie Bruteul (25 sal.), transports ATPLL (50 sal.). La commune avait moins de 600 hab. entre 1950 et 1975 et croît depuis, mais n’a gagné que 120 hab. depuis 1999. Le village est au pied d’une butte boisée; la vallée de l’Orne Champenoise s’enfonce au nord-ouest et à l’ouest du finage et y accueille l’A11, dotée de deux aires de repos au nom de la commune. Tout à l’est, hameau de Pizieux. (11 230 Allonnais, 1 807 ha dont 238 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’agglomération du Mans Métropole, 5 km au SO de la préfecture sur la rive droite de la Sarthe. La ville a quelques restes gallo-romains dont des thermes, un sanctuaire (la Tour aux Fées) et un musée archéologique; deux collèges et un lycée publics; hôpital psychiatrique, institut médico-éducatif et foyer pour handicapés de l’Adapei, centre d’aide par le travail; maison de retraite du Champ de l’Ormeau (45 sal.). La plus grande partie de l’espace bâti est considérée comme «zone urbaine sensible». L’habitat se divise en trois parties: au nord de la grand-route (D23), des zones d’activités avec centres commerciaux; au sud, un ensemble central, bordé à droite par la butte boisée du Morin qui domine la Sarthe; au sud et en damier l’ensemble des Hautes Métairies, bordé par les bois à l’ouest. Une autre zone d’activité, le Monné, a été équipée tout au SO du bourg sur 180 ha, près de l’échangeur de la D326. Au NO passe la voie ferrée vers Nantes. Allonnes n’avait encore que 900 hab. dans la première moitié du 20e siècle, 1 200 en 1954; elle est montée assez brusquement à 5 000 en 1962, 11 600 en 1968 et a culminé à 15 900 en 1975, mais perd des habitants depuis, encore -1 210 hab. depuis 1999. Allonnes a un hypermarché Leclerc (300 sal.), un négoce de fournitures de bâtiment et d’industrie Foussier Quincaillerie (220 sal.) et un de fruits et légumes (Bonafruits, 25 sal.). La ville accueille à l’ouest aux Trémelières une grande usine du groupe japonais NTN Transmissions (670 sal.,) travaillant à 85% pour Renault. Elle a reçu aussi la fabrique de composants électroniques Carrier Kheops (230 sal., groupe états-unien Deutsch), et d’autres établissements de production comme les moteurs Leroy-Sommer (40 sal., groupe états-unien Emerson), Essilor (optique, 70 sal.); plomberie Jouvet (50 sal.), menuiserie du Mans (40 sal.); installations électriques Spie (80 sal.) et Ineo (50 sal.), entrepôts frigorifiques ADF (85 sal.), nettoyage BâtiPropreté (40 sal.), publicité Mediapost (100 sal.), chauffage urbain Dalkia (65 sal.); constructions Scarev (30 sal.), transports Froc (100 sal.), La Poste (70 sal.). (5 470 Arnageois, 1 076 ha) est une commune de la Sarthe dans l’agglomération du Mans Métropole, à 9 km au sud du Mans sur la rive gauche de la Sarthe. La commune a été créée en 1853 par association de sections de trois communes voisines. Son territoire est contigu à celui du Mans, longé au NE par le circuit automobile et l’aérodrome du Mans, et possède une gare sur la voie vers Tours. Résidentielle et industrielle à la fois, la commune accueille 3 700 emplois, mais dont 500 seulement sont tenus par des résidants. Au nord, le quartier de pavillons de la Gautrie est encadré par les prolongements industriels du Mans, un parc de loisirs avec étang au bord de la Sarthe, un échangeur de l’ancienne N23 (D323). Le centre-ville est plus au sud, avec la gare, au bord de la Sarthe. L’habitat s’est réparti en pavillons dans toutes les directions du finage. Les principales entreprises sont orientées vers l’équipement de l’automobile: GKN Driveline (Glaenzer-Spicer, 560 sal., joints de cardan), les deux usines du groupe AFE toutes deux issues de la société Amédée Bollée: Cronite Mancelle de fonderie (140 sal.) et fonderie d’alliages Le Segment AB (30 sal.); pompes Flowserve (états-unien, ex-Ingersoll-Dresser, 280 sal.); mécanique