Château-Thierry (Région de)

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communauté d’agglomération de l’Aisne, associant 87 communes et 54 600 hab. sur 88 062 ha. Château-Thierry (siège), Essômes-sur-Marne, Neuilly-Saint-Front et Fère-en-Tardenois ont plus de 2 000 hab.

Au nord-ouest

Bézu-Saint-Germain (1 040 Bézuacois, 1 113 ha dont 217 de bois) est à 7 km NNE de Château-Thierry sur le plateau, à proximité de la D1, avec un village étendu et complexe traversé par la D4. Au sud, la commue contient le hameau de Bézuet sur la D1 et, tout au sud, l’échangeur à péage A4-D1. Elle a plus que doublé sa population depuis 1999 (490 hab. alors).

Épaux-Bézu (580 Palusiens, 1 950 ha dont 275 de bois), 11 km NNO de Château-Thierry dans un site agréable au bord du Clignon, se signale par une église romane classée du 12e s. à beau portail. Le finage inclut au sud la zone d’activités proche de l’échangeur n°20 de l’A4 avec la D1 (dite zone industrielle de l’Omois); métallerie Coredux (Tibest, 130 sal.), négoce de matériaux Pillaud (45 sal.), entreposages et transports FM (260 sal.) et W. Saurin (50 sal.), travaux publics et carrières RVM (60 sal.). La commune est issue d’une fusion de 1851 par laquelle Épaux a absorbé Bézu-les-Fèves, dont reste un petit hameau tout à l’est, proche de Bézuet. Son finage comprend à l’ouest le hameau de Buire au creux du vallon d’Épaux, et plusieurs fermes de plateau, avec un verger à la ferme Saint-Robert, tout au sud.

Étrépilly (120 Étreillois, 513 ha) est au creux d’un vallon à 7 km NO de Château-Thierry.

Bouresches (200 Boureschois, 752 ha dont 245 de bois) est à 9 km ONO de Château-Thierry dans un creux du plateau drainé par le ru des Vingt Muids vers le Clignon.

Belleau (140 Belleausiens, 672 ha dont 213 de bois), 11 km au NO de Château-Thierry, est sur le versant sud du vallon des Vingt Muids, doublé en contrebas par le hameau de Givry. Le village fut entièrement détruit en 1914-1918; un vaste cimetière américain (9,6 ha) y est entretenu au bas d’une butte.

Torcy-en-Valois (74 Torciens ou Torcyacois, 362 ha dont 142 de bois), est perchée sur le même versant que Belleau 1 km au NO et partage avec elle un cimetière allemand. Elle a une église classée (15e au 18e s.); la mention «en Valois» est de 1933. Le finage, traversé par la D9, descend jusqu’au confluent du Clignon et du vallon des Vingt Muids au nord.

Bussiares (160 Bussiarois, 740 ha dont 180 de bois), 14 km ONO de Château-Thierry, est sur le versant gauche du Clignon, dont le cours limite le finage au nord; église classée des 12e et 15e s. La commune s’étend sur le plateau au sud, englobant le petit hameau de Champillon. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Gandelu (700 Gandelusiens, 1 003 ha dont 350 de bois), 20 km ONO de Château-Thierry, a son village au bas du versant gauche du Clignon, augmenté à l’est par le lotissement du Domaine du Clignon; église classée des 12e et 15e s et un château ruiné avec tour du 14e s. et une enceinte du 16e s. Le finage, limitrophe de la Seine-et-Marne, s’étend en pointe vers le sud, englobant le hameau de Prément; le vallon du Rhône, affluent du Clignon, s’encaisse à l’ouest et contient le petit hameau du Rhône.

Brumetz (200 Brumetziens, 724 ha dont 168 de bois), 22 km ONO de Château-Thierry, a son village sur la D9 au bas du versant droit du Clignon, avec une église classée des 12e-13e s. Le Clignon fixe la limite sud du finage, qui est aussi celle du département de Seine-et-Marne. Le finage s’étend sur le plateau au nord; un couvent s’isole dans la vallée tout à l’ouest, à la limite de Montigny.

