Bresse Haute Seille ' communauté de communes du Jura, associant 54 communes et 18 900 hab. sur 43 870 ha. Le siège est à Bletterans; aucune commune n’atteint 2 000 ha. Bletterans (1 470 Bletteranois, 797 ha dont 173 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Lons-le-Saunier, 13 km au NO de la ville sur la rive droite de la Seille, en Bresse, à un carrefour de la D470. Ancienne place forte encore inscrite dans le rectangle de ses remparts, bourgade équipée et marché actif, Bletterans a un collège public et quelques ateliers; un centre postcure, un magasin Super-U (50 sal.). Une zone d’activités s’est établie à l’est sur la D120, le long de la Seille. La bourgade et ses environs se flattent de pouvoir aligner huit appellations d’origine contrôlée: poulet de Bresse, dinde de Bresse, morbier, comté, côtes du Jura, l’Etoile (Quintigny), crémant du Jura, macvin. Le finage est étranglé au SO, au Moulin des Aiguis, au point que la largeur de l’isthme est d’à peine 10 m le long de la Seillette; au-delà vers le SO, la commune a une quasi enclave inhabitée de quelque 390 ha, dans une ancienne zone de marais, traversée par la Seillette et boisée au sud (bois des Vernes), limitrophe de la Saône-et-Loire. La population communale était descendue de 1 400 hab. (1876) à moins de 1 000 (années 1930); elle a augmenté ensuite, puis s’est stabilisée, gagnant toutefois 60 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Bletterans a 59 communes, 17 200 hab. Villevieux (730 Villevieusins ou Vieuxvillois, 987 ha dont 173 de bois), juste au sud-est de Bletterans de l’autre côté de la Seille sur la D470, offre plusieurs maisons anciennes (16e au 18e s.) et une église inscrite du 18e s.; fabrique d’étiquettes Jura-Relief (Crétin, 25 sal.). Le finage, étranglé en son milieu, inclut au SO le bois des Vernes, traversé par la Seillette. La commune a gagné 40 hab. après 1999. Ruffey-sur-Seille (750 hab., 1 801 ha dont 616 de bois), 4 km à l’est de Bletterans sur la rive gauche de la rivière, se nommait seulement Ruffey jusqu’en 1950. Le village en étoile a une colonie de vacances de la RATP au château, une église inscrite, en partie du 11e s. L’A39 traverse à l’est le finage, qui monte au-delà sur les premiers reliefs, portant quelques vignes (15 ha). Au sud, le finage, très étendu, inclut le hameau de Bard. Au SE, à un étranglement du finage, l’A39 croise la D470, sans échangeur mais avec une petite zone d’activités partagée avec Larnaud. Au-delà de cet étranglement, Ruffey a une quasi-annexe boisée de 315 ha entièrement occupée par la moitié méridionale du Bois de Ruffey, coupé en deux par une queue de Saint-Didier. La population est la même qu’en 1999. La mention sur-Seille est apparue en 1950. Larnaud (620 Larnaudiens, 1 067 ha dont 299 de bois), 5 km au sud de Bletterans, dans un site de bois et d’étangs, a un habitat très desserré, sans vrai village, où l’on distingue à peine quelques hameaux, comme Longeailles à l’est et le Frânois à l’ouest. La Seille borne le finage au nord, la D470 à l’est, accompagnée tout au SE d’une petite zone d’activités (les Foulletons) partagée avec Ruffey. La commune a une fabrique de produits chimiques pour le bâtiment (GCPATe, 75 sal.) et les transports Jura Logistique (40 sal.); elle a gagné 110 hab. après 1999. Fontainebrux (210 hab., 675 ha dont 428 de bois), 7 km SO de Bletterans, a un village-rue à l’orée des bois, accompagné au sud par l’étang de Chevigny (28 ha). Le finage est limitrophe de la Saône-et-Loire à l’ouest, très étiré vers l’est, passe au sud de Larnaud et contient à l’est le bois des Foulletons, traversé par l’autoroute, et le long étang des Tartres (1 400 m, pour 17 ha). Sa population s’est accrue de 80 hab. (+62%) depuis 1999. Les Repôts (52 Reposiens, 402 ha), 10 km SSO de Bletterans, est une petite commune au sud de Fontainebrux, limitrophe de la Saône-et-Loire au sud et à l’ouest; centre