Communauté de communes Les Versants d’Aime' communauté de communes de la Savoie, associant 4 communes et 9 700 hab. sur 27 200 ha. Aime-la-Plagne (siège) et La Plagne-Tarentaise dépassent 2 000 hab. Landry (820 Landrigeots, 1 062 ha dont 674 de bois, à 756 m) est à 8 km ENE d’Aime dans la vallée de l’Isère au confluent du Ponturin, desservie par la N90 et la voie ferrée. Le finage atteint à l’est l’Aiguille Grive (2 732 m). Il contient au sud, sur le versant droit du Ponturin vers 1 500m, le gros hameau de Vallandry, assorti d’un site de sports de neige, avec télésièges, à la limite de Paisey-Nancroix. Landry a eu 880 hab. en 1846 puis est descendue à 310 en 1975; remontée à 630 en 1999, sa population a gagné 90 hab. de 1999 à 2007. La commune a 73% de résidences secondaires. Peisey-Nancroix (660 Peiserots, 7 064 ha dont 667 de bois) a son village à 15 km à l’est d’Aime. Son finage occupe les larges versants du grand et profond vallon du Ponturin. Celui-ci commence au sud à l’Aiguille Noire (2 870 m) à la latitude de Val-d’Isère; les refuges du Col du Palet et d’Entre le Lac y accompagnent le GR5. Les Rochers Rouges (3 004 m), le Dôme de la Sache (3 601) et le Mont Pourri (3 779 m) dominent le versant oriental; le Sommet de Bellecôte (3 417 m), entouré de glaces, ferme le versant occidental; le refuge du Mont Pourri et celui du Rosuel facilitent leurs ascensions. La commune, nommée simplement Peisey jusqu’en 1934, a eu des mines d’argent et de plomb et propose un Palais de la mine et un musée du costume; via ferrata des Battières; le Club Méditerranée y emploie 90 personnes. La commune a 78% de résidences secondaires. Sa population, qui fut de 1 600 hab. en 1836, est descendue à 420 de 1836 à 1968, puis a un peu augmenté (+40 hab. après 1999). Le village de Peisey est sur le versant droit du Ponturin à 4 km de l’Isère, celui de Nancroix 3 km en amont, avec le hameau de la Chénarie et un camping; ils sont dominés par ceux de Plan-Peisey et Vallandry d’où partent les équipements de la station de Peisey-Vallandry (24 pistes, 9 remontées), qui forment en fait la partie occidentale de l’ensemble des Arcs. (4 540 hab., 9 487 ha) est une commune nouvelle de Savoie, siège de la CC des Versants d’Aime, formée en 2016 par la fusion d’Aime (3 680 hab., 3 566 ha), Granier (350 hab., 3 031 ha) et Montgirod (500 hab., 1 362 ha). Bien que Granier et Montgirod soient sans rapport avec le site de la Plagne, Le nom de la Plagne a été ajouté à Aime à cette occasion, pour évoquer la station d’altitude, qui est tout au sud, alors que la commune de La Plagne-Tarentaise, dont le village jouxte celui d’Aime, reste indépendante. Aime est un ancien chef-lieu canton, 40 km ESE d’Albertville, sur la rive droite de l’Isère à 680 m, 14 km en aval de Bourg-Saint-Maurice. Elle avait absorbé en 1973 trois autres communes, Longefoy (300 hab. en 2023), Tessens (430) et Villette (500), ce qui laisse à Aime proprement dite 2 450 hab. C’est par le finage de Longefoy qu’Aime a obtenu accès au site de la Plagne. Les quatre communes ensemble ont gagné 390hab. après 1999. Le bourg est l’héritier d’Axima, qui fut un temps le chef-lieu de la Tarentaise romaine avant Moûtiers (alors Darantasia, l’origine de la Tarentaise). Il est desservi par la N90 et une gare; il a un collège public, un musée d’archéologie et d’histoire, une basilique romane classée du 11e s. La tour féodale