PMA (50 sal.); produits abrasifs (L’Abrasienne, 35 sal.); verre plat Vitres et Verre (30 sal.); appareillages de climatisation Axima (20 sal.). Arnage a un supermarché U (125 sal.), des négoces de matériel agricole Claas (35 sal.), de matériel de chantier CCMB (30 sal.), de matériaux Réseau Pro (25 sal.), de caves à vin Frio (30 sal.), vente par automate Pélican Rouge (30 sal.); peinture Ouest Rénov (35 sal.), installations électriques Garczynski Traploir (20 sal.) et thermiques Proxiserve (35 sal.), travaux publics Eiffage (65 sal.), production de chaleur Engie (45 sal.); canalisations GT (90 sal.); nettoyage Onet (510 sal.); transports et entreposages Sotra-Sotrapid (280 sal.), Bolloré Logistics(75 sal.), Boschat Lavex (30 sal.), Deluchat (20 sal.), transports par cars STAO (75 sal.). La commune a un collège et un lycée professionnel publics, un supermarché U (120 sal.); un plan d’eau de 14 ha offre des équipements de loisirs. Arnage n’avait que 1 000 hab. environ durant la première moitié du 20e siècle; elle est passée à 2 300 en 1954, 5 000 en 1975. Mais elle aurait perdu 320 hab. depuis 1999. (3 930 Champagnéens, 1 934 ha dont 747 de bois) est une commune de la Sarthe, la plus orientale de l’agglomération du Mans Métropole, à 9 km ENE de la préfecture. Le bourg est entre l’ancienne N23 (D323) et la voie ferrée au sud, la rive gauche de l’Huisne au nord. La commune est très proche du vaste nœud autoroutier de Changé, et abrite un collège public, ainsi que les installations du camp militaire d’Auvours, domaine du 2e RIMa (régiment d’infanterie de marine), qui comprend au total 930 personnes et occupe de vastes espaces entre la D323 et la D331. Au sud de celle-ci, le finage est boisé, et contient en clairière le château du Rocher et le hameau de l’Hermite. Tout au nord, la vallée de l’Huisne a plusieurs étangs de sablières et des terrains de sports. Elle est pleinement dans le domaine suburbain du Mans et a vu s’installer de nombreuses entreprises. Parmi celles-ci, dominent les appareils électriques Souriau (530 sal., connecteurs) et l’agro-alimentaire avec Luissier-Bordeau-Chesnel (LBC, 190 sal., charcuterie et plats cuisinés), une minoterie (Moulins réunis de la Sarthe, 25 sal.). En outre, Champagné accueille les fabriques de peintures Cromology (45 sal.), de chaussures de caoutchouc Plastigom (La Vague, 25 sal.), de cloisons en béton Pitois (35 sal.), de bétons Stradal (20 sal.); mécanique Termet Solefi (25 sal.); recyclage de déchets Passenaud (55 sal.), travaux publics Colas (95 sal.), constructions Omexom (35 sal.), étanchéité Soprema (45 sal.), installations électriques Bouygues (25 sal.); négoce de fournitures pour l’industrie alimentaire (Bobet, 90 sal.), de palettes SPE (20 sal.). Champagné héberge aussi la centrale d’achats Socamaine du groupe Leclerc (370 sal.), récemment équipée d’un énorme ensemble pour le tri et l’expédition des colis, les transports TNT (60 sal.), Évenisse (50 sal.) et FTO (35 sal.); Crédit Mutuel (25 sal.), La Poste (30 sal.); Intermarché (20 sal.). La commune avait moins de 900 hab. au 19e siècle, 1 600 en 1936; elle est passée à 2 000 vers 1950 et 3 000 vers 1980; sa population avait peu grossi depuis, mais elle a augmenté de 560 hab. depuis 1999. (2 480 Capellaubinois, 593 ha) est à 5 km au NO du Mans, dans l’agglomération du Mans Métropole et son territoire jouxte celui de la préfecture. L’espace résidentiel, pavillonnaire, est au centre du finage, traversé par la D304. Au nord-ouest est le grand échangeur des autoroutes A81 vers Rennes et A11 (Océane). À l’est dans la vallée de la Sarthe, rive droite, une vaste zone d’activités est traversée par la N138 et les voies ferrées (Zone industrielle Nord du Mans). Il s’y trouve un centre commercial autour de l’hypermarché Auchan (400 sal.) avec service de réparation du