' communauté de communes du Jura, associant 91 communes et 25 500 hab. sur 101 510 ha. Le siège est à Orgelet, seule Moirans-en-Montagne dépassant 2 000 hab. Sa formation en 2020 résulte de la réunion des communautés de communes du Pays des Lacs, du Jura Sud, de la Petite Montagne et de la Région d’Orgelet qui avaient été formées en 2017. Orgelet (1 640 Orgelétains, 2 311 ha dont 797 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km au sud de Lons-le-Saunier à 510 m sur le premier plateau du Jura; il occupait un site défensif où subsistent des ruines du château fort. Le bourg est sur la D470 au pied de la butte du Mont Orgier, complété par une zone d’activités en triangle au NO, un vaste lotissement au sud et un faubourg au NE. Il est considéré comme «petite cité comtoise de caractère» et il a un grand clocher, des maisons anciennes, un collège public; quelques entreprises, notamment de plasturgie: emballages plastiques Herplast (Hébert, 160 sal.), emballages et flaconnages pour l’industrie du luxe Verchère-VPI 60 sal. (au groupe Faiveley); jouets Janod (Juratoys, 80 sal.); supermarché U (60 sal.). La Valouse coule au SE dans une vallée encaissée. Deux hameaux sont en périphérie: Merlia au sud et Sézéria à l’ouest. La commune contient aussi au SE une longue enclave correspondant au territoire de l’ancienne commune du Bourget, dont le village a disparu sous les eaux du lac de Vouglans. Orgelet avait fusionné en 1966 avec Le Bourget (90 hab.) sous le nom d’Orgelet-le-Bourget. Cette enclave, séparée d’Orgelet par une longue queue de Plaisia, a une route en cul-de-sac et contient au NE la base nautique et la plage de Bellecin, et inclut tout au sud une partie de la forêt de Vaucluse. Orgelet a repris son nom simple à l’occasion de l’absorption de Sézéria (30 hab.) en 1972, tout en conservant son enclave; elle a perdu 90 hab. depuis 1999. Au sud-ouest (ancienne communauté d’Orgelet) Écrille (86 Écrillois, 525 ha dont 251 de bois), 4 km SE d’Orgelet, est au pied d’une petite barre de relief à une boucle de la Valouse, dont la vallée traverse le finage en rassemblant les eaux de plusieurs rus; pisciculture, camping. Le relief monte au SE sur le flanc boisé de la Montagne d’Écrille, jusqu’à 607 m. Plaisia (120 hab., 531 ha dont 138 de bois), 3 km NE d’Orgelet, a son village à 555 m au pied d’une crête et un peu au nord de la D470; au SE, une étroite queue de son finage, de plus de 3 km, sépare Orgelet de son enclave du Bourget. La Tour-du-Meix (240 Turimexiens, 1 342 ha dont 612 de bois), 5 km à l’est d’Orgelet à 475 m, sous les ruines d’un château fort des 12e au 14e s., associe un petit village au bord de la D470, un petit hameau juste au-dessus (la Condamine) et un autre village juste au nord sur le plateau, Saint-Christophe, ancienne commune réunie en 1822. À l’est, le territoire avance dans le lac de Vouglans l’éperon de la cluse de la Pile (parfois écrit la Pyle), sculptée par les méandres encaissés de l’Ain, et accueille dans une crique la base de motonautisme du site du Surchauffant (camping, plage, grotte de Thomassette. L’élégant pont de la Pile (1968, long de 350 m, trois piliers de béton de 50 à 60 m) permet à la route de Lons-le-Saunier à Saint-Claude (D470) de traverser le lac. Juste au sud, un autre promontoire s’avance sur le lac, partagé avec Cotron. La commune a gagné 70 hab. après 1999 (+41%); elle a un camping de 200 places et un tiers de résidences secondaires. Mérona (8 Méronassiens, 297 ha dont 204 de bois), 6 km NNE d’Orgelet, n’a même pas un hameau; son finage est sur le relief aux environs de 600 m; la commune a eu 75 hab. en 1793, 5 dans les années 1980. Dompierre-sur-Mont (230 hab., 737 ha dont 292 de bois), 5 km au nord d’Orgelet, a son village à 516 m, avec des bois au nord et à l’est; +50 hab. depuis 1999. La mention sur-Mont a été introduite en 1901. Présilly (130 Présilliens, 1 123 ha dont 615 de bois), 6 km au NNO d’Orgelet, à 510 m, au pied d’un relief boisé montant à 704 m, conserve des ruines classées d’un château ancien (12e au 17e s.) et de son colombier. La D52 traverse la commune en ligne droite du nord au sud. Marnézia (90 Marnéziens, 497 ha dont 169 de bois), 8 km NNE d’Orgelet, a son village sur le plateau à 529 m au pied d’un relief boisé montant à 703 m au NE. Nogna (310 Nognaviciens, 611 ha dont 177 de bois), 11 km NNE d’Orgelet, à 551 m, est sur la D678, qui s’engage en cluse à l’est. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+48%). Poids-de-Fiole (340 Féoliens, 649 ha dont 158 de bois), 10 km au nord d’Orgelet, à 541 m, s’est agrandie d’un lotissement résidentiel au nord, Sur le Souhait. La D678 passe tout au nord. Le nom de la commune viendrait de sept puits d’origine romaine dits puits de féole, fiole ou féole étant des termes liés au hêtre. La population a 80 hab. de plus qu’en 1999 (+31%). La commune a été réunie à Nogna de 1822 à 1839. Saint-Maur (240 Sanmauriens, 650 ha dont 167 de bois), 11 km NNO d’Orgelet, est à 600 sur la retombée d’un relief qui porte juste au sud un promontoire avec tour d’orientation à la Croix Rochette (630 m); église inscrite, en partie du 12e s. Un monastère de carmélites s’est installé au nord de la commune en 2001, près du nouveau petit hameau du Champ Guérin. La D52 traverse le finage du nord au sud, avec deux embranchements vers la D678 à l’est. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers). Courbette (51 Courbattiers, 265 ha), 10 km NNO d’Orgelet, est à 539 m, dans un val dominé à l’ouest par la Côte de Montpilange. Alièze (160 hab., 586 ha dont 239 de bois), 9 km NNO d’Orgelet, a son village à 597 m au creux d’une tête de vallon; petits hameaux à l’est, un peu au-dessus de la D52 qui traverse le finage en droite ligne N-S. Au-delà s’étend le bois du Chanois sur le relief. Tout au SO, monument des Maquisards aux Rippes d’Alièze. La Chailleuse (620 hab., 2 453 ha dont 676 de bois) est une commune nouvelle née en 2016 de la fusion de quatre anciennes communes qui relevaient de trois intercommunalités différentes. Arthenas (170 hab., 671 ha), 12 km NO d’Orgelet, au pied d’une côte à 500 m, en a la mairie; un peu au sud, hameaux du Bourg et des Rippes d’Arthenas. Saint-Laurent-la-Roche (340 hab., 1 113 ha dont 373 de bois), 3 km au nord-ouest, a un village étalé entre des collines, vers 490 m, à la limite occidentale du finage; belvédère de la Huarde à 556 m, église classée du 15e s. à portail flamboyant; site de vol libre de Grusse sur la Côte de l’Ange au sud; plusieurs dolines au nord. Essia (75 hab., 486 ha dont 156 de bois) est 2 km à l’est d’Arthenas de l’autre côté du même val, à 480 m. Vanessia (35 hab., 183 ha) est au sud, un peu plus haut (595 m) sur un replat du relief oriental. Le nouveau nom est emprunté à celui de la crête centrale et à son bois; il signifie «la caillouteuse». La commune a une centaine d’habitants de plus qu’en 1999. Reithouse (60 hab., 484 ha dont 289 de bois), 9 km NO d’Orgelet, est à 500 m dans un val au centre d’un finage triangulaire. Moutonne (130 hab., 399 ha dont 147 de bois), 4 km à l’ouest d’Orgelet, à 507 m, est au bord de la D2; le finage est boisé dans la moitié nord. Beffia (80 hab., 517 ha dont 154 de bois), 5 km à l’ouest d’Orgelet, est traversé par la D2; le village est au pied d’une barre de relief à 490 m. Chavéria (230 hab., 1 022 ha dont 349 de bois), 4 km SO d’Orgelet, a son village au NE de son finage, à 496 m, doublé au pied du relief par le proche hameau du Petit Chavéria. Au sud se tient le gros hameau de Chatagna, ancienne commune absorbée en 1822. Non loin au sud se voit le petit cirque de la résurgence de la Tonaille, avec des grottes, le Valouson en sort et coule vers le sud. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers). Rothonay (140 hab., 1 298 ha dont 424 de bois), 8 km à l’ouest d’Orgelet, est dans un val à 480 m entre deux barres de relief boisées montant à 590 m. Au sud, le val se divise et contient deux hameaux, Montseria à l’ouest et Échailla à l’est, anciennes communes réunies à Rothonay en 1822 en même temps qu’Asnières (ou Anières) tout au NO, dont subsiste un petit hameau. Au total, le finage s’étire sur 8 km N-S. Cressia (380 hab., 1 499 ha dont 188 de bois), 14 km à l’ouest d’Orgelet dans la Petite Montagne, à 19 km SSO de Lons-le-Saunier, abrite en son château un collège et lycée catholiques. Le finage s’étend sur trois vals et le village est formé de trois hameaux entourant la butte du château (535 m): Cressia proprement dit à l’ouest à 490 m, avec un jardin botanique; la Perrière à l’est à 500 m, avec la grotte à Jean Mercier; la Crochère au sud à 496 m. Pimorin (200 hab., 1 029 ha dont 343 de bois), 12 km à l’OSO d’Orgelet, dans un val à 505 m, a un atelier de découpage-emboutissage du groupe Guyot-Jacquand (30 sal.); hameau du Biolet au SO. Nancuise (48 hab., 521 ha dont 243 de bois), 11 km SO d’Orgelet, a son petit village à 374 m, assorti à l’est du hameau de la Papeterie, au confluent du Valouson et d’un vallon court mais profond où sont la résurgence de la Doye au hameau du Moulin, une pisciculture et la grotte de la Bramette. Au-dessus, le relief des Grands Plans monte à 576 m. Chambéria (180 hab., 1 467 ha dont 616 de bois), 8 km SO d’Orgelet, est à 400 m un peu au-dessus du cours de la Valouse, qui sert d’axe à la commune, accompagnée par la D109. Sur celle-ci au NE s’aligne le hameau de Sancia; celui de Messia est à l’est de l’autre côté de la Valouse; Marzenay est un quatrième habitat au SO. Ces trois hameaux viennent de communes rattachées à Chambéria en 1822. Sarrogna (240 Sarronides, 1 987 ha dont 768 de bois), 7 km au sud d’Orgelet, a un très petit village sur le plateau à 530 m, et plusieurs hameaux: Montjouvent au NO, Marangea (grotte proche) et Nermier au NE, Villeneuve à l’est, la Villette au SO sur une petite butte en tête du vallon du Valzin. Le relief atteint 642 m à l’est sur les crêtes boisées, dont certaines ont des falaises rocheuses. La population a 50 hab. de plus qu’en 1999. Sarrogna-le-Bas avait absorbé en 1822 les communes de Villeneuve-et-Sarrogna-le-Haut et La Villette. Montjouvent, Marangea et Nermieront fusionné avec Sarrogna un siècle et demi plus tard, en 1972. Onoz (77 Hagoniens, 1 485 ha dont 967 de bois), 11 km SSE d’Orgelet à 590 m, est dans un val étroit emprunté par la D3, avec une tourbière au nord dite lac d’Onoz. Le finage est limité à l’est par la crête qui domine le lac de Vouglans, mais au sud la limite communale court au milieu du lac, dont la rive d’Onoz est escarpée et s’élève à 100 m au-dessus du plan d’eau; au pied, restes de la chartreuse de Vaucluse (fondée en 1139) dans la forêt de même nom, accessibles seulement par sentiers. Le minuscule hameau de Chavia, au SE, est issu d’une commune absorbée en 1822. SO (ancienne communauté de Petite Montagne) Cernon (250 Cernonnais, 1 645 ha dont 541 de bois), 17 km SSE d’Orgelet, a un petit village à 512 m, augmenté d’un lotissement au nord, au pied d’un haut crêt montant à 765 m, et dominant le lac