Métropole Métropole Toulon-Provence-Méditerranée' métropole réunissant 12 communes et 439 000 hab. sur 36 640 ha. Toutes communes ont plus de 2 000 hab.: Toulon (siège), Carqueiranne, La Crau, La Garde, Hyères, Ollioules, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Saint-Mandrier-sur-Mer, La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, La Valette-du-Var. (9 680 Carqueirannais, 1 448 ha dont 482 de bois) est une commune du département du Var dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, 14 km ESE de Toulon juste au sud de La Crau. Le centre-ville est en bord de mer, sur la côte nord du golfe de Giens, avec un phare et un port de plaisance de 360 places aux Salettes, le front de mer des Salettes et de Beau Rivage à l’ouest. L’urbanisation s’est étendue dans la dépression vers Toulon, entre la colline qui porte au sud les forts du Pradet et celui de la Bayarde, et les reliefs du Paradis au nord, du mont des Oiseaux à l’est, dont les pentes se couvrent de villas et qui porte un observatoire astronomique; jardin botanique Olbius Riquier, château Richet au nord-ouest, anciens fours à chaux au nord-est. La ville a un collège public, un supermarché Casino (25 sal.); maçonnerie Cassini (25 sal.); centre de loisirs Mileade (50 sal.), village de vacances Vacanciel, maison de régime et convalescence. La plage de l’Almanarre attire les amateurs de planche à voile; site classé des Pins Penchés juste à l’est du centre-ville. La commune s’est détachée d’Hyères en 1894, avec 1 300 hab.; sa population a augmenté lentement jusqu’en 1954 (2 800 hab.), puis vigoureusement ensuite, gagnant 1 120 hab. après 1999. Elle a 1 800 résidences secondaires (26% des logements), et 1 500 emplacements de camping. (14 800 Craurois, 3 787 ha) et un ancien chef-lieu de canton du département du Var, 15 km à l’est de Toulon, dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée. La commune s’est détachée d’Hyères en 1854, avec plus de 2 000 hab.; sa population a d’abord lentement progressé (3 300 hab. en 1901, comme 1926), puis bien plus rapidement après la guerre (5 800 hab. en 1975, 11 300 en 1990). Elle est stable depuis 1999. Le bourg central est sur la rive droite du Gapeau, qui traverse la commune d’ouest en est. Celle-ci a un finage très allongé du NNE, où elle frôle Pierrefeu-du-Var, au SSO où elle est traversée par l’autoroute A57b de Toulon à Hyères. Elle inclut le château Monache au nord, celui de la Roquette à l’est, héritier d’un bourg castral du 11e s.; le finage fut traversé par une voie romaine et conserve des traces de villas romaines. La Crau a un collège public et un privé; clinique psychiatrique Medica (Korian, 70 sal.), centre de convalescence, institut médico-éducatif, 400 places de camping. Les principales entreprises sont un supermarché Carrefour (60 sal.), le négoce de fruits et légumes Massaferro (55 sal.), les constructions Murello (GMC, 65 sal.); transports BC (230 sal.); nettoyage AMP (75 sal.), publicité Mediapost (90 sal.) et Pop Toulon Est (60 sal.). La Crau affiche 782 ha de vignes, avec une cave coopérative et le vignoble du domaine de Montredon (25 sal.). Le nouveau canton de La Crau a 6 communes, 52 000 hab. (25 820 Gardéens, 1 554 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement et la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, juste à l’est de la préfecture. La commune dispose de 1 500 m de côte sur la Grande Rade de Toulon, entre le fort Sainte-Marguerite, qui est sur la pointe de même nom, où fut un bourg castral, et la pointe du Port Méjan; elle inclut ainsi l’anse de Magaud et les rochers d’escalade de la Terre Promise. L’ancien village s’accroche en croissant à une petite butte d’andésite; musée Jean Aicard en hommage à l’écrivain régional, académicien, né à Toulon (1848-1921); ancien château; lycée public, centre hospitalier (140 lits) et centre de gérontologie (200 places), centre médico-psychologique. Le territoire communal s’allonge vers le nord-est et le centre-ville est à 3 km de la station balnéaire; échangeurs et zone industrielle dite Toulon-Est tout au nord-est, avec gare; golf de Valgarde à l’est, zone protégée (znieff) du Plan de la Garde. Le territoire est drainé par l’Eygoutier, qui vient de La Crau puis coule parallèlement à la mer jusqu’à la petite rade de Toulon. Il contint un Intermarché (155 sal.) et des magasins Boulanger (150 sal.), Decathlon (140 sal.), Chronodrive (110 sal.), Cultura (55 sal.); gestion de logements Sagem (Gardéenne, 55 sal.), service des Eaux CEO (Veolia, 140 sal.), distribution d’électricité Enedis (160 sal.), télécommunications Orange (80 sal.); nettoyage Hygipronet (85 sal.); intérim Nactim (430 sal.), Randstad (180 sal.), Actual Intérim (70 sal.); La Poste (65 sal.). En outre, sur la zone industrielle Toulon-Est qui est au nord de la commune, sont établis les constructions navales ECA Robotics (210 sal.), les fabriques de moteurs Transfix (250 sal.), de matériel d’informatique Kontron (95 sal.), d’articles en caoutchouc SMAC (55 sal.), plus un magasin