même groupe (50 sal.) et plusieurs magasins dont Decathlon (55 sal.), Boulanger (35 sal.), Conforama (40 sal.), Kiabi (35 sal.), Stokomani (30 sal.), Toys R’US (20 sal.), Norauto (25 sal.), Point P (20 sal.), Intersport (20 sal.) ainsi que des restaurants et négoces: adoucisseurs d’eau Fabre (45 sal.), surgelés Thiriet (30 sal.), mobilier de bureau Thirel (20 sal.). La commune accueille aussi une fabrique d’aliments pour la volaille reprise par LDC à Huttepain (60 sal.); les maçonneries Fournigault (150 sal.) et Pavy (30 sal.) et la plâtrerie SPPM (70 sal.); transports Heppner (90 sal.), ambulances et taxis Central (20 sal.); nettoyages Maison et Services (85 sal.), et Espace72 (65 sal.); centre d’aide par le travail (Catmanor Adgesti, 100 sal.) et jardins et espaces verts pour handicapés Adiph AEV (35 sal.). La population était de 500 hab. en 1931, 600 en 1960, 920 en 1982 et a changé de dimension ensuite; elle a gagné 340 hab. depuis 1999. (7 590 Coulainais, 393 ha) est une commune de la Sarthe en banlieue nord du Mans, limitrophe du Mans et membre du Mans Métropole. C’est une ville fleurie, ornée d’une église romane du 11e siècle avec tour hourdée du 15e. Elle accueille une zone d’activités et diverses petites entreprises de reliure (Atelier Saint-Luc, 35 sal.), comptabilité Segeca (35 sal.), ambulances (25 sal.). Le principal employeur est le centre de télésurveillance et gardiennage Nexecur (430 sal., groupe du Crédit Agricole); bureaux du Crédit Agricole (40 sal.), la Poste (60 sal.). Coulaines a un collège public, un supermarché Carrefour (25 sal.). L’A11 traverse le finage en son milieu. La moitié sud du finage est entièrement urbanisée, touche au SO à la rive gauche de la Sarthe et contient le grand ensemble d’habitation Bellevue, zone urbaine sensible partagée avec Le Mans. Au-delà de l’autoroute sont des terrains de sports, puis dans la campagne le grand carré de la prison près du lieu-dit Bel-Air. La commune n’avait que 700 hab. vers 1900, 920 en 1936, 1 500 en 1962; elle est passée rapidement à 7 400 dès 1975 et se tient à ce niveau depuis. (146 800 Manceaux, 5 281 ha) est la préfecture de la Sarthe et ancienne capitale du Maine. Elle est à peu près à la longitude du méridien de Greenwich. Ce fut d’abord un chef-lieu gaulois sous le nom romain de Sindunum ou Cenomani, du nom du peuple gaulois des Cénomans qui occupait le pays et qui s’est altéré en Celmans puis «le Mans». L’ancien centre forme autour de la place de la République un demi-cercle sur la rive gauche de la Sarthe, limité par le tracé des boulevards. La partie septentrionale, sur une butte, fut le site d’une ville gauloise délimitée par un mur de forme rectangulaire (520 m sur 220) dont il reste de nombreuses traces, et de la ville romaine, que l’on reconnaît à son plan quadrillé; c’est le Vieux Mans, où subsistent de nombreux trésors architecturaux. La cathédrale romano-gothique (de 1158 au 13e s.) à vaste abside se tient à l’extrémité nord-est de cet ensemble, au bord de la vaste esplanade des Jacobins, aménagée en 1792, qui sert de promenade et s’orne du théâtre (rénové en 1959) et du musée de Tessé (beaux-arts) au centre d’un grand jardin. Le Vieux Mans est riche en maisons anciennes de la Renaissance, surtout dans la rue Bérengère et la Grande Rue; l’une d’elles abrite le musée de la Reine Bérengère (céramiques et des arts et traditions populaires). De la vieille ville, une «tranchée» avec tunnel donne accès au vieux pont d’Yssoir, le premier en date à enjamber la Sarthe; deux autres ponts le relaient un peu plus en aval. Des extensions successives, au sud, se sont faites autour de la place de la République qui donne accès à une dizaine de rues en étoile, puis au sud-est autour de la préfecture, flanquée d’un jardin, d’un lycée et d’un collège, d’une cité administrative. Palais des