' communauté de communes d’Alsace (Bas-Rhin) associant 38 communes et 27 000 hab. sur 35 856 ha. Bouxwiller (siège) et Ingwiller sont seules à dépasser 2 000 hab. Bosselshausen (180 hab., 327 ha), 4 km SE de Bouxwiller, a été unie à Kirrwiller en 1974 sous le nom de Kirrwiller-Bosselshausen; elle a obtenu de redevenir indépendante en 2007 malgré le faible nombre de ses habitants. Kirrwiller (530 Kirrwillerois, 481 ha), 4 km à l’est de Bouxwiller, est dans un vallon parmi les vergers. Sous le nom de Kirrwiller-Bosselshausen, elle englobait l’ancien village de Bosselshausen, au sud-ouest, depuis 1974, mais la fusion a été annulée en 2007. Elle accueille l’hôtel-restaurant music-hall Royal Palace Meyer (50 sal.); gardiennage Askadis (45 sal.), vente à distance Helfrich Farrjop (170 sal.). Ringendorf (450 Ringendorfois, 366 ha) est à 6 km ESE de Bouxwiller. Le village, sur la croupe d’une colline, est entouré de vergers La population a gagné 90 hab. après 1999. Buswiller (280 Buswillerois, 230 ha), 8 km à l’est de Bouxwiller, a un village un peu isolé dans les basses collines du pays de Hanau, mais néanmoins à un croisement de routes départementales, avec une voie ferrée à l’est. Il est classé parmi les «villages de charme» en raison de la beauté et de l’harmonie de ses maisons anciennes. Son nom était écrit Bueswiller avant 1961. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+65%). Schalkendorf (340 Schalkendorfois, 521 ha) est à 10 km ENE de Bouxwiller, 5 km OSO de Val-de-Moder; son ban est bordé au nord par la Moder, dont voie ferrée et D919 suivent la vallée. Le village s’abrite au creux d’un vallon; +60 hab. depuis 1999. Obermodern-Zutzendorf (1 710 hab., 1 446 ha dont 160 de bois) est à 6 km ENE de Bouxwiller. Le centre est à Obermodern, qui s’étire le long de la Moder et dispose d’une gare, tandis que l’ancien village de Zutzendorf (560 hab.), réuni en 1973, est un peu au nord dans la plaine, et figure parmi les «villages de charme» pour ses maisons à pans de bois et le petit musée historique Gayling de l’ancienne baronnie. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999. Mulhausen (480 Mulhausenois, 400 ha), 11 km NE de Bouxwiller, 7 km à l’est d’Ingwiller, est au bord du Rothbach, affluent de la Moder. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Bischholtz (270 Bischholtzois, 239 ha), 12 km NE de Bouxwiller, 5 km au NE d’Ingwiller, a son village sur deux rues; on y soigne le costume traditionnel lors des fêtes. La commune a des vergers, et quelques bois à l’ouest. Schillersdorf (440 Schillersdorfois, 753 ha dont 150 de bois,) est à 8 km NE de Bouxwiller, 5 km à l’est d’Ingwiller; son territoire, boisé à l’ouest, atteint au sud la vallée de la Moder. Menchhoffen (640 Menchhoffenois, 427 ha) est à 5 km NNE de Bouxwiller, 2 km SE d’Ingwiller. Le nom évoque une ferme monastique (de l’abbaye de Neuwiller). Le village étire ses maisons des deux côtés de la Moder, longée au sud par la D919 et la voie ferrée (gare). La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Uttwiller (160 Uttwillerois, 299 ha) est à 3 km au nord de Bouxwiller, sur la rive droite du Soultzbach avant son confluent avec la Moder. Niedersoultzbach (290 Niedersoultzbachois, 419 ha), 5 km au NNO de Bouxwiller, au sud d’Ingwiller, est sur la rive gauche du Soultzbach, petit affluent de droite de la Moder. Obersoultzbach (430 Obersoultzbachois, 516 ha), 6 km au NO de Bouxwiller, est sur la rive gauche du Soultzbach et juste à l’extérieur du Parc des Vosges du Nord. Weinbourg (440 Weinbourgeois, 529 ha dont 110 de bois) est à 7 km NNO de Bouxwiller, 3 km à l’ouest d’Ingwiller dans le Parc des Vosges du Nord, juste au pied du plateau des grès qui porte la forêt domaniale du Buchwald. Le village est adossé à une barre boisée mais d’assez faible hauteur (343 m); il est prolongé à l’est par le quartier de lotissements des Alouettes. La population a baissé de 40 hab. après 1999. Weiterswiller (530 Weiterswillerois, 791 ha dont 391 de bois) est à 7 km au NO de Bouxwiller, dans le Parc régional des Vosges du Nord. Le