Communauté de communes des Vallées de Thônes' communauté de communes de la Haute-Savoie, associant 12 communes et 18 500 hab. sur 34 970 ha. Thônes (siège) et Le Grand-Bornand dépassent 2 000 hab. La Balme-de-Thuy (460 Balmains, 1 779 ha dont 653 de bois) est à 5 km en aval de Thônes sur la rive droite du Fier, à 620 m; hameau de Charves à l’ouest, zone d’activités des Isles sur la rive gauche et la D909, sans pont. Son territoire s’étire le long des premiers grands plis des Bornes, montant à 1 850 m au sud et à 1 913 m au nord à la Québlette; chapelle Notre-Dame des Neiges sur le GR96 vers le plateau des Glières. Dans la deuxième cluse du Fier à la limite orientale de Thônes, ont pris place la nécropole nationale de Morette et un musée-mémorial de la Résistance; grotte avec restes préhistoriques. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+36%). Dingy-Saint-Clair (1 490 Dingiens, 3 412 ha dont 900 de bois) a un habitat dispersé; son village principal est à 10 km ONO de Thônes à 594 m, dans le vallon du Mélèze, qui débouche sur la rive droite du Fier. Son finage, très accidenté, monte au nord jusqu’à la Tête du Parmelan (1 832 m) qui domine le village et a reçu un refuge (Chalet Dunant), et vers l’est sur les plis des Bornes, par la croupe du mont Teret, jusqu’à la Tête Ronde (1 863 m). Un site de parapente domine les hautes gorges d’Ablon, creusées dans un synclinal pincé entre les monts du Teret et de la Tête Ronde, et d’où sort la Filière; plusieurs grottes trouent le massif. La population avait chuté de 1 200 hab. en 1856 à 430 en 1975, mais augmente depuis et a gagné 560 hab. après 1999 (+60%). Alex (1 140 Alexois, 1 702 ha dont 762 de bois), 8 km ONO de Thônes, est sur la rive gauche du Fier face à Dingy, sur la route de Thônes (D909), à 692 m. Le village a un musée au château d’Arenton (fondation Salomon d’art contemporain) et une zone artisanale avec un atelier de meubles de cuisine Fournier, du groupe Mobalpa (70 sal.); menuiserie Poralu Bois (30 sal.); plastiques Injection 74 (35 sal.); mécanique Avrillon (25 sal.); fromagerie Schmidhauser (45 sal.). Au château Folliet, à l’ouest du village, est installée une école Montessori (ISMM) pour jeunes enfants. La commune n’avait encore que 270 hab. en 1975 (920 en 1856). Elle a augmenté de 340 hab. après 1999 (+43%). Les Clefs (690 Clertins, 1 847 ha dont 717 de bois), 2 km au sud de Thônes à 710 m, a une église classée et un vieux pont du 15e s.; son territoire atteint au SO le sommet de la Tournette à 2 351 m; refuge des chalets du Rosairy, un centre de vacances. La commune a gagné 220 hab. après 1999 (+47%). Serraval (770 Serravatins, 1 973 ha dont 799 de bois), à 10 km au sud de Thônes à 760 m, est à la tête de la vallée du Champfroid qui conflue avec le Fier aux Clefs; maison familiale rurale (l’Arclosan), maison familiale de vacances, centre naturiste. Le finage atteint2 039 m au NO un peu au sud de la Tournette. Le Bouchet-Mont-Charvin (260 Bouchards, 1 852 ha dont 474 de bois) limitrophe de la Savoie, est la commune la plus méridionale, 14 km SSE de Thônes à 935 m dans le vallon de la Chaise. Le finage monte à 2 409 m au mont Charvin, sur l’alignement des Aravis; refuges de l’Aulp de Marlens et des Fontanettes au NE. Le nom était seulement Le Bouchet jusqu’en 2011. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999 soit +53%. Manigod (1 030 Manigodins, 4 412 ha dont 1 265 de bois), limitrophe de la Savoie, est à 6 km à l’ESE de Thônes, à 935 m. La commune occupe tout le haut bassin du Fier, qui y a sa source sous le Mandallaz; son finage monte à la crête des Aravis, au mont Charvin et à l’Étale (2 483 m) notamment; les stations de ski de l’Étale et de la Croix-Fry, voisines de celle de La Clusaz, offrent 26 pistes et 17 remontées; un centre de vacances. La commune a gagné 240 hab. depuis 1999 (+30%) et affiche 1 990 résidences secondaires (82%des logements). La route du col de la Croix Fry (1 467 m) relie Manigod à La Clusaz. La Clusaz (1 760 Clusiens, 4 062 ha dont 665 de bois) est limitrophe de la Savoie, 12 km ENE de Thônes, à 1 039 m. La bourgade, fleurie (trois fleurs) est au bord du Nom, affluent du Fier, juste avant la cluse par laquelle il rejoint Saint-Jean-de-Sixt. La commune s’appuie à l’est sur la longue crête des Aravis. La montagne est divisée par la vallée du Nom et celle des Confins. La première est empruntée par la route qui franchit la limite communale et départementale au col des Aravis (1 486 m), donnant accès à Ugine et à Megève. La seconde a un petit lac (les Confins, 1 358 m) et monte jusqu’au Tardevant (2 500 m) et à la Tête Pelouse (2 539 m). Entre les