Castorama (140 sal.), les transports Geodis (70 sal.), les travaux publics SVCR (75 sal.) et Colas (70 sal.), la maçonnerie Senec (70 sal.), les négoces de matériaux Bonifay (170 sal.) et Descours & Cabaud (75 sal.), de fournitures VDM Reya (85 sal.), d’équipements d’automobiles Amiel (70 sal.); analyses Apave (80 sal.), informatique CS Group (55 sal.), gardiennage Loomis (50 sal.). La commune, dont le nom s’est jadis écrit Lagarde, avait déjà 2 500 hab. en 1830; montée à 3 400 hab. en 1891, sa population a ensuite diminué un peu puis a repris dès les années 1920; elle est passée à 5 000 hab. en 1954, 10 000 en 1970, 20 000 en 1984. Elle a peu changé depuis 1999 (25 640 hab.). Le nouveau canton de La Garde a 3 communes, 45 300 hab. Les deux autres communes sont Carqueiranne et Le Pradet. (55 800 Hyérois, 13 238 ha dont 4 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Toulon, 19 km à l’est de la préfecture dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée. Hyères a eu 10 000 hab. de 1831 à 1866, puis sa population a augmenté bien que la commune ait été successivement amputée de La Crau en 1863, Carqueiranne en 1894 et La Londe-les-Maures en 1901. Elle était de 20 000 hab. en 1927, 30 000 en 1965, 40 000 en 1985, 55 260 en 1999: elle a peu évolué depuis. La commune est très étendue et se déploie sur 34 km d’ouest en est et 24 km du nord au sud, en comptant les îles bien entendu. Son territoire est complexe, multipliant les attraits en dépit de la perte des trois communes mentionnées. Le centre-ville est à 4 km de la mer et la ville s’est développée au pied du massif de collines des Maurettes, séparé des Maures par la vallée du Gapeau. Tout au nord, le territoire communal s’étire dans la vallée viticole et fruitière de Sauvebonne, drainée par le Réal Martin, qui rejoint le Gapeau à l’entrée même de la commune. Le Gapeau traverse le territoire communal au nord-est de la ville et de sa colline, en longeant le massif des Maures. De celui-ci, Hyères contient l’extrémité occidentale, sur 10 km nord-sud et 4 km de profondeur, de part et d’autre de la large vallée viticole des Borrels, dans un ensemble encore très peu touché par l’urbanisation. Le Gapeau aboutit à la rade d’Hyères à l’est de la ville, y dessinant un petit delta occupé par les maisons de Berriau Plage rive gauche et des Cabanes du Gapeau rive droite. Vers l’est au-delà du Gapeau le long de la côte s’étendent sur 4 km les anciens salins et la petite urbanisation balnéaire des Salins d’Hyères et du port Pothuau. Vers l’ouest, la plaine s’étend sur 5 km de largeur, drainée par le petit Roubaud qui débouche au ras de l’urbanisation balnéaire de l’Ayguade, la plus proche de la ville, prolongée au sud par le Ceinturon-Plage et qui dispose d’un port de plaisance de 480 places. L’aéroport y a pris place, sous le nom d’Hyères-le Palyvestre puis de Toulon-Hyères (codes TLM et LFTH); il dispose de deux pistes bitumées de 2 100 et 1 900 m, et a vu passer un peu plus de 500 000 voyageurs/an dans les années 2017 à 2019, dont environ 80 000 en vol international, pour 11 000 mouvements, à peu près tous en vol commercial. Il est entouré de jardins et de serres, et de quelques sites attractifs, dont un parc de loisirs au sud. De l’autre côté de la ville, une assez large plaine s’ouvre vers La Crau et la Garde; la voie ferrée et l’autoroute A70 s’y engouffrent; un centre commercial a pris place près de l’échangeur autoroutier; les serres abondent et l’urbanisation y progresse, surtout au pied des Maurettes; à la pointe nord-ouest, un piton de ce petit massif, le Fenouillet, porte une chapelle mariale. Vers le sud-ouest, la plaine de Palyvestre est fermée à l’ouest par les reliefs du mont des Oiseaux, qui montent à 304 m et sont partagés avec Carqueiranne; les pentes se sont couvertes de villas cossues, notamment à Costebelle. Au-dessus de la plaine se dresse la butte qui porte la chapelle mariale de Consolation et offre un large point de vue. Plus au sud, les pentes sont occupées par des installations hospitalières qui donnent sur le site archéologique d’Olbia, fondation portuaire des Grecs massaliotes. La plage de l’Almanarre est à la racine de la presqu’île de Giens et ajoute par son nom une touche sarrasine à ce vieux site maritime. Ici commence le monde de la presqu’île et des îles qui ont fait la célébrité du site d’Hyères. L’ancienne île de Giens, à 4 km de la terre ferme, a été reliée naturellement par les courants côtiers, qui ont édifié deux cordons de sable, l’un très étroit à l’ouest, l’autre plus large à l’est, formant ainsi la presqu’île de Giens et ce que l’on nomme un double tombolo, le plus bel exemple en France de cette forme littorale. Entre les deux cordons nord-sud, sont au nord les salins des Pesquiers, au sud l’étang des Pesquiers. Le cordon oriental commence par l’urbanisation d’Hyères-Plage, dotée d’un grand port de plaisance de 1 350 places et d’un hippodrome. Il porte des villas, ainsi que la route d’accès à l’ancienne île de Giens. Deux autres lotissements y ont pris