et le barrage de Vouglans, dont elle possède l’usine hydroélectrique; maison de vacances pour handicapés. Le finage est complexe. Il compte au NO une extension décalée en raison de l’absorption en 1973 de Viremont (31 hab.) qui a quelques maisons à 730 m sur le haut plateau, et de petites tourbières. La crête principale offre au nord le belvédère du Châtelet. Le bas plateau du village a un gouffre aux Éterpets, côté nord, et avance en pointe vers l’est au-dessus du lac. Il est accidenté par le talus rocheux au Molard des Gouilles au-dessus du barrage, et son escarpement méridional s’orne de la grotte de la Caborne de Menouille. Au pied, une plate-forme vers 370 m porte un grand poste de connexion électrique et le hameau de Menouille, ancienne commune rattachée en 1822. Au-delà, le finage s’étire encore vers le sud sur 2,5 km, incluant le barrage et l’usine hydroélectrique du Saut Mortier (23 MW, 72 GWh/an). Lect (370 hab., 1 194 ha dont 824 de bois), 25 km SSE d’Orgelet, 11 km SSO de Moirans à 550 m, est face à Cernon de l’autre côté de l’Ain et partage avec elle la partie méridionale du lac de Vouglans et les deux barrages associés. Celui de Vouglans a une puissance de 235 MW et peut fournir 300 GW/an. Le village est à 530 m sur un élément de plateau, qui domine à l’ouest par un escarpement à corniche le hameau de Vouglans (375 m), assorti d’une zone d’activités et d’un pont sur l’Ain; articles de ménage Morel (45 sal.) et de tringles à rideaux Mobois (45 sal.), un camping de 100 places. Le finage s’étire vers le sud-ouest jusqu’au-delà du barrage du Saut Mortier, et monte sur le haut plateau par le talus accusé du Molard de la Chouette. De même, Lect est dominé à l’est par des reliefs dépassant 700 m. Au nord, le plateau de la Grande Lésine offre le belvédère de Bief Desous et se prolonge par le promontoire sinueux des Pessières, entouré par le lac de Vouglans; belvédère des Champs Polards tout au nord au-dessus du lac. Une petite route longe la rive orientale du lac depuis Vouglans jusqu’à la plage des Plans, en passant par l’extrémité SE du barrage de Vouglans. Le hameau de Vouglans vient d’une ancienne commune, absorbée en 1922. Vescles (200 Vesclois, 2 027 ha dont 694 de bois), 23 km au sud d’Orgelet, est sur le plateau qui domine le cours de l’Ain. La commune a un quadruple habitat, issu d’une quadruple fusion de 1822: Vescles à 555 m, au-dessus d’un vallon profond qui descend vers l’Ain; Chenilla juste à l’est à 552 m; le hameau du Rupt au NE à 578 m, assorti d’un belvédère; Boutavant au sud, en haut du grand versant droit de l’Ain, avec un belvédère au-dessus de Condes. Deux grandes crêtes parallèles ferment le finage à l’ouest, atteignant 792 m. À l’extrême SO, les ruines du château d’Oliferne sont juchées à 807 m, au-dessus du lac de Coiselet. Condes (120 Condois, 205 ha dont 144 de bois), 27 km au sud d’Orgelet, a un finage étiré sur la rive NO du lac de Coiselet, qui remonte un peu au NE dans la vallée de l’Ain. Le village est à 327 m près de la limite NE, sur un bas relief dominé par le haut versant droit de la vallée de l’Ain, dont Condes a les pentes inférieures; camping. Thoirette-Coisia (890 hab., 1 550 ha dont 585 de bois), est une commune nouvelle de 2017 formée par la réunion de deux communes limitrophes de l’Ain et situées sur la rive droite de l’Ain. Thoirette (690 Thoiretiens, 877 ha dont 300 de bois) est le village le plus méridional de Franche-Comté, sur la rive droite de l’Ain à 17 km au SSO d’Arinthod. Des lotissements montent sur les basses pentes juste au nord (la Crave, les Mollards), et le hameau de la Source complète l’habitat un peu en aval.; fabrique d’attelages Boisnier (25 sal.), camping. À l’ouest, s’ouvre la basse plaine de la Valouse, qui rejoint l’Ain juste au SO du finage; les hameaux de Méligna et Chaléa y ont pris place, au pied du gros promontoire du Bois de Dingeat qui monte à 536 m. Méligna fut réunie à Thoirette dans les années 1790, Chaléa en 1822. Coisia (200 Coisians, 673 ha dont 285 de bois), 34 km SSO d’Orgelet, au NE de Thoirette, a son village au pied du relief, au creux du large amphithéâtre d’un ancien méandre de l’Ain. Le hameau du Montin est au SE au bord de l’Ain à l’entrée de l’amphithéâtre, près du barrage du Coiselet sur l’Ain, achevé en 1970, haut de 25 m et long de 200 m; il retient 36 Mm3 d’eau, formant un lac étendu sur 300 ha et long de 8 km. L’usine a une puissance de 41 MW, une proctibilté de 110 GWh. Au nord, le relief atteint 750 m un peu au-dessous du site d’Oliferne. Cornod (230 Cornodiens, 1 399 ha dont 446 de bois), 30 km SSO d’Orgelet, est dans la vallée de la Valouse, qui traverse le finage à l’ouest. Le village est à 335 m un peu à l’est, avec un château Renaissance; hameaux de Thorigna au nord-est sur le plateau, Santonna sur la rive gauche de la Valouse (réunis vers 1792), Villette et Turgon (réunis en 1822) au sud au pied de la Côte à corniche de Polavard. Saint-Hymetière-sur-Valouse (450 hab., 1 830 ha dont 429 de bois), 22 km SSO d’Orgelet, résulte d’une fusion de 2019, et en a profité pour ajouter «sur-Valouse». Saint-Hymetière (110 hab., 332 ha) est sur le plateau à 500 m tout à l’est de son finage, tandis que la Valouse coule à sa limite occidentale. Sur le relief qui domine son cours, le site de la Caborne du Bœuf offre corniche et belvédère, grotte, cascades et passerelles. Chemilla (120 hab., 187 ha) jouxte Saint-Hymetière au sud, leurs maisons se suivant sur la D109; elle a la mairie de la nouvelle