congrès et médiathèque complètent au bord de la Sarthe cette extension méridionale du centre, que ferment tout au sud la gare, assortie d’un «technopole» dit Novaxis puis, au confluent de l’Huisne et de la Sarthe, de l’hôpital psychiatrique d’Oyon. L’espace urbanisé de la commune s’étend assez loin vers l’est à Yzeuville, où sont un jardin des plantes et un jardin d’horticulture, et toute une série de quartiers périphériques: Croix-de-Pierre au nord, autour de l’ancienne abbaye Saint-Vincent, avec le parc de Banjan; Villaret et Meslier au nord-est, Gazonfier à l’est, ainsi que les Sablons sur la rive droite de l’Huisne. Le grand pont sur l’Huisne à Pontlieue fixe l’axe de la N 138 vers Tours, et de là s’ouvre vers un large éventail de rues qui organise tout l’espace bâti au-delà de la rivière. On y distingue vers l’est un secteur d’espaces verts, de sports et d’enseignement (Bruyères et Californie) avec la Chambre de commerce, au sud un gros centre commercial (Glonnières), au sud-ouest le Parc des expositions. La N 23 sert de rocade et de limite à cet ensemble. Au sud de la rocade, la commune se prolonge par un vaste espace vert où ont été dessinés l’hippodrome, le circuit du Mans et le circuit Bugatti, ainsi qu’un Technoparc et, plus à l’ouest, l’aérodrome du Mans. Toute la partie qui longe la Sarthe rive gauche est occupée par les usines Renault, la gare de triage et le marché de gros, et diverses zones d’industrie. La commune du Mans est moins étendue sur la rive droite de la Sarthe, et moins peuplée. Vers le nord y ont pris place un échangeur et un centre commercial (les Gallières); du côté de l’ouest sur l’axe de la N157 vers Laval, l’hôpital général et le grand campus universitaire, assorti d’un autre technopole, occupent de vastes étendues. Quatre «zones urbaines sensibles», principalement en grands ensembles de collectifs, ont été reconnues: Bellevue au nord-est (4 200 hab., 42 ha), partagée avec Coulaines; l’Épine au nord-ouest, au nord des hôpitaux (1 700 hab., 24 ha); la vaste zone des Sablons sur la rive droite de l’Huisne (10 300 hab., 115 ha); Ronceray-Glonnières au sud (5 400 hab., 56 ha). Le Mans a largement profité de l’apparition du chemin de fer (1854) à une assez courte distance de Paris, qui la plaçait parmi les «villes de la couronne». Elle a ainsi pu tirer parti d’une série d’initiatives qui ont compté dans son développement. La plus ancienne fut celle de la famille d’industriels Bollée, d’abord fondeurs de cloches, qui se sont lancés ensuite dans la fabrication de véhicules à vapeur (1875) puis à pétrole (dès 1896), orientant en partie la ville vers les transports et les sports mécaniques: les succès des voitures Léon Bollée ont entraîné les essais aéronautiques de Wilbur Wright dès 1908 sur le camp d’Auvours, puis l’invention du circuit et des 24 Heures du Mans en 1923, et même l’installation de Renault en 1936, première forme de décentralisation parisienne. Le groupe Renault occupe toujours de grandes surfaces au sud de la ville sur la rive gauche de la Sarthe, en direction du circuit automobile. Il est principalement représenté par l’usine de chassis (2 050 sal.), auxquels s’ajoutent les tracteurs Claas Tractor (Renault Agriculture, 690 sal.) et le grand garage Renault (160 sal.). Dura Automotive (états-unien, 110 sal.) fabrique des systèmes de commande; carrosserie Gruau (110 sal.), contrôle technique SGS (60 sal.) Dans les usines et ateliers figurent aussi les fabriques de peintures d’art Lefranc-Bourgeois (240 sal., au britannique ColArt); d’électronique STMicro (230 sal., ex-Ericsson ex-Philips, avatar d’une usine qui eut plus de 2 500 salariés), d’appareils d’éclairage LCX Leblanc Chromex (100 sal.); la menuiserie Duval Metalu (80 sal.); matériels électriques Comeca Power (70 sal.); plastiques Fimor (50 sal.); couettes et duvets