' groupement intercommunal de la Lozère associant 15 communes, 7 800 hab. sur 58 200 ha. Le siège est à La Canourgue, seule commune de plus de 2 000 hab. Le territoire s’étend en partie sur le sud de l’Aubrac, en partie sur les causses de Sauveterre et Méjean, et inclut les gorges du Lot. Chanac (1 490 Chanacois, 7 114 ha dont 1 111 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère dans l’arrondissement de Mende, à 21 km OSO de la préfecture, 19 km ENE de La Canourgue sur la rive gauche du Lot, dont la vallée s’encaisse profondément dans le Causse. C’est une «station verte de vacances» ornée d’un ancien donjon carré du 13e s.; centre d’aide par le travail, fabrique d’huiles essentielles pour la cosmétique (Crodarom, 55 sal.). La commune, agrandie par fusion avec Le Villard en 1973, s’étend des deux côtés du Lot, mais surtout au sud sur le causse de Sauveterre, qui abonde en dolines et anciennes bergeries et monte à 972 m à la Serre de la Fouon. Des restes de forteresse ont été restaurés au Villard, un peu en aval dans la vallée; on y visite le domaine médiéval des Champs, ferme reconstituée en une sorte d’écomusée. La population communale a augmenté depuis la fusion et a gagné 320 hab. depuis 1999 (+27%); elle était tombée de 1 750 hab. en 1881, à 830 en 1954. Les Salelles (170 Salellois, 1 062 ha dont 150 de bois), 18 km NE de La Canourgue, étend son finage des deux côtés du Lot. Le village est sur la rive gauche, la N88 et la voie ferrée sur la rive droite. Le Lot dessine à l’ouest un étroit méandre presque recoupé (usine électrique) et conflue avec la Colagne aux Ajustons à la limite occidentale de la commune; +50 hab. depuis 1999. Esclanèdes (390 Esclanédiens, 1 251 ha dont 228 de bois), 22 km ENE de La Canourgue, a son finage des deux côtés de la vallée du Lot; taille de pierres Technipierres (30 sal.). Le petit hameau d’Esclanèdes est rive gauche, mais largement dépassé par le Bruel, en face rive gauche, qui avait bénéficié de la gare et de la N88 et qui d’ailleurs a reçu la mairie. Le causse atteint 933 m au sud-est, dans la forêt domaniale de Mende. Au nord, passe la N108 au col de Vielbougue (864 m). La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (une moitié). Cultures (160 Culturois, 396 ha), en amont d’Esclanèdes, accroche son village sur le versant droit du Lot au passage de la N108. La N88 et la voie ferrée courent en contrebas sur la rive droite du Lot; elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Laval-du-Tarn (100 Lavalais, 3 685 ha dont 423 de bois), 16 km SE de La Canourgue, est sur la table du Causse de Sauveterre à 802 m. Le finage s’étire vers le nord, où il atteint 1 008 m au Mongros. Au sud, il descend dans la gorge du Tarn jusqu’à la rivière, où s’isole le château de la Caze. Massegros-Causses-Gorges (1 000 hab., 15 936 ha dont 3 166 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2017 par la fusion de cinq communes du Causse de Sauveterre, qui formaient naguère le canton, puis la communauté de Massegros. Elle est limitrophe de l’Aveyron. Le Massegros (420 Massegrains, 1 794 ha dont 169 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère dans l’arrondissement de Florac, 19 km SSO de La Canourgue et 34 km au nord de Millau, à 860 m sur le causse; laiterie pour le lait de brebis (36 millions de litres par an) et fromage type feta (60 tonnes par jour) de la Fromagère de Massegros (60 et 250 sal.). Plusieurs dépressions fermées karstiques se remarquent au nord-est du village autour du hameau de Soulages, dont la Lande, la Combe, les Bals, encaissées d’une centaine de mètres dans le plateau. La population communale augmente lentement depuis le minimum de 1954 (200 hab.), gagnant 90 hab. (27%) depuis 1999. Le Recoux (130 hab., 2 369 ha dont 817 de bois) est à 4 km NNO du chef-lieu à 880 m, jadis Le ou Les Roucoux; son principal habitat, le Tensonnieu, est proche de Massegros; l’altitude atteint 1 018 m à la limite nord du finage. Saint-Georges-de-Lévéjac (280 Saint-Georgiens, 5 626 ha dont 946 de bois), 4 km à l’est du Massegros à 870 m, rassemble plusieurs hameaux du causse de Séverac. Son finage englobe les deux parois du cirque des Baumes (plusieurs sites d’escalade) et le site du Point Sublime, plus la grotte de la Fendille en haut des gorges; mais le principal de l’habitat est sur le Causse, également pourvu de dépressions fermées; camping. Saint-Rome-de-Dolan (70 Saint-Romans, 3 263 ha dont 820 de bois) est à 7 km au SE de Massegros à 850 m. Son finage se tient sur le causse de Sauveterre mais le village est perché à l’extrême bord du canyon, dont la profondeur atteint ici 500 m; plusieurs sites d’escalade et de spéléologie. La dernière ancienne commune est