(19 300 Mont-Saint-Aignantais, 794 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, sur le plateau juste au nord de la préfecture. L’ancien nom de la commune fut Mont-aux-Lépreux puis Mont-aux-Malades, selon l’appellation du rebord du plateau qui domine Rouen et où avait été jadis établi en 1130 un prieuré avec maladrerie, qui se nomme toujours le Mont aux Malades. Le nom de la commune a été changé en 1819 à la suite de la fusion avec Saint-Aignan, qui a porté sa population de 750 à 1 600 hab. La commune est résidentielle et son peuplement est de classes moyennes; elle a eu 4 200 hab. en 1900, 7 400 en 1954 et a fait un bond au cours des années 1960: 10 000 hab. en 1962, 16 000 en1968; elle a poursuivi sa croissance, mais à un rythme modéré, et a baissé de 2 450 hab. depuis 1999. La ville a conservé d’assez grands espaces verts; un collège public, maison de retraite les Iliades (90 sal.). Le centre hospitalier du Belvédère (100 lits, 350 sal.) occupe sur le mont aux Malades les gros bâtiments de l’ancien prieuré, du 17e et du 20e s., et sert de maternité après avoir été hôpital militaire: il y naît 3 200 enfants par an (40% des nouveau-nés rouennais); le parc du Cotillet agrémente le site. La commune contient au sud-ouest, près du mont aux Malades, sur un large campus qui domine la vallée du Cailly et Déville, une moitié de l’Université de Rouen, ce qui lui vaut à peu près autant d’étudiants que d’habitants, et de vastes installations et institutions associées. Un parc Biosciences est appelé à se développer, appuyé par l’Insa (Institut national des sciences appliquées) et le centre hospitalier universitaire; il a accueilli plusieurs laboratoires. Quelques services publics se tiennent dans les parages (gendarmerie, impôts). La partie méridionale et sud-orientale de la commune est principalement d’habitation. Vers le nord-est de la commune, une large zone d’activités de 45 ha, dite parc d’activités technologiques de la Vatine, va jusqu’à la rocade du Bois des Darnes et introduit des entreprises; elle est précédée au sud par un gros centre commercial dominé par l’hypermarché Carrefour (400 sal.) avec quelques magasins comme Gamm Vert (100 sal.). Les emplois sont surtout de bureaux et de services, souvent de haut niveau. Outre Carrefour, le principal établissement privé est la fabrique de chocolats et confiseries Ferrero (35 sal.). Se signalent en outre l’organisme de contrôles Apave (340 sal.), les assurances Aviva (240 sal.) et Allianz (75 sal.), Sirca (110 sal.); informatique Econocom (50 sal.), Prosodie (50 sal.); analyses Dekra (50 sal.); télécommunications Linkt (110 sal.); centre d’appels Générale de Téléactivités (110 sal.); enseignement économique Neoma (590 étudiants); négoce et conseils en informatique pour pharmacies Isipharm (100 sal.). La commune accueille également la gestion d’HLM Logiseine (140 sal.), aide à domicile O2 (55 sal.), le nettoyage Isor (100 sal.), les distributions d’électricité Enedis (55 sal.) et de gaz GRDF (50 sal.); espace aquatique Vert Marine (55 sal.) Le nouveau canton de Mont-Saint-Aignan a 2 communes, 29 300 hab. L’autre commune est Déville-lès-Rouen. |