Communauté de communes Pays de Chantonnay

Chantonnay (Pays de)

'

Highslide JS

intercommunalité de la Vendée, réunissant dix communes, 22 000 hab., 31 900 ha. Le siège est à Chantonnay. Bournezeau et Saint-Martin-des-Noyers dépassent aussi les 2 000 hab.

Saint-Prouant (1 610 Prouantais, 1 286 ha) est à 11 km NE de Chantonnay sur la D960, elle est bordée à l’est par le Grand Lay; atelier de mécanique Sadev (180 sal.), meubles Gautier (40 sal.), transports Blanchard-Coutand (150 sal.) et autocars Rigaudeau 50 sal.), plâtrerie A. Cousin (20 sal.), travaux publics Alain (20 sal.), récupération de déchets Trait d’Union (25 sal.). Le finage mord au nord sur la forêt de la Pélissonnière; prieuré de Chassis-Gramont au SO. La population a augmenté de 290 hab. depuis 1999.

Saint-Vincent-Sterlanges (800 Sterlangeais, 446 ha), 7 km NNO de Chantonnay sur la N137 rectiligne, a gagné 180 hab. depuis 1999; travaux publics Guinaudeau (20 sal.).

Saint-Germain-de-Prinçay (1 530 Germinois, 2 434 ha), 5 km au NE de Chantonnay, a un atelier de toiles et auvents Clairval (30 sal.) et deux sites connus. À 3 km au NE du bourg à Chassais sont les restes de l’abbaye de Grammont, fondée en 1126, abandonnée au 17e s., devenue ferme et restaurée par la commune à partir de 1979. À 3 km au NO du bourg, sur le site de la bataille de Chantonnay de septembre 1793, le gros hameau des Roches-Baritaud, qui contient à l’est le château classé de même nom, dont les éléments vont du 13e au 19e s., avec jardins à l’anglaise et menhir, et au nord le château des Roches Filées. Au nord du village, le Logis des Grois est un manoir du 18e s.; hameau de la Touche au sud. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Sigournais (900 Sigournaisiens, 1 830 ha), 9 km ENE de Chantonnay, donne à l’est sur le lac de barrage de Rochereau sur le Grand Lay, qui couvre 125 ha. Au village subsiste un puissant donjon rectangulaire du 15e s.; fabrique d’appareils électroménagers OCF (50 sal.). Au SE, les châteaux de la Jordronnière et de l’Aunay dominent le lac; hameau de Chassais au nord sur la D960. La commune a gagné 70 hab. après 1999.

Saint-Hilaire-le-Vouhis (1 070 Voutraisiens, 2 891 ha) est à 7 km à l’ouest de Chantonnay; atelier du Bois Cintré du Bocage (25 sal.). Son finage est limité à l’est par la vallée encaissée du Petit Lay, au sud par le lac de barrage de la Vouraie, dans la vallée encaissée d’un affluent du Petit Lay, franchie en viaduc par l’A13 qui traverse le finage du nord au sud. Le lac a un plan d’eau de 75 ha, 6 km de long, et contient 5,4 Mm3; hameaux des Landes et des Loges à l’ouest, manoir de la Chevillonnière au NE (15e s.). La population communale a augmenté de 290 hab. après 1999.

Rochetrejoux (950 Rocatrojoviciens, 1 092 ha), 15 km NNE de Chantonnay, s’orne du château et du parc de la Débuterie (15e-16e s.), restaurés; charpente et serrurerie Massé (90 sal.); un ancien chantier naval Jeanneau a été reconverti par Bénéteau dans la fabrication de fenêtres. La commune a gagné 190 hab. depuis 1999.


Bournezeau

(3 420 Bournevaiziens, 6 049 ha) est une commune de Vendée dans le Pays de Chantonnay, 12 km au SO de Chantonnay, 21 km à l’est de La Roche-sur-Yon. Elle est traversée du nord au sud par l’A83 (échangeur), et bordée au nord par le lac de barrage de la Vouraie (ou de la Sillonnière, 100 ha), établi sur un affluent du Petit Lay, lequel fixe toute la limite orientale de la commune; maison familiale rurale, restauration collective Restoria (60 sal.), fabrique de matériel agricole Bourgoin (100 sal.), maçonnerie Pete (25 sal.)., transports Groussard (35 sal.).

