Crestois

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au long communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans-Cœur de Drôme, est une intercommunalité du département de la Drôme associant 15 communes et 15 700 hab. sur 23 420 ha le long de la rivière Drôme.

Aouste-sur-Sye (siège) et Crest ont plus de 2 000 hab.

Mirabel-et-Blacons (1 220 Blaconnais, 1 748 ha dont 752 de bois) est une commune d’habitat très dispersé 8 km ESE de Crest, au confluent de la Drôme et de la Gervanne, dont on s’efforce de restaurer le château féodal ruiné de Mirabel, sur le relief à l’est; camping à Blacons, centre naturiste tout à l’est dans le vallon de Sauzet. La population de Mirabel s’est éteinte au cours du 19e siècle, entraînant le transfert de la mairie à Blacons en 1907. Dans la vallée de la Gervanne au nord de la commune, subsiste un moulinage (Sofila, 25 sal.) et a été ouvert un musée agricole, industriel et artisanal de la Gervanne. La commune avait moins de 600 hab. en 1982. En 2023, elle a 400 hab. de plus qu’en 1999 (+49%).

Piégros-la-Clastre (900 Clastrois, 2 476 ha dont 983 de bois), 8 km ESE de Crest, est bordée au nord par la vallée de la Drôme et son couloir de circulation vers Die, où la Clastre réunit la majorité des habitants. Au sud sous le crêt de Saou, le vieux château ruiné de Piégros, dans un hameau quasi abandonné, est en cours de restauration. Les deux communes avaient été réunies en 1872; leur population a augmenté depuis le minimum de 1975 (490 hab.), et a encore gagné 140 habitants après 1999.

Aubenasson (82 Aubenassonnais, 669 ha dont 292 de bois), 5 km à l’ouest de Saillans, a un habitat très dispersé au nord du relief de Saou et accueille sur la plaine de rive gauche de la Drôme un aérodrome de vol à voile (LFJF) avec piste gazonnée de 770 m, aéroclub.

Saint-Sauveur-en-Diois (54 Salvatoriens, 695 ha) est juste au SO de Saillans et à l’est d’Aubenasson, en contrebas du crêt nord de la Forêt de Saou, où le relief atteint 1 244 m au Rocher Blanc; la Drôme limite le finage au nord.

Saillans (1 410 Saillansons), 1 484 ha dont 537 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Die, 22 km au SO de Die sur la rive droite de la Drôme. La commune a une magnanerie-musée, des vignobles (100 ha), et offre la possibilité de sports de rivière. Elle a eu 2 000 hab. en 1846 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975 (880 hab.); elle a repris des habitants depuis, dont 480 après1999 (+52%).

Véronne (45 Véronnois, 2 131 ha dont 1 613 de bois), 7 km au nord de Saillans, éparpille quelques maisons dans l’étroite vallée du Riousset, qui rejoint la Drôme rive droite à Saillans; sa population était tombée à 13 habitants en 1982; elle eut plus de 200 hab. au début du 19e siècle).

Vercheny (470 Verchenois, 1 119 ha dont 444 de bois) se perche sur l’adret de la Drôme à 8 km ENE de Saillans, au-dessus du confluent de la Roanne. La commune participe activement au vignoble diois (235 ha) et propose même un musée de la clairette; sa population croît depuis 1946 (+70 hab. après 1999) et a retrouvé les niveaux du 19e siècle.

Espenel (180 Espenélois, 1 506 ha) a un petit village sur la rive gauche de la Drôme entre Saillans et Vercheny, dans un microbassin dominé au sud par la Serre de l’Aup (1 195 m). Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Aurel (250 Aurelois, 2 626 ha dont 800 de bois), 11 km à l’est de Saillans, occupe le petit bassin de la Colombe, qui rejoint le confluent de la Drôme et de la Roanne et monte à 1 259 m à la Serre de Chauvière à l’est. Elle participe aussi au vignoble diois, avec 170 ha; mais elle s’était fortement dépeuplée (830 hab. en 1806, 199 en 1975) avant de stabiliser le nombre de ses habitants; travaux publics Liotard (45 sal.).

Saint-Benoît-en-Diois (33 Saint-Bénédictins, 1 117 ha dont 719 de bois)est sur la rive gauche de la Roanne 7 km au SE de Saillans; elle a un joli clocher-porche et de belles maisons, dans un site classé.

Rimon-et-Savel (29 Rimondiers, 1 231 ha dont 720 de bois, à 1 030 m) est un peu à l’est de Saint-Benoît. Issue d’une fusion ancienne (1805), elle associe deux hameaux, dont celui de Rimon, à plus de 1 000 m, n’est accessible que par une route en lacets de 8 km. La population, qui dépassait 200 hab. au 19e s., est stabilisée depuis 1960 autour de la trentaine.

Chastel-Arnaud (44 Chastelois, 1 265 ha dont 1 150 de bois, à 490 m), qui n’avait plus que 7 habitants en 1968 (270 en 1806) occupe le petit bassin de la Contècle, parcouru par le GR95 et ombragé par la forêt domaniale d’Aup, en contrebas de l’extrémité NE de la Forêt de Saou. La route (D156) passe au sud par le col de la Chaudière (1 047 m) dans le bassin du Roubion.

La Chaudière (35 Chaudiérois, 1 217 ha dont 894 de bois), à 1 010 m, est sous le Signal de Saou (1 559 m). Elle a également repris quelques habitants depuis le minimum de 1982, où elle n’en avait plus que 9.