(5 240 Luynois, 3 401 ha dont 950 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Indre-et-Loire. Le bourg est à 11 km à l’ouest de Tours, au flanc du coteau de rive droite de la Loire, membre de Tours Métropole Val de Loire. Ancienne Mailliacum, devenue Maillé, la commune a dû prendre en 1619 le nom de son nouveau seigneur, duc-connétable, qui venait d’un fief provençal, actuellement quartier d’Aix-en-Provence. Elle conserve le puissant château des XIIe-XVe et XVIIe qui domine le bourg, une vieille halle (XVe) à très haut toit, des maisons anciennes dont certaines à pans de bois; à l’est du château, la chapelle des Chanoinesses est du XVe. De hautes piles d’un aqueduc romain se voient à l’est du finage; il en reste 44, et huit arcs. Luynes, qui a un label ville fleurie (une fleur), abrite aussi un ancien prieuré sur un site gallo-romain, et le manoir-ferme de la Mignonerie (XVIe et XVIIIe) au nord-est, les manoirs de Champroux (XVIIe) et Panchien (XIXe) à l’est; logis seigneurial et grange dîmière de Malitourne (XVIe) au nord-est. Le finage inclut une portion de la plaine de la Loire, où se trouve le hameau du Port de Luynes, et où coule la Boire, parallèlement au fleuve; la D952 est sur la levée, qui domine l’ancienne île de Quiquengrogne. Il s’étend sur 8 km dans le plateau de Gâtine, entaillé à l’ouest par la Bresme. Des lotissements se sont étalés sur le plateau au nord et au nord-est du bourg; la D49 vers le nord-ouest a fixé d’autres lotissements, le centre commercial (supermarché U, 45 sal.). Des maisons avec caves sont dans la Vallée de Vaugareau qui descend vers la Bresme, où un particulier a installé un musée des Phonographes; château de la Butte (XVIIIe) à l’angle sud-ouest du plateau. Plus loin au nord-ouest, le finage dépasse nettement la vallée de la Bresme dans les bois des Hauts Launay, et se couvre au nord des Bois des Haies Rouges; le château de la Filonnière (XVIIIe-XIXe), à l’orée des bois, a été habité par Paul-Louis Courier. La croissance récente de la population a été soutenue: Luynes n’avait pas 1 700 habitants en 1962 et atteignait déjà 3 800 habitants en 1982; elle a encore gagné 620 hab. depuis 1999 (+15%). À sa fonction résidentielle, elle ajoute un centre hospitalier de 340 lits (surtout en long séjour) avec maison de retraite départementale (300 sal.), deux groupes scolaires publics, une école privée catholique, un collège public, un institut médico-éducatif (110 places), un centre d’aide par le travail et trois zones d’activité où sont établis des ateliers; fabrique de lanterneaux et plastiques pour bâtiments Bluetek ex-Hexadome (groupe Adexsi, 90 sal.); publicité GMS (30 sal.). L’école de cirque Georget est fixée à demeure dans la plaine au pied du bourg sous le titre pompeux de Pôle Européen des Arts du Cirque; le camping des Granges (trois étoiles) est à côté. |