' est une communauté d’agglomération du Morbihan, formée autour de Vannes et forte de 34 communes, 160 000 hab. sur 80 740 ha; 21 communes sur 34 ont plus de 2 000 hab.: outre Vannes, ce sont Arradon, Baden, Bono, Plougoumelen et Ploeren à l’ouest; Plescop, Grand-Champ et Colpo au NO; Saint-Avé, Meucon et Monterblanc au nord; Saint-Nolff, Elven et Treffléan au NE; Séné, Theix-Noyalo et Sulniac à l’est, Surzur au SE, Sarzeau au sud et Arzon au SO, au bout de la presqu’île de Rhuys. Deux communes sont dans le Golfe. Île-aux-Moines (620 Îlois, 320 ha), la plus occidentale, Enizenac’h en breton, est très étroite, de dessin tourmenté, mais longue de 5,6 km, et très recherchée pour la résidence de plaisance. On y accède par Port-Blanc, Arradon ou à partir de Vannes, l’embarcadère étant au NO à la pointe de Toulindac, face à Port-Blanc. L’essentiel de l’habitat est au nord. Au bout est la pointe du Trec’h, à l’est la longue presqu’île qui se termine par la pointe de Brouel et contient le château du Guéric (18e s.), au sud les deux pointes de Brannec et de Nioul; quatre mégalithes, traces d’une enceinte du 4e millénaire avant notre ère. Ce «village de charme» a des plages de sable, un port de plaisance de 250 places; parcs à huîtres à l’est, île Crezix à l’ouest. La population est à peu près stable depuis 1975, mais a beaucoup diminué par rapport aux 1 600 hab. des années 1870, et atteignait encore près de 1 000 hab. en 1950; elle s’est stabilisée après 1999. La commune a 800 résidences secondaires, formant 72% du parc immobilier, un terrain de camping (40 places). Île-d’Arz (240 Ildarais, 330 ha) est une commune-île à l’est de la précédente; An Arzh en breton. L’île a plusieurs plages, et elle est entourée de grandes vasières, où se pratique l’ostréiculture. Sa forme est contournée, avec deux quasi-îlots au NO (étang du Moulin et pointe de Berno) et à l’est (Bilhervé, réunie par un cordon). Le bourg est au milieu de la partie principale, qui s’achève au NE par la pointe du Béluré, au SO par celle de Liouse; plusieurs plages et sites de sports nautiques; un moulin à marée a été restauré. La commune inclut les îles Drenec au nord, de Lern à l’est, Ilur et Iluric au sud, en plein milieu du golfe. On y accède du port de Vannes. La population communale s’est effondrée depuis les 1 250 hab. de 1881, et a diminué jusqu’en 1999. L’île a 380 résidences secondaires (69% du parc), un camping de 70 places, un petit hôtel. Larmor-Baden (930 Larmoriens, 393 ha), An Arvor-Baden en breton, est au bord nord-ouest du Golfe. La ccommue a été détachée de Baden en 1924. Son bourg, entouré par le finage de Baden, est à 4 km SE de celui de Baden et son territoire offre de grands attraits à l’entrée du golfe du Morbihan: l’île Radenec, l’île Longue, Er Lannic et son célèbre cromlech; l’île de Gavrinis et son cairn aux pierres finement gravées; l’île Berder, privée, accessible à marée basse et qui héberge un gros centre de vacances LVT sur 23 ha avec château; un centre nautique (port de plaisance de 230 places); et, à l’intérieur, le marais rond de Pen en Toul, réserve d’oiseaux; la population communale a augmenté lentement (750 hab. en 1975) mais aurait reperdu 50 hab. après 1999. Les résidences secondaires (520) forment la moitié des logements; deux campings. Au sud du Golfe, la presqu’île de Rhuys contient Arzon, Sarzeau et deux autres communes. Saint-Gildas-de-Rhuys (1 740 Gildasiens, 1 528 ha), 5 km au SO de Sarzeau, étale ses maisons au-dessus des falaises; plusieurs mégalithes, un golf au NO près du château et de la plage de Kervert, étang de Kerpont et plage des Gravelins au bord de l’anse de Cornaud, pointe rocheuse du Grand Mont avec sémaphore et grotte; au sud-est, la pointe de Men Maria est encadrée par le Port Maria et le Port aux Moines; menhir de la Pierre Jaune sur la côte près du village de Kercambre. Au NO, le finage atteint le rivage du Golfe du Morbihan dans l’anse du Poul, au village du Net. Plusieurs mégalithes au nord aux environs de la Saline, écomusée des arts, métiers et commerces à Largueven. Le nom était Saint-Gildas tout court avant 1961; la population est en rapide croissance depuis les 950 hab. de 1970 et a gagné 270 hab. après 1999. Les 2 500 résidences secondaires forment 73% des logements; 4 campings (500 places) dont un de luxe (180 places). À l’est, Le Tour-du-Parc (1 260 Parcais, 930 ha), 26 km SE de Vannes et 9 km à l’est de Sarzeau, issu du territoire de Sarzeau en 1864 et dont le nom vient de l’ancien parc du château de Suscinio, est presque entièrement entouré d’eau, entre étangs et rivière de Penerf. Son finage abrite au nord le manoir de Caden, des 15e et 17e s., qui propose un petit musée; à l’est, le village de Pen Cadenic se tasse au bord