de Montmayeur abrite une exposition sur l’habitat traditionnel. L’ensemble de la commune accueille, surtout à Aime, les salaisons Belle France (40 sal.) et Montagnes Saveurs (35 sal.), les menuiseries Bérard (40 sal.), Gal (40 sal.) et EGSO (20 sal.), les autocars Lovet (55 sal.), les transports Bérard (30 sal.), Bouzon (25 sal.) et Axima (25 sal.), la blanchisserie Anett (25 sal.), les travaux publics Serpolet (30 sal.); supermarché E. Leclerc (65 sal.). La commune a 2 350 résidences secondaires pour 2 050 principales. Le territoire communal s’étire du NO au SE sur 20 km des deux côtés de l’Isère. Au nord, par le vallon du Nant de Tessens, il atteint le Crêt du Rey (2 628 m) et le déborde même jusqu’au Riondet (2 357 m) dans le haut vallon de Glaize, dont tout le reste appartient à La Léchère. Ces versants relevaient des communes de Tessens et Villette, rattachées à Aime en 1973 et qui avaient alors respectivement 270 et 280 habitants. Côté sud, c’est-à-dire en ubac, le finage monte au Mont Jovet (2 558 m) et au roc de Bécoin (2 592 m) dans l’ancienne commune de Longefoy (180 hab. en 1973). Sur ces pentes méridionales s’est aménagée une partie de la station de neige de la Plagne, au Montalbert à mi-pente (1 340 m), à Aime-la-Plagne en haut (2 080 m), accessible par une route. Aime a eu assez constamment un millier d’habitants de 1830 à 1930, puis sa population a augmenté, avec un saut de 1 500 hab. en 1968 à 2 500 en 1975 lié aux fusions de communes. Le village de Granier (350 Graniérains, 3 031 ha dont 402 de bois) est juste au-dessus d’Aime à 1 200 m; par le grand vallon du Cormet d’Arêches, son finage atteint la crête du Beaufortain à la Grande Parei (2 736 m) au NE, au Grand Coin (2 541 m) au nord et au Riondet (2 357 m) au NO, débordant même au-delà du col du Cormet d’Arêches (2 019 m) dans le bassin d’Arêches, et touchant presque ainsi au lac de Saint-Guérin; refuge de la Coire près du col, avec une variante du GR 5. Granier a gagné 40 hab. après 1999. Montgirod (500 Montgirotains, 1 362 ha dont 350 de bois) a son village au SSO d’Aime, perché à 1 150 m sur l’adret de l’Isère, complété au pied par le gros hameau de Centron sur la N90 et la voie ferrée. Le finage atteint au nord le Quermoz (2 290 m) et déborde un peu au sud de l’Isère sur l’ubac qui porte la forêt du Tovet. La population a augmenté de 110 hab. après 1999. (3 960 hab., 9 607 ha) est une commune nouvelle de 2016 fusionnant 4 anciennes communes dans la CC des Versants d’Aime juste à l’est d’Aime. La commune a 1 060 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+37%) et compte 9 700 résidences secondaires (1 700 principales). L’ensemble touristique de la Plagne, plus étendu à La Plagne-Tarentaise qu’à Aime-la-Plagne, totalise 105 pistes (225 km) et 86 remontées mécaniques, en six sites d’altitude: La Plagne-Centre à 1 970 m, Plagne Village-Soleil (2 050 m), Plagne-Bellecôte (1 930 m), Aime-la Plagne (2 100 m), Belle Plagne (2 050 m), Plagne 1 800 (1 800 m), outre la station basse de Montalbert vers 1 200 m; la Société d’aménagement, sise à Aime, occupe 340 personnes. La Plagne est associée aux Arcs et à Peisey-Vallandry dans l’ensemble Paradiski constitué en 2004, ce qui lui ajoute les stations «de village» de Montchavin, Vallandry et même Champagny-en-Vanoise dans la vallée du Doron de Bozel au sud. Mâcot-la-Plagne (1 810 hab. 3 786 ha), est sur la rive