La commune a absorbé en 1972 sa voisine du sud-est Saint-Vincent-Puymaufrais (600 hab.), elle-même issue de la réunion de Puymaufrais et de Saint-Vincent-Fort-de-Laye en 1833, et où les restes d’une ancienne abbaye de Trizay (12e, 14e et 18e s.) ornent la rive droite du Lay. Sa population a augmenté lentement ensuite, puis elle a gagné 800 hab. après 1999 (+31%).


Chantonnay

(8 710 Chantonnaisiens, 8 291 ha dont 719 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 34 km à l’est de la préfecture. C’est une ville marchande, de services et d’industrie, avec foire-exposition, au centre d’une belle étoile de routes, avec rocades et gare et plusieurs parcs d’activités, surtout au nord. Elle a un collège public et un privé, un lycée public et deux privés dont un professionnel, une maison familiale rurale.

L’industrie alimentaire domine, avec deux usines Fleury-Michon (charcuterie 330 sal., traiteur 380 sal.), les volailles du groupe Doux (180 sal.). Le reste se partage entre les meubles Gautier (270 sal.), les motoculteurs Pubert (80 sal.), et divers ateliers: plastiques Alphacan (75 sal.), métallerie SBMS (20 sal.), mécanique et machines-outils Sumeg (25 sal.), menuiserie Loiseau (35 sal.), agencement de magasins SN Bocage (25 sal.); installations électriques du groupe Garczynski Traploir (55 sal.), revêtements Calandreau (25 sal.). Dans le secteur tertiaire, services à l’agriculture Merceron (35 sal.), un hypermarché U (180 sal.), centre Leclerc (80 sal.); négoce de matériel médical Handipharm (30 sal.); travail temporaire Partnaire (70 sal.), et Synergie (30 sal.); travaux publics Adem (30 sal.), assainissement Nantaise des Eaux (30 sal.), transports Capelle (35 sal.), MTR (35 sal.).

Le bourg est traversé par la vallée de la Mozée, qui conflue au sud avec le Grand Lay après avoir contourné le gros hameau de la Tabarière. La commune est très étendue et inclut au sud le long lac du Moulin (55 ha, 2 Mm3), fermé par le barrage de l’Angle Guignard, tout près du confluent des deux Lay et du hameau du Fuiteau; le Petit Lay fixe la limite occidentale de la commune et borde par ses méandres encaissés les hameaux de l’Angle; châteaux de la Mouhée au SO du bourg, de l’Auneau au NO, de Ponsay (14e-15e s.) à l’est, de la Boutetière et de Puy Orin au SE, hameaux de Vildé et la Châtaigneraie-aux-Coteaux au SE, de la Charpre au sud.

Chantonnay s’est beaucoup agrandie en intégrant en 1964 Puybelliard (380 hab.) au nord-est sur la D960 (château) et Saint-Mars-des-Prés (360 hab.) à l’est sur la D949, au-dessus de la vallée de l’Arguignan, puis en 1972 Saint-Philbert-du-Pont-Charrault (1 040 hab.) au sud-est au-delà du Grand Lay. Elle est ainsi passée de 4 000 hab. en 1954 à 7 000 en 1975, et sa population a un peu augmenté depuis; elle a gagné 750 hab. depuis 1999.

Chantonnay est le siège de la communauté de communes du Pays de Chantonnay, dix communes, 22 000 hab. et 31 900 ha. Le nouveau canton de Chantonnay compte 16 communes, 42 900 hab., 58 200 ha. Le territoire est divisé par la faille de Chantonnay, accident majeur du socle armoricain, de direction SE-NO, qui a permis juste à l’est de la ville la conservation d’une bande de terrains sédimentaires jurassiques, introduisant du calcaire au milieu des terrains siliceux; Chantonnay en tira jadis une spécialité de fours à chaux.


Saint-Martin-des-Noyers

(2 340 Martinoyens, 4 174 ha dont 329 de bois) est à 8 km au SE des Essarts, mais en Pays de Chantonnay, et s’est enrichie de lotissements. Le finage contient à l’ouest une partie de la forêt domaniale du Bocage Vendéen, avec des grands étangs et plusieurs gros élevages avicoles, et le manoir de la Grève (15e-16e s.). L’A83 traverse la partie orientale du finage; château de la Fauconnière au sud; charcuterie Archambaud (40 sal.), production de volailles Thomas (45 sal.), fabrique de matériel agricole (Carré, 85 sal.) et articles de pêche Amiaud (Carp’O, 35 sal.), aliments du bétail ADP (25 sal.). La population communale augmente un peu depuis les 1 650 hab. de 1970 et s’est élevée de 300 hab. depuis 1999.