Drouault (150 sal.); cartonnages CEC (50 sal.). L’agro-alimentaire est surtout représenté par la laiterie Yoplait (320 sal.), installée en 1966 et qui traite 100 000 t par an, et à un moindre degré par la charcuterie Cosme (150 sal.). Une autre réussite fut celle des Mutuelles du Mans, comparable à celle des mutuelles de Niort. Ses principaux éléments sont la Mutuelle du Mans avec MMA-Iard, 2 930 et 420 sal.) et MMA-Vie (930 sal.), Mondial Assistance (400 sal.). Le groupe d’aide à domicile O2 y a également son siège (310 sal.). Dans la finance et les services se distinguent BNP Paribas (75 sal.), la Société Générale (120 sal.), le Crédit Agricole (55 sal.), assurances Allianz (65 sal.), Aviva (90 sal.); crédit et placement DAS (160 sal.), Meilleurtaux (60 sal.); gestion et comptabilité KPMG (50 sal.) et Fiteco (55 sal.), gestion immobilière Mancelle-Habitation (65 sal.) et Foncière Lelièvre (95 sal.). Parmi les services, informatique CGI (120 sal.), Canon (70 sal.) et Safig (80 sal.), ingénierie Geoparts (280 sal.) et Cema (55 sal.), ingénierie pharmaceutique Seripharm (70 sal.), formation d’adultes Gereso (50 sal.); atelier protégé Earta (120 sal.), Vinci (60 sal.). Le Mans accueille aussi les centres d’appels B2S (350 sal.), Téléperformance (260 sal.), le routage DS (95 sal.) Le bâtiment et les services associés incluent les installations électriques Clémessy (160 sal.), Vinci (100 sal.), Garczynski Traploir (85 sal.), et thermiques Scetec (120 sal.) et Garanka (Bûcheron, 70 sal.); constructions Sadrin-Rapin (110 sal.), peinture en bâtiment Vallée (240 sal.) et Lucas (90 sal.), travaux publics Eurovia, 100 sal.); maintenance d’ascenseurs Thyssenkrupp (100 sal.); blanchisserie Les Lavandières (95 sal.), nettoyages TFN (370 sal.), GSF Auriga (275 sal.), Guesneau (150 sal.), Samsic (150 sal.), Ouest-Nettoyage (100 sal.), Atest (85 sal.), Net Plus (80 sal.), nettoyages urbains NCI (80 sal.), MCV (120 sal.); recyclage de résidus Akiolis (groupe Tessenderlo, 100 sal.); gardiennages SPI (170 sal.), Challencin (85 sal.), ProSur (80 sal.) Le secteur des transports comprend principalement les transports urbains Setram (620 sal.), Sncf Mobilités (920 sal.), les transports par autocars STAO (Transdev, 150 sal.), de STEF (320 sal.). Les centres commerciaux comprennent les hypermarchés Carrefour (320 sal.) au sud, Leclerc au NE (290 sal.), Castorama (95 sal.), des supermarchés Carrefour (50 et 50 sal.), Super-U (100 sal.) et Intermarché (60 sal.), les meubles Alinea (85 sal.) ainsi que les entrepôts du groupe Carrefour (400 sal.), Metro C&C (60 sal.) et, en centre-ville, les magasins des Galeries Lafayette (70 sal.) et Fnac (50 sal.). La Poste déclare 650 sal., EDF 360, Enedis 210, GRDF 50, Orange 90. Le commerce est également représenté par les négoces de quincaillerie Beauplet-Languille (105 sal.), de bois et matériaux Foussier Panofrance (PB&M, 80 sal.) Trouillard (Point P, 60 sal.), de tabac Logista (100 sal.), d’équipements d’automobiles Le Hello (95 sal.), AD Normandie-Maine (60 sal.), CBM (60 sal.), de dispositifs médicaux BSN Radiante (65 sal.), d’électroménager GPdis (Léger, 85 sal.), de pharmacie Smith&Nephew (60 sal.); vente à domicile Vorwerk (70 sal.); restauration collective Sodexo MédicoSocial (100 sal.), publicité Adrexo (270 sal.). Le Mans est devenue une ville universitaire de 10 000 étudiants, dont 8 600 à l’Université du Maine, qui comprend aussi des enseignements de droit et économie et l’IUT de Laval: 2 500 en lettres et sciences humaines, 2 500 en sciences, 1 800 en droit et sciences économiques (avec Laval), 600 à l’IUT du Mans, 160 à l’Ensim (École nationale supérieure d’ingénieurs du Mans), 150 au Centre universitaire d’éducation permanente. Le Mans accueille également une École supérieure des géomètres et topographes (ESGT), un Institut supérieur des