village, situé au pied du talus des grès, a une église réformée, de belles maisons à colombage, un musée de géologie Naturama. Le ban communal se partage entre la plaine cultivée et le plateau boisé, qui monte à 350 m au Bollenberg au NO. Neuwiller-lès-Saverne (1 720 Neuwillerois, 3 189 ha dont 2 500 de bois), est à 7 km à l’ouest de Bouxwiller (12 km au NNE de Saverne), dans le Parc des Vosges du Nord. Le village est juste au pied du talus des grès vosgiens, que rehaussent de beaux rochers de grès et les ruines du château de Herrenstein (11e et 16e s.) à 402 m. Il conserve des maisons pittoresques, une église ornée de précieuses tapisseries, ancienne abbatiale d’un monastère bénédictin renommé (12e-13e s.), qui est restée un lieu de pèlerinage, avec cloître et gros bâtiments; transports Gutfried (55 sal.), centre d’éducation à l’environnement (110 places). La population s’est lentement érodée au cours du 20e siècle, du moins jusque dans les années 1980; elle a sensiblement augmenté après 1999 (+540 hab., soit +46%). Le finage s’étend très largement vers l’ouest jusqu’à atteindre la profonde vallée du Niederbaechtel, au fond de laquelle sont le moulin d’Eschbourg, le long plan d’eau du Grosshammerweier et le hameau d’Hammerweier, ancien site de forges; il va jusqu’à son confluent avec la Zinsel. Il entoure ainsi sur trois côtés l’enclave de Dossenheim, atteignant en deux secteurs distincts la Zinsel du Sud: en amont aux alentours du petit hameau de Thomasthal dominé au nord par le site et le Rocher des Hussards, plus bas juste au confluent avec le Maibaechtel sous le Fastnachtsfelsen (404 m) où il ne laisse entre la D133 et le cours de la Zinsel qu’une étroite bande, réduite en trois points à 10 ou 15 m, qui permet toutefois de relier Dossenheim à son enclave forestière. Il englobe ainsi plusieurs sites de rochers et de sommets, y compris un Spitzberg, le site de vallon du hameau de Johannistahl. Au nord, il atteint le hameau et le col du Loosthal, où est un centre ornithologique (refuge Nord-Alsace du Goma), proche de La Petite-Pierre. Il s’étend aussi assez largement dans la plaine au nord-est, engobant le petit hameau de Boxmuehl; une ancienne voie ferrée y a été transformée en piste cyclable. Dossenheim-sur-Zinsel (1 070 Dossenheimois, 1 720 ha dont 1 183 de bois), 6 km SO de Bouxwiller, 10 km au NNE de Saverne, est au pied du talus des grès vosgien et dans le parc régional des Vosges du Nord, au débouché de la Zinsel du Sud; musée villageois, église et cimetière fortifiés. Des quartiers de pavillons ont étoffé le village des deux côtés de la Zinsel; le moulin Schweyer sur la rivière et le hameau de Kugelberg au nord-ouest sont des écarts, mais le finage est peu étendu sur le relief à proximité du village. En revanche, la commune possède sur le plateau de grès une vaste extension, quasi-enclave de 1 120 ha qui n’est reliée au village que par l’étroit ruban routier du fond de vallée; elle englobe la forêt domaniale de Bouxwiller, une grande part de la réserve de chasse de La Petite-Pierre, le petit hameau de Fuellengarten et le château de grès rose de Hunebourg, restauré aux 19e et 20e s. (centre de vacances) et culmine à 415 m. Le reste du finage s’étend surtout dans la plaine avec le village, englobant au sud-est le bois du Reisbœsch. Le nombre d’habitants est assez stable depuis longtemps. Eschbourg (480 Eschbourgeois, 1 405 ha dont 1 085 de bois), 18 km OSO de Bouxwiller, 8 km au sud de La Petite-Pierre, a dans le Parc régional des Vosges du Nord un village pittoresque, juché au sommet d’un éperon de confluence de la Zinsel du Sud et d’un vallon venant du nord, au fond duquel sont le moulin d’Eschbourg et le beau et étroit Grand étang du Marteau (Grosshammerweier), créé au 16e siècle pour des forges, qui est toutefois sur le territoire compliqué de Neuwiller-lès-Saverne; Émile Erckmann en acheta la scierie en 1868. Le finage d’Eschbourg s’étend loin vers le nord dans la forêt domaniale de la Petite-Pierre-Sud, et déborde largement vers l’ouest de la Zinsel dans un autre secteur de la même forêt, jusqu’aux