commune; son finage s’étire vers le SO et atteint la Valouse au Buat. Cézia (70 hab., 360 ha), village linéaire, est 1 km à l’est à 491 m, au pied du relief, qui monte à 803 m à l’angle NE. Lavans-sur-Valouse (150 hab., 951 ha dont 302 de bois) est à 3 km SSO de Saint-Hymetière, à 452 m, dominant le confluent encaissé de la Valouse et de l’Ancheronne qui vient de l’est. Lavans a trois hameaux dans son finage: Faverge au nord et Anchay à l’est, tous deux sur la D109; Montcoux est au NE à 680 m sur un petit plateau surmonté à l’est par une crête qui atteint 800 m et le long de laquelle le finage s’étend vers le NE; une autre extension du finage est au SE; pisciculture au bord de l’Ancheronne. L’ensemble de la commune nouvelle a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (un quart). Arinthod (1 150 Arinthodiens, 1 977 ha dont 823 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Jura, 36 km au sud de Lons-le-Saunier, 17 km SSO d’Orgelet à 444 m; haut clocher du 16e s., collège public, supermarché U. Arrêtée en 2008, la fabrique de jouets du groupe Smoby (160 sal. en 2005) a été relancée en 2011 par le groupe allemand Simba Dickie. La commune est longée à l’ouest par la Valouse. Au NE, les deux hameaux de Neglia et Vogna sont à l’entrée du grand cirque de Vogna, site de sources et de captages où est la Pierre Enon, au pied des corniches, un gros bloc erratique de 200 m3 que l’on rapporte à la glaciation de Riss. Au NE, le relief culmine à 841 m. Vogna est une ancienne commune intégrée en 1822. La population communale a augmenté très légèrement depuis 1975 (1 050 hab.) mais a baissé de 110 hab. après 1999; elle avait dépassé 1 300 hab. au 19e s., et elle était descendue à 880 en 1936. Arinthod était le siège de la communauté de communes de la Petite Montagne, qui groupait 40 communes et 6 600 hab. Valzin-en-Petite-Montagne (510 hab., 2 638 ha dont 729 de bois), 14 km au sud d’Orgelet, au nord d’Arinthod, est une commue nouvelle formée en 2017 par quatre petits villages. Légna (200 hab., 1 030 ha dont 476 de bois) est le chef-lieu, à 463 m au pied des reliefs boisés de l’est, qui montent à 792 m; elle a deux hameaux associés, anciennes communes absorbées en 1822, Agea au sud également dans un petit cirque au pied du relief, Montadroit au NE sur le plateau à 627 m. À l’est, gouffre du Puits d’Anténa et lac de Viremont. Fétigny (85 hab., 330 ha) et à 2 km au nord de Légna, à 450 m, est près du Valzin, qui descend vers la Valouse et sort d’une résurgence à Sarrogna juste au nord. Savigna (130 hab., 996 ha dont 183 de bois) est au NO à 404 m, aux abords de la Valouse. Chatonnay (65 hab., 282 ha) est tout à l’ouest au-delà du cours de la Valouse, à 396 m sur un mamelon. Dramelay (32 hab., 653 ha dont 190 de bois), 16 km SSO d’Orgelet, a un minuscule village à 460 m dans un vallon affluent du Dard; le Dard fixe la limite NO du finage et en sort tout au nord par la cascade de Quinquenoille et le Pont de la Pie du Dard (belvédère). À l’ouest, tour ruinée avec point de vue à 589 m et très petit hameau du Mont, sans accès direct. La Valouse limite le finage à l’est. La Boissière (68 hab., 536 ha dont 195 de bois), 16 km SO d’Orgelet, a son village à 492 m sur le plateau; le Dard limite le finage au SE. Marigna-sur-Valouse (120 Marignois, 835 ha dont 295 de bois), 13 km SO d’Orgelet, a son village allongé sur une butte à 409 m, accompagné au nord par le château du Petit Marigna sur une autre butte. La Valouse traverse le finage juste à l’est. Monnetay (15 hab., 246 ha), 15 km SO d’Orgelet, est à 590 m dans un petit finage allongé. Gigny (290 Ganniais, 1 604 ha dont 681 de bois), 18 km SO d’Orgelet au bord du Suran, conserve l’église et les bâtiments classés d’une ancienne abbaye (11e au 17e s.), elle a une ferronnerie (Bouquerod, 30 sal.) et le hameau du Villard en clairière à l’est, la grotte du Fond de la Roche et le belvédère du Fays tout au nord; hameaux de Croupet au sud de part et d’autre du Suran. Le Villard a été absorbé en 1821, Croupet en 1823. Andelot-Morval (100 Andelociens, 1 054 ha dont 142 de bois), 24 km SO d’Orgelet, associe depuis 1972 Andelot-lès-Saint-Amour (70 hab.), sur la D3 et sous la corniche des Rochers, à 467 m, au petit hameau de Morval (30 hab.) au SE. Le Toisin sort en cluse au SE en direction du Suran. Montrevel (90 hab., 639 ha dont 263 de bois), 21 km SO d’Orgelet à 410 m, a un atelier de plasturgie (Millet-Dole, 355 sal.), petit hameau de Morges au NE, issu d’une ancienne commune absorbée en 1821. Val-Suran (800 hab., 3 749 ha dont 1 494 de bois), 25 km SO d’Orgelet, est une commune nouvelle de 2017 formée par la fusion de quatre communes. Saint-Julien (440 Saint-Juliennois, 1 228 ha dont 593 de bois), est un ancien chef-lieu de canton du Jura, 40 km au SSO de la préfecture, dans la vallée du Suran. Elle étire son habitat sur 2 km N-S sur une échine et en contrebas, le long de la D117; le Suran coule juste à l’ouest; Maison de la Petite Montagne et un camping, Décolletage du Bas Jura (Artec, 25 sal.). Louvenne (120 hab., 780 ha dont 259 de bois) est à 3 km au nord, relayée au NE par le hameau de Lapeyrouse (absorbé en 1821) et prolongée par une longue pointe du finage. Villechantria (120 hab., 628 ha dont 249 de bois) est dans un petit vallon à 3 km au sud de Saint-Julien, au bord de la D117, appuyée au NO par le hameau de Liconnas (commune réunie en 1821) au pied du relief et près de la grotte de la Fontaine Perrozan. Bourcia (120 hab., 1 113 ha dont 393 de bois), limitrophe