Montigny-l’Allier (280 hab., 1 014 ha dont 610 de bois), 26 km ONO de Château-Thierry, est la commune la plus occidentale de la communauté d’agglomération, limitrophe du département de l’Oise et de la Seine-et-Marne à la fois. Le village s’étire sur la D9 au pied du versant droit du Clignon, et se prolonge à l’ouest par le hameau de Moisy, qui s’achève aux restes d’une commanderie de templiers (13e et 16e s.); tour Plaideuse du 16e s. Le finage atteint à l’ouest la vallée de l’Ourcq et son confluent avec le Clignon, dont la partie inférieure est canalisée jusqu’au canal de l’Ourcq. Au nord s’étend le grand bois de Montigny.

Chézy-en-Orxois (410 Cahusas, 1 615 ha dont 318 de bois), 22 km ONO de Château-Thierry, sur le plateau au nord de Gandelu au passage de la D11, a des maisons anciennes et une église classée de style flamboyant (16e s.). Le finage est borné au nord par le vallon du ru d’Allan et atteint à sa pointe NO la limite de l’Oise au sud de La Ferté-Milon; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Gengoulph (150 Saint-Gengoulphois, 757 ha) est juste à l’est de Chézy, avec un finage qui va du Clignon au sud au ru d’Allan au nord.

Hautevesnes (160 Hautevesnois, 729 ha), 17 km ONO de Château-Thierry sur le plateau au nord du Clignon, a des restes d’une église classée du 12e s., et a reçu en 2009 six des douze éoliennes Ecotechnia du parc du Vieux Moulin (12 MW, au britannique Ventient). Le finage atteint au sud le cours du Clignon.

Licy-Clignon (76 Licyacois, 409 ha), 14 km au NO de Château-Thierry, est sur la rive droite du Clignon au confluent du Vingt Muids. Le finage se tient sur le plateau au nord.

Monthiers (160 Monthiérois, 737 ha dont 150 de bois), 12 km au NO e Château-Thierry, est sur la rive gauche du haut Clignon, avec un hameau rive droite. à 10 km SSE de Neuilly; église classée des 12e-13e s., ancien château. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée.

Bonnesvalyn (230 Bonnois, 634 ha dont 207 de bois), 14 km NNO de Château-Thierry, dans un vallon affluent de droite du Clignon, a aussi une église classée des 12e-13e s., plus ornée.

Courchamps (86 Couchampesois, 272 ha), 16 km au NO de Château-Thierry, est sur le plateau au nord du Clignon; la commune a reçu deux des éoliennes du parc du Vieux Moulin.

Priez (54 Priezois, 493 ha), 19 km au NO de Château-Thierry, a son petit village sur le versant sud de la vallée du ru d’Allan, dont le cours fixe la limite nord du finage. Le village a une église classée des 13e et 15e s.; son finage comprend dans la vallée les hameaux de Breuil, Montmanjean et Remontvoisin. Au sud sont cinq des sept éoliennes Vestas (2MW chaque, société Neoen) du parc de l’Osière, les deux autres étant à Courchamps.

Sommelans (62 Sommelanais, 428 ha), 17 km au NO de Château-Thierry, est à la source du ru d’Allan.

Latilly (210 Latillyacois, 932 ha), 17 km NNO de Château-Thierry, 5 km ESE de Neuilly-Saint-Front, sur la D973, a une église classée des 12e-13e s. et un étang d’ancienne carrière au nord-ouest sous le petit hameau de Ressons.

Rozet-Saint-Albin (330 Rozetois, 795 ha dont 257 de bois), sur la rive droite de l’Ourcq à 5 km NE de Neuilly-Saint-Front, étire ses maisons sur plus de 2 km, jusqu’au Ménil à l’est, sur la D22 et le long de la voie ferrée entre Meaux et Fismes; conserves de fruits Fruinov (25 sal.). La vallée de l’Ourcq est marécageuse; tout au sud-ouest, hameau et château de Pringy.

Vichel-Nanteuil (83 Vichelois, 639 ha), à l’est de Neuilly-Saint-Front, est en face de Rozet et associe deux villages du versant gauche de la vallée de l’Ourcq, Nanteuil en amont de Vichel. Leur réunion date de 1819, sous le nom de Nanteuil-sur-Ourcq-et-Vichel, qui a été simplifié et inversé en 1890.