de la rivière de Penerf, au confluent de la rivière de Sarzeau; parcs à huîtres. La population croît: elle a gagné 510 hab. depuis 1999, soit 66%. La commune a 480 résidences secondaires (45% des logements), deux campings (240 places), un hôtel. Saint-Armel (920 Armelois, 795 ha), sortie de Sarzeau en 1858, est sur le rivage oriental du golfe du Morbihan, à 8 km au NE de Sarzeau. Son territoire englobe plusieurs lagunes dont l’étang de Ludré, ainsi que la grande île Tascon, habitée et accessible à marée basse par une chaussée, et la petite île Bailleron, plus la presqu’île du Passage, face au Hézo et à Montsarrac en Séné. L’habitat se divise entre le bourg au centre-nord, Le Passage au nord, Lasné au sud-ouest; parc de loisirs de la Vache Enragée au SE. La commune est traversée par la D780 et a équipé la petite zone artisanale de Clos Salomon. La population communale a gagné 200 hab. depuis 1999 (+28%); 280 résidences secondaires (39% des logements). Le Hézo (800 Hézotins, 489 ha) est une petite commune à 6 km à l’ouest de Surzur sur la rive orientale du golfe du Morbihan. Le rivage, découpé, donne sur la baie de Séné mais est séparé de la côte orientale du Golfe par le Passage de Saint-Armel. Le finage est traversé par la D780; il a aussi une zone artisanale et deux petits villages, Villeneuve au SO, Lezuis au SE. Le Hézo propose une Maison du Cidre avec musée, et a gagné 240 habitants depuis 1999 (+42%); elle en avait 250 en 1970. D’autres communes s’éparpillent à la périphérie de l’agglomération vannetaise. La Trinité-Surzur (1 540 Trinitains, 230 ha), 14 km au SE de Vannes et 5 km au NE de Surzur, a un minuscule territoire traversé par la grande route de Nantes (N165) mais sans accès; l’échangeur est juste à l’ouest, sur le finage de Theix; la population s’est accrue de 960 hab. depuis 1999 (+166%!). Trédion (1 260 Trédionais, 2 576 ha dont 1 359 de bois), à 7 km d’Elven, créée à partir de celle-ci en 1832, occupe une clairière dans les bois de Lanvaux; la Claie borde le finage au nord. Elle a des étangs, dolmens (Coëby et la Bataille au SE), menhirs (dont Babouin Babouine au SE dans les bois) et châteaux, dont celui de Trédion au bourg (reconstruit au 19e s.) et celui de Beauchêne (17e s.) à l’ouest; bois de Kerfily au SO, de Lanvaux au SE; élevage de dindonneaux du groupe Doux (35 sal.), un camping. La population, stabilisée depuis 1950, a gagné 350 hab. après 1999 (+38%). Plaudren (1 930 Plaudrinois, 4 107 ha dont 993 de bois) est à 21 km NNE de Vannes. Son bourg est le seul à se tenir sur le talus méridional des Landes de Lanvaux, dont la commune a une assez large partie boisée au nord, atteignant le cours de la Claie; menhir dit Quenouille de Gargantua au NE; plusieurs mégalithes au NE dans le bois de Saint-Bily, dont les menhirs de Kervazy et de Pont-Bertho et une allée couverte; à l’ouest ont été trouvés les restes d’un camp romain à Kerfloc’h; château du Nédo (18e s.) au SO du bourg. La population communale remonte un peu depuis 1975 et s’est accrue de 450 hab. après 1999 (+30%); le vieux bourg est flanqué par des lotissements de pavillons. Locqueltas (1 670 Locqueltais, 1 946 ha), 13 km au nord de Vannes, a un finage étiré du nord au sud, qui comporte aussi une partie des Landes de Lanvaux au nord. Elle contient une partie du champ de tir de Meucon au sud, ainsi que la pépinière d’entreprises intercommunale au sud à Keravael; château de Camzon au NO. La commune a été créée en 1964 à partir de Plaudren; elle avait alors environ 700 hab., niveau qu’elle avait à peu près maintenu jusqu’en 1975 avant d’entamer alors une croissance sensible; elle a encore gagné 420 hab. depuis 1999 (+33%). Locmaria-Grand-Champ (1 660 Locmariens, 1 406 ha) a été créée en 1889 à partir de Grand-Champ. Son finage s’étend au sud sur le champ de tir de Meucon et atteint au nord le talus des Landes de Lanvaux près des ruines du château de Coët-Candec (16e s.), qui était encore habité en 1946; fontaine du Burgo au SO. La D767 traverse la commune, facilitant l’exurbanisation vannetaise: la population a plus que doublé depuis 1999, où elle était de 740 hab. Le bourg est à 13 km NNO de Vannes. Brandivy (1 300 Brandiviens, 2 588 ha dont 412 de bois) est à 21 km de Vannes, entre Grand-Champ et Pluvigner. Son finage monte au nord sur les Landes de Lanvaux et y conserve la forêt et l’ancienne abbaye de Lanvaux. Non loin, un barrage sur le Loc’h retient l’étang de la Forêt, doté d’un parc de loisirs; manoir de Kergal au nord du bourg, château de la Grandville (15e et 19e s.) au sud-ouest. Le Loc’h, après avoir traversé le finage au pied des Landes de Lanvaux, tourne vers le sud en s’encaissant et fixe la limite occidentale du finage. Brandivy a gagné 360 hab. depuis 1999 (38%). |