du département de l’Ain, est dans une autre vallée et son finage n’est relié aux précédents que par un étranglement de 300 m sur une crête, sans même un chemin: il faut passer par un col et Broissia pour aller à Saint-Julien (8 km). À l’ouest, le finage de Bourcia inclut un petit bassin où est le hameau de Civria. Au sud, une queue de 3,5 km contient un vallon boisé qui débouche sur le hameau de Dancia. Civria et Dancia avaient été réunis à Bourcia en 1822. Au total, la commune nouvelle s’étire sur 19,6 km. Broissia (65 hab., 297 ha), 31 km au SO d’Orgelet, est à 5 km SSE de Val-Suran (Saint-Julien) sur la rive gauche de l’Ain. Montfleur (190 Florimontais, 788 ha), 34 km SO d’Orgelet, est limitrophe de l’Ain. Le village est à l’ouest, au sud d’une butte ovale qui porte l’ancien château et qui domine au nord le hameau de Barézia. Il a une église inscrite du 16e s.; moulin et fromagerie classés avec écomusée au pont des Vents (19e s.) sur le Suran un peu à l’est du village; hameau de Saint-Pierre au pied des reliefs orientaux. Montlainsia (250 hab., 2 150 ha dont 649 de bois) est une commune nouvelle au nom fabriqué à partir de syllabes de ceux de ses composantes. Le siège est Lains (80 hab., 981 ha dont 345de bois), à 475 m sur la D3, à la source de la Doye, affluent du Suran; qui contient au NE le hameau de Lancette, absorbé en 1821. Dessia (70 hab., 464 ha) a son village à l’est sur le plateau à 636 m, au-dessus de l’escarpement de la Côte d’Armand, accompagnée un peu au nord par les Granges de Dessia. Montagna-le-Templier (100 hab., 705 ha dont 229 de bois) est à 5 km au SO de Lains, 3 km au NNE de Montfleur à 358 m seulement, au bord de la Doye qui a franchi une cluse juste en amont. Genod (70 Genodiens, 314 ha), 25 km SSO d’Orgelet, est sur le plateau à 446 m; à l’ouest, le Mollard des Aillets est à 663 m; à l’est, la Valouse limite le finage. Vosbles-Valfin (200 hab., 2 134 ha dont 780 de bois), 30 km SSO d’Orgelet, a été formée par fusion en 2018, associant deux communes qui se touchent à peine et s’étirent ensemble sur 12 km N-S, entourant sur trois côtés la petite commune de Genod. Vosbles (110 hab., 1 267 ha dont 410 de bois) a la mairie; le village est à 525 m; la Valouse encaissée borde le finage au NE, mais la commune pousse une queue de 2,6 km vers le sud sur le relief, où est le petit hameau de Chavagna. À l’ouest, le petit hameau de Mongefond est à 574 m. Chavagna et Montgefond viennent de communes absorbées en 1822. Valfin-sur-Valouse (90 hab., 867 ha dont 370 de bois) est au nord, le petit village de Valfin étant à 6 km au SO d’Arinthod au fond du vallon de la Balme, affluent de la Valouse. Au NE, la D3 passe entre les petits hameaux de Sesigna et Soussonne, anciennes communes réunies en 1826 et 1822; à l’ouest, très petit hameau du Creux Dessus à 603 m, d’une commune qui avait été intégré peu après 1790. Charnod (40 Charnodiens, 517 ha dont 219 de bois), 31 km SSO d’Orgelet, a un petit finage étiré N-S et un village à 505 m, dominé à l’est par la crête du Mont (682 m). Aromas (670 hab., 1 875 ha dont 687de bois), 36 km SSO d’Orgelet, s’est agrandie en 2017 en fusionnant avec Villeneuve-lès-Charnod au nord. Aromas avait alors 580 hab. et 1 170 ha dont 333 de bois. Son village est à 472 m au pied de deux petites buttes sur un assez large plateau, qui contient aussi au sud les hameaux de l’Hôpital et de Marsonnas, au NE le lotissement des Érythrones et le hameau de Burigna, plus loin au NE le hameau de Ceffia. Burigna et L’Hôpital étaient des communes réunies en 1823, Ceffia l’a été en 1972. Villeneuve-lès-Charnod (90 hab., 705 ha dont 354 de bois) est à 6 km au nord d’Aromas juste à l’ouest de Charnod et contient au nord le petit hameau de Faverge (ancienne commune réunie en 1821). Aromas et Villeneuve ne sont unies que par un étranglement de 500 m dans les bois, sans même un sentier; leur relation passe par Charnod. L’ensemble a 90 hab. de plus qu’en 1999. SE (ancienne communauté Jura Sud) Chancia (230 Chanciannais, 241 ha dont 155 de bois), 27 km SSE d’Orgelet, est au confluent de la Bienne et de l’Ain à l’entrée du lac du Coiselet, et limitrophe du département de l’Ain. Le village est dans une très petite plaine triangulaire, dominée à l’est par le grand versant de la Serre (belvédère de la Croze et corniche), à l’ouest par la grosse butte en ellipse du Molard de Nétru (495 m). Celle-ci est contournée côté lac par une route et suivie au confluent par une langue de terre avec camping municipal de 160 places, et par une petite île. La commune n’avait que 140 hab. en 1999. Lavancia-Épercy (660 hab., 1 056 ha dont 752 de bois), 33 km SSE d’Orgelet à 24 km de Saint-Claude, limitrophe de l’Ain, se déploie sur la rive gauche de la Bienne, jusqu’où remonte le plan d’eau du lac du Coiselet; la D436 suit la rive; Épercy est un petit faubourg de rive droite, jadis à Jeurre, passé en 1950 à Lavancia. Le hameau de Rhien, au sud, vient d’une ancienne commune intégrée en 1822; base nautique. Vaux-lès-Saint-Claude (710 hab., 936 ha dont 663 de bois), 14 km OSO de Saint-Claude, 14 km SSE de Moirans et 31 km SE d’Orgelet, est dans la vallée de la Bienne, rive gauche, sur la D436 et la voie ferrée. C’est un ancien centre de tabletterie et de taillerie dont plusieurs anciens ateliers sont classés; négoce et confection d’emballages de carton (Cartoneo, 65 sal., cartons imprimés). Le versant droit, en face, est raide et surmonté d’une corniche, avec une grotte et la chapelle-belvédère Saint