deux, s’avancent la pointe des Aravis (2 325 m) et la pointe des Verres (2 616 m), point culminant de la commune. Toutes les pentes à l’est et au sud de la commune sont équipées pour le ski alpin; quatre stations réunissent 83 pistes (132 km) et 55 remontées mécaniques. En été, quatre remontées fonctionnent; via ferrata au col des Aravis, parapente non loin, du côté de la pointe des Aravis; quatre villages et centres de vacances. La Satelc, société d’économie mixte, emploie 55 personnes sur le domaine skiable et les remontées, la Société de gestion des activités touristiques 25; immobilier Atherac (25 sal.), magasin Super U (30 sal.). La commune compte 4 300 résidences secondaires (83% des logements); sa population augmentait depuis le minimum de 1921 (840 hab.) mais a baissé de 300 hab. après 1999. Les Villards-sur-Thônes (1 110 Villardins, 1 332 ha dont 509 de bois), 5 km au NNE de Thônes, est au bord du Nom en aval de Saint-Jean-de-Sixt, à 767 m; son finage monte au nord-ouest jusqu’à la crête du Lachat (1 628 m); Intermarché (30 sal.). La commune a gagné 200 hab. depuis 1999. Saint-Jean-de-Sixt (1 500 Saint-Jeandins, 1 221 ha dont 593 de bois), 9 km au NE de Thônes à 963 m, se tient au-dessus des eaux du Nom, en aval de La Clusaz, sur l’étroit interfluve qui sépare le bassin du Fier et celui du Borne; maçonnerie et travaux publics Lathuille (75 sal.); installations électriques Mermillod (45 sal.), service des eaux O des Aravis (30 sal.). Le Borne passe dans la partie nord de la commune, où il s’engouffre dans le défilé des Étroits. La commune a trois villages et centres de vacances, 870 résidences secondaires (55% des logements), et a gagné 490 hab. depuis 1999 (+48%). (2 140 Bornandins, 6 142 ha dont 1 222 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CC des Vallées de Thônes, 12 km au NE de Thônes, au bord du Borne à 934 m. La commune occupe tout le nord-est du territoire intercommunal, mais n’atteint pas la limite départementale. Son territoire va de la chaîne des Aravis à l’est (2 752 m à la pointe Percée) à la Pointe Blanche (2 438 m) et au pic de Jallouvre (2 408 m) à l’ouest; refuges Gramusset à 2 162 m et des Aiguilles Noires sur les Aravis. Les reliefs au nord du Borne forment un vaste domaine skiable, doté de pistes et remontées, notamment autour du hameau de Chinaillon, 6 km au NNE du bourg à 1 300 m. Celui-ci, retenu comme «village de charme», est accessible par une route qui va vers Scionzier et Cluses en passant par le col de la Colombière à 1 613 m; vol libre et via ferrata au Jallouvre, au-dessus de Chinaillon. La commune a reçu une dizaine de villages et centres de vacances, un golf et de nombreux équipements de sports et de loisirs; clocher à bulbe au bourg, maison-musée du Patrimoine; les sociétés du domaine de ski emploient 45 et 30 salariés. La commune compte 4 500 résidences secondaires (81% des logements). Sa population, qui était de 2 300 hab. en 1846 et 2 000 en 1860, est constamment restée supérieure à 1 500 hab., les minima étant des années 1950 et 1960; elle a augmenté depuis, mais pas après 1999. (6 880 Thônais, 5 233 ha dont 2 655 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement d’Annecy, 21 km à l’est de la préfecture, à 630 m dans la vallée du Fier au milieu du massif des Bornes, à l’entrée d’une cluse. La ville fait figure de chef-lieu du massif. Elle a des marchés, un collège public et un privé, deux maisons familiales rurales. Elle figure parmi les «stations vertes de vacances» et les «villages de charme», arborant un clocher à bulbe du 17e s., un vieux pont du 15e s., un musée du pays de Thônes, un écomusée du bois et de la forêt, un centre de vacances et même une via ferrata aux environs du bourg. Thônes est le fief de la firme Fournier, spécialisée dans les meubles de cuisine de la marque Mobalpa, qui emploie sur place 870 + 150 personnes et a d’autres usines en pays savoyard; meubles Navic (35 sal.); entreprise de bâtiment Barrachin (60 sal.); scierie Sival (60 sal.); supermarché Carrefour (60 sal.), coopérative du reblochon; plomberie Aquatech (30 sal.), immobilier Gedimat (40 sal.); La Poste (35 sal.). Son territoire, étendu, va au nord jusqu’à la pointe de la Québlette (1 915 m) et au col de Buffaz (1 500 m), dont le sentier accède à Entremont; au sud, il atteint la montagne de Cotagne et les rochers du Varo (2 164 m) près de la Tournette; refuge de Larrieux. Thônes avait 2 900 hab. en 1846, et a conservé ce niveau jusqu’en 1962, puis sa population a crû sensiblement; elle a encore gagné 1 350 habitants après 1999 (+20%). Elle est le siège de la CC des Vallées de Thônes (12 communes, 18 500 hab.). |