place, à la Capte au milieu du cordon, qui a un port de plaisance de 125 places, et à la Bergerie plus au sud, chacun doté d’un établissement de balnéothérapie. L’ancienne île de Giens est un rocher au rivage escarpé et très contourné, long de 6 km d’est en ouest, large tout au plus de 1 000 m et souvent moins. Un village perché et un ancien château se voient au centre à la hauteur du cordon occidental, qui se branche par une réserve biologique; ils dominent l’ancien petit port de pêche de la Madrague, qui donne au nord-ouest sur le golfe de Giens. Sur la côte sud, la rade de Niel a fixé un port de plaisance. Plus à l’est, l’ancien fort de la Tour Fondue s’avance en mer près d’un petit port et de la plage du Pradeau. Au-delà, la longue pointe du cap de l’Estérel s’avance sur la rade d’Hyères et s’est couronnée d’immeubles. Giens est entourée d’îlots surtout vers l’ouest: la Redonne, l’île Longue, la Ratonnière, et plus loin les îlots des Formigues (les fourmis). Au sud-est, l’île du Grand Ribaud est plus grande et porte un phare et une vieille tour. Hyères cumule ainsi de nombreux attraits. Elle a des restes anciens d’un château médiéval et d’une tour des templiers, une collégiale, et de nombreuses villas cossues de l’époque de la villégiature hivernale, comme le castel Sainte-Claire du milieu du 19e s., ou la célèbre villa de Noailles de 1933 dessinée par Mallet-Stevens, acquise par la municipalité en 1973 et qui est devenu un centre d’art depuis 1995. Hyères s’orne de trois parcs botaniques Sainte-Claire, Saint-Bernard et, vers la plaine, le superbe jardin Olbius Riquier. Hyères est en outre depuis 1867 un centre de culture du palmier (phœnix), se dit décorée de 7 000 palmiers, et vend plus de 100 000 plants par an. Elle a un théâtre et un musée municipal avec galerie d’exposition (Park Hôtel), et tient depuis 1986 un festival international des arts de la mode. Le casino des Palmiers (140 sal.) appartient au groupe Partouche; parc d’attractions La Ferme enfantine (30 sal.). Hyères, haut lieu touristique, compte plus de 10 000 résidences secondaires (26% des logements), 22 terrains de camping totalisant 4 300 places, plus de 30 hôtels approchant ensemble les 1 000 chambres. L’hôtellerie figure parmi les grands employeurs avec la thalassothérapie Ibis Thalassa (65 sal.), les hôtels du Casino (95 sal.), Le Mas des Langoustiers (90 sal.), Riviera Beach Club (Belambra, 70 sal.), les résidences Villagium La Badine (VVF, 120 sal.), Plein Sud (Vacances Bleues, 65 sal.); s’y ajoutent les location de bateaux Vidal (50 sal.), les accastillages Euro Voiles (40 sal.) et Quo Vadis (40 sal.). La commune dispose de trois collèges publics et un privé, trois lycées publics dont un professionnel, un lycée privé, un lycée agricole et horticole. Elle a un centre hospitalier (270 lits médicaux, 410 en tout), plus les hôpitaux San Salvador (350 lits) et Renée Sabran (300 lits), un centre de rééducation et réadaptation (260 places), les cliniques Toulon-Hyères (Sainte-Marguerite, 310 sal.) et de l’Espérance (85 lits), un Institut Héliomarin (230 sal.); trois instituts médico-éducatifs, plusieurs maisons de retraite dont Villa Eyras (Korian, 110 sal.), Hotelia (70 sal.), la Louisiane (Korian, 75 sal.), l’Héliotrope (30 sal.). Les établissements de production sont artisanaux, hors des composants électroniques Vishay (60 sal.). Le commerce et les services sont évidemment mieux représentés: hypermarchés Géant Casino (220 sal.) et Leclerc (270 sal.), Intermarché (90 sal.), Chronodrive (75 sal.), Casino (50 sal.); informatique La Boîte Immo (100 sal.), services à la personne Provence Aide Services (75 sal.) et O2 (65 sal.); travaux publics Eiffage (100 sal.); nettoyage urbain Onyx (80 sal.); transports de voyageurs par autocars de la Société départementale Sodetrav (240 sal.) et SUMA (180 sal.), transports BC (70 sal.); La Poste (180 sal.), SEATH (aéroport Toulon-Hyères, 80 sal.). La commune cultive 180 ha de vignes. Elle inclut aussi l’archipel des îles d’Hyères, que la publicité nomme souvent îles d’Or. Le nouveau canton d’Hyères correspond à la commune. (14 120 Ollioulais, 1 989 ha dont 838 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var, 7 km à l’ouest de Toulon et dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée. Au pied des reliefs du Gros Cerveau et des gorges d’Ollioules, le vieux village conserve deux tours, le château Vallon; l’ancien oppidum de la Courtine est au NE de la ville. Celle-ci fait partie des «plus beaux détours» et des «villes et métiers d’art» en mettant en avant ses nombreux artisans et artistes. Le Théâtre national de la danse et de l’image de Châteauvallon assure à Ollioules des spectacles estivaux. La ville a un collège public et un privé, un lycée privé avec branche professionnelle; polycliniques Les Fleurs (190 sal., 110 lits) et Malartic (105 lits), clinique Saint-Martin (70 sal.); maison de retraite Orpea (55 sal.); deux instituts médico-éducatifs. Les principales entreprises sont un laboratoire de biologie médicale Cerballiance (85 sal.), l’informatique Akka (70 sal.), un hypermarhé Carrefour (430 sal.); Intermarché (50 sal.), Decathlon (65 sal.); nettoyage Galaxy (195 sal.); La Poste (80 sal.). La Société du Canal de Provence a 35 salariés, l’horticulture T de Valbray 30. Ollioules avait 4 000 hab. en 1900, 5 900 en 1954 et poursuit sa croissance. Elle a atteint les 10 000 hab. en 1989 et a augmenté de 1 780 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Ollioules a 4 communes, 41 600 hab. (10 430 Pradétans, 997 ha dont 290 de bois) est une commune du département du Var dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, 9 km ESE de Toulon au SE de La Garde. Elle a été créée en 1894 à partir de La Garde, avec 1 300 hab., et elle a évolué comme banlieue de Toulon: 2 600 hab. en 1954, 5 700 dès 1968, 10 000 en 1992. Saturée, elle a toutefois perdu 600 hab. depuis 1999. Le bourg originel est à 1 km du rivage; château de la Voulte (centre de vacances), parc Cravéro (palmiers) et pépinières des Jardins d’Eden, musée de la mine à l’extrême sud, près de la pointe du Bau Rouge. La commune donne à l’ouest sur la Grande Rade de Toulon par la baie de la Garonne, bordée de villas, ourlée par les plages de Monaco, des Bonnettes et de la Garonne et dotée du port de plaisance des Oursinières (220 places), d’où l’on peut aller aux îles d’Hyères. Le cap de Carqueiranne est à l’entrée de la rade. Au sud-est, les forts de la Gavaresse et de la Colle Noire sont juchés sur un relief isolé et oblong, montant à 295 m, à la limite de la commune de Carqueiranne. La commune est surtout résidentielle et les entreprises sont petites et dispersées; supermarchés Casino (75 sal.) et Intermarché (20 sal.), nettoyage SDI (40 sal.); un village de vacances VVF (55 sal.), maison de retraite (50 sal.) et institut médico-éducatif; 750 places de camping. (4 020 Revestois, 2 407 ha dont 1 000 de bois) est une commune du département du Var dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, 8 km au nord de Toulon. L’habitat principal est juste au nord du mont Faron, dans une sorte de crique où a été établi le petit lac de barrage de Dardennes (5 ha) à la source vauclusienne du Ragas, aménagé en 1912 pour l’adduction d’eau de Toulon, dans la vallée du Las, qui descend ensuite entre Toulon et Ollioules. Son territoire est dominé à l’ouest par le mont Caume, qui y monte à 801 m; tour sarrasine au village, musée d’art sacré et cabinet des monnaies et médailles, biennale de peinture. Des traces du bourg castral de Tourris subsistent au nord-est, des châteaux du 19e s. au sud. Le Revest abrite les maisons de postcure Clinea (115 sal.) et Emanrise (55 sal.); restauration collective Côte d’Azur (50 sal.); quelques carrières. La mention «les Eaux» a été ajoutée en 1920. La commune avait alors 520 hab. puis sa population s’est mise à croître, passant à 1 100 hab. en 1954, 2 000 en 1981. Elle a augmenté de 540 hab. après 1999. (6 160 Mandréens, 512 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Toulon, 15 km au sud de la préfecture par la route, 5 km à vol d’oiseau, dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée. La commune a été créée en 1950 à partir de La Seyne. Son territoire se limite à la presqu’île de Saint-Mandrier, qui ferme au sud la rade de Toulon et qui est formée par trois anciennes îles rocheuses réunies par des atterrissements et formant jadis l’île de Sépet ou Cépet, de 4 km est-ouest sur 1,5 km nord-sud. Légèrement étranglée en son milieu, elle se termine au sud-est par le cap Cépet, au sud-ouest par la pointe de Marégau. Elle porte deux forts à ses extrémités, Saint-Elme à l’ouest (mais dans la commune de La Seyne) et la Croix des Signaux, de 1850, à l’est. La commune a deux phares, une nécropole nationale, un collège public et quatre plages; maison de retraite Les Pins Bleus (Korian, 55 sal.); aide à domicile Novena (70 sal.). Sur la rive nord, sont un port de plaisance de 730 places et un espace de réservoirs d’hydrocarbures. L’ancienne île est très urbanisée mais conserve des zones de verdure. Elle est reliée au continent par l’isthme naturel réaménagé des Sablettes. La moitié orientale de l’île fait partie du périmètre militaire du port de guerre de Toulon. Elle abrite depuis 1971 le Centre d’instruction navale (CIN) de la Marine, sur 90 ha, qui enregistre 1 000 permanents et 1 400 élèves quotidiennement. Dans les locaux de l’ancien hôpital Saint-Louis, créé en 1670 et plusieurs fois transformé, a été installée en 1936 l’École des mécaniciens chauffeurs et scaphandriers, devenue École des apprentis mécaniciens de la Flotte, puis Groupement des Écoles Énergie de la Marine (Geem), réuni au CIN en 1993. La base aéronavale a été fermée en 2000. À l’ouest le port Pin Rolland, d’une capacité de 400 bateaux, sert aux chantiers navals YSEC (60 sal.) et IMS (25 sal., racheté par Couach pour les yachts) et Transmetal (20 sal.,), orientés vers la construction et la réparation de bateaux de plaisance; accastillage Port Pin Rolland (40 sal.). La commune avait 3 000 hab. en 1968 