Romain de Roche. Les Granges de Chiriat, rive droite, sont un hameau issu d’une commune réunie en 1822. Jeurre (260 Jeurrois ou Tartares, 699 ha dont 489 de bois), 28 km SSE d’Orgelet, 11 km au sud de Moirans, est à l’aval de Vaux dans la vallée de la Bienne mais rive droite. Elle a été un port gallo-romain dont on a trouvé quelques restes; château sur la Bienne, deux grottes juste au nord. À l’ouest, le finage monte sur le relief, incluant la cascade et le hameau de Douvre (498 m), sous une crête montant à 696 m. La commune avait absorbé en 1822 Douvre et Épercy; la dernière a été transférée à Lavancia en 1950. Montcusel (160 hab., 955 ha dont 674 de bois) est au-dessus de Chancia, à 620 m, avec pour annexes les petits hameaux de Grand Serve à l’est (720 m), de Nezan au nord (+638 m), anciennes communes absorbées en 1822. Martigna (210 Martignanais, 877 ha dont 592 de bois), 26 km SSE d’Orgelet, 8 km SSO de Moirans; est à 660 m, avec un village et un finage étirés SO-NE; lac (8 ha) et petit hameau de Chanon au sud, ancienne commune intégrée en 1822; quelques tourbières, belvédère des Trois Escaliers. Villards-d’Héria (420 hab., 991 ha dont 683 de bois), 4 km SSE de Moirans, 22 km SSE d’Orgelet tout près de Moirans à 3 km SE et à 650 m, a un village étalé, entre la D470 au sud et un site gallo-romain au nord, dont un temple et tout un complexe balnéaire relié au petit et profond lac d’Antre (12 ha, à 797 m), dans un site encaissé et un peu mystérieux. La commune s’est augmentée en 1822 de Petit Villard juste au sud, en ajoutant un s à son nom; et en 1946 de Grand-Châtel, petit village à 4 km au sud, qui n’avait plus que 40 hab.; elle s’étire ainsi sur 7,5 km N-S. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999. Les Crozets (200 Crozetiers, 759 ha dont 544 de bois), 9 km au NE de Moirans à 830 m, nichée à 844 m en forêt dans le haut vallon du Lison, pratique la tabletterie; les crêtes environnantes dépassent 1 000 m, culminant à 1 064 m au NE. Crenans (240 Crenantins, 882 ha dont 542 de bois), 4 km au nord de Moirans, a son village à 650 m, augmenté au nord du hameau de Coulouvre, ancienne commune réunie en 1822; tourbières au sud, crête du Fyète au NE (895 m) avec gouffre dit Puits du Fyète. Charchilla (280 Charchillatins, 684 ha), 5 km NNO de Moirans, 14 km SE d’Orgelet, a son village à 580 m sur la route de Lons-le-Saunier à Saint-Claude (D470); fabrique de convoyeurs à bande Grillet (35 sal.); lotissement des Genévriers au-dessus de la plage de Mercantine. La limite communale n’atteint pas tout à fait la rive orientale du lac de Vouglans, qui relève de Maisod. Le finage est traversé par un chemin issu d’une ancienne voie romaine qui se poursuit au nord dans le finage de Maisod. Maisod (340 Maisoulins, 739 ha dont 280 de bois), 9 km au NNO de Moirans, 16 km SE d’Orgelet à 520 m, est juchée sur un promontoire dominant la partie centrale du lac de Vouglans. Juste au sur le plateau s’est établi un lotissement (Mont du Cerf) avec camping (180 places) dominant une série d’installations de loisirs et de nautisme sur le rivage, allant du cap de la Pierre Fendue à la plage de la Mercantine) et comportant deux villages de vacances, plusieurs parkings. À l’est, un chemin marque la trace d’une voie romaine. L’ancienne commune de Brillat, réunie en 1822, avait laissé un hameau qui a été submergé par le lac, au pied du Mont du Cerf. La commune a 120 résidences secondaires (44% des logements); elle a gagné 60 hab. depuis 1999. Coyron (80 hab., 553 ha dont 331 de bois), 8 km ESE d’Orgelet, a son petit village près de la D470 sur le plateau à 533 m. Le relief avance en promontoire à l’ouest entre deux méandres du lac de Vouglans, que la route franchit par le Pont de la Pyle. La commune avait absorbé en 1813 celle de Garde-Chemin à l’ouest, dont les restes sont sous le lac de Vouglans. Meussia (430 Mussinois, 1 364 ha dont 717 de bois), 11 km ESE d’Orgelet, 9 km au nord de Moirans, a son village à 585 m sur le plateau, longé par la D470 que rejoint la D27; plastiques (Berrod, 25 sal., Millet Technics, 25 sal.). Le finage a une extension à l’est, dans un petit bassin de confluence de la Cimante aux Quatre Goulettes; saut de la Cimante au NE du village. Étival (320 hab., 1 383 ha dont 907 de bois), 20 km ESE d’Orgelet, 15 km NNE de Moirans à 815 m, s’orne de deux lacs (24 ha ensemble) et une tourbière dans un assez large val; hameau des Ronchaux au sud, ancienne commune réunie en 1822. Châtel-de-Joux (60 hab., 1 413 ha dont 1 239 de bois), 2 km au nord d’Étival, a son petit village à 750 m, une scierie (Faivre, 20 sal.) et un centre de vacances de l’AVEL. Le finage est très boisé au NE, dont la forêt de la Crochère, et monte jusqu’à 1 003 m. NE (ancien Pays des Lacs) Thoiria (200 Thoiriassiens, 1 224 ha dont 626 de bois), 6 km au sud de Clairvaux à 570 m, propose dans une ancienne fromagerie un musée de la Fruitière à comté; un petit camping (45 places) tout au SO au moulin de la Fraite. Soucia (190 Souciatons, 1 237 ha dont 552 de bois) a son village 4 km au sud de Clairvaux sur le plateau à 604 m. Le finage s’étend vers le SE dans la forêt de la Joux. Au NE, corniche et belvédère de la Scie, grotte du Piley; le finage longe le Petit Lac de Clairvaux. Au NO le relief s’abaisse; hameau de Champsigna, ancienne commune réunie en 1822. Barésia-sur-l’Ain (150 hab., 939 ha dont 220 de bois), 5 km SO de Clairvaux, est sur le bas plateau à 490 m au bord de la petite Serra, qui atteint à l’ouest le lac de