' est une communauté urbaine qui groupe 28 communes (274 700 hab.; 55 300 ha), dont 21 ont plus de 2 000 hab. Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Briollay, Cantenay-Épinard, Écouflant, Feneu, Longuenée-en-Anjou, Montreuil-Juigné, Mûrs-Erigné, Le Plessis-Grammoire, Les Ponts-de-Cé, Rives-du-Loir-en-Anjou, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Saint-Clément-de-la-Place, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Lambert-la-Potherie, Saint-Léger-de-Linières, Trélazé, Verrières-en-Anjou. Saint-Martin-du-Fouillioux (1 710 Foliosains, 1 482 ha) est à 11 km OSO d’Angers. Le village est longé par la route de Nantes (D723) rectiligne; vers l’est, quelques bois et étangs, et des serres à la Pommeraie; à l’ouest, hameau du Petit Paris. La commune a deux transporteurs, Derval (50 sal.) et Cadeau (30 sal.), et une fabrique de palettes Palettes-Service 49 (30 sal.); horticulture et négoce de produits horticoles Horti-Productions (25 sal.). Sa population s’est accrue de 320 hab. depuis 1999. Écuillé (640 Esculléens, 1 255 ha) est 19 km au nord d’Angers. Au NO est le château de la Roche; au sud-est se visite le très connu château du Plessis-Bourré, construit en carré, autour de 1470, pour Jean Bourré, ministre des finances de Louis XI et Charles VIII, et associant le côté défensif et le côté résidentiel, avec de belles tours rondes, de très larges douves et des décors renaissance. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+34%). Soulaire-et-Bourg (1 510 Soleirébourgiens, 1 608 ha), 14 km au nord d’Angers, associe deux villages distincts, Soulaire au centre et Bourg au nord, associés depuis 1790. La partie orientale du finage est dans la plaine de la Sarthe, vide d’habitations, dont la commune atteint la rive droite tout au sud; église du 12e et château du Bois (17e-18e s.) à Soulaire, châteaux des Ruaux (18e et 19e s.) et de la Querrie au sud, de la Rousselière (18e s.) au NE; couverture Raimond (40 sal.). Au NE, ensemble de haras avec pistes. La commune a gagné 300 hab. depuis 1999. Sarrigné (830 Sarrignéens, 297 ha) est à 18 km ENE d’Angers; elle ne touche au territoire de la communauté urbaine que par un étroit appendice au NO, qui rend son finage limitrophe de celui de Villévêque; +70 hab. depuis 1999. Soulaines-sur-Aubance (1 450 Soulainois, 1 272 ha dont 175 de bois) est à 12 km au sud d’Angers. Le village est sur le plateau, à l’écart de l’Aubance dont le cours sinueux et encaissé traverse le nord du finage; nombreuses vignes; hameau des Baluères au nord, dominant l’Aubance et le château de Noizé; hameaux de la Chapelle et des Marzelle au SO, grand bois de la forêt de Noizé au SE; restes du château de la Morinière (17e s., brûlé en 1793) à l’est et du Logis de la Constantinière, un beau manoir du 17e s. restauré et devenu gîte, près du village côté sud. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999. Le nom était Soulaines avant 1920. Savennières (1 360 Saponariens, 2 101 ha dont 216 de bois), 14 km SO d’Angers, est un village sur le coteau de Loire, un peu agrandi par le lotissement des Marronniers, avec maison de retraite. Il est accompagné au nord-est par deux des plus célèbres crus d’Anjou, à la faveur de deux vallons encombrés de schistes ardoisiers et de sables: la Coulée de Serrant et la Roche aux Moines. L’AOC savennières est de 1952 et porte en principe sur 300 ha, dont environ la moitié en production (une vingtaine de propriétaires); seuls quelques terroirs ont droit aux surappellations savennières-coulée de serrant et savennières-la-roche-aux-moines; mais les vins du village d’Épiré (on dit ici le bourg d’Épiré), qui est dans la partie orientale de la commune sur le coteau, sont également très prisés. Il s’agit essentiellement de vins blancs secs issus du cépage chenin; mais, jadis, leur réputation s’était fondée sur les vins moelleux. Au bourg, on voit une église des 9e, 10e et 12e s. et un presbytère; châteaux de Varennes sur le coteau à l’est du village, de la Roche aux Moines au-delà, de Chamboureau sur le plateau près d’Épiré. À la Roche aux Moines, plusieurs rochers et les ruines du château de Serrant forment un site classé. La commune n’a qu’un petit fragment de plaine, jusqu’à un bras de la Loire qui la sépare de l’île de Béhuard. Au pied du coteau, longé par la voie ferrée (arrêt), une boire est élargie en étangs. Le finage s’étend loin vers le nord, mais n’y est plus viticole; moulin à vent du Fresne au SO, moulin de Plussin au nord du village; au-delà, châteaux de la Forestrie et des Guillerais, bois de Fouilloux et de Ricohet au nom d’apparence celte. La commune a eu jusqu’à 2 800 hab. en 1846, mais elle a perdu alors le territoire de La Possonnière, promue commune; ce départ a fait baisser sa population à 1 400 hab., réduits ensuite à 1 100 en 1911, 1 030 en 1968; elle croissait très doucement depuis, puis elle a gagné 180 hab. depuis 1999. Béhuard (130 Béhuardais, 221 ha), juste au sud de Savennières, occupe une île de 4 km de long, mais très étroite, où l’on fête la plate de Loire (la barque locale) et un pèlerinage marial; l’église et son rocher forment un site classé; un pont traverse l’île, menant de Savennières à Rochefort. |