La Croix-sur-Ourcq (100 Croisiens, 1 045 ha dont 153 de bois), 9 km à l’est de Neuilly-Saint-Font, est dans un vallon qui descend vers l’Ourcq, mais le finage n’atteint nullement celui-ci; la mention sur-Ourcq est de 1937. Elle a une église classée des 11e-12e s., le hameau et le château de Montigny à l’est sur le relief; grosse ferme de Triange au sud-ouest, grandes anciennes carrières au sud. La limite orientale du finage, rectiligne, suit une chaussée Brunehaut.

Grisolles (240 Grisollois, 1 063 ha dont 159 de bois), 13 km NNO de Château-Thierry sur le plateau, a reçu un atelier de plasturgie du groupe Viquel (articles scolaires, 45 sal.); un château au nord du village. La limite orientale du finage suit la chaussée Brunehaut.

Rocourt-Saint-Martin (310 Rocourtois, 576 ha dont 197 de bois) est à 13 km au nord de Château-Thierry sur la D1, à l’est de la chaussée Brunehaut. Saint-Martin a été ajouté à Rocourt en 1898.

Brécy (330 Brécyliens, 998 ha dont 449 de bois) est à 13 km NNE de Château-Thierry dans la vallée de l’Ordrimouille juste à l’amont de Coincy, avec une église classée du 13e s. et le jardin botanique du Clos Joli, une roche gravée (classée) du 12e s. dans les bois; château du Buisson (13e, 16e et 18e-19e s.) au nord sur le coteau de l’Ordrimouille, château de Jouvence à l’ouest dans le bois de Romont.

Coincy (1 300 Conciaciens, 1 724 ha dont 442 de bois), 15 km NNE de Château-Thierry dans la vallée de l’Ordrimouille, affluent de gauche de l’Ourcq, sert de petit village-centre; église à fresques (classée, 12e s.), statues et vitraux de qualité; restes d’une ancienne abbaye du 11e s. Plusieurs hameaux prolongent l’habitat au nord dans la vallée, dont la Poterie et la Pommeraie. Au NE, site d’escalade du chaos de blocs de grès de la Hottée du Diable sur une butte que longe la D310; bois de la Tournelle à l’est sur le relief. Sa population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Armentières-sur-Ourcq (105 hab., 681 ha), 18 km NNE de Château-Thierry, a son village dans un vallon qui débouche sur la vallée de l’Ourcq rive gauche. Il se signale par les restes d’une maison forte, restaurée après 1930. La mention «sur Ourcq» a été ajoutée en 1937. La commune bénéficie au nord de la largeur de la vallée, et sa limite suit à l’ouest la chaussée Brunehaut.

Nanteuil-Notre-Dame (70 Nanteuillois, 372 ha) a son petit village dans une courbe du versant droit de l’Ordrimouille juste avant son confluent avec l’Ourcq, dont la commune possède une partie de la vallée; église classée du 12e s.

Au nord-est

Bruyères-sur-Fère (200 Bruyérois, 905 ha dont 125 de bois), 19 km NNE de Château-Thierry, 6 km à l’ouest de Fère-en-Tardenois, a un petit village au pied de la butte du Nort de Bruyères et lui ajoute les deux hameaux de Trugny et Givray dans la vallée de l’Ourcq, entourés de grottes et encadrant l’ancienne abbaye du Val Chrétien (12e s.), dont les ruines partiellement réaménagées abritent un gîte rural. La voie ferrée longe la vallée au sud, le finage la déborde largement au nord. La mention sur-Fère est de 1956.

Villeneuve-sur-Fère (300 Villeneuvois, 1 030 ha dont 417 de bois) est 4 km au SO de Fère-en-Tardenois le chef-lieu. Paul Claudel y naquit en 1868. Le finage contient au sud une moitié du grand bois de la Tournelle. La commune s’est accrue de 60 hab. après 1999. La mention sur-Fère est ancienne.

Seringes-et-Nesles (300 Seringeois, 1 349 ha dont 469 de bois), associe depuis les années 1790 deux villages à 2 et 4 km ENE de Fère; forêt et ruines du château de Nesles, qui était carré et garni de huit tours; il en reste le donjon et la base des tours, les douves en eau; château et cimetière américain de 9 ha à Seringes, petit hameau de Meurcy au sud. Le finage atteint au SO le haut cours de l’Ourcq. qui a gagné 60 hab. après 1999.