Vouglans. Celui-ci entoure le finage sur trois côtés; lotissement du Gringalet au nord sur un petit promontoire, hameau d’Auge au sud, ancienne commune réunie en 1821. Clairvaux-les-Lacs (1 500 Clairvaliens, 1 229 ha dont 468 de bois, 17 km NE d’Orgelet, est un ancien chef-lieu de canton, 24 km au SE de Lons-le-Saunier, sur la N78 (D678). Au bord du Drouvenant, petit affluent de l’Ain encaissé sur 15 km, la commune occupe un large plateau vers 530 m, dans lequel s’enfonce l’Ain au début du lac de Vouglans. Les deux lacs de Clairvaux (56 ha) sont juste au sud du village, dans une reculée entamant le second plateau. Le bourg a quelques commerces et services, un collège public, une crèche-garderie Léo-Lagrange (40 sal.); une tour de l’ancien château (15e s.), des sites préhistoriques classés; supermarché Mazagran (25 sal.), deux hôtels, quatre campings (1 350 places) dont un de luxe (520 places), une plage au bord du Grand Lac, parc aventure au SE; colonie de vacances tout au sud au Langard, près de la grotte de la Nitrière, dans le vallon de la Raillette qui débouche sur le Petit Lac. Le finage envoie une queue boisée sur 3 km au SE, jusque dans la forêt de la Joux, où l’altitude monte à 825 m. Le nom de la commune a été allongé en 1930; elle avait alors un millier d’habitants. Le finage s’est agrandi en 1959 en fusionnant avec Soyria, au sud-ouest, qui n’avait guère qu’une trentaine d’habitants et dont ne reste qu’un maigre hameau. La population est stable depuis 1999. Cogna (270 hab., 620 ha dont 239 de bois), immédiatement au NE de Clairvaux à 542 m, sur la D678, étend son finage vers l’est en montant sur le second plateau, qui reste boisé; +50 hab. depuis 1999. Hautecour (200 Hautacortains, 519 ha dont 360 de bois), juste au SE de Clairvaux à 600 m, a un habitat dispersé par les lotissements; atelier de plastiques Persplex (Lucite, 30 sal.). Le finage s’allonge vers le SE jusqu’à la forêt de la Joux où il atteint 775 m. La Frasnée (41 Gangoniens, 319 ha dont 227 de bois, à 540 m), 7 km ESE de Clairvaux, s’isole au milieu des bois dans le fond de vallée du Drouvenant: le Creux de la Frasnée y est réputé comme reculée caractéristique, avec de jolies cascades; réserve biologique sur 3 km de long du versant droit, juste au-dessus du village. Saint-Maurice-Crillat (240 hab., 2 079 ha dont 1 371 de bois), 9 km à l’est de Clairvaux, a son village à 782 m; Crillat est un hameau à l’ouest, à 670 m sur le même plateau. La D678 passe au NO. Le relief monte à 1 125 m à l’est dans la forêt de Trémontagne; gouffres au NE et au sud. Saint-Maurice avait absorbé en 1822 Trétu, au nord, dont reste un petit hameau; son nom est devenu Saint-Maurice-en-Montagne en 1938, puis a pris sa forme actuelle en absorbant Crillat en 1972. Bonlieu (270 Chiettards, 1 305 ha dont 688 de bois), 12 km ENE de Clairvaux, a son village à 778 m sur deux routes orthogonales dont la D678, avec deux campings à l’est, deux petits hôtels, 40% de résidences secondaires. La Sirène, petit affluent de l’Ain, y a sa source. Au SE s’étend le lac de Bonlieu (17 ha), accompagné de tourbières et longé par la forêt domaniale de Bonlieu. Au nord, la limite du finage est voisine des célèbres 31 cascades en série du Hérisson. Au SO, une avancée du finage englobe le hameau de Bouzailles, ancienne commune réunie en 1824. Ménétrux-en-Joux (58 Ménétriciens, 878 ha dont 600 de bois), 20 km NE de Clairvaux à 670 m, dont le nom vient d’un ancien monastère, empiète un peu sur le lac du Val et offre une bonne base de départ pour les visites de ces lacs naturels et des cascades du Hérisson à l’est. La commune a plus d’une moitié de résidences secondaires. Le finage associe au nord le plateau boisé, avec les deux petites clairières de Ménétrux à l’ouest et du hameau de la Fruitière au NE, et la profonde reculée du Hérisson au SO, couronnée de belvédères, habitée dans les deux microhameaux de Val Dessus (en cul-de-sac avec pisciculture, camping, maison-musée des Cascades) et Val Dessous; celui-ci est au bord du lac du Val et accueille la ferme de l’Aurochs (élevage et restaurant). Ménétrux avait absorbé en 1821 l’ancienne commune Vaux-de-Chambly, qui avait alors 83 hab. Songeson (70 hab., 842 ha dont 472 de bois), 28 km NE d’Orgelet et 18 km NE de Clairvaux, est un village du plateau à 610 m. Son finage est boisé à l’est et se limite au SO à la corniche qui domine le lac de Chambly. Chevrotaine (32 hab., 533 ha dont 285 de bois), 31 km NE d’Orgelet, 21 km NE de Clairvaux, a quelques maisons dans une clairière à 650 m au sein d’un finage boisé, à la limite du périmètre intercommunal. Fontenu (77 Roclins, 671 ha dont 241 de bois), 31 km NE d’Orgelet, 17 km NE de Clairvaux, contient tout le lac de Chalain. Le petit village est à 620 m sur le plateau, juste au-dessus de la grande reculée occupée par le lac derrière un cordon morainique. Le lac, à 486 m, s’étend sur 230 ha, contient 44 Mm3 d’eau et a jusqu’à 32 m de profondeur; des palafittes ont été dégagés sur ses rives. Juste en amont, le fond de la reculée laisse place à une très petite plaine d’une trentaine d’hectares, occupée par des aménagements de loisirs avec camping, village de vacances, plage, couronnés par des corniches avec belvédères. Doucier (320 Douceins, 1 252 ha dont 426 de bois), 14 km NNE de Clairvaux à 530 m, bénéficie aussi de la présence des lacs. Le village est à la sortie de la longue reculée du Hérisson, qui contient dans le finage de Doucier plus de la moitié du lac du Val (29 ha sur 46) et la