d’enfouissement à l’est, partagé avec Courladoux. Cosges (370 Cosgeois, 1 349 ha dont 248 de bois), 5 km à l’ouest de Bletterans, est limitrophe de la Saône-et-Loire. Son finage est traversé d’est en ouest par la Seille et la D470. Le village étale ses maisons à l’est, relayé vers l’ouest le long de la route par le hameau de Jousseau sur un bas relief avec motte féodale, et celui de Sottessard à la limite du département. Au sud de la Seille, la plaine humide, partagée avec Bletterans et Nance, est pourvue de canaux de drainage est-ouest, de fontaines, sources captées et stations de pompage, au nord, des bois et un étang. Nance (530 Nanciens, 734 ha), juste au sud-ouest de Bletterans avec des habitats contigus, a son village sur le bas talus de rive droite de la Seille; la D470 passe un peu au nord. Au sud-ouest, plaine drainée des Fugnières; au nord, petits bois et étangs avec des maisons isolées. Chapelle-Voland (610 Chapellois, 3 050 ha dont 386 de bois), 9 km NO de Bletterans, est une commue bressane étendue, limitrophe de la Saône-et-Loire, riche en étangs, et à l’habitat plutôt dispersé, caractéristique de la Bresse. Le village, très petit, est au centre. La D122 rectiligne traverse le finage à l’est. Au sud-est a été délimitée la Zone protégée des étangs du Crêt et du Fort, englobant ces étangs et portant sur 60 ha. La Darge en est issue et traverse tout le finage vers le NO, où elle conflue avec la Brenne à la limite du finage et du département. Commenailles (910 Commenaillais, 2 152 ha dont 847 de bois), 7 km au nord de Bletterans, est limitrophe de la Saône-et-Loire au nord et traversée par la D33. Le village est à l’est du finage sur cette route, assorti de lotissements. La population augmente, gagnant encore 180 hab. depuis 1999; elle était descendue à 600 hab. en 1975, mais elle avait dépassé les 1 300 hab. vers 1850. Le paysage est tout à fait bressan: bois, étangs, habitat dispersé. La commune accueille à l’est une briqueterie Edilians (ex-Imerys, 35 sal.); source sulfureuse de la Magdelon à l’ouest, hameau de la Piotière au nord-est. Relans (350 Relanais, 474 ha dont 170 de bois), 2 km au nord de Bletterans, a des bois et des étangs; elle est traversée par la D33 et la D122 et a gagné 100 hab. (+40%) depuis 1999. Desnes (490 Desnois, 906 ha dont 340 de bois), 3 km NE de Bletterans, a un grand bois au nord et plusieurs étangs de carrières au sud; +60 hab. depuis 1999. Vincent-Froideville (400 hab., 1 169 ha dont 496 de bois) est une commune nouvelle formée par fusion en 2016. Vincent (340 hab., 872 ha dont 371 de bois) est au sud, à 6 km NE de Bletterans, à la source de la Chaux, affluent de la Brenne. Froideville (60 hab., 297 ha dont 125 de bois) est à 3 km au nord. Recanoz (90 hab., 301 ha), 9 km NE de Bletterans, a un habitat totalement dispersé sans village ni hameau; quatre étangs mais peu de bois. Lombard (220 hab., 541 ha dont 173 de bois), 7 km NE de Bletterans, a un village-rue en clairière encadré par le Bois d’Amont. Le finage s’allonge en plaine au sud, jusqu’à un étang de gravière. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (+69%). Arlay (1 250 hab., 2 019 ha dont 699 de bois) vient de la fusion en 2016 d’Arlay (790 hab., 1 411 ha dont 631 de bois), 6 km ENE de Bletterans et12 km au nord de Lons-le-Saunier, avec Saint-Germain-lès-Arlay (460 hab., 608 ha) à 2 km à l’est. Arlay est sur la Seille, contournée à l’ouest par l’A39 qui offre au nord dans les bois un échangeur à péage avec musées. La commune a un grand château du 18e s. avec parc romantique, jardin de jeux et parc d’attraction Jurafaune (Centre de reproduction des espèces de la faune sauvage du Jura), spécialisé dans les rapaces; le domaine a également 27 ha de vignes (AOC côtes du Jura). Arlay conserve aussi des ruines d’un château du 11e s. avec donjon et grottes, une maison classée du 16e s.; restaurant d’autoroute (Aire du Jura, 55 