Communauté de communes Océan Marais de Monts

Océan Marais de Monts

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est une communauté de communes de la Vendée, qui associe cinq communes, 18 800 hab. sur 18 500 ha et siège à Saint-Jean-de-Monts. Elle coïncide avec l’ancien canton. Saint-Jean, Notre-Dame-de-Monts, La Barre-de-Monts, Le Perrier et Soullans ont plus de 2 000 hab.


Barre-de-Monts (La)

(2 240 Barriens, 2 781 ha dont 688 de bois) est une commune de Vendée dans la communauté Océan-Marais de Monts, 13 km NNO de Saint-Jean-de-Monts. Le centre de La Barre est un peu à l’écart du rivage, derrière un massif dunaire élargi, couvert par la forêt domaniale de Monts; il est doublé sur la côte exposée au nord, face à Noirmoutier et au débouché des eaux du marais, par le village balnéaire de Fromentine. L’accueil estival est estimé à 20 000 places et la commune a 2 000 résidences secondaires pour 900 principales, deux petits hôtels, six campings (1 800 places). Elle offre un centre de loisirs, le festival théâtral de Fromentine, des courses de chars à voile et des liaisons régulières en été avec l’île d’Yeu, à partir d’une gare maritime; un Intermarché (20 sal.). Au nord, parcs et claires à huîtres, élevage aquacole et port sur l’étier. L’accès routier de Noirmoutier passe par Fromentine; mais l’aérodrome dit de Fromentine est à Beauvoir, commune voisine.

La commune contient 1 200 ha de marais, où la métairie de Daviaud est aménagée sur 9 ha en écomusée et centre de découverte du marais, avec ferme, potager et marais salant. Elle a été créée en 1853 à partir de Notre-Dame-de-Monts, avec 1 600 hab., et sa population a longtemps assez peu varié, passant par un minimum de 1 400 hab. en 1936. Elle a gagné 410 hab. depuis 1999.


Notre-Dame-de-Monts

(2 110 Montois, 2 062 ha dont 300 de bois), 7 km au NO de Saint-Jean-de-Monts en Océan-Marais de Monts. L’agglomération montoise touche à la plage, au plus étroit du cordon dunaire qui sépare les marais de l’océan. Village et église ont été ensevelis en 1741 et reconstruits plus tard; le tourisme est plus récent qu’à Saint-Jean et a surtout commencé dans les années 1930. Le château d’eau offre une plate-forme panoramique du haut de ses 70 m; centre régional de char à voile, cercle nautique, festival des avant-premières et arts de la rue, maison de la dune et de la forêt. Le groupe Gastronome a un atelier de soupes de poissons et plats cuisinés (Gastromer, 100 sal.); plâtrerie Averty (25 sal.), magasin super-U (25 sal.).

Au sud, une barre rocheuse émergeant à marée basse prolonge le cap sur 3 km en direction du SO: c’est la partie émergée du Pont d’Yeu, un haut fond qui se suit sur 17 km jusqu’à l’île d’Yeu. La commune comporte aussi une partie du marais et partage avec La Barre-de-Monts la forêt domaniale de Monts, sur les dunes. La Barre faisait jadis partie de son finage, mais a obtenu son autonomie en 1853, avec 1 600 hab. La population de Notre-Dame est alors descendue à 1 400 hab. et a peu évolué ensuite; mais elle a augmenté de 560 hab. depuis 1999 (+36%). La commune compte deux hôtels, 14 campings (1 900 places) dont deux de luxe (300 places) et 2 300 résidences secondaires pour 900 résidences principales, ces dernières en augmentation tandis que les premières ont diminué en nombre récemment.


Perrier (Le)

(2 020 Prérois, 3 322 ha) est une commune de Vendée dans la communauté Océan-Marais-de-Monts, au milieu du marais à 6 km au NE de Saint-Jean-de-Monts. Elle a une fabrique de bétons (IPM, 35 sal.), quatre campings (280 places). La commune a eu plus de 2 000 hab. en 1896 puis était descendue à 1 200 en 1975 et sa population augmente depuis; elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+30%).


