Communauté de communes du Pays Réuni d’Orange' communauté de communes du Vaucluse associant 5 communes et 44 800 hab. sur 18 910 ha. Toutes les communes ont plus de 2 000 hab.: Orange (siège), Caderousse, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Jonquières. (2 700 Caderoussiens, 3 239 ha) est une commune du Vaucluse dans le Pays Réuni d’Orange, 7 km au SO d’Orange. Le village est au bord d’un ancien bras du Rhône et dessine un rectangle entièrement entouré d’une digue de 1856, de 9 m de haut et 1 700 m de long, doublée d’une route; clocher-mur du 16e s., plusieurs chapelles. Le Rhône limite la commune à l’ouest, mais son cours a été très aménagé et doublé d’un court canal de dérivation avec une usine hydroélectrique un peu en amont du village; château de la Piboulette (la peupleraie) dans la petite île de même nom entre Rhône et canal, plan d’eau du Revestidou (56 ha), château de Grammont (17e s.); transports TLP (30 sal.). La population communale était passée de 3 400 hab. en 1851 à moins de 1 700 dans les années 1960; elle remonte depuis et s’est accrue de 170 hab. après 1999. (2 090 Châteauneuvois, 2 585 ha dont 339 de bois) est une commune du Vaucluse dans le Pays Réuni d’Orange, 11 km au sud d’Orange. Son territoire est accidenté par de basses collines de molasse burdigalienne tapissées de cailloutis d’anciennes hautes terrasses du Rhône, portant les vignes qui l’ont rendue célèbre. Elles bénéficient d’une appellation contrôlée particulière de 1923, révisée en 1936, inscrite parmi les grands «crus» des côtes-du-rhône et qui inclut quelques terroirs de Bédarrides, Courthézon, Orange et Sorgues. L’aoc châteauneuf-du-pape occupe 300 vignerons, dont une cinquantaine de producteurs principaux; ceux de la commune déclarent en tout 2 966 ha de vignes, soit plus que la surface totale de la commune en comptant leurs parcelles des communes voisines. L’appellation elle-même porte sur 3 100 ha en production (60 000 hl/an) et admet jusqu’à treize cépages, où dominent grenache, cinsault, mourvèdre et syrah; musée des outils du vigneron et maison des Vins; confrérie de l’Échansonnerie des Papes. Le bourg fut une résidence d’été pontificale, conserve des ruines du château achevé en 1333 pour Jean XXII, et une tour du 12e s. Les principales entreprises sont des producteurs de vins dont Quiot (20 sal.), Brotte (30 sal., musée du vin), Les Grandes Serres (20 sal.). La commune est bordée à l’ouest par le Rhône; les châteaux la Fortia, les Fines Roches, la Nerthe sont au sud-est du bourg. Le faisceau de circulation évite le territoire communal et passe largement à l’est, le long de l’Ouvèze. La commune s’est nommée Châteauneuf-Calcermier en 1793; sa population avait approché 1 500 hab. au milieu du 19e s. puis était descendue à 1 100 à la fin; elle a augmenté de 1920 à 1968 et elle plafonne depuis. (6 100 Courthézonnais, 3 278 ha) est une commune du Vaucluse dans le Pays Réuni d’Orange, 7 km au SE d’Orange. Le bourg est sur la Seille, petite rivière de 13 km qui descend vers l’Ouvèze, et au milieu du faisceau A7, N7, voie ferrée PLM. Il a conservé une bonne partie des remparts du 12e s. et une porte de ville, un beffroi du 15e s., et propose une Maison du tourisme et des vins; la mairie occupe un château bourgeois et ses tours du 19e s. (Val-Seille), avec jardin d’hiver et parc; site de village néolithique (5e millénaire) au Mourre de Pradel, restes d’un castrum gallo-romain. Le territoire communal atteint à l’est la rive droite de l’Ouvèze et mord à l’ouest sur les terroirs viticoles de Châteauneuf-du-Pape. La commune a 1 207 ha de vignes et une cave coopérative, et quelques ateliers: matelas Literie du Comtat (80 sal.), chaussures de sécurité Mille (60 sal.), étiquettes 5.7 (80 sal.), brosserie Masquin (35 sal.), engrais Plantin (40 sal.); transports TER (210 sal.), négoce de fruits et légumes SDC (30 sal.); maison de retraite. Courthézon a eu 3 600 hab. dans les années 1860, 2 800 dans les années 1920 et sa population croît depuis; elle a augmenté de 670 hab. après 1999. (5 530 Jonquiérois, 2 387 ha) est une commune du Vaucluse dans le Pays Réuni d’Orange, 10 km au sud-est d’Orange. L’Ouvèze borde le territoire communal à l’est. Le centre-ville est ceint d’un boulevard circulaire et abrite des maisons bourgeoises. Plusieurs châteaux des 17e-19e s. sont