(4 720 Lislois, 8 656 ha dont 2 521 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement d’Albi, 10 km au SO de Gaillac sur la rive droite du Tarn (Gaillac Graulhet Agglo). C’est une bastide de 1229, avec une très grande place à couverts, maisons à colombages et un clocher toulousain de 40 m; musée Raymond Lafage, dessinateur né à Lisle en 1656 (et mort très jeune en 1684); jardins et terrasses fleuries du château de Lastours, qui est de 1848, avec un pigeonnier du 17e. La D988 et la voie ferrée longent la ville, dont le finage est limité à l’est par le Tarn; maison de retraite (55 sal.). La commune compte 830 ha de vignes, autant que Gaillac. Elle inclut au nord un ensemble de collines du Terrefort du Tescou, traversé d’est en ouest par la vallée du Tescou, que suit la D999, et qui porte tout au nord la forêt de Sivens. Près du hameau de Saurs au NE au pied du relief, château de Gineste; au nord du bourg et également au pied du relief, château des Fortis. La commune a eu un peu plus de 5 000 hab. entre 1800 et 1840, s’est abaissée jusqu’à 3 200 en 1954 et augmente lentement depuis; elle s’est accrue de 970 hab. depuis 1999 (+26%). Le nom de Lisle a été complété en 1898; il n’y a pas d’île, mais la configuration du bord du Tarn au confluent du petit Robistou, servant de fossé, a pu en donner jadis l’image. |