abords de Pfalzweyer. D’anciennes maisons troglodytes (Maisons des Rochers) se voient au hameau de Graufthal, caché dans un confluent de la vallée profonde de la Zinsel au nord-ouest du village et qui conserve des restes de l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Gangolphe. Pfalzweyer (320 Pfalzweyerois, 223 ha), 20 km OSO de Bouxwiller, 10 km SSO de La Petite-Pierre, dans le Parc régional, est limitrophe du département de la Moselle. Elle a un village-rue de plateau, avec vergers; la Zinsel du Sud borne le finage au nord. Schœnbourg (420 Schœnbourgeois, 506 ha dont 206 de bois), 20 km à l’ouest de Bouxwiller, 8 km au SO de La Petite-Pierre, dans le Parc régional des Vosges du Nord, a un village de plateau à 333 m avec vergers, dans un ancien pays de verriers et de forestiers. Le finage touche au SO à la limite de la Moselle. Lohr (500 Lohrois, 1 041 ha dont 580 de bois), 22 km ONO de Bouxwiller, 6 km à l’ouest de La Petite-Pierre, est sur le plateau à 340 m, et dans le Parc régional des Vosges du Nord; vergers. Son territoire est creusé au centre par la profonde vallée du Rehbach, affluent de la Zinsel, et toute sa partie orientale est dans la forêt domaniale de la Petite-Pierre. Il comporte deux queues au sud et au sud-ouest en direction de Bust. La Petite-Pierre (630 Parvapétriciens, 1 957 ha dont 1 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 22 km au nord de Saverne, 15 km ONO de Bouxwiller dans la forêt du Parc des Vosges du Nord. Le nom fut Lützelstein en allemand, qui a le même sens. C’est un «village de caractère», «station verte de vacances» qui mise sur le tourisme: il recevrait 50 000 visiteurs par an et dispose de près de 600 «lits» (5 hôtels, gîtes, etc.). Son ban accidenté occupe d’étroites crêtes sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Moselle et celui du Rhin. Il a des restes d’un château des 9e,12e et 16e s., de fortifications à la Vauban de 1680, une église classée (gothique flamboyant à fresques); maison du Parc, musée des arts et traditions, musée du Sceau alsacien, musée du springerlé (gâteau alsacien), hôtels-restaurants Clairière (35 sal.), du Lion d’Or (25 sal.), Aux Trois Roses (25 sal.). Le finage offre bois, étangs (dont le Donnenbach tout au NO) et rochers, le parc animalier du Schwarzbach, la grande forêt domaniale et, au sud, une vaste réserve de chasse. D’autres étangs, un petit hameau, un camping et l’auberge d’Imsthal sont, au sud du village, au fond d’une large tête de vallon drainée par le Niederbaechtel en direction de la Zinsel du Sud. Au nord-ouest, le finage contient les sources de l’Eichel, dans un paysage forestier et accidenté. Vers l’est, il contient deux larges vallons de tête du Meisenbach, qui se dirige vers la Moder. La population est stable. Petersbach (670 Petersbachois, 888 ha dont 422 de bois), 20 km ONO de Bouxwiller, 5 km à l’ouest de La Petite-Pierre, est sur le plateau et dans le Parc régional des Vosges du Nord. La station de conditionnement de vins des Grands Chais de France (groupe créé localement en 1979 pat Joseph Heinrich) affiche 750 salariés et peut traiter un million de bouteilles par jour, elle occupe 16 ha sur la sur la D9 juste à l’est du village. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999. La partie orientale du finage est dans la forêt domaniale de La Petite-Pierre, en terrain accidenté par les vallons de tête de l’Eichel. L’étang de Donnenbach borde au nord-est le finage de Petersbach. Le reste est sur le plateau, vers 370 m. Struth (250 Struthois, 412 ha, dont 175 de bois) est à 23 km ONO de Bouxwiller, 7 km au NO de La Petite-Pierre, sur le plateau de grès, dans le Parc régional. Elle a perdu plus de la moitié de ses habitants au 20e s., mais le niveau actuel est stabilisé. Le village-rue s’étire sur un rebord du plateau, vers 326 m, dominant un vallon encaissé qui descend vers l’Eichel; synagogue et église, toutes deux du 19e s. Le finage occupe le plateau à l’est, incluant deux écarts: les hameaux de Neumatt au nord du village, de Hansmannshof au nord-est. Tieffenbach (260 