(3 960 hab., 9 607 ha) est une commune nouvelle de 2016 fusionnant 4 anciennes communes dans la CC des Versants d’Aime juste à l’est d’Aime. La commune a 1 060 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+37%) et compte 9 700 résidences secondaires (1 700 principales). L’ensemble touristique de la Plagne, plus étendu à La Plagne-Tarentaise qu’à Aime-la-Plagne, totalise 105 pistes (225 km) et 86 remontées mécaniques, en six sites d’altitude: La Plagne-Centre à 1 970 m, Plagne Village-Soleil (2 050 m), Plagne-Bellecôte (1 930 m), Aime-la Plagne (2 100 m), Belle Plagne (2 050 m), Plagne 1 800 (1 800 m), outre la station basse de Montalbert vers 1 200 m; la Société d’aménagement, sise à Aime, occupe 340 personnes. La Plagne est associée aux Arcs et à Peisey-Vallandry dans l’ensemble Paradiski constitué en 2004, ce qui lui ajoute les stations «de village» de Montchavin, Vallandry et même Champagny-en-Vanoise dans la vallée du Doron de Bozel au sud. Mâcot-la-Plagne (1 810 hab. 3 786 ha), est sur la rive gauche de l’Isère, 2 km en amont d’Aime à 760 m. Elle s’appelait simplement Mâcot jusqu’en 1970. Son finage est tout entier au sud de l’Isère en ubac. C’est du village que part la route en lacets des stations de la Plagne, et c’est sur son territoire que se trouvent les plus vastes champs de neige: Plagne 1800 avec la piste olympique de bobsleigh et de luge, Plagne-Bellecôte et Belle-Plagne à l’est, sous le mont Saint-Jacques (2 407 m) et la Roche de Mio (2 739 m, vaste panorama); Plagne-Villages et La Plagne à l’ouest, plus construits, sous le roc de Bécoin (2 594 m). La station a commencé à être aménagée en 1960, et se relie à celle des Arcs à travers les communes de Bellentre et Peisey-Nancroix. Un funiculaire (Funiplagne) a été installé en 2000 depuis la ville d’Aime. Une télécabine relie la Roche de Mio au sommet de Bellecôte 3 km à l’est, permettant la pratique du ski d’été. La société d’aménagement (SAP, du groupe Compagnie des Alpes de la Caisse des Dépôts) emploie 390 personnes. La commune accueille quelques entreprises: Club Med (50 sal.), travaux publics et réseaux Boch (55 sal.), maçonnerie de la Construction Savoyarde (100 sal.); hôtels et résidences de tourisme. Elle a eu 1 300 hab. en 1846, et un minimum de 810 hab. autour de 1900, puis 1 200 de 1968 à 1982, et sa population a surtout augmenté ensuite. Elle a gagné 220 hab. après 1999. Les trois autres communes ont leur village sur le versant d’adret de l’Isère au NE de Mâcot; deux d’entre elles se partagent la partie septentrionale de la commune nouvelle. Bellentre (950 hab., 2 394 ha) est à l’est de Macôt-la-Plagne, son village à 743 m. Le finage n’a qu’une petite partie de l’adret de l’Isère et s’étend davantage au sud, mais il est très étroit. Il contient le hameau de Montorlin et a reçu la petite station de neige de Montchavin-les Coches en deux hameaux, qui fait partie de l’ensemble de la Plagne avec le site de Paradis, en haut du versant d’auge de l’ubac, et plus haut une extension de la Plagne aux hameaux des Bauches et de Pramain dans la vallée du Nant Benin. Le village est au fond de la vallée, sur la rive droite de l’Isère. La population croît depuis le minimum de 1968 (490 hab.) et avait approché 1 100 hab. au milieu du 19e s. Elle a augmenté de 150 hab. après 1999. La Côte-d’Aime (990 hab., 2 626 ha) a son village vers 1 000 m juste au nord de Macôt sur l’adret, au NE du hameau du Villard. La commune occupe la plus grande partie du bassin de l’Ormente; elle atteint au nord le Roignais (2 995 m), le col du Grand Fond (2 671 m) et la crête du Beaufortain par la pointe de Presset (2 858 m) qui domine le lac de Presset (2 504 m) et son refuge; refuge communal de la Balme (1 995 m) et refuge de la Coire (2 051 m). Le col du Bresson (2 469 m) permet de passer dans le bassin de Roselend par le GR5, celui du Grand Fond donne accès au sentier du Tour du Mont-Blanc. Une prise d’eau sur l’Ormente alimente la conduite souterraine de 9 km qui aboutit au lac de Saint-Guérin en Beaufortain. La population communale croît depuis 1975 (510 hab.); elle a augmenté de 320 hab. après 1999. Valezan (210 hab., 801 ha) est la plus orientale; le village est à 1 200 m; étroit, son finage ne va que jusqu’au Grand Châtelet (2 534 m) sur le versant gauche du vallon de l’Ormente. Valezan a eu 500 hab. au début du 19e s. et était à son minimum en 1999, mais a regagné 50 habitants depuis. |