Saponay (280 Saponéens, 993 ha) est 3 km au NO de Fère sur la D2. Elle a une église classée du 13e s. et des vestiges (inscrits) d’un château du 13e s. L’Ourcq traverse son finage au sud du village, ainsi que la voie ferrée de Meaux à Fismes.

Loupeigne (90 Loupeignois, 730 ha), 6 km NNE de Fère, est dans le vallon du Muizon, qui y conflue avec la Muze juste au nord; nécropole nationale à l’est. La voie ferrée vers Fismes passe au confluent, et au petit hameau de Vaux à l’ouest.

Mareuil-en-Dôle (230 Mareuillois, 881 ha dont 279 de bois), 28 km NNE de Château-Thierry, 6 km NNE de La Ferté, est à la source du Muizon; le finage atteint au nord la vallée de la Muze et s’arrête au sud à l’orée de la forêt de Nesles.

Coulonges-Cohan (450 Coulongeois, 2 875 ha dont 530 de bois), 29 km NE de Château-Thierry, 10 km à l’est de Fère, a son village principal dans la vallée de l’Orillon, suivi à l’aval par les hameaux de Cubry et Cohan. La commune contient aussi les hameaux de Villome à l’ouest et Chamery au SO, et la source de l’Orillon tout au sud. Elle est limitrophe de la Marne. Coulonges est devenue Coulonges-en-Tardenois en 1856, puis Coulonges-Cohan en 1970 après avoir absorbé la commune de Cohan. La population a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Dravegny (130 Dravenyacois, 1 567 ha) est 4 km au nord de Coulanges; son finage est traversé par l’Orillet et limitrophe de la Marne.

Vézilly (190 Vézyllisiens, 1 074 ha dont 453 de bois) est à 31 km NE de Château-Thierry dans la vallée de la Semoigne, affluent de la Marne, et limitrpphe du département de la Marne; hameau du Vieux Vézilly au NO dans un environnement boisé. La LGV Est frôle la limite communale au sud-est.

Villers-Agron-Aiguizy (72 Villérois, 1 279 ha), 30 km NE de Château-Thierry, 16 km ESE de Fère, abrite le golf de Champagne et un accès de l’autoroute de l’Est (A4) avec péage; Villers-Agron s’est associée à Aiguizy en 1819, qui avait alors 50 hab. mais ne subsiste plus que sous la forme d’une ferme isolée dans un vallon à l’extrémité nord-orientale du finage; le hameau de Berthenay est un peu au sud d’Aiguizy. La LGV Est traverse à la bordure nord du finage, lequel est limitrophe du département de la Marne.

Goussancourt (120 Goussancourtois, 843 ha dont 206 de bois) est à 28 km NE de Château-Thierry et limitrophe de la Marne; la LGV Est traverse le finage au sud.

Cierges (66 Ciergeois, 822 ha dont 250 de bois), est à 25 km NE de Château-Thierry; le finage atteint en pointe au SE la limite de la Marne.

Sergy (150 Sergiens ou Sergyacois, 1 332 ha), 25 km NE de Château-Thierry, 8 km ESE de Fère, est sur la rive droite de l’Ourcq.

Villers-sur-Fère (540 Villerois, 1 079 ha dont 166 de bois), 2 km SE de Fère, à la forme d’un long village-rue. La D2 rectiligne fixe la limite occidentale du finage; +90 hab. depuis 1999.

Fresnes-en-Tardenois (270 Fresnois, 884 ha dont 244 de bois) est à 20 km NE de Château-Thierry; tout au sud-ouest, l’A4 traverse le finage, équipée d’une aire de services, et la LGV Est longe la limite communale; en-Tardenois a été ajouté au nom en 1956.

Courmont (120 Courmontois, 986 ha), 21 km NE de Château-Thierry, est traversée au sud par l’A4 et la LGV près de la source de l’Ourcq.

Ronchères (130 Ronchérois, 606 ha) est à 22 km NE de Château-Thierry; l’Ourcq passe à l’ouest du village, l’A4 et la LGV au sud.