Saint-Jean-de-Monts

(8 860 Montois, 6 172 ha dont 731 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 49 km au NO des Sables, et une station balnéaire renommée. Le bourg se cache à l’abri du massif dunaire littoral, à 1 km de la plage, mais l’urbanisation a largement envahi les dunes boisées et même débordé sur le territoire de Saint-Hilaire-de-Monts au lotissement des Demoiselles. Son territoire occupe 8 km de côte exposée au SO et bordée de dunes. Il s’étend largement dans le Marais Vendéen, jusqu’à 7 km au nord, et 8 km vers le SE.

La station a eu ses premières installations à la fin du Second Empire, et a connu un nouvel élan après 1925, un autre après 1960. Elle dispose d’un casino (groupe Émeraude, 50 sal.), d’un palais des congrès (45 sal.), d’un centre nautique, d’établissements de thalassothérapie (40 et 20 sal.), d’un golf (25 sal.) et d’un hippodrome flanqué d’une hélistation tout au nord, plus un ensemble de distractions, sports et jeux de plage très complet, et plusieurs villages et colonies de vacances. Elle a deux collèges, l’un public et l’autre privé, un hôpital gériatrique, un centre antialcoolique, un centre de rééducation physique et un centre hospitalier de la Croix-Rouge, une maison familiale rurale; hôtel le Robinson (30 sal.). La commune enregistre treize hôtels (350 chambres) dont aucun de luxe, 47 campings (9 300 places) dont 18 de luxe (5 500 places), 12 400 résidences secondaires pour 4 300 résidences principales.

Outre un supermarché U (115 sal.), un Intermarché (40 sal.), un Lidl (25 sal.), plusieurs entreprises y travaillent: pâtisserie industrielle Monts-Fournil (La Mie Câline, 260 sal.), abattage de volailles Freslon (80 sal.) et Sovodec (30 sal.); amendements organiques Or Brun (20 sal.), revêtements (Laidin, 30 sal.); immobilier Foncia (25 sal.); autocars Sovetours (50 sal.), nettoyage urbain Coved (50 sal.); La Poste (35 sal.). La population communale a atteint 4 000 hab. dès 1846, est doucement montée à 4 700 autour de 1910 et restait à ce niveau en 1962; elle croît depuis et a encore gagné 1 810 hab. depuis 1999. L’unité urbaine Insee serait de 11 900 hab., comme l’aire urbaine. L’habitat s’étend largement vers le SE le long de la route (D38) à l’intérieur, mais une bonne part des dunes littorales au sud relève de Saint-Hilaire-de-Riez, la plage des Demoiselles étant partagée entre les deux communes.

Saint-jean est le siège de la communauté de communes Océan-Marais de Monts, qui associe cinq communes, 18 800 hb. sur 18 500 ha et coïncide avec l’ancien canton. Le nouveau canton de Saint-Jean-de-Monts (14 communes) y ajoute au nord les quatre communes du Gois et les quatre de Noirmoutier (41 100 hab., 39 270 ha).


Soullans

(4 310 Soullandais, 4 109 ha, 18 km de Saint-Jean-de-Monts, 6 km SSO de Challans dans la communauté Océan-Marais de Monts. La commune occupe le fond du Marais Vendéen et sa partie orientale est légèrement au-dessus du marais; menhir de la Pierre Levée à la pointe nord, un camping. La limite méridionale de la commune suit le cours du Ligneron. Soullans fut un centre de foires dans la mouvance de Challans, et en garde quelques festivités. Un musée y est consacré au peintre Milcendeau (1872-1919).

Les trois industries sont deux abattages de volailles Couthouis (70 sal.) et Favreau (50 sal.), une fabrique d’étiquettes adhésives Etik Ouest (40 sal.); constructions Voisin (25 sal.), transports Pajot Elineau (35 sal.). Soullans a eu 2 500 hab. en 1911, a baissé à moins de 2 000 dans les années 1960, puis a entamé une croissance sensible, gagnant encore 810 hab. depuis 1999.