Communauté de communes des Sources du Lac d’Annecy

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communauté de communes de la Haute-Savoie, associant 7 communes et 15 200 hab. sur 15 050 ha.

Faverges-Seythenex (siège) et Doussard ont plus de 2 000 hab.

Val-de-Chaise (1 410 hab., 1 870 ha) est une commune nouvelle de 2019, limitrophe de la Savoie, fusionnant Marlens (1 010 Marlenois, 1 523 ha dont 1 024 de bois) et Cons-Sainte-Colombe (400 hab., 347 ha). Le nom est emprunté à la rivière locale. La commune a 430 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+44%).

Marlens, 5 km à l’ENE de Faverges à 461 m, est dans le bassin de l’Isère (par la Chaise et l’Arly) sur la D1508 qui mène à Ugine et qu’accompagnait une voie ferrée; site de vol libre dans la cluse de la Chaise. Le finage monte à 1 870 m dans les Aravis; une petite route relie Marlens au Bouchet et à Thônes par le col de l’Épine (947 m).

Cons-Sainte-Colombe a son village à l’entrée de la cluse au SO du finage, à proximité de Faverges. Son finage monte en queue au SE jusqu’à la Dent de Crans (2 062 m).

Saint-Ferréol (920 hab., 1 679 ha dont 864 de bois), 2 km au nord de Faverges à 517 m, est à l’entrée NO de la cluse de la Chaise et au débouché d’un vallon court mais large qui descend de la pointe des Frêtes (2 019 m) et qu’emprunte le cours supérieur de la Chaise, avant de s’engager dans la cluse; refuge des Praz-Dzeures tout au nord; maçonneries Carretta (45 sal.) et Marcuccilli (20 sal.), négoce de produits d’entretien Difco (25 sal.). La population augmente lentement depuis 1954 (440 hab.); elle a gagné 110 hab. après 1999.

Giez (560 Gicans, 1 265 ha dont 785 de bois), limitrophe de la Savoie, est à 5 km à l’ouest de Faverges à 481 m dans la cluse, son village augmenté à l’est par le gros hameau de Bourgeal, avec un golf. Le finage monte au sud à 1 792 m à la Pointe de Velan, qui domine le chalet refuge de la Servaz (1 390 m). La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.

Chevaline (200 Chevalinois, 1 416 ha dont 820 de bois, à 523 m), limitrophe de la Savoie, 8 km ONO de Faverges, est curieusement enclavée dans le territoire de Doussard; son territoire s’accroche aux pentes de la montagne du Charbon (site de vol libre) et atteint 2 181 m à l’extrême sud, au mont Trélod; sa population s’était réduite à moins de 70 hab. en 1980; elle n’a pas changé depuis 1999.

Lathuile (1 050 Lathuiliens, 876 ha dont 315 de bois), limitrophe de la Savoie, a son village à 9km ONO de Faverges, à 450 m, juste à l’ouest de Doussard qui la sépare du lac d’Annecy. Son finage est très étiré vers le sud tout le long du crêt du Taillefer qui la sépare d’Entrevernes sur près de 9 km, pour guère plus de 1 km de large, monte à 1 539 m et atteint au sud la limite de la Savoie; elle n’avait que 330 hab. en 1968 (640 en 1846) et a gagné 310 hab. après 1999 (+41%).

(3 710 Doussardains, 2 014 ha dont 896 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CC des Sources du Lac d’Annecy, 7 km au NO de Faverges. La bourgade est dans la plaine au sud du lac d’Annecy, sur la N508, à 480 m. Le territoire communal a un curieux dessin: il borde le lac d’Annecy d’une bande étroite jusqu’à Duingt, et envoie deux queues vers le sud-ouest sur le versant occidental du mont du Charbon, vers le sud dans la Combe d’Ire, cernant la commune de Chevaline. Le fond du lac est un espace de marais, protégé de projets d’urbanisation par une réserve naturelle depuis 1974, dite du Bout-du-Lac (84 ha); une tour carrée du 13^e s. s’élève dans le marais; non loin, pont médiéval au hameau de Verthier; salaisons du Mont Charvin (20 sal.). La commune avait 1 100 hab. en 1954 et poursuit sa croissance, augmentant de 890 hab. après 1999 (+32%).

(7 810 Favergiens, 2 586 ha dont 1 110 de bois) est une commune nouvelle de Haute-Savoie, formée en 2016 par fusion. Elle est membre de la CC des Sources du Lac d’Annecy.

Faverges (7 140 hab., 2 586 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Annecy, 26 km au SE de la préfecture, à 510 m. La ville occupe une petite plaine qui fait partie de la cluse d’Annecy, en amont du lac, et qui est un lieu de divergence des eaux: la Chaise, qui descend du Bouchet, bifurque vers Ugine, franchissant en cluse la chaîne des Aravis à Marlens. Ce site, déjà actif au Bronze, fut celui d’une Casuaria gallo-romaine, puis d’activités industrielles au Moyen Âge, d’abord dans la clouterie et le travail du cuivre, puis dans le textile, coton et soie surtout. Le nom de Faverges vient de Fabricae, qui évoque l’activité manufacturière.

La ville a conservé une église romane du 12^e siècle, un château à tour ronde du 13^e s., refait au 17^e s., et de vieux quartiers de maisons anciennes, mais a été très réaménagée. Elle dispose d’un collège public; un musée archéologique à Viuz met en valeur les produits des fouilles; un autre musée se consacre aux papillons et insectes; cascade et grotte au sud de la ville, vers Seythenex. Vers l’est, le territoire communal monte jusqu’aux abords de la Dent de Cons (2 062 m). Faverges avait 3 000 hab. en 1860, s’est ensuite un peu dépeuplée (2 300 hab. en 1911) puis sa population a augmenté, surtout après 1950, jusque vers 1985.

L’activité industrielle s’est maintenue en évoluant. De l’ancienne industrie textile est sortie en 1909 une fabrique de machines textiles créée par le Suisse Staübli, qui a élargi ses activités vers les automatismes industriels et emploie 1 650 salariés. Le Favergeois Simon Tissot Dupont a créé en 1924, de retour de Paris, une fabrique d’objets métalliques, devenue célèbre dans les briquets et stylos de luxe sous le nom de ST Dupont elle y emploie 110 sal. (contre 430 en 2008) et appartient à présent au hongkongais Dickson Poon; pièces plastiques Tylmonde (55 sal.); mécanique MPC (60 sal.) et ANCA (35 sal.); supermarchés Carrefour (45 sal.) et Intermarché (50 sal.).

Seythenex (670 Seythenérards, 3 341 ha dont 2 147 de bois), 3 km au sud de Faverges à 721 m, étend son finage entre le prolongement des Aravis à l’est (la Belle Étoile, 1 843 m) et la pointe d’Arcalod à l’ouest (2 217 m). Sur l’ubac de la pointe de la Sambuy (2 198 m) fonctionne une station de ski de 9 pistes et 4 remontées. Entre Sambuy et Arcalod, le col d’Orgeval (1 732 m) est emprunté par le GR de la Vanoise. La commune est traversée par la route de Faverges à la Combe de Savoie, qui emprunte le col de Tamié plus au sud. Sa population était descendue à 330 hab. dans les années 1960 (contre 1 100 en 1846).

En 2023, la commune nouvelle a 780 hab. de plus que ses composantes en 1999.

Le nouveau canton de Faverges-Seythenex a 23 communes, 40 300 hab.