Le Charmel (330 Charmellois, 983 ha) est à16 km NE de Château-Thierry à la tête d’un vallon qui atteint la Marne juste au sud à Jaulgonne; château, grands bois au NO traversés par l’A4 et la LGV Est; +40 hab. depuis 1999.

Beuvardes (770 Beuvardois, 1 566 ha dont 602 de bois), 14 km NE de Château-Thierry, 7 km SSO de Fère, est sur la D967 dans un vallon affluent de l’Ordrimouille; le finage contient à l’est la Forêt de Fère et s’étire vers le sud où il est traversé par l’A4 et la LGV. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Épieds (420 Spicariens, 1 866 ha dont 581 de bois), 10 km NNE de Château-Thierry, est à la tête de la petite vallée de l’Ordrimouille qui coule vers le nord en direction de l’Ourcq. Le village a une église classée du 12e s.; château de Moucheton (16e au 19e s.) au nord. Le finage est traversé par l’A4 et la LGV, qui séparent du village le hameau de Trugny au sud. La commune a eu près de 500 hab. au milieu du 19e s., 175 seulement en 1975, et croît depuis; elle a gagné 80 hab. après 1999.

Verdilly (470 Verdillats, 510 ha dont 200 de bois), 5 km NE de Château-Thierry, est sur le versant d’un petit vallon qui descend vers la Marne. Le village, traversé par la D967, a un château et se complète en fond de vallon des hameaux des Roches et des Coupettes; centre de formation agricole. Le finage atteint au NO le péage de l’échangeur n°20 (Bazuet) de l’A4, et la LGV.

Brasles (1 600 Braslois, 745 ha dont 180 de bois) est juste à l’est de Château-Thierry sur la rive droite de la Marne, au débouché du vallon de Verdilly, et en prolonge l’urbanisation en amont, parmi les vignes; zone d’activités des Marais. Le finage s’allonge vers le NO où il atteint la D1 et contient le golf du Val Secret. Brasles a des entreprises de matériaux et bâtiment (dont Pillaud, 20 sal. et Gedimat, 40 sal.), et 46 ha de vignes (17 exploitants); maison de retraite Orpea (70 sal.).

Gland (450 Glamois, 565 ha dont 250 de bois) est à 6 km à l’est de Château-Thierry, au-delà de Brasles, au pied du versant de rive droite de la Marne, exposé au sud, et a 106 ha de vignes et 24 vignerons, une coopérative.

Mont-Saint-Père (710 Montépierrins, 1 069 ha dont 535 de bois), 9 km ENE de Château-Thierry, est sur la rive droite de la Marne à un coude, avec une petite île et un pont sur la Marne; 128 ha de vignes.

Chartèves (370 Chartévois, 876 ha dont 508 de bois) est à 10 km ENE de Château-Thierry, juste à l’amont de Mont-Saint-Père et face au confluent du Surmelin, mais sans vigne; elle a une église classée du 13e s. et des bois sur le relief au nord.

Jaulgonne (670 Jaulgonnais, 178 ha) est à 13 km ENE de Château-Thierry, sur la rive droite de la Marne au creux d’un grand méandre où débouche le vallon du Charmel. Elle a un château et un pont sur la Marne mais son très petit finage ne mord guère sur le plateau au nord; 35 ha de vignes (2 exploitants).

Barzy-sur-Marne (400 Barzyais, 755 ha dont 464 de bois) est juste à l’amont de Jaulgonne dans la même concavité de méandre sous un versant raide et viticole. Le village est en trois parties distinctes, Barzy au nord (château), Marcilly au centre (mairie), Rosay au sud et à l’amont. La commune a une trentaine de vignerons (90 ha). Elle s’est nommée «sur Marne» en 1891; son église classée est du 13e s.

Passy-sur-Marne (130 Passyas, 371 ha), 17 km ENE de Château-Thierry, à l’amont de Barzy, se tient au contraire au bas d’un promontoire de méandre convexe exposé au sud, excellent terroir à vignes de champagne, dont elle cultive 165 ha (28 vignerons), avec une cave coopérative. Passy a une église classée du 13e s. et un château du 16e, avec tours et gros pigeonnier. Le nom était déjà «sur Marne» avant 1800.