dans la plaine: Malijay au nord, avec centre culturel et expositions; Causans à l’est, château médiéval et renaissance refait au 17e s.; Beauregard au sud, Pécoulette à l’ouest. Jonquières cultive 997 ha de vignes. Les principales entreprises sont une distillerie Girard (25 sal.), la maçonnerie P. Laugier (45 sal.), les transports Alaine (40 sal.) et TLDO (25 sal.). La ville accueille aussi plusieurs artisans du meuble et une maison de retraite. La commune avait 2 500 hab. au milieu du 19e s., s’est un peu dépeuplée ensuite (1 900 hab. en 1891) puis a lentement repris, du moins après 1950. Elle a gagné 1 550 hab. depuis 1999 (+39%). (29 440 Orangeois, 7 420 ha dont 591 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement d’Avignon, 21 km au nord de la préfecture. La ville est célèbre pour ses antiquités romaines, son passé original et son festival. Elle a été créée comme colonie romaine en 35 avant notre ère et a si bien grandi que son enceinte n’entourait pas moins de 70 ha. Il en reste un arc de triomphe au nord de la ville, l’un des plus grands encore debout, un gymnase, des restes de remparts et, au sud, le théâtre antique, sur le flanc nord de la colline Saint-Eutrope, aménagée en parc et qui offre un large point de vue. Le théâtre, dont le mur de fond atteint 103 m de long et 37 m de haut, et qui peut contenir 8 600 spectateurs, accueille en juillet depuis 1869 les Chorégies, un festival d’art lyrique renouvelé en 1971. Orange et ses environs ont longtemps formé un domaine seigneurial indépendant, extérieur au Comtat Venaissin; de comté il est devenu principauté en 1181, relevant de la Bourgogne et donc de l’Empire germanique. Il est passé par héritage à la maison hollandaise de Nassau en 1544; celle-ci dut l’abandonner au royaume de France à la signature du traité d’Utrecht en 1713; mais Louis XIV ne s’était pas privé de l’occuper de temps à autre. La vieille ville, entourée d’une ceinture de boulevards, est tassée entre la colline et le cours de la petite Meyne, rivière locale de 15 km de long et qui rejoint le Rhône à Caderousse. Elle propose un musée municipal, principalement archéologique. L’Aigue coule au nord du finage et fixe à l’ouest sa limite, qui n’atteint donc pas tout à fait le Rhône. Mais Orange atteint la rive gauche du Rhône au sud, dans la pointe au-delà du quartier du Grès et de la colline du Lampourdier, où sont les trois ponts routier, autoroutier et du TGV. Orange est à une bifurcation ferroviaire et à la bifurcation de l’A7 vers Marseille et vers le Languedoc (A9). Orange dispose de deux collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un collège et un lycée privés, un lycée professionnel agricole public, un centre hospitalier (120 lits médicaux, 230 en tout), un centre de gérontologie (180 places) et deux maisons de retraite (110 et 50 sal.), deux cliniques Capio (Fontvert, 90 sal., 90 lits) et du Parc (75 sal., 70 lits), deux instituts médico-éducatifs. À l’est de la ville dans la plaine, ont été aménagés un golf et, sur 370 ha, l’aérodrome d’Orange-Caritat (codes XOG, LFMO), base aérienne 115 de l’armée de l’air, inaugurée en 1939, affectée à un escadron de chasse et doté d’une piste en dur de 2 400 m; elle occupe 1 700 personnes, dont 180 civils. La commune contient aussi 1 046 ha de vignes, avec une cave coopérative. Les principaux établissements de production sont l’usine de Saint-Gobain Isover (250 sal.), l’imprimerie d’étiquettes Autajon (75 sal.), les bétons EPCO (65 sal.), les emballages en bois du Comtat (65 sal.). La distribution est représentée par un hypermarché Carrefour (260 sal.), un Intermarché (650 sal.), Chronodrive (50 sal.). Les autres employeurs notables sont les bases autoroutières ASF (200 sal.), l’aide à domicile Domusvi (60 sal.), La Poste (95 sal.); travaux publics Braja Vésigne (110 sal.), transports Channelfret (60 sal.), publicité Mediapost (55 sal.), nettoyage TFN (260 sal.). La population d’Orange s’est tenue autour de 10 000 hab. entre 1850 et 1930 puis a entamé une croissance d’abord modérée, accélérée de 1960 à 1980, ralentie depuis (+550 hab. après 1999). Le quartier Nord d’Orange est classé en «quartier prioritaire». Orange est le siège de la communauté de communes du Pays Réuni d’Orange (5 communes, 44 800 hab.). Le nouveau canton d’Orange a 3 communes, 36 800 hab. |