et sa population a crû ensuite; mais elle a 510 ab. de moins qu’en 1999 en raison de fluctuations des effectifs de la Marine. Elle a 2 600 résidences secondaires (49% des logements), plus un terrain de 470 emplacements de camping. (63 750 Seynois, 2 217 ha dont 410 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Toulon, juste au sud-ouest de la préfecture, dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée. Cette grosse banlieue de Toulon est presque entièrement urbanisée, tout en offrant quelques beaux sites littoraux. Au nord-ouest, son territoire englobe un gros échangeur autoroutier et une gare de triage, ainsi qu’une moitié d’une zone industrielle partagée avec Six-Fours-les-Plages. Au nord-est, il donne sur la Petite Rade de Toulon, dont il détient les rives ouest et sud. La rive occidentale de la Petite Rade est occupée par les vastes installations portuaires où fut naguère un grand chantier naval. La vieille ville est à l’angle sud-ouest et s’agrémente d’un port de plaisance (350 places) doublé par un nouveau port (600 places) sur le site des chantiers navals. Juste au sud-est, à l’entrée de la Petite Rade, s’avancent les pointes de l’Éguillette et de Balaguier, chacune avec son fort, qui encadrent la petite baie de Balaguier. Le fort de Balaguier (17e au 19e s.) contient un musée naval municipal et des souvenirs du bagne de Toulon qu’il abrita. En arrière, le fort Napoléon est juché sur une colline boisée, aménagée en parcours sportif. Au sud, sur la côte occidentale de la grande rade s’étend la côte de Tamaris, où a pris place l’Institut océanographique de l’Ifremer (200 sal.). Elle donne sur la baie du Lazaret, où sont des parcs à moules. La baie est fermée au sud par l’isthme naturel réaménagé des Sablettes, qui donne accès à Saint-Mandrier. Cet isthme est dans la commune de la Seyne, ainsi que la colline du fort Saint-Elme, qui était jadis une île, et qui abrite un autre petit port de plaisance (160 places). Le rivage sud de l’isthme offre une plage sur l’anse des Sablettes. La commune s’étend de là jusqu’au cap Sicié, sur une longue côte rocheuse qui n’est urbanisée qu’au nord, dans les quartiers de Mar Vivo et de l’Oïde. Au-delà, le relief s’élève, porte la batterie de Peyras et atteint 330 m au-dessus du cap Sicié. La chapelle mariale de la Garde ou du Mai et sa table d’orientation sont à la limite de Six-Fours-les-Plages, à l’ouest du cap Sicié. Un sentier de découverte et un parc animalier s’ouvrent dans les forêts de la Seyne et de Janas qui couronnent ces reliefs. La commune est dotée de quatre collèges publics et un privé, deux lycées publics et un privé; clinique du Cap d’Or (140 sal., 110 lits), soins de suite et réadaptation Mar Vivo (LNA ES, 100 et 70 sal.), maisons de retraite L’Âge d’Or (55 sal.) et Korian Cap Sicié (65 sal.), quatre instituts médico-éducatifs; centre de recherche de l’IFREMER (100 sal.); casino du groupe Joa (95 sal.). Parmi les principales entreprises, mécanique et équipements industriels Cimat-Sartec (75 sal.), chaudronneries Endel Navibord (60 sal.) et Acti (60 sal.), ingénieries CNIM (430 et 290 sal.), Fortil (120 sal.), Atexis (85 sal.) et ABO-ERG (85 sal.). La Seyne a plusieurs grands magasins: Auchan (390 sal.), trois centres Leclerc (270, 110 et 85 sal.), Intermarché (90 sal.), Castorama (160 sal.), jardinerie Botanic (50 sal.); installations électriques CIEL (100 sal.) et SNEF (70 sal.), câbles Orange Marine (65 sal.), travaux publics Colas (90 sal.), télécommunications Scopelec (60 sal.); nettoyages urbains Onyx (130 sal.) et Dragui (100 sal.), nettoyages Siner (100 sal.) PHS (55 sal.); La Poste (200 sal.). La commune a perdu le territoire de Saint-Mandrier en 1950. Elle a eu 7 000 hab. vers 1850, 20 000 autour de 1900, 34 000 en 1962 et 60 000 en 1982. Elle a augmenté de 2 780 hab. après 1999. Deux nouveaux cantons ont le nom de La Seyne-sur-Mer. Le premier contient une grande partie de la commune (53 200 hab.), le second le reste de la commune et deux autres communes, Saint-Mandrier-sur-Mer et Six-Fours-les-Plages. (35 150 Six-Fournais, 2 658 ha dont 1 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, 11 km à l’OSO de la préfecture. Le nom fut Six-Fours jusqu’en 1923, puis Six-Fours-la-Plage jusqu’à ce que, en 1974, on s’y décidât pour le pluriel. La commune s’étend sur 8 km du nord au sud, entre l’autoroute A50 au nord et la pointe du Cap Vieux au sud, voisine du cap Sicié qui relève de La Seyne. La ville proprement dite est vers l’intérieur, au sud de la butte du Cautelier, qui porte des traces d’un bourg castral du 10e s., un fort, une table d’orientation, une église collégiale en partie du 12e s., et monte à 208 m. Un peu plus au nord près de la limite communale, la chapelle isolée de la Pépiole date du 8e s. Au nord-est, Six-Fours partage avec La Seyne une grande zone d’activités. La partie balnéaire de la commune bénéficie d’un assez long front de mer exposé à l’ouest. Il va au nord jusqu’à la rive de la Reppe, aux portes mêmes de Sanary. Au nord, le quartier de villas