Trélou-sur-Marne (960 Trélouiats, 2 035 ha dont 907 de bois), est limitrophe de la Marne juste à l’aval de Dormans. Le village, rive droite, se tient au centre d’un cirque d’un méandre recoupé, dont le versant concave forme un demi-cercle presque parfait. L’église a d’intéressants chapiteaux. Sur le plateau du Tardenois au nord, grande forêt de Ris. Trélou est la seconde commune viticole de l’Aisne, avec 313 ha en production, une centaine de récoltants et deux caves coopératives. La fonderie d’aluminium de l’Aisne y a été réduite à 30 salariés. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Son nom s’est jadis écrit Tréloup, et «sur Marne» depuis 1966.

Au sud

Reuilly-Sauvigny (200 Révillois et Sauvignats, 654 ha), 18 km à l’est de Château-Thierry, est limitrophe de la Marne. Les deux villages, réunis dès avant 1794, sont sur la rive gauche de la Marne au passage de la voie ferrée et de la D1003. Sauvigny est à l’amont, face à Passy, et détient la mairie; petit hameau des Clotais au sud au pied du coteau. Sauvigny est un gros hameau de rive à l’est, face à Passy. Le finage est boisé sur le plateau.

Courtemont-Varennes (350 Varennois, 598 ha), 14 km ENE de Château-Thierry, étage son village au pied d’un promontoire de lobe convexe de méandre de la Marne, entre la voie ferrée et la D1003, exposé au nord; château des 17e et 19e s., collège et lycée professionnel de la SNCF, champagnisation MHCS (35 sal.); mais la commune a très peu de vignes; grands étangs de gravières en plaine au nord.

Mézy-Moulins (530 hab., 448 ha) est à 11 km à l’est de Château-Thierry, au confluent de la Marne et du Surmelin. Les deux villages ont été réunis avant 1800. Mézy est un hameau au NO, proche de la rive gauche de la Marne à un embranchement ferroviaire avec gare et entrepôts; église classée du 13e s. avec une superbe rosace; étang de gravière partagé avec Fossoy. Moulins est plus étoffé, avec la mairie, à l’est au pied du coteau de la Marne qui a quelques vignes. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999.

Crézancy (1 330 Crézançois, 706 ha dont 216 de bois), 9 km à l’est de Château-Thierry, a son habitat en deux parties de part et d’autre du Surmelin à la traversée de la N3 (D1003). Le village principal est en bas du versant gauche près de son débouché dans la plaine de la Marne, prolongé au sud par le faubourg de la Boissière. En face, au bas du versant droit sont l’urbanisation de Paroy et le groupe industriel, qui conserve une forge d’ancienne origine (NTN ex-Setforge, 100 sal.); routage Castel (35 sal.). La commune a un lycée agricole et viticole, avec internat, 70 hab. de plus qu’en 1999 et cultive une vingtaine d’hectares de vignes. Le finage n’atteint pas la Marne.

Fossoy (520 Fossoyens, 718 ha), 7 km à l’est de Château-Thierry, aligne ses maisons sur 2 km le long du versant gauche de la Marne, entre la voie ferrée au nord et la D1003 à mi-versant; église romane classée du 12e s. à clocher carré; 67 ha de vignes, une vingtaine de vignerons. Au nord, étang de Vravière avec au centre l’île Saint-Pierre, elle-même enfermant un petit étang. La population a baissé de 110 hab. depuis 1999.

Blesmes (470 Blesmois, 970 ha dont 250 de bois) est à 5 km à l’est de Château-Thierry entre Fossoy et Chierry, son village longé au nord par D1003 et voie ferrée; quelques ateliers et entrepôts, château et ferme du Rocq au SE sur le plateau, des fermes éparses au sud; +80 hab. après 1999.

Chierry (1 150 Cerisiens, 282 ha) est à 3 km ESE de Château-Thierry sur la rive gauche de la Marne, avec une extension aux Évaux dans une petite reculée entamant le coteau au sud. Elle a une fabrique de vitrocéramiques du groupe Saint-Gobain (Eurokera, 350 sal.), une fabrique de produits vétérinaires (Sepmix, 60 sal.); analyses UPScience (80 sal.), viandes Villette (25 sal.); un centre d’aide par le travail; +100 hab. depuis 1999.

