(5 610 Penmarchais, 1 639 ha) est une commune du Finistère en Bigouden Sud, à 30 km SO de Quimper; le nom signifie «tête de cheval», ou bien le cap de Marc’h, le légendaire roi de Cornouaille; on l’écrit souvent Penmarc’h mais ce n’est pas encore la forme officielle; le nom originel était Trébotref, devenu Tréoultre, l’actuel datant seulement du 18e siècle. La commune occupe la pointe de Penmarc’h, extrémité sud-occidentale de la Bretagne, où trône le phare d’Eckmühl (1897, 65 m de haut) et où atterrissent de nombreux câbles sous-marins (station). L’ancien centre était Kerity, sur la côte sud. Le bourg est à l’intérieur d’une large presqu’île. Au nord s’active le petit port de pêche de Saint-Guénolé, au sud la côte est rocheuse et prolongée par les écueils de Kerity. Saint-Guénolé, très fréquenté par les touristes en raison de sa position avancée dans l’océan, est le deuxième port du quartier de Guilvinec par la valeur et le poids des prises (12 000 t/an, avec 70 chalutiers dont 40 hauturiers; il a ouvert en 1987 une criée informatisée (25 sal.) avec enchères descendantes; il est le premier port français pour les langoustines. Les principales entreprises sont les Pêcheries des Embruns (20 sal.), les conserveries Furic (50 sal.) et Halios (25 sal., groupe Le Graët); Centre de découverte maritime, musée de la préhistoire française. Entre Saint-Guénolé et Kérity, le marais de la Joie (en fait Loc’h ar Joa) est en zone naturelle protégée; le marais de Lescars lui fait suite au NE, en arrière des dunes de Toul Gwin qui longent la grande plage de Pors Carn. La partie orientale du finage est quelques bois, plusieurs menhirs et chapelles; au SE, grande plage du Ster, proche de Guilvinec. La population communale a fortement augmenté dans la seconde moitié du 19e siècle, atteignant 5 000 hab. en 1900; elle a continué sa croissance jusqu’en 1962 (7 700 hab.) mais s’est réduite et a perdu 400 hab. depuis 1999. La commune a 1 600 résidences secondaires (34% des logements), 6 campings (près de 1 200 places) et quatre hôtels. Un parc éolien de 90 mâts et 315 MW a été envisagé au large (nom de code Hélène) mais n’a pas encore été retenu dans les programmes. |