sal., groupe Elior). Saint-Germain est longée par la D1083 et atteint au nord la Seille; menuiserie métallique (Ducrot, 25 sal.). La population est restée stable après 1999. Quintigny (250 Quintignois, 365 ha), 7 km ESE de Bletterans, est au bord du Sedan, affluent de la Seille, et au pied des premiers reliefs; château inscrit (16e au 18e s.). L’A39 traverse le finage à l’ouest; +40 hab. depuis 1999. sud-est Plainoiseau (540 hab., 538 ha), 11 km ESE de Bletterans, 8 km au nord de Lons-le-Saunier, étire son village sur l’interfluve entre le Sedan à l’ouest, qui y a sa source, et le Quart à l’est, affluent du Serein. Le finage est allongé du sud au nord et parcouru par la D1083 à quatre voies. Le Pin (260 hab., 282 ha), 5 km NNE de Lons-le-Saunier, a un château fort du 13e siècle sur une butte longée par la D70. Montain (530 Montinois, 229 ha), 7 km NNE de Lons-le-Saunier, a un petit finage traversé à l’est par la voie ferrée et la D79, et un village à la source du Quart entre deux buttes, sur lesquelles il s’est étalé. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Le Louverot (220 Louvarets, 174 ha), 8 km NNE de Lons-le-Saunier, a un petit village, complété à l’ouest par les maisons éparses du hameau de Montalent. Le voie ferrée de Mouchard à Lons traverse le menu finage à l’est. Le Vernois (320 Vernoisiens, 108 ha), 9 km NNE de Lons-le-Saunier, a un minuscule finage en partie viticole (87 ha) traversé par la D70. Lavigny (380 hab., 538 ha dont 198 de bois), 6 km NNE de Lons-le-Saunier, a son village au bord du Serein, au pied du haut talus en partie viticole (43 ha de vignes) d’un plateau qui monte à 517 m dans le bois de Rosnay. Plus à l’est, ce plateau a quelques maisons dispersées et plusieurs dolines. Hauteroche (980 hab., 3 893 ha dont 1 707 de bois) est une commune nouvelle créée en 2016 par la fusion de trois communes à l’est de Lons-le-Saunier. La principale est Crançot (610 Crançotois, 1 437 ha dont 547 de bois), 10 km ENE de Lons-le-Saunier à 520 m sur le plateau, au-dessus des reculées de Baume, dominées par le belvédère du Cirque de Baume; a un finage qui domine les cirques de Baume au nord, et riche en murgers et cabanes à l’est; entreprise de vins et champagnisation (La Maison du Vigneron, 50 sal.), centre d’insémination de la race montbéliarde (Jura Bétail). La D471 traverse plateau et village. Mirebel (240 hab., 1 663 ha dont 923 de bois), 6 km à l’est de Crançot, est aussi sur le plateau, à 580 m, et sur la D471, suivie à l’est par le pli de la Côte d’Heute; ruines de château fort, église inscrite du 16e s. Le finage atteint la rive droite de l’Ain aux Granges Bruant. Enfin, Granges-sur-Baume (130 hab., 793 ha dont 237 de bois) a son petit village juste au-dessus de Baume-les-Messieurs au nord, à 4 km NNO de Crançot, et un finage étroit à l’est, rejoignant en queue celui de Mirebel. Le finage de Baume-les-Messieurs s’interpose entre ceux de Crançot et des Granges; parc animalier Jurafaune. La commune nouvelle a 140 hab. de plus que ses membres en 1999. Le nom est artificiel et ne correspond à aucun lieu-dit mais a pu être inspiré par Sur Roche, sur le plateau juste au-dessus de l’extrémité de la reculée de Baume-les-Messieurs. Bonnefontaine (100 hab., 880 ha dont 491 de bois), 19 km ENE de Lons-le-Saunier et 28 km ESE de Bletterans, est à 580 m sur le plateau, au bas de la Côte de l’Heute qui monte à 743 m au-dessus du village et fixe la limite orientale de la commune. La Marre (350 Nisses, 1 063 ha dont 277 de bois), 24 km à l’est de Bletterans, est un village du plateau à 530 m; le finage touche au NO à deux reculées de la Seille; bois du Chanay au SE; +40 hab. après 1999. Ladoye-sur-Seille (55 hab., 369 ha dont 199 de bois), 23 km ENE de Bletterans, est au fond de la reculée d’où sourd la Seille, à 360 m. Le cirque de Ladoye a moins de profondeur que celui de Baume, mais il est très visité aussi et bien aménagé. Juste