Étampes-sur-Marne (1 330 Étampois, 224 ha) est juste au SE de Château-Thierry sur le versant gauche de la Marne et à son pied. Le petit finage comporte au NO le carrefour industriel de la N3 et de la D1 juste au sud de la gare de Château-Thierry. La mention sur-Marne est de 1912.

Azy-sur-Marne (390 Azyciens, 278 ha) est sur la rive droite de la rivière, 7 km au SO de de Château-Thierry, face à Chézy-sur-Marne au pied d’un éperon du plateau; elle contient 79 ha de vignes (15 vignerons), avec une coopérative; église classée du 12e s., installations électriques Eiffage (25 sal.). Le nom était simplement Azy de 1898 à 1939, Azy-Bonneil auparavant.

Bonneil (390 Bonneillois, 211 ha) est juste à l’ouest d’Azy, mais son village est au pied d’un concavité du coteau et le finage n’atteint pas la rive de la Marne, qui reste entièrement à Azy; Mont de Bonneil est un hameau juché sur le plateau juste au-dessus du village; église classée du 12e s., 68 ha de vignes et 30 exploitants, une coopérative.

Nogentel (1 090 Nogentellois, 693 ha) est à 4 km SSO de de Château-Thierry, au pied du coteau gauche de la Marne; cave coopérative.

Nesles-la-Montagne (1 260 Neslois, 1 721 ha dont 185 de bois) se tient dans un renfoncement du coteau méridional de la Marne, 4 km au sud de Château-Thierry au bord de la D1 et son finage s’étend largement sur le plateau, où se dispersent de grosses fermes; église classée du 12e s., 38 ha de vignes (4 récoltants). La population s’est accrue de 170 hab. depuis 1999. La mention la-Montagne est de 1913.

Courboin (310 Courboinnais, 1 407 ha dont 200 de bois), 11 km SE de Château-Thierry, se tient sur le plateau à la tête d’un petit vallon affluent de la Dhuis; église classée du 16e, quelques fermes et petits hameaux, dont Montbazin au SE.

Connigis (350 Connigeois, 546 ha dont 233 de bois) est sur la rive droite du Surmelin, 2 km au sud de Crézancy; elle a 56 ha de vignes, 7 récoltants, et a gagné 80 hab. depuis 1999.

Saint-Eugène (240 Saint-Eugénois, 675 ha dont 213 de bois) est sur la rive gauche du Surmelin à 4 km SSE de Crézancy. Elle conserve une belle façade d’église et un château des Grèves devenu ferme (15e-16e s.); aqueduc de la Dhuis; D4 et voie ferrée vers Montmirail.

Monthurel (150 Monthurellois, 386 ha dont 137 de bois) est sur la rive droite du Surmelin 4 km SE de Crézancy; quelques vignes.

Celles-lès-Condé (95 hab., 391 ha) est sur la rive droite du Surmelin à 16 km de Château-Thierry, 6 km SE de Crézancy; son petit finage contient le confluent du Surmelin et de la Dhuis; quelques vignes.

Condé-en-Brie (720 Condéens, 456 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Château-Thierry, 15 km ESE de la ville, dans la vallée du Surmelin à la réunion de trois vallées tributaires dont celle de la Dhuis, ce qui justifie amplement son nom (de condate, confluent); celui-ci étant fort suspect en 1793, Condé devint alors Vallon-Libre… Le village, petit marché local, a un collège public, une halle, et un gros château des 16e-17e s., complété au 18e s., qui abrite notamment une collection de soldats de plomb. La population communale n’a presque pas changé en deux siècles; elle a gagné 80 hab. depuis 1999.