totalité de celui de Chambly (29 ha), prolongé à l’aval par des marais à tourbières. Chambly est un petit hameau entre les deux lacs, issu d’une commune absorbée en 1821; sous la corniche orientale du lac de Chambly, grotte dite Caborne de Chambly et sites d’escalade. Le village de Doucier, sur la D27, est accompagné au sud par le lotissement du Moulin; restauration Le Pic Vert (30 sal.), musée d’archéologie, deux campings (840 places) dont un de luxe (720 places); une centaine de résidences secondaires. Au nord, le finage s’approche du rivage du lac de Chalain (qui appartient à Fontenu) et y a une base de loisirs et de nautisme. Vers l’ouest, le finage atteint le confluent de l’Ain et du Hérisson, incluant le hameau de Collondon au sud (ancienne commune réunie en 1815), avec parc de loisirs, sous la corniche du plateau de Charcier. Châtillon (120 Châtillonnais, 1 677 ha dont 704 de bois), 16 km NNO de Clairvaux, a son village à 500 m au pied d’une petite butte à peine détachée du plateau occidental, couronnée par les ruines d’un ancien château féodal. Le plateau, boisé, monte à 746 m au Signal de Haute Roche tout au nord. L’Ain fixe d’abord la limite nord-orientale de la commune, puis traverse son finage, dont la limite SE est repoussée jusqu’au cours sinueux du Hérisson; sites de canoé et camping au bord de l’Ain. Blye (170 Cabas, 1 076 ha dont 298 de bois, à 475 m), 10 km NE de Clairvaux, étire son village sur un talus à 470 m, dominant la rive droite de l’Ain. Les deux grosses buttes boisées du Grand Mont-Lyon au nord et de l’Andriziat à l’ouest donnent un peu de relief à un finage de plaine, limité à l’est par l’Ain. Le barrage de Blye-Charézier au NE, construit en 1955 et doté d’une centrale électrique, a un plan d’eau d’une cinquantaine d’hectares partagé avec Châtillon; temple bouddhiste, camping de 230 places au sud. Charézier (180 hab., 926 ha dont 200 de bois), 6 km NNO de Clairvaux, a son village au-dessus du versant droit de la vallée de la Sirène, petit affluent du Drouvenant. Son finage s’étire vers le sud-ouest jusqu’à l’Ain; au nord, près du barrage de Blye, il contient le hameau de Liefnans, ancienne commune absorbée en 1822. Charcier (130 hab., 1 291 ha dont 563 de bois), 9 km au nord de Clairvaux, aligne ses maisons sur la D27 à 520 m, au pied d’un plateau qui se tient entre 620 et 660 m et porte les petits hameaux de Pellier à l’est et la Charme au NE, tous deux issus de communes absorbées en 1822. Denezières (73 hab., 641 ha dont 265 de bois), 8 km NE de Clairvaux, a son village au sud d’un finage qui longe à l’ouest la reculée du Hérisson; grotte tout au nord près du petit hameau de Monant. Il ne reste qu’une maison aux Grandes Chiettes tout au nord, commune absorbée peu après 1790. Saugeot (67 hab., 449 ha, à 11 km ENE de Clairvaux, à 674 m, a son finage limité au nord par la corniche de la reculée du Hérisson. La Sirène traverse le finage au sud; petit hameau du Puits à l’ouest, ancienne commune réunie en 1823. Uxelles (56 Uxellois, 527 ha dont 188 de bois), 6 km NE de Clairvaux, a son village à 600 m, près du confluent de la Sirène et du Rhonnay. Le nom évoque une hauteur. Vertamboz (100 Vertamboziens, 666 ha dont 242 de bois), 3 km au nord de Clairvaux, a un petit village à 495 m, dominant la vallée du Drouvenant. Le finage atteint à l’ouest le confluent du Drouvenant et de la Sirène; il s’étend à l’ouest sur le second plateau. Boissia (120 Boissiatons, 567 ha), 3 km NNO de Clairvaux, est proche du Drouvenant, qui limite son finage au nord, et de la D678 qui traverse juste au sud; camping, château. Le finage s’étend vers le sud-ouest où il contient le petit hameau de Bissia et où il est bordé par l’Ain, déjà élargi par le lac de Vouglans; hameau de Piételle au-dessus du lac. Bissia et Piételle étaient des communes avant 1822. Patornay (140 hab., 180 ha), 5 km ONO de Clairvaux, est une petite commune à la traversée de l’Ain par la D678, faubourg d’outrepont de Pont-de-Poitte, juste à l’aval du confluent du Drouvenant; site du Saut de la Saisse; un camping (260 places). Pont-de-Poitte (670 Pontois, 702 ha), 5 km à l’ouest de Clairvaux et 12 km NE d’Orgelet à 440 m, est sur la rive droite de l’Ain au début du lac de Vouglans. C’est un centre de pêche, de visite et de sports nautiques, avec le saut de la Saisse et les marmites de géant creusées par l’Ain. Le village sur la D678 s’est beaucoup développé vers le sud-ouest en lotissements et zones d’activités; fabrique d’emballages plastiques antistatiques (SJM Eurostat, 75 sal.); petit port de plaisance, un hôtel, un camping (230 places). Un peu à l’ouest, le hameau de Blesnay est une ancienne commune rattachée en 1815. Le nom de la commune fut d’abord Poitte, dont le hameau subsiste 1 km au sud du pont sur l’Ain, puis Pont-de-Poitte en 1887; sa population change peu mais a toutefois gagné 70 habitants depuis 199. Mesnois (190 Matous, 1 147 ha dont 451 de bois), 7 km ONO de Clairvaux, a son village à 2 km au nord de Pont-de-Poitte, mais une partie de son habitat est sur la D678 au sud, dont Thuron et Buron, anciennes communes réunies en 1819 et 1815. Le finage monte sur le relief prolongeant la Côte de l’Heute à l’ouest, avec une queue au SO sur la Côte de Chatonnay; un camping (200 places). Largillay-Marsonnay (160 hab., 698 ha dont 219 de bois), 8 km NE d’Orgelet, domine le versant occidental du lac de Vouglans mais n’y a pas d’équipement touristique; petit hameau de Marsonnay à l’ouest, réuni à Largillay peu après 1790. |