(2 700 hab., 3 125 ha dont 181 ha de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac à 24 km SSO de la ville, sur la rive droite du Dropt. Eymet est née comme bastide en 1270 sous Alphonse de Poitiers; elle est devenue protestante en 1535. Elle s’est agrandie en 1970 de ses voisines du nord-ouest Coquiot, Rouquette et Saint-Sulpice-d’Eymet, ce qui a porté sa population de 2 000 à 3 000 hab., niveau qu’elle n’a pu maintenir; elle a toutefois regagné 80 hab. après 1999. Le bourg a un plan en damier au bord de la D933. On y visite un donjon du 13e s., une belle place à arcades rénovée, un musée des arts et traditions; hôpital local avec maison de retraite, collège public, camping. La bourgade est réputée pour ses conserveries et ses vins (159 ha de vignes d’appellation bergerac sur un total de 206 ha). À l’ouest, le village de Saint-Sulpice-d’Eymet est au bord du grand lac de l’Escourou (120 ha), dont le barrage, partagé avec Soumensac, est à l’angle SO du finage d’Eymet, peu avant son confluent avec le Dropt. Un peu à l’est, le hameau de Coquiot se perche sur le versant droit du Dropt. Rouquette subsiste comme hameau perché du même coteau, mais un peu au nord du bourg d’Eymet. Escoussou est un autre hameau, sur la D933 au sud d’Eymet, au confluent du Dropt et de l’Escoussou, dont le cours limite le finage au SE. Eymet est le siège de la communauté de communes des Portes Sud Périgord (28 communes, 8 600 hab., 28 700 ha) et le bureau du nouveau canton du Sud-Bergeracois; 42 communes, 15 200 hab., 45 400 ha. |