matériaux (Ismans), une École supérieure des beaux-arts, un Institut technologique européen des métiers de la musique, et deux institutions de la Chambre de commerce, l’Institut supérieur de commerce automobile et l’École supérieure de commerce et de réparation automobile (Escra). Le centre hospitalier régional et universitaire a 3 800 employés et dispose de près de 1 800 lits, auxquels s’ajoutent ceux des cliniques du Pré (400 sal.), de Pontlieue (155 lits, 320 sal.), du Tertre Rouge (130 lits, 120 sal.), Victor Hugo (60 lits, 80 sal.), Delagenière (75 lits), des centres médico-chirurgicaux CMCM (550 sal.), Saint-Cosme et Sainte-Croix (200 et 130 sal., 95 et 150 lits); maisons de retraite Pontlieu (Korian, 105 sal.), Serience (Korian, 85 sal.), les Sablons (Orpea, 60 sal.), Maraîchers (Orpea, 65 sal.), Bérengère (Emera, 60 sal.), le Montheard (Nobleage, 70 sal.). La ville a 16 collèges publics et 4 privés, 9 lycées publics dont 4 professionnels et 13 lycées ou assimilés privés dont 9 professionnels. Le Mans propose à la visite le musée de Tessé (art et histoire, avec une galerie de l’antiquité égyptienne; le musée de la Reine Bérengère, le musée Vert (histoire naturelle), le musée Automobile de la Sarthe, le Centre du patrimoine de facture instrumentale (instruments de musique). La ville dispose de plusieurs salles de spectacle dont un théâtre municipal, l’Espal (palais des congrès et de la culture), le théâtre de l’Éphémère qui utilise le deuxième théâtre municipal (Paul-Scarron), une grande salle moderne Antarès (8 000 places) aux Hunaudières. Le Mans offre plusieurs festivals dont Cité Chanson et Europa Jazz, plus un festival de musique classique à l’abbaye de l’Épeau, et les Chimériques avec la Nuit des Chimères, ainsi que des manifestations de cirque, photographie, musique be-bop. Les 24 Heures automobiles du Mans ont lieu en juin et sont précédées par les 24 Heures moto en avril sur le circuit Bugatti. L’aéroport du Mans (codes LME, LFRM) est pour l’essentiel dans la commune, au sud, à côté du circuit automobile. Il occupe 140 ha, a une piste en bitume de 1 430 m et une en herbe de 970 m, aérogare et aéroclub; le trafic est d’environ 7 000 passagers par an dont 2 000 en vols internationaux, et de 27 000 mouvements d’avions dont 1 400 commerciaux, 5 600 en voyages privés et 20 000 en aéroclub. La commune du Mans a eu 50 000 hab. en 1875, 100 000 en 1946 et a culminé à 152 300 (sdc) en 1975; sa population diminue depuis et a perdu 3 810 hab. depuis 1999. L’Insee fixe l’unité urbaine du Mans à 210 200 hab. (18 communes), l’aire urbaine à 347 100 hab. (123 communes, 201 500 ha). La communauté urbaine Le Mans-Métropole groupe 19 communes et 205 300 hab. sur 26 700 ha. L’arrondissement a 265 300 hab., 47 communes, 83 700 ha. Il était le plus étendu de la région jusqu’en 2006, où il a été amputé de six cantons au profit de l’arrondissement de Mamers, de cinq affectés à celui de La Flèche. Sept cantons portent le nom du Mans, dont 2 avec seulement une fraction d ela commune, trois avec une fraction du Mans plus une commune voisine, un avec 4 communes extérieuresn un autre avec 6 communes. Les 24 heures du Mans. Le circuit des 24 Heures du Mans a été souvent remanié. De grands travaux au cours de l’hiver 2005-2006 ont livré une nouvelle configuration de 13 650 m inaugurée en 2006. Il emprunte la nationale 138 sur environ 5 km entre l’échangeur de la N23 (rocade sud du Mans) et la ville de Mulsanne, notamment par la fameuse ligne droite des Hunaudières; puis, du virage de Mulsanne, s’oriente vers l’ouest et remonte vers le nord par des tronçons de la D140 et de la D139 à la limite de la commune d’Arnage, frôle l’aéroport et englobe le circuit Bugatti; celui-ci est utilisé pour des essais et pour les 24 Heures moto, très contourné et long de 4 180 m. L’épreuve, toujours