Les Vignes (110 Vignois, 2 884 ha dont 414 de bois), 12 km SE de Massegros, dont le maigre centre est au contraire au fond des gorges, rive droite, au pied des vertigineux lacets de Dolan; elle bénéficie ainsi d’un pont sur le Tarn, tient les deux parois en aval, et le Pas du Souci en amont (rapides et chaos rocheux); deux campings, base nautique. Le reste du territoire est au-delà des gorges, à l’est, sur le causse Méjean; ruines du château de Blanquefort sur le versant gauche des gorges. La Tieule (90 Tieulois, 2 400 ha dont 691 de bois), 11 km SO de La Canourgue, est à 886 m sur le causse. L’A75 traverse une partie du finage au nord et offre un accès à l’ouest, qui a donné naissance à la zone d’activités de la Tieule, à la limite du département; laiterie de la Bergerie de Lozère (25 sal.). Saint-Saturnin (66 Saint-Saturniens, 914 ha dont 302 de bois), est à 5 km SO de La Canourgue, à 641 m sur le versant d’un vallon affluent du Lot; château. Au SE, le relief atteint 967 m à la Serre de la Fouon. Banassac-Canilhac (1 080 hab., 2 468 ha dont 394 de bois) est une commune nouvelle créée en 2016 par fusion. Banassac (890 hab., 1 741 ha dont 335 de bois) est juste à l’ouest de La Canourgue dans la plaine de rive gauche du Lot au confluent de l’Urugne; écomusée, deux zones artisanales sur les deux rives du Lot, groupes de villas sur la soulane, camping, gare en amont sur la rive droite du Lot. Tout au nord sur le versant gauche du Lot, château ruiné et hameau de Montferrand, avec un vieux pont sur le Lot en contrebas. Une extension en aval sur le versant droit du Lot, suivie par la D988 et la voie ferrée, va jusqu’au confluent du Doulou et du Lot et contient les hameaux du Viala et de Lescure, une base nautique à la Gravière. Au sud, le finage se prolonge dans le vallon et jusqu’au cirque de Saint-Saturnin, au-delà du hameau de Tartaronne; l’A75 emprunte ce vallon pour monter sur le causse. Canilhac (190 hab., 727 ha dont 59 de bois) est sur le causse à 740 m au sud-ouest; le petit village est doublé par le hameau de Verteilhac à l’ouest. Tout au nord, le finage de Canilhac passe sur la rive droite du Lot à la limite du département, englobant le hameau de Malvezy, avec un camping sur la rive droite du Lot et un pont ferroviaire. Saint-Germain-du-Teil (890 Saint-Germanais, 2 258 ha dont 686 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère, 8 km NNO de La Canourgue, à 810 m sur le plateau volcanique de l’Aubrac. La commune a une institution pour enfants le Clos du Nid (150 sal.), une maison de repos pour le traitement de maladies nerveuses. Sa population avait dépassé 1 700 hab. au 19e siècle et en conservait 1 100 avant 1914; tombée à 580 en 1954, elle est remontée ensuite (+60 hab. après 1999). Au sud-est, le finage touche au cours du Lot sous Montferrand. Au nord, le finage atteint 1 116 m au Puech de Combret. Le Doulou encaissé limite le finage à l’ouest. Saint-Pierre-de-Nogaret (180 Saint-Pierriens, 1 644 ha dont 280 de bois ),12 km NO de La Canourgue, a un finage très étiré vers le NNO, bordé au NO puis au SE par le Doulou qui traverse ensuite le finage un peu au nord du village, sous le hameau du Besset. Au sud-ouest, où est le hameau de Nogardel, le finage est bordé par la limite départementale. Trélans (100 Trélandais, 2 335 ha dont 266 de bois,), 17 km NO de La Canourgue, s’étire sur l’Aubrac tout le long de la limite départementale et inclut au nord le signal de Mailhebiau (1 469 m). Le village est à 910 m; le Doulou limite le finage à l’est et a sa source au Mailhebiau. Les Hermaux (100 Hermalziens, 1 759 ha dont 699 de bois), 18 km NO de La Canourgue, est une troisième commune étirée NNO-SSE, entre Doulou et Doulounet. Le village est à 1 027 m et le finage monte à 1 369 m au Truc de la Garde au nord. À la pointe nord au-delà, se propose la station de ski de fond du col de Bonnecombe. À la pointe sud du finage au confluent du Doulou et du Doulounet, centrale hydroélectrique. Les Salces (100 Salcéens, 4 578 ha dont 1 684 de bois), 17 km NNO de La Canourgue, ont un finage étendu sur l’Aubrac. Le village est à 1 080 m, au sud, dans un vallon affluent du Lot, où se tient aussi le hameau du Fromental. Vers le nord s’étendent les grands bois de la forêt du Baronte et de la Montagne de Bonnecombe, et les tourbières de l’étang de Bonnecombe. Le col de Bonnecombe, à 1 350 m sur une très ancienne voie pastorale, donne accès au plateau de l’Aubrac; il s’y tient depuis une quinzaine d’années une fête de la transhumance le 25 mai. Le finage s’étend vers le nord-ouest au-delà du Mailhebiau, où sont les tourbières de la Rozière; il culmine à 1 400 m et touche à la commune de Nasbinals et à la limite départementale. |