des Lones jouxte ainsi Sanary, le long des plages de la Frégate et de Bonne Grâce. La pointe Nègre, très marquée et couronnée d’une batterie, sépare la petite baie de Sanary au nord de la rade du Brusc au sud, plus étendue, accidentée par plusieurs petites pointes rocheuses, et le long de laquelle Six-Fours a développé d’autres lotissements de villas balnéaires jusqu’au Brusc tout au sud. À l’abri de la pointe Nègre, le port de plaisance de la Coudoulière (450 places) s’accompagne d’un parc jardiné à étangs et parcours sportif; au sud s’est calé le port de plaisance du Brusc (540 places), protégé au sud par la pointe du Gaou, où a été ouverte une Maison du Patrimoine sur la Corniche des Îles. Face au Brusc se déploient les îles des Embiez, qui sont entièrement dans la commune mais ont été achetées en 1958 par l’industriel du pastis Paul Ricard. La grande île de la Tour Fondue, de forme triangulaire et d’environ 1 km de côté, est rocheuse et ourlée d’une dizaine de petites plages. Elle est échancrée côté nord, où à la place d’anciennes salines a été aménagé un port de plaisance de 750 places, flanqué d’un vieux château ruiné et du petit village de Saint-Pierre des Embiez. Au vieux fort, la société Paul Ricard (150 sal.) a installé un aquarium, un institut océanographique et un musée de peinture, des arènes; elle possède aussi l’hôtel Helios (50 sal.) et sa thalassothérapie et cultive un domaine viticole de 10 ha. L’accès se fait à partir du Brusc. Paul Ricard est enterré au sud de l’île, à la pointe du Cougoussa. Côté ouest, l’île est précédée par les îlots du Petit Rouveau et du Grand Rouveau, celui-ci surmonté d’un phare carré à machicoulis de 1861, haut de 18 m et montant ainsi à 49 m. Au sud-est, les îles du Grand Gaou et du Petit Gaou font le lien avec la pointe du Gaou. La partie de la côte exposée au sud, plus rocheuse, est mal accessible et peu occupée; son relief s’élève vers le sud-est jusqu’à atteindre 320 m au Roumagnan, au-dessus du cap Vieux; la chapelle mariale de la Garde, ou du Mai, est juste à la limite de la commune de La Seyne-sur-Mer. Tout le sud-est de la commune sur le plateau est couvert par la forêt domaniale de Six-Fours. La ville est dotée de deux collèges publics et d’un lycée professionnel public, d’une maison de convalescence et de maisons de retraite dont celle des Charmettes (55 sal.), Les Jardins de Provence (55 sal.), La Rose de Noël (50 sal.). Banlieue de Toulon, elle a reçu d’assez nombreuses petites entreprises; parmi ls plus étoffées: installations électriques Ineo (55 sal.), réseaux électriques Provelec (55 sal.); travaux publics Eiffage (80 sal.); transports BC (50 sal.); informatique Atos Integration (120 sal.) et Sopra Stera (60 sal.), assurances Allianz Vie (75 sal.), supermarchés Carrefour (95 sal.), Intermarché (80 sal.) et Casino (40 sal.), base de distribution Metro (100 sal.). Dans les services divers, aide à domicile Exome (Adhap, 220 sal.) et Saint-Vincent (80 sal.), publicité Mediapost (65 sal.) et Adrexo (80 sal.); intérim Synergie (50 sal.), nettoyages Net Plus (95 sal.) et Pro Impec (50 sal.); La Poste (100 sal.); hôtel Helios (55 sal.). La population communale s’est tenue autour de 3 000 hab. ou un peu en-dessous au 19e s., puis a augmenté au 20e s., lentement d’abord (5 900 hab. en 1954) puis vigoureusement dans les années 1960 et 1970 (20 000 hab. en 1975), la croissance étant un peu ralentie après 1990; elle a ajouté 1 920 hab. depuis 1999. La ville enregistre aussi 8 300 résidences secondaires (31% des logements), 700 emplacements de camping et 200 chambres d’hôtel. (180 640 Toulonnais, 4 284 ha dont 345 de bois) est la préfecture du département du Var, 77 km ESE de Marseille. Elle est située au fond d’une double rade: la Grande Rade est en arrière des caps Cépet (Saint-Mandrier) et de Carqueiranne (Le Pradet), et donne accès à la Petite Rade que protègent les pointes de l’Éguillette (La Seyne) et du Mourillon (partie est de la commune de Toulon). La ville elle-même est dominée par le mont Faron, qui monte à 542 m et valut en 1793 à Toulon de se nommer Port-la-Montagne. Ce dispositif a très tôt fait de Toulon un port, puis une place forte maritime. Les Phéniciens avaient déjà repéré le site et Telo-Martius fut un port de galères romaines. Paradoxalement, l’insécurité de la Méditerranée réduisit Toulon à n’être qu’un modeste port de pêche au Moyen Âge, que le Turc Barberousse dévasta encore en 1543. C’est à partir du 17e siècle que Toulon devint une vraie base navale; la Tour Royale, la première darse et l’arsenal sous Henri IV, ensuite une série de fortifications tout autour des rades et sur le mont Faron. Avec les galères vint aussi le bagne. Au 19e siècle, Toulon servit de port de base aux conquêtes coloniales. Si la flotte de guerre s’y saborda le 27 novembre 1942 au moment où les Allemands envahirent la «zone non occupée», les géostratégies de l’après-guerre ont accordé à Toulon la prééminence dans les ports français, et concentré sur elle l’essentiel de la flotte militaire, avec