(7 990 Romarimontains, 1 800 ha dont 1 139 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Vosges dans l’arrondissement d’Épinal, 28 km au SE de la préfecture dans la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales, sur la rive gauche de la Moselle, juste en aval du confluent avec la Moselotte. La ville est dans une position assez semblable à celle de Saint-Dié, à la sortie du massif ancien vosgien; les hauteurs environnantes sont couronnées de placages de grès vosgiens, montant à 800 m. Cette position en a fait un centre d’échanges et d’industrie, mais la proximité relative d’Épinal ne lui a pas donné autant d’autonomie et d’attractivité que Saint-Dié et les activités de service dominent. Les origines de la ville sont liées à un monastère du 7e siècle, qui aurait été fondé par un certain Romaric, d’où viendrait le nom de la ville, et qui fut suivi au 10e d’un monastère de filles nobles. Le centre est dominé par l’ensemble de l’église abbatiale (du 18e s.) et du palais abbatial, de style classique; autour se voient quelques rues à arcades, d’anciennes maisons de chanoinesses, un double musée municipal; un peu au sud, parc-promenade et palais des congrès. Parmi les entreprises, de taille modérée, se distinguent les ouates et consommables médicaux du groupe allemand Lohmann Rauscher (140 sal.), les bétons Monier (45sal.); hypermarché Cora (200 sal.), négoce de matériaux Bigmat (30 sal.); La Poste (60 sal.); travail temporaire Manpower (200 sal.), SUP Interim (150), DOM 74 (90), Adecco (90 sal.), Actua (80 sal.), Activinterim 88 (70), CRIT (55). La ville, très fleurie, a deux collèges publics, un lycée général et un lycée professionnel publics; centre hospitalier de 285 lits; institut pour enfants. Remiremont avait 5 000 hab. en 1836, 10 000 vers 1900, elle est restée autour de ce nombre jusqu’en 1982, puis a perdu des habitants, dont 1 190 depuis 1999. Le nouveau canton de Remiremont a 9 communes et 25 200 hab. |