organisée par l’Automobile-Club de l’Ouest, existe depuis 1923. Le cap des 2 000 km parcourus a été passé dès la première année, celui des 4 000 en 1953, celui des 5 000 en 1967; le record actuel est de 5 335 km, en 1971. Cela représente une moyenne de plus de 220 km/h; le record absolu de vitesse, établi en 1988, a été de 405 km/h sur la ligne droite des Hunaudières. Les tribunes du public sont dans la partie nord du circuit, proches du musée de l’Automobile. Le périmètre du circuit inclut l’hippodrome et le centre de spectacle Antarès dans la partie nord, ainsi que le château des Hunaudières au centre, dans la commune de Mulsanne au bord du ruisseau de Roule-Crottes, qui vient de Parigné-l’Évêque, file vers l’ouest, traverse le circuit puis Arnage où il conflue avec la Sarthe, rive gauche; et, tout au sud, le golf du Mans à Mulsanne. Une troisième épreuve existe au Mans: les 24 Heures en rollers… (2 700 Milessois, 1 041 ha) est à 10 km au NO du Mans au bord de l’Antonnière dans l’agglomération Mans Métropole. Le finage est étiré du nord au sud et n’est urbanisé qu’en son centre, au passsage de la D306. L’A11 traverse l’extrémité SE. Au nord, où passe la voie ferrée vers Alençon, le passage de la LGV se traduit par plusieurs raccords. La commune accueille les ateliers d’aéraulique Johnson Controls (40 sal.), la mécanique Le Pratique (35 sal.), les installations thermiques MCI (50 sal.). Elle n’avait que 540 hab. en 1931 et a dépassé les 1 000 en 1972, les 2 000 en 1988; elle a gagné 410 hab. depuis 1999. (5 370 Mulsannais, 1 525 ha dont 679 de bois), 12 km au SSE du Mans, est sur la N138 vers Tours, dans l’agglomération du Mans Métropole. Le territoire communal, assez boisé, abrite la moitié du fameux circuit automobile du Mans, dont le «virage de Mulsanne» et, sur la D338, la «ligne droite des Hunaudières» sont des lieux de référence. Au nord à la limite du Mans, château des Hunaudières, centre commercial de l’Arche et terrains de sports. L’habitat se disperse dans la partie sud, hors des bois. La commune est dotée d’un collège public. La commune n’avait que 700 hab. en 1954 et a crû sensiblement entre 1970 et 1990; sa population a fluctué ensuite, avec un solde de +70 hab. depuis 1999. Parmi les activités principales, atelier de mécanique Sogameca (65 sal.), imprimerie ITF (Trémoulat-Fouquet, 85 sal.), menuiserie métallique Lory (25 sal.), matériel agricole Dairon (Hydro Prat, 20 sal.); magasins Leroy-Merlin (170 sal.) et But (80 sal.), supermarché Carrefour (25 sal.); Mulsanne accueille aussi le club sportif du Mans Union Club (MUC, 75 sal.), et une maison de retraite de l’Orée des Pins (Mapa, 25 sal.), ainsi que le golf du Mans. (2 580 Rouillonnais, 915 ha), 5 km à l’ouest du Mans, dans la communauté urbaine du Mans Métropole, est à l’écart des grands axes. C’est un gros centre d’animation agricole avec lycée agricole public et formation d’apprentis, coopérative; maison de retraite (45 sal.); nettoyage SOS Environnement (80 sal.); centre de loisirs à l’ancien carmel de Vaujoubert, au NE à la limite du Mans; deux émetteurs de radio à l’est. Rouillon avait 680 hab. en 1968 et a crû ensuite (+200 hab. depuis 1999). (3 470 Ruaudinois, 1 378 ha dont 450 de bois) est à 8 km au SE du Mans, dans la communauté urbaine Mans Métropole, et son finage jouxte celui du Mans, dans un envirionnement boisé. Le circuit automobile du Mans borde son territoire à l’ouest par la ligne droite des Hunaudières, et accueille l’écurie de sports Driot (DAMS, 25 sal.); maison de retraite médicale La Rose des Vents (60 sal.). Deux zones d’activités se partagent diverses activités; machines pour l’agro-alimentaire Process Agro (25 sal.), magasins Decathlon (55 sal.), Intersport (20 sal.), Jardiland (25 sal.); installations aérauliques HPS (55 sal.), chaudronnerie ETCM (20 