au nord sur le rebord du plateau à 529 m, la D5 traverse le hameau des Granges de Ladoye. La mention de la Seille dans le nom a été ajoutée en 1948. Blois-sur-Seille (110 Blézois, 540 ha dont 196 de bois), 21 km à l’est de Bletterans, est au bord de la Seille dans sa reculée, en aval de Ladoye à 315 m. Son finage monte à l’est sur le plateau en deux paries séparées par la reculée annexe des Esterpois; hameau des Chaumois Boivin au sud à 515 m. La mention sur-Seille a été ajoutée en 1938. Nevy-sur-Seille (220 hab., 656 ha dont 327 de bois), 18 km ESE de Bletterans, est au confluent des deux reculées de la Seille, à 270 m. Le finage se limite à la vallée encaissée, sauf au SE où il monte sur le plateau dans les Chaumois de Nevy, où est le hameau de la Saugiat; 42 ha de vignes. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999. Château-Chalon (150 Castel-Chalonnais, 1 017 ha dont 490 de bois et 40 de vignes), 15 km à l’est de Bletterans, 13 km NNE de Lons-le-Saunier, perche son village sur un promontoire en oppidum sur le flanc oriental de la vallée de la Seille et au-dessus du grand vallon de la Fontaine Chambon. La D5 passe par le village puis descend au nord dans la vallée par un grand lacet. Le finage s’étend à l’est sur le plateau, en partie occupé par le bois de Véru au-dessus de la haute Seille de Ladoye et de Blois-sur-Seille. La commune est surtout connue pour ses vins jaunes, très appréciés et très coûteux, dont les vignes sont sur les pentes au pied du village. Orné du titre de «petite cité comtoise de caractère», celui-ci vaut par son superbe site, son église romane (12e s.) et ses vieilles maisons tassées, et joue à fond la carte touristique: spectacle historique Quo Jadis, nombreux artisans et expositions, musée de l’école d’autrefois, fromagerie. Le vin jaune de Chalon. Le vin jaune de Chalon vieillit durant six ans sous un voile de levure qui assure sa madérisation, consécutive à l’apparition du sotolon. Ce composé chimique (4,5-diméthyl.3-hydroxy.2(5H).furanone), formé par l’évolution d’un acide aminé, la thréonine, en présence de l’éthanol, donne au vin son goût de noix (ou de rancio) caractéristique. Titrant au moins 13°, le vin jaune est issu de raisins du cépage savagnin, dont on ne cultive guère que 50 ha dans 5 communes, sur les marnes bleues à bancs calcaires du lias supérieur; il est livré en clavelins de 62 centilitres; la production est strictement contrôlée: la récolte de 2001, de qualité insuffisante, a été entièrement déclassée. On fait aussi autour de Château-Chalon du vin de paille, qui n’est cependant pas une appellation, mais un vin corsé (plus de 14,5°) obtenu à partir de grappes séchées pendant six semaines sur paille ou sur claie. |
Voiteur (780 Victoriens, 942 ha dont 328 de bois et 33 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton à 12 km au NNE de Lons-le-Saunier, 13 km à l’est de Bletterans, au pied de Château-Chalon sur la rive gauche de la Seille à sa sortie du Jura; collège privé; fruitière vinicole; un petit supermarché. Le finage s’étend vers l’ouest et vers le sud, où la butte de Charnay, détachée du plateau, atteint 476 m et porte sur son flanc occidental le hameau de Corbeau, et au sud des vignes jouxtant celles du Vernois. et de Lavigny. La D70 et la voie ferrée traversent le finage en son milieu. Domblans (1 260 Domblanais, 1 486 ha dont 369 de bois), 12 km ENE de Bletterans et 13 km NNE de Lons-le-Saunier sur la rive gauche de la Seille, a une gare et une grosse usine de vernis (V 33, 560 sal., famille de Grivel), où fut inventée en 1957 la vitrification des parquets V33 signifiait que la dureté du parquet vitrifié atteignait 33% de celle du verre). Le village est traversé par la voie ferrée de Mouchard à Lons et par la D120, et bordé au nord par un arboretum. Blandans est un hameau au NE, ancienne commune intégrée en 1822. Le finage s’augmente à l’ouest d’une queue