les porte-avions et les sous-marins nucléaire d’attaque, formant la Force d’action navale. L’arsenal, étendu sur 252 ha, est devenu le premier en France; le groupe des Écoles du Commissariat assure la formation. Les principales entreprises sont celles de l’arsenal: Naval Group ex-DCNS (Direction des Constructions navales, 2 120 sal.), réparation navale Cegelec (180 sal.), explosifs Pyroalliance (70 sal.). Tous les autres établissements notables sont du secteur tertiaire et propres à toute grande ville: dans la finance et la gestion, Caisse d’Epargne (170 sal.), Crédit Lyonnais (70 sal.), gestion immobilière Office Public de l’Habitat (310 sal.), Foncia (65 sal.), CDC Habitat (60 sal.); dans la distribution, hyper Carrefour (290 sal.) et supermarché Carrefour (50 sal.), Centre Leclerc (50 sal.), Intermarché (55 et 50 sal.), Brico Dépôt (70 sal.). Dans les services, EdF (145 sal.) et Enedis (270 sal.), GRDF (65 sal.); Office intercommunal de Tourisme (70 sal.); informatique Flag (50 sal); aide à domicile Bel Age Service (100 sal.), Domicordia (100 sal.), Toulon Services Merci+ (75 sal.), Les Enfants de Chloé (Family sphere, 60 sal.) et Domusvie (60 sal.); formation d’adultes Icadémie (75 sal.): travail temporaire Manpower (320 sal.), Domino Missions (120 sal.), Forum Interim (85 sal.), Elices (85 sal.), Adequat (80 sal.), Littoral Interim (75 sal.), SNC Actual (70 sal.), Inter Interim (65 sal.), 2JM (55 sal.) et Interim Nation (50 sal.); nettoyage MNL (65 sal.);Transports (Pizzomo, 200 sal.), gardiennage Tamaris (240 sal.); constructions Azur Med (110 sal.) traitement des eaux Eaux et Ozone (Générale des Eaux, 80 sal.); transports urbains RMTT (820 sal.); La Poste (280 sal.); Opéra de Toulon (125 sal.), Rugby Club Toulonnais (110 sal.). C’est que, à sa fonction historique et majeure, Toulon a pu ajouter bien d’autres activités. À l’instar de Brest ou de Cherbourg, elle n’avait pas été désignée comme préfecture de département, fonction jugée incompatible avec celle de préfecture maritime: elle a obtenu finalement ce titre en 1974, ce qui a considérablement augmenté les effectifs de l’administration. Elle a reçu en 1968 ses premières implantations d’enseignement supérieur, formant en 1979 une université, rebaptisée Université du Sud Toulon-Var en 2004. Installée principalement en banlieue Est, où elle occupe 35 ha à cheval sur la limite de La Garde et La Valette-du-Var, cette université a un peu plus de 10 000 étudiants et 800 salariés; elle est polyvalente, à l’exception toutefois des études médicales qui restent concentrées à Marseille, et dispose d’une antenne à Draguignan; son IUT offre sept filières et son Institut Ingémédia forme aux techniques de la communication. Toulon a 10 collèges publics et 5 privés, 7 lycées publics dont 3 professionnels, 2 lycées privés et 2 lycées professionnels privés. La ville est dotée d’un centre hospitalier (1 000 lits), de l’Hôpital privé Toulon-Hyères (390 sal.), d’un Institut Héliomarin (190 sal.), des cliniques Saint-Jean (250 sal., 150 lits), Saint-Michel (130 sal., 90 lits), Saint-Roch (70 sal., 40 lits), l’Arthémise (55 sal., 36 lits), plus l’hôpital d’instruction des armées; plusieurs maisons de retraite dont les Pléiades (100 sal., Korian Saint-François (60 sal.), les Amandiers de la Ressence (60 sal.), ND de la Paix (90 sal.), Renaissance Mayol (60 sal.), Bastide Bonnetières (60 sal), l’Amirauté (55 sal.). Le port civil de Toulon voit passer un million de passagers par an, et un million de tonnes de marchandises, et la ville utilise l’aéroport international d’Hyères, qui voit passer près de 650 000 passagers par an. Toulon a cherché également à participer au développement des loisirs et des activités balnéaires, bien que celles-ci soient surtout le privilège de ses banlieues. Elle offre les ports de plaisance de la Vieille Darse (650 places) et Saint-Louis (quelques places), un opéra-théâtre de 1862, une salle de spectacle Zénith et un palais des Congrès, plusieurs musées: mémorial du débarquement, musée des arts asiatiques, musée national de la marine, maison de la Photographie et musée de la Figurine, musée du Vieux Toulon, muséum d’histoire naturelle, musée d’art de Toulon et hôtel des Arts, musée naval de la Tour Royale. Elle organise fêtes et festivals, notamment de musique et du film maritime et d’exploration. Jadis glorieux, son club de rugby ambitionne de revenir au premier plan; un nouveau complexe sportif Jauréguiberry vient d’être ouvert à l’ouest de la ville. Le vieux centre-ville médiéval se distingue encore sous la forme d’un petit rectangle perpendiculaire au quai du vieux port, qui conserve l’hôtel de ville, les halles et la cathédrale des 17e-18e s. Puis la ville a été agrandie au 17e s. et enclose d’une enceinte à la Vauban, entourant largement le vieux centre et le port primitif, créé en 1589, l’actuelle Darse Vieille. Habitations et commerces se sont d’abord concentrés à l’ouest du vieux noyau; la préfecture maritime, le palais des Congrès, la faculté de droit, le centre commercial