gauche de l’Isère, 2 km en amont d’Aime à 760 m. Elle s’appelait simplement Mâcot jusqu’en 1970. Son finage est tout entier au sud de l’Isère en ubac. C’est du village que part la route en lacets des stations de la Plagne, et c’est sur son territoire que se trouvent les plus vastes champs de neige: Plagne 1800 avec la piste olympique de bobsleigh et de luge, Plagne-Bellecôte et Belle-Plagne à l’est, sous le mont Saint-Jacques (2 407 m) et la Roche de Mio (2 739 m, vaste panorama); Plagne-Villages et La Plagne à l’ouest, plus construits, sous le roc de Bécoin (2 594 m). La station a commencé à être aménagée en 1960, et se relie à celle des Arcs à travers les communes de Bellentre et Peisey-Nancroix. Un funiculaire (Funiplagne) a été installé en 2000 depuis la ville d’Aime. Une télécabine relie la Roche de Mio au sommet de Bellecôte 3 km à l’est, permettant la pratique du ski d’été. La société d’aménagement (SAP, du groupe Compagnie des Alpes de la Caisse des Dépôts) emploie 390 personnes. La commune accueille quelques entreprises: Club Med (50 sal.), travaux publics et réseaux Boch (55 sal.), maçonnerie de la Construction Savoyarde (100 sal.); hôtels et résidences de tourisme. Elle a eu 1 300 hab. en 1846, et un minimum de 810 hab. autour de 1900, puis 1 200 de 1968 à 1982, et sa population a surtout augmenté ensuite. Elle a gagné 220 hab. après 1999. Les trois autres communes ont leur village sur le versant d’adret de l’Isère au NE de Mâcot; deux d’entre elles se partagent la partie septentrionale de la commune nouvelle. Bellentre (950 hab., 2 394 ha) est à l’est de Macôt-la-Plagne, son village à 743 m. Le finage n’a qu’une petite partie de l’adret de l’Isère et s’étend davantage au sud, mais il est très étroit. Il contient le hameau de Montorlin et a reçu la petite station de neige de Montchavin-les Coches en deux hameaux, qui fait partie de l’ensemble de la Plagne avec le site de Paradis, en haut du versant d’auge de l’ubac, et plus haut une extension de la Plagne aux hameaux des Bauches et de Pramain dans la vallée du Nant Benin. Le village est au fond de la vallée, sur la rive droite de l’Isère. La population croît depuis le minimum de 1968 (490 hab.) et avait approché 1 100 hab. au milieu du 19e s. Elle a augmenté de 150 hab. après 1999. La Côte-d’Aime (990 hab., 2 626 ha) a son village vers 1 000 m juste au nord de Macôt sur l’adret, au NE du hameau du Villard. La commune occupe la plus grande partie du bassin de l’Ormente; elle atteint au nord le Roignais (2 995 m), le col du Grand Fond (2 671 m) et la crête du Beaufortain par la pointe de Presset (2 858 m) qui domine le lac de Presset (2 504 m) et son refuge; refuge communal de la Balme (1 995 m) et refuge de la Coire (2 051 m). Le col du Bresson (2 469 m) permet de passer dans le bassin de Roselend par le GR5, celui du Grand Fond donne accès au sentier du Tour du Mont-Blanc. Une prise d’eau sur l’Ormente alimente la conduite souterraine de 9 km qui aboutit au lac de Saint-Guérin en Beaufortain. La population communale croît depuis 1975 (510 hab.); elle a augmenté de 320 hab. après 1999. Valezan (210 hab., 801 ha) est la plus orientale; le village est à 1 200 m; étroit, son finage ne va que jusqu’au Grand Châtelet (2 534 m) sur le versant gauche du vallon de l’Ormente. Valezan a eu 500 hab. au début du 19e s. et était à son minimum en 1999, mais a regagné 50 habitants depuis. |