' intercommunalité du Finistère formée en 2017 et associant 10 communes, 23 300 hab., 28 100 ha. Elle englobe toute la presqu’île de Crozon et trois communes des bords de l’Aulne. Crozon, Camaret-sur-Mer, Lanvéoc et Telgruc-sur-Mer, communes de plus de 2 000 hab., occupent la plus grande partie de la presqu’île. Roscanvel (870 Roscanvelistes, 908 ha) tient la presqu’île septentrionale, bardée de sept forts et constellée d’anciennes casemates, qui ferme la rade de Brest et se termine devant Brest par la pointe des Espagnols; celle-ci offre un large panorama mais son accès est interdit à certains moments, aux fins de protection des installations militaires de l’île Longue. Ros est en breton la colline, Canvel, apparemment Catmaël jadis, aurait été un chef local. Le bourg est abrité sur la côte orientale de la presqu’île, la plus grande partie du territoire est en zone protégée mais une route en fait tout le tour, offrant de beaux points de vue. La commune a un petit port de plaisance (70 bouées), 450 résidences secondaires (51% des logements) et un camping. Landévennec (340 hab., 1 383 ha dont 359 de bois) est à l’extrême NE de la presqu’île à 19 km de Crozon. Elle y occupe un promontoire, presque une île, entre les méandres de l’Aulne et la rade de Brest au débouché de l’Aulne. Le bourg contient les restes de l’ancienne abbaye de Saint-Guénolé, la plus ancienne de Bretagne, fondée en 440, plus un musée, relevant du Parc d’Armorique, et un monastère bénédictin. Le finage s’étire vers l’ouest le long de la rade de Brest, bordée par la forêt domaniale de Landévennec et y atteint le petit port du Loc’h; chapelle du Folgoat au sud-est, avec maison forestière, dans un ravin ouvrant sur l’Aulne. Landévennec enregistre 160 résidences secondaires (40% des logements) et accueille un petit camping. La population de la commune avait dépassé le millier d’habitants autour de 1900. Le nom vient de Tévennec, qui est le même que Guénolé. Argol (1 050 Argoliens, 3 173 ha dont 627 de bois) est à l’entrée de la presqu’île de Crozon et son finage débouche sur ses deux faces. Elle est riche d’un enclos paroissial, d’un musée des vieux métiers vivants relevant du Parc d’Armorique, d’un musée du cidre à Kermarzin, d’un parc de jeux bretons, dispose d’une forêt communale au pied du Menez Hom. Le territoire atteint de justesse au sud le rivage de la baie de Douarnenez à la pointe de Keric, accédant ainsi à la plage de Caméras. Il est bordé au NE par l’estuaire de l’Aulne, que traverse le pont de Térenez; le hameau de Trézeuton y domine une petite baie. En outre, il comporte au NO une petite exclave sur le rivage de la rade de Brest, entre les finages de Crozon et de Landévennec, où sont quelques habitats dont ceux de Quillien et Trévéoc. La commune a 200 résidences secondaires (34% des logements). Sa population, qui avait atteint 1 500 hab. vers 1900, a diminué jusqu’en 1990 mais a gagné 230 hab. depuis 1999; Argol évoque en breton le coudrier. Rosnoën (980 Rosnoënais, 3 364 ha dont 672 de bois) est une commune en forme de presqu’île, entre l’Aulne au sud et la Rivière du Faou au nord. Son finage se termine en pointe à l’ouest par la pointe de Térénez, que prolonge la petite île de même nom, au milieu d’un grand méandre de l’Aulne; un écomusée est au hameau de Térénez. À l’ouest du bourg, le site de Bellevue mérite pleinement son nom au-dessus de la concavité accusée d’un autre méandre de l’Aulne. La population communale a baissé du milieu du 19e siècle (1 800 hab.) à 1982 (700) mais a repris ensuite, et gagné 110 hab. après 1999; Rosnoën, Rosloc’hen en breton, est la «colline de saint Lohen». Faou (Le) (1 760 Faouistes, 1 185 ha dont 270 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Châteaulin, 17 km au NNO de celle-ci, au fond d’une baie débouchant à l’extrême sud-est de la rade de Brest (Rivière du Faou). La commune, peu étendue autour du bourg et de forme contournée, va au NE jusqu’à la forêt de Cranou depuis qu’en 1970 lui a été rattaché le village de Rumengol, doté d’une église du 16e s. dite Notre-Dame-de-Tout-Remède et objet de grands pardons, depuis la découverte opportune d’une fontaine réputée miraculeuse en… 1792. Le Faou («le hêtre») est inscrit parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme». Parmi ses principales activités, sont un supermarché U (40 sal.), le gardiennage Challancin (85 sal.), abattoir de bovins, l’abattoir de volailles Arnal; la Maison du Parc d’Armorique, siège du Parc, au bourg; un Institut rural des maisons familiales rurales; maison de retraite, camping; échangeur de la N165 et de la D791, passage routier obligé entre Brest et Crozon. La population, assez stable depuis 1970, s’est accrue de 110 hab. après 1999. Au SE, Pont-de-Buis-lès-Quimerch est bien placée sur le couloir de circulation de Brest à Quimper. |