Communauté de communes de la Vallée du Gapeau' communauté de communes du Var, groupant 5 communes et 31 500 hab. sur 8 360 ha. Les cinq communes, Solliès-Pont (siège), Belgentier, La Farlède, Solliès-Toucas et Solliès-Ville, ont toutes plus de 2 000 hab. (2 450 Belgentiérois, 1 338 ha dont 619 de bois) est une commune du département du Var dans la CC de la Vallée du Gapeau, 23 km NNE de Toulon. Le village est bien abrité dans la vallée du Gapeau où s’étire son habitat, et entretient une réputation arboricole (cerises, figues, olives); coopérative d’huile d’olive. La commune a des restes des anciens bourgs castraux de Belgentier et des Beaumettes (11e s.), les parcs et jardins de Peiresc, de la Source et des Conférences (17e s.); site naturiste de l’Escride. Belgentier s’honore de la naissance de Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), grand érudit, archéologue et astronome, et lui consacre un musée. De 1 300 hab. au début du 19e s., sa population était descendue à moins de 600 entre 1931 et 1968; elle augmente depuis et a gagné 710 hab. après 1999 (+41%). (9 730 Farlédois, 831 ha,) est une commune du département du Var, 12 km au NE de Toulon dans CC de la Vallée du Gapeau. Elle s’est nommée Solliès-Farlède à sa création en 1799 et a pris son nom actuel en 1877. Elle avait alors un millier d’habitants et sa population est restée à ce niveau jusqu’à la dernière guerre. Puis elle a beaucoup crû, avec l’expansion de l’agglomération de Toulon; elle a augmenté de 2 790 hab. (+40%) depuis 1999. On voit encore la forme du vieux village-rue étiré le long de la N97 au pied des reliefs. Mais ce noyau a considérablement grossi. Il s’est complété au sud par un échangeur complexe et la partie septentrionale de la grande zone industrielle de Toulon-Est, que La Farlède partage avec La Garde. Le finage atteint à l’est la rive gauche du Gapeau et frôle l’agglomération de La Crau. Vers l’ouest, au pied du mont Coudon, ont pris place de nombreuses villas. Mais le finage monte peu sur le relief, où se déploie celui de Solliès-Ville. La Farlède a un collège public et d’assez nombreux établissements industriels et commerciaux; matériel chirurgical In’TechMedical (80 sal.), informatique Ansys (55 sal.), télécommunications Circet (65 sal.); comptabilité In Extenso (70 sal.); installations électriques Energie Côte Sud (120 sal.), ascenseurs Thyssenkrupp (50 sal). Dans les commerces figurent les magasins Intermarché (80 sal.), Bricoman (60 sal.), les négoces de fruits et légumes Pomona (130 sal.); services personnels APGS (55 sal.), nettoyages Estra (460 sal.), Onet (360 sal.) et Cogen (260 sal.), blanchisserie Maj (95 sal.), gardiennages Securi France (170 sal.) et EGS (60 sal.); autocars Mobi France (220 sal.), transports et logistique Ballatore (130 sal.), Easydis (95 sal.) et Getex (65 sal.), La Poste (130 sal.). (1 950 Solliès-Pontois, 1 773 ha dont 512 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Var dans l’arrondissement de Toulon, 17 km au nord-est de la préfecture, siège de la CC de la Vallée du Gapeau. La commune est la partie de plaine, la plus active et la plus peuplée, de l’ancienne communauté de Solliès, divisée au moment de la Révolution. Le centre est en plaine, sur la bordure externe de la dépression périphérique des Maures, au débouché du Gapeau. Il est traversé par le fleuve, et dans l’autre sens par la N97; il est bordé à l’ouest et au nord par l’autoroute A57 et son échangeur, à l’est par la voie ferrée (gare). Il est le foyer d’une urbanisation diffuse qui a gagné le long des reliefs sur l’axe de circulation, et dans la vallée du Gapeau en direction du nord. Le finage traverse toute la plaine, atteignant à l’est le sommet de la grosse butte du Roucas de Monié, séparée du massif des Maures par la vallée du Réal Martin. La ville a un gros château Forbin des 16e et 19e s. dans un grand parc, plusieurs chapelles, deux collèges publics, un institut médico-éducatif; maison de retraite Colisée (55 sal.), magasins Casino (35 sal.), Intermarché (80 sal.), But (35 sal.), télécommunications Circet (65 sal.), travaux publics Eurovia (70 sal.); 92 ha de vignes et cave coopérative. La population communale avait un peu faibli de 1830 (3 500 hab.) à 1890 (2 700) et s’est ensuite tenue à ce niveau jusqu’en 1940; puis la croissance a été sensible dans la seconde moitié du 20e s.: 4 000 hab. en 1962, 5 500 en 1982 et un doublement en 1999; elle a encore ajouté 1 030 hab. après 1999. Le nouveau canton de Solliès-Pont a 6 communes, 44 000 hab. (5 860 Toucassins, 3 009 ha dont 2 000 de bois est une commune du département du Var, 2 km au nord du chef-lieu dans la CC de la Vallée du Gapeau. Le finage s’étend peu sur le versant gauche du fleuve, où se voient les traces d’un oppidum du Castellas; mais il va assez loin vers le nord-ouest, où il englobe la forêt domaniale des Morières, où s’isolent les trois petits hameaux de Morières, et touche aux limites du finage de Signes; site vert de la source d’Octon (Font de Thon). La galerie de Montrieux du canal de Provence a été creusée sous cette partie de la commune. Celle-ci héberge la clinique des Trois Solliès (85 sal.), la maison de retraite Bastide Guirans (100 sal.), un institut médico-éducatif; autocars Transdev Var (50 sal.). La commune avait moins de 800 hab. dans l’entre-deux-guerres; elle est passée à 2 100 en 1982 et poursuit sa croissance, augmentant de 1 430 hab. depuis 1999 (+32%). (2 570 Solliès-Villains, 1 410 ha dont 930 de bois)est une commune du département du Var juste à l’ouest de Solliès-Pont dans la CC de la Vallée du Gapeau. Le village originel est perché sur une étroite butte qui domine la dépression périphérique des Maures et la ville de Solliès-Pont, à 236 m. Il conserve des ruines castrales, une église des 11e-12e s. et héberge un centre de culture et traditions provençales, un musée Jean Aicard (l’écrivain a été maire de la commune de 1919 à 1921) et un musée du vêtement provençal. La chapelle mariale du Deffens est juchée au sommet d’une autre butte juste au sud, montant à 422 m. Au-dessous, le haut talus qui descend vers le Gapeau est strié de chemins et couvert par les villas du Logis Neuf. Le territoire communal est très contourné. Il s’étend vers le sud-ouest dans les reliefs jusqu’au Coudon (702 m) qui porte le fort du Lieutenant Girardon; de là, il lance une queue vers le nord-ouest dans les terrains militaires du nord de Toulon, le long du finage du Revest-les-Eaux. Il comprend aussi une autre queue dans la plaine vers le sud-est, le long de la rive gauche du Gapeau, jusqu’aux abords de La Crau, et y contient le château La Castille, domaine viticole (40 sal.). La commune avait plus de 800 hab. avant 1850, 480 seulement en 1926; sa population a crû ensuite jusqu’en 1999 puis l’élan s’est ralenti (+300 hab. après 1999). |