Mayol, l’opéra ont trouvé place tout autour. La grande place de la Liberté, centre animé de l’agglomération actuelle, en marque l’angle nord-ouest; la place d’Armes et le musée maritime sont à l’angle sud-ouest. L’arsenal ancien s’étend à l’ouest du centre-ville le long de la darse Vauban de 1679; il a reçu en 1738 une monumentale porte. Les quartiers du 19e s. se sont étendus au nord et à l’ouest, dans un quadrillage régulier de rues, où se dispersent palais de justice, musées, le grand jardin Alexandre 1er et, au-delà, hôpital et quartier maritime. La voie ferrée a fixé au nord la grande esplanade des boulevards; dans ce qui restait d’espace militaire entre ces boulevards et, plus au nord, l’enceinte à redans entourée de jardins, ont pris place récemment la préfecture, le Zénith et l’espace culturel des Lices. L’hôtel du département est juste à l’est mais hors les murs. Les installations maritimes ont ensuite été considérablement agrandies, surtout vers l’ouest en direction de La Seyne, jusqu’au fort de Malbousquet, autour des darses de Castigneau (1852) et de Missiessy (1862) et un peu au sud-est par l’arsenal du Mourillon; au bout de la pointe du Mourillon trône la Tour Royale de 1524, ronde et basse, qui marque l’entrée de la Petite Rade. Le fort Saint-Louis de 1699 est un peu à l’est et garde un petit port; la péninsule du Mourillon offre quelques plages et criques. L’espace urbanisé couvre toute la plaine et les basses pentes et ne se distingue pas de celui des banlieues. Au nord, les pentes du mont Faron sont raides, mais les villas s’y accrochent. Une route de crête accessible au prix de vigoureux lacets et un téléphérique donnent accès au sommet, d’où la vue sur Toulon, la rade et les îles d’Hyères est magnifique. Le relief est couronné de cinq forts et l’on peut y voir le mémorial-musée Beaumont du Débarquement de 1944 dans une tour de 1845 et une fauverie, une table d’orientation. La commune possède aussi l’ubac du mont Faron, qui s’est peuplé de villas au nord-ouest dans le quartier de l’Ubac, qui se prolonge au nord par les habitations du Revest-les-Eaux. Juste à l’ouest s’enfonce la vallée du Las, qui descend droit vers le SSO et débouche dans la Petite Rade près des chantiers de la Seyne. La commune s’étend encore assez loin à l’ouest du Las dans des quartiers de villas, sous le relief du Cap Gros qui monte à 576 m, donc plus haut que mont Faron; l’escarpement du Baou de Quatre Heures y sert de site d’escalade; un peu en dessous se tiennent le vieux village et l’ancien fort des Pomets. Toulon a eu 30 000 hab. en 1820, 45 000 dès 1841 et 85 000 en 1861; puis elle a connu un creux vers 70 000 dans les années 1880, avant de reprendre une forte croissance: 102 000 en 1901, 150 000 en 1936. Sa population a culminé à 182 000 hab. en 1975 et a diminué jusqu’en 1999, mais a augmenté de 14 200 hab. ensuite. L’arrondissement a 581 500 hab., 32 communes. Toulon est le siège de la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée qui rassemble 12 communes (439 000 hab.) Quatre nouveaux cantons portent le nom de Toulon; le 3e ajoute Le Revest-les-Eaux et La Valette-du-Var à une fraction de la commune de Toulon, les trois autres se limitent à une fraction de Toulon. Ils totalisent 191 200 hab. (24 350 Valettois,1 550 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, juste à l’est de la préfecture. Le nom de La Valette a été complété en 1891; la commune a eu plus de 2 000 hab. durant tout le 19e s., sa population croissant à partir de 1890: 4 000 hab. en 1936, 7 000 en 1962, 15 000 en 1975. Elle augmenté de 2 360 hab. depuis 1999. La partie méridionale de la commune, entièrement bâtie et traversée par l’autoroute A50, prolonge l’urbanisation toulonnaise. Elle comprend à l’est une grande zone d’activités Valgora qui entoure le château Redon et héberge tout un ensemble de magasins, dont un hypermarché Carrefour (440 sal.), un Leclerc Drive (70 sal.), des magasins Casino (110sal.), Le Printemps (100 sal.), Leroy-Merlin (210 sal.), Ikea (280 sal.), Conforama (70 sal.), Primark (200 sal.), la Librairie Charlemagne (85 sal.); aide à domicile A2micile (75 sal.), restauration PBC (50 sal.), gestion immobilière Var Habitat (280 sal.); ambulances Brunet (100 sal.), transports par autocars ASE (140 sal.), transports routiers TPMR (Ulysse, 75 sal.); nettoyage GSF (340 sal.); intérim Adecco (110 sal) et Manpower (110 sal.), publicité Adexo (80 sal.); La Poste (340 sal.), maisons de retrate Cyp (110 sal.) et les Jardins de Thalassa (55 sal.). Au sud, la commune est séparée de celle de La Garde par les collines du Thouar et de Coste-Boyère, où a pris place un ensemble universitaire partagé avec La Garde. La partie septentrionale est accidentée, dans le prolongement du mont Faron. Elle monte jusqu’au Coudon au nord-est (702 m), qui offre un parcours d’escalade et le fort du Lieutenant Girardon. La commune est dotée de deux collèges publics et de la clinique du Goudon (65 sal., 45 lits) et équipée d’une station d’interconnexion électrique au nord-ouest. |