de plus de 4 km N-S, contenant le hameau, le château et la zone d’activités de la Muyre (ou Lamuyre) au bord du Serein, petit affluent de la Seille, qui y reçoit à gauche le Quart; Lamuyre était une commune, absorbée en 1822. Enfin Domblans s’est agrandie en 2018 en absorbant Bréry (230 hab., 485 ha dont 129 de bois), dont le village est à 3 km au NO. Ménétru-le-Vignoble (160 Ménétriciens, 588 ha dont 249 de bois), juste au nord de Château-Chalon, a son village sur un replat à 375 m entre le plateau au NE et la plaine de la Seille au SO. Le finage contient au sud le versant nord de la reculée de la Fontaine Chambon, où sont 52 ha de vignes. À l’est, le plateau est en partie boisé, pourvu de dolines et d’une grotte aux Tartres. Le nom de la commune vient d’un ancien monastère et fut jadis écrit Ménétrux. Frontenay (180 hab., 813 ha dont 329 de bois), 16 km ENE de Bletterans, a un territoire étiré d’ouest en est, en collines cultivées à l’ouest, sur le plateau boisé à l’est, où est le hameau de l’Écouvette, et prolongé par une queue effilée de plus de 2 km sans habitat Son curieux village, quoique petit, est en cinq parties à leur contact: la Ville au nord, le Viseney juste au sud-ouest, où est la mairie, le Vau au sud à l’entrée d’un cirque échancrant le rebord du plateau, le hameau de la Forge au fond du cirque, le Chanet avec le château sur le promontoire qui sépare la Ville du cirque. Passenans (350 hab., 494 ha dont 236 de bois), 17 km ENE de Bletterans au pied de l’escarpement du Vignoble à 320 m, compte 35 ha de vignes et une tabletterie (Marotte, 30 sal.). À l’est, le plateau est vers 480 m et porte le Bois Touiller; à la limite ouest du finage passe la voie ferrée. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Lamain (120 Saint-Laminois, 416 ha), a quelques maisons et le château de la Sauge au SO de Passenans, longés par la voie ferrée. Le hameau de Montchauvier est plus à l’ouest, au pied de la butte isolée de Naumont. La D1083 marque la limite du finage à l’ouest, la Brenne sinueuse la fixe au nord. Mantry (470 hab., 1 083 ha dont 310 de bois), 13 km NE de Bletterans, a son village dans les collines, accompagné juste au nord par le hameau de Chaplembert. La D1083 traverse le finage un peu à l’est, passant par les hameaux de Montchauvrot au NE, Mauffans au SE. L’A39 passe tout à l’ouest du finage. Ces trois hameaux viennent de communes réunies en 1822. Le petit hameau Bois Gelot, tout à l’ouest au bord de l’A39, avait été absorbé dès 1811. Toulouse-le-Château (220 Toulousiens, 416 ha), 18 km NE de Bletterans, a son village au bas de la longue butte de Mont, qui porte table d’orientation, de maigres ruines de l’ancien château et le cimetière. La D1083 passe à l’est, rejointe au SE par la D745 qui traverse le finage au SO, accompagnée par un embryon de zone d’activités. Le hameau de Fangy, issu d’une commune réunie dans les années 1790, est au NO. À l’ouest, au hameau de Baudin au bord de la Brenne, les anciennes forges ont accueilli un musée des arts urbains et des arts de la rue de 2017 à 2019. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La mention le-Château est de 1938. Sellières (750 Selliérois, 990 ha dont 317 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au nord de Lons-le-Saunier, 15 km NE de Bletterans et 13 km à l’ouest de Poligny en bordure de la plaine de Bresse. Le village, au bord de la Brenne, a conservé des fortifications, avec château, porte et tour, et un beffroi; les environs ont une réputation locale de pommiers à cidre; transports Mauffrey (70 sal.). L’A39 traverse le finage à l’ouest, mais sans accès; la D468 traverse le village et, juste à l’est, a un échangeur avec la D475. Au sud-ouest s’étend le grand bois des Hayers. Sellières a eu 1 800 hab. au 19e siècle et n’a cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 50 hab. après 1999. Vers-sous-Sellières (240 hab., 848 ha dont 