Tieffenbachois, 503 ha dont 302 de bois), 25 km ONO de Bouxwiller, 9 km au NO de La Petite-Pierre, est à l’angle NO du territoire intercommunal. Le village est au fond de la vallée encaissée de l’Eichel (d’où le nom, rivière profonde), empruntée par la D919 et la voie ferrée (gare), et dans le Parc régional des Vosges du Nord. Le finage monte sur le plateau, très boisé au sud-ouest dans le Kerbholz. La commune a perdu 80 habitants (près d’un quart) depuis 1999. Frohmuhl (180 Frohmuhlois, 164 ha), 23 km NO de Bouxwiller, 7 km au NO de La Petite-Pierre, est au fond de la vallée de l’Eichel à un confluent de vallons et sur la D919; le nom désigne le moulin du seigneur. Le village est une station verte de vacances, avec gîtes et centre équestre; les trains s’arrêtent à Tieffenbach à 2 km et le financement d’un service de taxis a permis d’accepter la fermeture de la gare de Frohmuhl. Le petit finage est accidenté et boisé. Hinsbourg (110 Hinsbourgeois, 328 ha dont 183 de bois), 23 km NO de Bouxwiller, 6 km NNO de La Petite-Pierre, sur le plateau et dans le parc régional des Vosges du Nord, occupe un finage circonscrit par un coude de l’Eichel et deux profonds vallons. Le village est à 365 m, avec un camping; Maison de l’eau et de la rivière au sud sur la digue de l’étang allongé de Donnenbach qui est tout au nord du finage de La Petite-Pierre. Puberg (360 Pubergeois, 491 ha dont 278 de bois), 22 km NO de Bouxwiller, 6 km au nord de La Petite-Pierre, dans le Parc régional, a son village sur une étroite fraction du plateau. Juste au nord aux sources de l’Eichel, ancienne gare et tunnel de 1 800 m sur la voie de Haguenau à Sarreguemines, au passage de la ligne de partage des eaux entre Rhin (par la Moder) et Sarre (par l’Eichel). La D919 passe aussi au nord du village par le col de Puberg, qui n’est qu’à 323 m et où s’est développé un hameau. Zittersheim (250 Zittersheimois, 792 ha dont 156 de bois), 20 km NO de Bouxiller, 6 km NNE de La Petite-Pierre, est dans le Parc régional. Le village est au sein de deux vallons en clairière, entouré de forêts et réunissant les têtes de source de la Moder, qui coule vers le nord-est. La D135 traverse le village. Sur la crête au-dessus de la source principale, se perche à 372 m, à la limite occidentale du finage, le hameau de Moderfeld, sur la route un peu au sud de Puberg. Au sud le Grand Kuehberg culmine à 388 m. La commune a gagné 40 hab. après 1999. Erckartswiller (310 Erckartswillerois, 1 046 ha dont 902 de bois), 13 km NO de Bouxwiller, 5 km au NE de La Petite-Pierre, occupe une petite clairière en pleine forêt domaniale de La Petite-Pierre aux sources du Meisenbach. Le finage s’étire vers le nord-est sur l’ubac boisé du Moosthal, et vers l’ouest dans les vallons de tête jusqu’aux abords de La Petite-Pierre; mais l’altitude n’atteint pas 400 m; site du Rappenfels à l’ouest. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999, presque la moitié. Sparsbach (240 Sparsbachois, 1 358 ha dont 1 219 de bois), 10 km NO de Bouxwiller, 9 km à l’est de La Petite-Pierre, dans le Parc des Vosges du Nord et la forêt domaniale de La Petite-Pierre, a son village dans la vallée du Meisenbach. Très boisé et accidenté, son finage conserve quelques ruines du château du Meisenbach à l’ouest. La population s’est accrue de 50 hab. après 1999. Les cinq communes les plus septentrionales du territoire intercommunal sont toutes limitrophes du département de la Moselle. Lichtenberg (560 Lichtenbergeois, 1 212 ha dont 230 de bois), 15 km au nord de Bouxwiller, est en territoire accidenté au cœur de la forêt d’Ingwiller, au nord d’Ingwiller. Le nom équivaut à Clermont. Le village s’étire sur une échine vers 330 m, couronnée par un puissant château édifié en 1206, plusieurs fois atteint, ruiné en 1870 et récemment restauré, avec animations théâtrales; panorama, centre d’accueil. La population était double au début du 20e siècle. Le finage est limité au nord par la vallée encaissée du Rothbach, que suit la limite départementale, et atteint au sud-ouest celle de la Moder, et la D181. Il comprend au sud-est du village le hameau de Champagne et, un peu au nord en contrebas, celui de Picardie, fondés autour de 1700 par des colons, invalides de guerre de l’ancienne garnison du château, originaires de ces régions. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Reipertswiller (870 Reipertswillerois, 1 921 ha dont 1 599 de bois), à 17 km NNO de Bouxwiller, 8 km à l’est de Wingen-sur-Moder, est dans la forêt domaniale d’Ingwiller. La commune est dans le Parc des Vosges du Nord. Le village est à la limite sud de son finage et aligne ses maisons le long du Rohrbach et d’un vallon affluent; il s’orne d’une église mixte classée (12e-15e s.). Il est accompagné en amont, à l’ouest, par les hameaux de Saegemuhle et Wildenguth. Tout au nord à la limite départementale, une petite clairière est occupée par le hameau de la Melch. Très boisé, le finage est accidenté et culmine à 423 m à l’Ebersberg, au nord-est; des zones et réserves naturelles sont délimitées au nord. La population a baissé de 70 hab. depuis 1999. Wimmenau (1 080 Wimmenauviens, 2 076 ha dont 1 250 de bois), 14 km NNO de Bouxwiller, occupe un petit bassin de la vallée de la Moder à 4 km en aval de Wingen-sur-Moder. Le village s’étire sur deux files de part et d’autre de la Moder entre la D919 au sud et la voie ferrée au nord et se complète de maisons dispersées côté nord sur le bas versant d’adret. La limite avec Wingen-sur-Moder, à l’ouest, longeant le cours du Fischbach, le ban communal atteint à sa pointe nord-ouest la limite du département de la Moselle, dont il est séparé au nord par le ban de Reipertswiller. Le village a une gare et un atelier d’emballages de luxe Deininger (25 sal.). La population a crû depuis les années 1930 (670 hab.). Wingen-sur-Moder (1 630 Wingenois, 1 737 ha dont 1 406 de bois), 18 km NO de Bouxwiller, a un village très étendu en plusieurs hameaux au bord de la Moder, encaissée dans le plateau de grès. Elle est connue par une tradition de verrerie qui remonte au 16e siècle et qui a été réactivée par la cristallerie que René Lalique (1860-1945) y a installée en 1924, puis portée à 360 emplois (250 actuellement) et dont les trois quarts des produits sont exportés. La société, qui occupe 600 personnes au total et dispose de boutiques, a été absorbée par le flaconnier Pochet (Financière Prato) puis vendu en 2008 au suisse Art et Fragrance de Zürich, devenu Lalique Group en 2016; elle s’est également fait connaître par ses trophées de patinage artistique et a ouvert en 2001 à Wingen un Centre de l’Imaginaire et un hôtel (Villa René Lalique, 35 sal.). Une autre entreprise, créée en 1934, a choisi l’orfèvrerie (Gulden). Wingen a un collège public, une gare ferroviaire, un centre pour handicapés. Le village est au confluent de la Moder qui vient du sud-ouest et du Schuesselthalbaechtel («petit ruisseau de la vallée de Schuessel») qui vient du nord-ouest, et disperse ses maisons dans la plaine de confluence, en plusieurs lotissements et hameaux dont Hochberg à l’ouest et Heideneck au nord sur les basses pentes. Le petit hameau de Huehnerscherr est plus au nord dans les bois, sur la route de Bitche (D258). À la limite nord de la commune, et donc de la Lorraine, se dresse près d’un carrefour la Breitenstein (la large pierre), probablement un menhir, mais gravé par des chrétiens zélés au 18e siècle et ainsi détournée en «pierre des douze apôtres». Le finage est moins étendu et moins accidenté au sud de la Moder, où s’allonge la crête du Kirchberg qui culmine à 355 m. La population a augmenté entre la guerre et les années 1980, mais se tassait légèrement depuis; elle a toutefois repris 120 hab. après 1999. Rosteig (540 Rosteigeois, 769 ha dont 623 de bois), 20 km NO de Bouxwiller, est à 3 km au NO de Wingen-sur-Moder, dans le Parc régional et limitrophe du département de la Moselle; rochers gravés. Le village se cache dans un petit vallon du bassin de la Moder, tandis qu’au sud le hameau de Johannesberg se tient sur un étroit plateau. La D919 et la voie ferrée passent à l’extrême sud du finage, où est la moitié du tunnel de Puberg. |