sal.), services funéraires Duluard (40 sal.), transports DPD (20 sal.). Ruaudin avait moins de 1 000 hab. en 1954 et croît depuis. Elle a gagné 570 hab. depuis 1999. Au SE dans les bois, domaine résidentiel de Charmeuse; au NO, bois, habitats et ateliers de dispersent dans le quartier des Grandes Queutes. (2 130 Boisgeorgiens., 723 ha), 9 km SO du Mans dans l’agglomération Mans Métropole, n’avait pas 500 hab. en 1954 et a crû surtout après 1975, gagnant encore 340 hab. depuis 1999. La bourgade est traversée par la D309 et domine à l’ouest la vallée de l’Orne Champenoise. (2 610 Saint-Sanniens, 966 ha) est à 7 km NO du Mans, dans la communauté urbaine Mans Métropole. La Sarthe borne le finage à l’est sans avoirt attiré le moindre habitat. Le territoire communal est strié de grandes voies sur l’axe Le Mans-Alençon: voie ferrée, D338, A28 et l’A11 le traversent au sud, ce qui donne lieu à un complexe réseau d’échangeurs, avec péage. Dans les intervalles, l’habitat se divise en trois unités, la Butte de Maule au centre, Maule juste à l’est, les Guinaudières à l’ouest. Tout le sud et les abords du complexe routier sont en zones d’activité. À l’est et au sud-est, le finage atteint la rive droite de la Sarthe. Cela vaut à cette commune de banlieue un remarquable équipement hôtelier (400 lits), des restaurations rapides et des ambitions en matière de logistique, où se remarquent Cofiroute (120 sal.), Maine Portage (120 sal.), Chronopost (35 sal.), les déménagements Tremblaye (40 sal.); viandes de boucherie Serviand (120 sal.). Nombreux commerces et un lycée professionnel agricole privé, un centre de rééducation pour handicapés de 300 emplois, un multiplexe de 12 salles de cinéma (Mega CGR, 20 sal.); magasin Jardiland (25 sal.). La commune n’avait que 500 hab. au début des années 1960 et a atteint 1 200 hab. en 1982; elle a gagné 550 hab. depuis 1999. (3 710 Sargéens, 1 385 ha) est à 4 km NE de la préfecture et dans la communauté urbaine Mans Métropole. L’ancien village est submergé par les lotissements de pavillons, que la D301 contourne par l’est. Au sud-ouest à la limite du Mans, échangeur D301-D313 (rocade). Au NE de la ville, golf et château de la Blancharderie. Plus loin au NE du finage, l’A11 a une double aire de services (Sargé et la Pivardière). Parmi les entreprises, magasins et stations-services Argedis (40 sal.) et Total (25 sal.), négoce alimentaire Le Fenouil Biocoop (35 sal.); meubles Sofame (50 sal.), traitement des eaux Veolia (20 sal.). Le nom de la commune était Sargé jusqu’en 1933; elle avait 860 hab. à cette date, puis sa population a augmenté à partir de 1970; elle a gagné 170 hab. depuis 1999. (4 390 Yvréens, 2 761 ha dont 528 de bois) est 5 km à l’est du Mans, dans la communauté urbaine du Mans Métropole. Son territoire est traversé par la vallée de l’Huisne (NE-SO), dont les abords sont classés auprès d’un vieux pont, et par l’autoroute de Caen à Tours (A28) qui sert aussi de rocade externe au Mans. Un gros échangeur de la rocade avec l’Océane (A11) a été aménagé au nord de la commune, un autre au SE (la Fourche, avec les D314 et 323), un troisième (D314-D20bis) plus au centre et un quatrième (D314-D313) à l’ouest. La ville est sur la rive droite de l’Huisne. Elle a une minoterie (Trottin, 30 sal.), un magasin Bricoman (55 sal.); un collège public; camping au NE sur la rive gauche de l’Huisne. Dans la vallée au SO se trouvent le parc d’attractions Papéa-City (30 sal.) et, à l’angle SO du finage, le site classé de l’abbaye cistercienne de l’Épau, qui date du 13e s. et a été restaurée par le département, mais qui a perdu son cloître dès le 18e siècle. La partie au sud de l’Huisne est moins urbanisée, et boisée; château des Arches au SE. La commune est longtemps restée autour de 2 200 hab. puis a grandi après 1950. Elle a augmenté de 80 hab. depuis 1999. |