298 de bois), 12 km NE de Bletterans, a son village sur la D468 et longé un peu au nord par la Brenne. Au nord, hameau de la Ronce et camping au bord d’un étang. Au sud, plusieurs étangs accompagnent le massif des Grands Bois; au SE, hameau épars de Chavanne. La Ronce et Chavanne viennent de communes absorbées en 1822. La population a augmenté de 80 hab., donc de moitié, après 1999. Les autres communes au nord sont de très petite taille. Bois-de-Gand (58 hab., 325 ha), 12 km NNE de Bletterans, est une commune sans village, traversée par la D1 rectiligne. La Chaux-en-Bresse (40 hab., 205 ha), 11 km NNE de Bletterans, est également sans village et traversée par la D1. Chaumergy (500 Calmergiens, 614 ha dont 163 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km NNE de Bletterans dans la vallée de la Brenne. Le village est sur la D468 et la D3; il abrite une Maison de la Bresse. La Brenne coule tout au nord. L’habitat est en partie dispersé, parmi bois et étangs. La commune est limitrophe de la Saône-et-Loire. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Francheville (56 hab., 146 ha), 14 km NNE de Bletterans, disperse quelques maisons, sans village; elle est traversée par la D468 rectiligne. Le Villey (90 hab., 357 ha), 16 km NNE de Bletterans, est traversée par la Brenne, accompagnée au nord par le village, assorti à l’est du hameau du Faubourg. Le Bief d’Ainson, affluent de la Brenne, fixe la limite NO de la commune. La Charme (68 hab., 571 ha dont 266 de bois), 17 km NE de Bletterans, a son finage largement occupé par la forêt d’Amont-Aval, que traverse la D475; le petit village est tout au SE près du croisement (sans échangeur) de la route et de l’autoroute Verte A39. Chemenot (38 hab., 474 ha dont 312 de bois), 19 km NNE de Bletterans, n’a pas de village mais des maisons espacées au nord, le reste du finage étant de bois et d’étangs; le Bois du Roselet fait partie de la forêt domaniale d’Amont-Aval. Champrougier (100 hab., 873 ha dont 563 de bois), 20 km NNE de Bletterans, étire son village sur deux routes et partage à l’est le hameau Pont du Bourg, sur la D475, avec Le Chateley. Le finage est de bois et d’étangs, dont l’étang Seigneur (22 ha). Foulenay (84 Botrays, 416 ha), 16 km NNE de Bletterans, a un petit village-rue de clairière; le Bief d’Ainson limite le finage à l’est et conflue avec la Brenne, qui le limite au sud; quelques étangs mais peu de bois. Les Deux-Fays (110 hab., 677 ha dont 319 de bois), 18 km NNE de Bletterans, a une «Maison des Étangs» (musée); seul le Grand-Fay subsiste, le Petit-Fay a disparu au 17e s., mais l’habitat est plutôt dispersé parmi bois et étangs de Bresse. Sergenon (53 hab., 388 ha dont 229 de bois), 22 km au nord de Bletterans, a quelques maisons à l’ouest de son finage, largement occupé à l’est par le Bois en Bief Vallon. Sergenaux (70 hab., 324 ha dont 145 de bois), 20 km au nord de Bletterans, espace quelques maisons au SO de son finage. Rye (220 hab., 1 184 ha dont 524 de bois), 19 km NNO de Bletterans, limitrophe de la Saône-et-Loire, a son village sur la D468, prolongé vers le NO par les hameaux de la Reppe, des Terres Rouges et du Ferment. Le nord du finage a de grands bois mais la commune est sans étang; la Brenne coule au SE; +50 hab. depuis 1999. La Chassagne (120 Chassagnards, 567 ha dont 197 de bois), 17 km au nord de Bletterans, limitrophe de la Saône-et-Loire, égrène son village sur la D468 sur la rive droite de la Brenne; traces d’oppidum de faible hauteur à l’ouest, bois et étangs au nord. Chêne-Sec (36 hab., 76 ha), 15 km au nord de Bletterans, est une étrange commune, au finage très réduit, divisé en trois blocs isolés au sein du finage de Beauvernois (Saône-et-Loire), dont un seul est rattaché sur quelques dizaines de mètres au NO à Rye et La Chassagne à la fois, et lui-même étranglé en son milieu. C’est ainsi l’une des enclaves les plus compliquées de France. |