Communauté de communes du Jovinien' intercommunalité de l’Yonne, associant 19 communes et 21 600 hab. sur 35 040 ha. Joigny (siège) et Saint-Julien-du-Sault ont plus de 2 000 hab. Bussy-en-Othe (740 Bussyats, 5 650 ha dont 3 778 de bois), 12 km NE de Joigny, 7 km au nord de Migennes, tasse ses maisons dans un vallon de l’escarpement de la forêt d’Othe et son territoire englobe une grande partie de la forêt; la population y était en légère augmentation depuis 1962 (660 hab.) mais a reperdu 100 hab. après 1999. Brion (640 Brionais, 1 650 ha dont 183 de bois), 8 km ENE de Joigny, a son village au pied des reliefs d’Othe, et le hameau de la Fourchotte au nord sur le plateau. Looze (460 Looziens, 636 ha dont 160 de bois), 4 km NE de Joigny, est dans un large vallon issu du plateau d’Othe. Champlay (730 Campo-Laïciens, 2 108 ha dont 358 de bois), 6 km SE de Joigny, a son village sur le talus limitant au sud la vallée de l’Yonne, complété à l’ouest par le hameau étiré du Grand Longueron sur le même site. Au nord, le finage atteint le cours de l’Yonne, dont la plaine, pourvue d’étangs, est traversée par la D606 (N6) et la voie ferrée. Au SO, le finage inclut la butte du Bois de Montholon; +80 hab. depuis 1999. Paroy-sur-Tholon (300 hab., 421 ha) est à 4 km au sud de Joigny sur la D955 rectiligne et le talus de rive droite du Tholon; le finage touche au sud à la butte de Montholon. Chamvres (680 Chamberiots, 558 ha), 5 km SSO de Joigny, est sur le flanc gauche du Tholon; la N6 passe au nord du finage. Saint-Aubin-sur-Yonne (420 Aubinois, 887 ha dont 350 de bois) est à 4 km ONO de Joigny sur la rive droite de l’Yonne au débouché d’un vallon qui creuse le coteau; le plateau, au NE, est boisé. Dans la plaine, la commune contient un canal de dérivation de l’Yonne, et une large extension au SE, jouxtant Joigny et remplie d’étangs de gravières. Villecien (410 hab., 760 ha dont 368 de bois), 7 km ONO de Joigny, est au débouché d’un autre vallon du versant droit accidenté de l’Yonne; la N6 traverse l’Yonne et le SO du finage; +70 hab. depuis 1999. Villevallier (470 Villevalériens, 937 ha dont 532 de bois), 9 km ONO de Joigny, est sur la rive droite de l’Yonne au pied du coteau et au passage de la D606, face à Saint-Julien-du-Sault; usine Friginox (fournitures aérauliques pour l’industrie, 60 sal.) et Institut rural avec maison familiale rurale. Le finage s’étire vers le nord-est dans la forêt du pavillon Gros. La commune a gagné 60 hab. après 1999. Cézy (1 140 Cézycois, 1 602 ha dont 456 de bois), 6 km à l’ouest de Joigny, a son village sur la rive gauche de l’Yonne face à Saint-Aubin, avec un pont, des restes anciens (porte). Au sud un nouveau quartier s’est développé entre la voie ferrée et la N6 (D606) avec une zone artisanale. Le finage est fixé au nord par un ancien cours de l’Yonne et s’étend surtout vers l’ouest, où il contient le hameau linéaire de Thèmes au pied du versant gauche de la vallée, et sur le relief au Bois de Cézy. La population de la commune a crû surtout de 1965 à 1990; elle a augmenté de 80 hab. depuis 1999. La Celle-Saint-Cyr (830 hab., 1 850 ha dont 448 de bois), 9 km à l’ouest de Joigny, a son village au pied des reliefs, complété au nord par la Petite Celle, à l’est par Loivre; tout au nord, petit hameau de Ruban. Un golf est dans les collines proches du village. Béon (520 hab., 1 541 ha dont 577de bois) est à7 km OSO de Joigny au bord de la D943. Le finage est très étiré du NE au SO. Au nord, il n’atteint pas l’Yonne mais la voie ferrée et la N6; au centre, Béon le Bas est un hameau sur la D941 proche du village, Vaugenets un hameau un peu écarté au NO; tout au sud, la pointe du finage est traversée sur 500 m par l’A6 avec l’aire de repos de la Loupière; +40 hab. après 1999. Sépeaux-Saint Romain (570 hab., 3 027 ha) est une commune nouvelle formée par fusion en 2016. Sépeaux (390 hab., 1 991 ha dont 272 de bois) 14 km OSO de Joigny est dans la petite vallée du Vrin; échangeur et péage de l’autoroute A6 et de la D943; hameaux de Bailly à l’est; double étang de 14 ha à l’ouest à la tête du vallon de la Chantereine. Saint-Romain-le-Preux (180 hab., 1 036 ha dont 295 de bois) a son petit village juste au sud de Sépeaux, en travers du Vrin; hameau de la Fosse Simon à l’est. Précy-sur-Vrin (450 Précycois, 2 116 ha dont 451 de bois),14 km à l’ouest de Joigny, a son village sur la rive gauche du Vrin; au sud-ouest, le finage est traversé par l’A6 équipée de l’aire de service la Couline avec Argedis (30 sal.) et Aouyague (40 sal.). La mention sur-Vrin est de 1955. Cudot (350 Cudotiens, 1 911 ha dont 490 de bois), 20 km à l’ouest de Joigny, a un petit village complété par un habitat dispersé; l’A6 traverse tout le finage juste à l’est du village; +80 hab. depuis 1999. Saint-Loup-d’Ordon (260 hab., 1 767 ha dont 428 de bois), 21 km ONO de Joigny, contient le château d’Ordon juste en limite du finage au NE du petit village; petit lotissement de pavillons au sud (les Laurins); gros élevage de volailles (Hubbard, 55 sal.). L’A6 traverse tout le finage, qui a quelques étangs au sud et à l’ouest.; +50 hab. après 1999. Saint-Martin-d’Ordon (420 hab., 1 017 ha) a son village sur la D18 un peu au NE du château d’Ordon. Le finage déploie vers le NO une large queue incluant le bois de Philippières et allant jusqu’à effleurer l’A6. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+40%). Verlin (430 Verlinois, 1 410 dont 403 de bois), 17 km ONO de Joigny, espace ses maisons dans le vallon encaissé d’Ocques, qui atteint l’Yonne à l’est à Saint-Julien-du-Sault; les deux finages sont contigus. Au sud-ouest, menhir du Bois Michot; hameau des Marinières au NO sur le plateau. Verlin a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). (9 930 Joviniens, 4 667 ha dont 3 176 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne dans l’arrondissement d’Auxerre, 28 km au NO de la préfecture sur la rive droite de l’Yonne. La ville a tenu de bonne heure une position forte à l’endroit où l’Yonne traverse la grande côte d’Othe. Un premier château a fait apparaître une citadelle circulaire dont la trace se voit encore en haut de la vieille ville, puis une seconde enceinte a formé la demi-lune des boulevards actuels. Joigny a conservé des portes et des éléments de ces défenses, le château des Gondi (16e s.), trois églises, une halle aux grains et de nombreuses maisons à pans de bois sculptés et des hôtels particuliers, dont plusieurs remontent au 16e s., quand la ville a été reconstruite à la suite d’un grand incendie de 1530. D’autres réaménagements, au 18e s., avaient embelli une ville active, animée par sa garnison, et qui a été sous-préfecture jusqu’en 1926. Le centre est maintenant secteur sauvegardé et Joigny a été proclamée «ville d’art et d’histoire» en 1991; espace contemporain Jean de Joigny (arts plastiques), musée de la Résistance (groupe Bayard), musée d’histoire naturelle, musée protestant du pasteur Vincent avec bibliothèque; collège et lycée polyvalent publics, collège et lycée privés, établissement régional d’enseignement adapté, centre hospitalier (163 lits); maison de retraite Prieur (30 sal.); port de plaisance. Les zones industrielles près de la gare, de l’autre côté de l’Yonne, fournissent de nombreux emplois, plus ou moins fluctuants. La métallurgie domine; les Ateliers de Joigny emploient 130 salariés dans la réparation et construction de matériel ferroviaire; fonderie d’aluminium et zinc Masue (40 sal.), appareils de levage FIMM (Fabrique industrielle de matériel de manutention, 40 sal.), compresseurs Guernet (100 sal.). Dans d’autres domaines: fabriques de pains Jovid Or (115 sal.) et emballages Jovipack (50 sal.), d’aliments du bétail Soreal (25 sal.); commerce de détail de bricolage Guernet (100 sal.); Intermarché (135 sal.), restauration collective Elite (335 sal.), nettoyage Nowak Pascal (50 sal.). Sur la côte Saint-Jacques, qui domine la ville et où se trouve un restaurant connu au nom de la côte même et employant 65 personnes (chef Lorain, deux étoiles Michelin), un vignoble a été réhabilité dans les années 1970 et bénéficie désormais, sur 22 ha, d’une AOC bourgogne-côte-saint-jacques, surtout en pinot gris (rouges et rosés). Un aérodrome (code LFGK) avec aéroclub et deux pistes de 1 070 m, dont une en dur, est juste au-dessus à Beauregard sur le plateau, où commence la forêt d’Othe. Joigny a eu assez régulièrement environ 6 000 hab. pendant un siècle, et jusque vers 1950, puis est passée assez brusquement à 11 000 en 1975; depuis, elle a du mal à maintenir ce niveau et a perdu 810 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes du Jovinien (19 communes, 21 600 hab.). Le nouveau canton de Joigny a 15 communes et 18 700 hab. (2 400 Saltusiens, 2 381 ha dont 755 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne, 22 km au sud de Sens sur le versant gauche de la vallée de l’Yonne, dans la communauté du Jovinien. La ville, considérée comme «village de caractère», a des maisons anciennes et quelques restes d’enceinte, une église collégiale; musée du patrimoine local et industriel; institut médico-éducatif. La population est assez stable, fluctuant autour des 2 000 hab. depuis 150 ans. Située à l’endroit d’un petit rapide de l’Yonne dont elle tire son nom et qui fixa jadis une forge, la ville dispose d’une gare et reste un lieu d’industrie: fabrique de lampes d’automobiles et de chantier du groupe italien Magneti-Marelli (ex-Scintex, 170 sal.), plastiques SOPREMA ex-Efisol (110 sal.); l’atelier des lames Leresche (30 sal.) est l’héritier de l’ancienne forge; puissant centre logistique du groupe allemand de fournitures industrielles Berner (1 400 sal. en France, une centaine sur place) et divers petits ateliers dont un centre d’aide par le travail; magasin Intermarché (40 sal.). |