Vallées-en-Champagne (580 hab., 4 124 ha dont 1 554 ha de bois) est une commune nouvelle créée par fusion en 2016. Elle est limitrophe de la Marne. La mairie est à Baulne-en-Brie (270 hab., 1 889 ha dont 642 de bois) qui est à 5 km au SE de Condé sur la rive droite du Surmelin et donc à 20 km SE de Château-Thierry; la mention «en Brie» est de 1922; château, église classée du 12e s. Son finage s’étend au sud, où il contient une partie du vallon de la Verdonnelle et les hameaux de Grande Fontaine et Romandie. La Chapelle-Monthodon (210 Odoniens, 1 428 ha dont 482 de bois) est au nord-est, au creux d’une confluence de vallons, avec de petits hameaux; son nom ancien était jadis La Chapelle-Montaudon. Saint-Agnan (100 hab., 807 ha dont 430 de bois) a son village au bas du versant droit du vallon de Monthodon, 4 km au NE de Condé, avec au SE le hameau d’Évril.

Montigny-lès-Condé (60 Montigniens, 477 ha) est à 3 km au SE de Condé sur le promontoire de plateau qui domine la Dhuis à l’ouest et son affluent le vallon de la Verdonnelle.

Montlevon (310 Montlevoniciens, 2 265 ha dont 358 de bois) est à 5 km au sud de Condé dans la vallée de la Dhuis. Le village est sur le haut du versant gauche de la Dhuis et s’orne d’une église classée du 11e s. Sur le versant droit un peu en aval, hameaux de Picheny. Le finage s’étend largement vers l’ouest sur le plateau où sont plusieurs hameaux, dont le principal est Auclaine; +50 hab. depuis 1999.

Pargny-la-Dhuys (170 Pargnysiens, 1 266 ha dont 293 de bois), 18 km au SE de Château-Thierry, 7 km au sud de Condé-en-Brie, est au fond de la vallée de la Dhuis, entre la D20 et la voie ferrée vers Montmirail. La commune a conservé l’ancienne orthographe de la rivière. Son finage est limitrophe de la Marne à l’est et contient les hameaux de Montgrimont à l’ouest, Courjeanson tout à l’est. La mention la-Dhuys est de 1878.

Viffort (320 Viffortois, 983 ha) est à 12 km au SSE de Château-Thierry sur le plateau de Brie aux abords de la D1, et a une église classée du 12e s.; sa population a augmenté de 110 hab. de 1999 à 2008, soit de plus de moitié. La D1, qui suit une voie antique, borne le finage à l’ouest. Plusieurs hameaux sont dispersés, dont Pertibout au sud. Le Dolloir a ses têtes dans la commune.

Rozoy-Bellevalle (130 Rozoyens, 679 ha), 17 km SSE de Château-Thierry et à l’ouest de la DI, marque une petite avancée du territoire intercommunal vers l’ouest. Son habitat est dispersé; le nom était Rozoy-Gâtebled jusqu’en 1880, la commune ayant alors réussi à à obtenir un déterminant plus flatteur; château du Fort de la Ville, avec parc et étang.

Dhuys-et-Morin-en-Brie (840 hab., 4 003 ha dont 608 de bois) est une commune nouvelle, la plus méridionale de la communauté d’agglomération, à la fois limitrophe de la Marne et de la Seine-et-Marne. La mairie est à Marchais-en-Brie (350 Marchaisiens, 1 278 ha), 21 km SSE de Château-Thierry, à peine 6 km à l’ouest de Montmirail; «en Brie» est de 1890; église inscrite du 13e s., maison forte de Villefontaine (16e s.) au sud dans la vallée du Petit Morin. Le territoire englobe les hameaux du Tremblay juste à l’est, de Bailly et Villemoyenne au nord-est. La population a gagné 110 hab. après 1999. Fontenelle-en-Brie (200 Fontenais, 847 ha), est à 4 km au nord sur la D1; hameaux de Bochage à l’est. Artonges (160 hab., 1 312 ha,) est dans la vallée de la Dhuis à 7 km au NE de Marchais. Enfin La Celle-sous-Montmirail (120 hab., 567 ha) est à 4 km au SO de Marchais dans la vallée du Petit Morin, mais presque complètement séparée du reste de l’intercommunalité: elle n’est reliée à Marchais que par un couloir de 25 à 70 m de large sur 700 m de long sur la rive droite du Petit Morin, sans chemin mais toutefois traversé par la petite D20. Tout au sud, son ancien finage inclut le gros hameau de Coucermont, à la limite de la Seine-et-Marne. De la sorte, la commune nouvelle s’étire sur 14 km en droite ligne du SO au NE, avec un étranglement central.