' intercommunalité du Loir-et-Cher, associant 15 communes et 33 900 hab. sur 48 400 ha. Romorantin-Lanthenay (siège), Gièvres, Pruniers-en-Sologne et Villefranche-sur-Cher dépassent 2 000 hab. Courmemin (520 Courmeminois, 2 417 ha dont 680 de bois) est en pleine Sologne à 13 km SE de Bracieux, 18 km NO de Romorantin; nombreux étangs, quelques mottes d’anciens châteaux; elle a gagné 40 hab. depuis 1999. Mur-de-Sologne (1 540 Murois, 5 050 ha dont 2 789 de bois) est à 12 km NO de Romorantin; beau château de la Morinière (16e s.) au NO, de brique et pierre avec douves, entre le Grand Étang et l’étang de la Grisonnière; châteaux Dreuillet au NE, de la Cailletterie à l’ouest, Fondjouan (19e s.) au sud, avec hôtellerie (20 sal.) et centre de vacances; emballages plastiques Air Forme (30 sal.), traitement d’ordures ménagères Soccoim (Veolia, 65 sal.). La commune, nommée simplement Mur jusqu’en 1893, a culminé à 1 400 hab. en 1911 puis sa population s’est abaissée à 920 hab. en 1968, avant de remonter un peu; elle a gagné 320 hab. depuis 1999, dépassant finalement son ancien maximum. Billy (1 030 Billois, 2 647 ha dont 748 de bois), 20 km OSO de Romorantin, 5 km au nord de Selles-sur-Cher, a une église des 10e-11e s. et un château des 16e et 18e s., deux entreprises de bâtiment (Lévêque, 25 sal., Loir et Cher Ravalement, 30 sal.); son finage est limité au sud par la Sauldre, que longent près de Selles-sur-Cher les habitations du Theil et de Larray et du Pont de Sauldre. La population a augmenté de 210 habitants depuis 1999. La Chapelle-Montmartin (440 Chapellois, 1 072 ha dont 269 de bois) est à 3 km au sud-ouest de la précédente, sur une petite butte qui domine le val du Cher, et disperse ses maisons sur le rebord du plateau. Le finage est très étiré du NO au SE le long de la limite du département du Cher. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Saint-Julien-sur-Cher (780 Juliennois, 1 599 ha dont 243 de bois) est face à Villefranche sur la rive gauche du Cher, 9 km au sud de Romorantin. Elle a des restes de l’ancienne abbaye d’Olivet (13e s.) et deux châteaux du 19e s.; nombreux étangs collinaires. La commune a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. Saint-Loup (380 Saint-Lupéens, 1 470 ha) est juste au sud-ouest de Mennetou à 3 km, sur le rebord du plateau au-dessus du vallon encaissé de la Grange; église classée du 12e s. Le château de Sauveterre (19e s.) est à l’ouest du village, dont le nom officiel est Saint-Loup, «sur Cher» souvent employé n’étant pour le moment qu’une mention publicitaire. Au sud, le finage touche à la limite départementale. La population a augmenté de 80 habitants depuis 1999. Maray (240 hab., 2 780 ha dont 256 de bois), de l’autre côté du Cher, 3 km au sud de Mennetou, est juste au sud de Châtres au pied du coteau de rive gauche longé par la Prée. Son finage s’étend vers le sud où il borde le département du Cher, englobe un étang et a aussi plusieurs châteaux (18e-19e s.) dont la Plaudière à l’est, au-dessus du coteau. Châtres-sur-Cher (1 120 Castrais, 3 533 ha dont 1 146 de bois) est sur la rive droite du Cher à 4 km à l’est de Mennetou et bénéficie des mêmes circulations et de la même organisation; église protégée du 12e s. et une maison de retraite. L’A85 y a les aires de repos de la Grange Rouge et du Jarrier; château de Douy au nord. Le nom a été complété en 1918. La commune, limitrophe du département du Cher, a eu plus de 1 400 hab. avant 1914 et sa population fluctue autour de 1 100 hab. depuis 1960. Mennetou-sur-Cher (900 Monestois, 1 626 ha dont 367 de bois) a été chef-lieu de canton,16 km au SE de Romorantin et 17 km ONO de Vierzon, sur la rive droite du Cher. Le village, issu d’un monastère disparu dont il tire son nom (monastellum) a un aspect médiéval, avec des maisons anciennes, des restes de remparts et des tours du 13e s.; il est «station verte de vacances» et affiche festival médiéval, troupe folklorique et spécialité d’andouillettes; petits ateliers, centre de rééducation Grancher. Au nord, le finage est traversé par l’A85. La population communale n’a pas beaucoup varié depuis deux siècles. Langon (820 Langonnais, 3 882 ha dont 1 989 de bois) est au pied du coteau de rive droite du Cher, 4 km en aval de Mennetou sur l’axe de circulation. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. Son finage s’étend au nord dans les bois solognots, un grand diverticule séparant le finage de Mennetou de celui de Selles-sur-Cher, autour du hameau de Nocfond et du château des Berthets; trois petits châteaux des 19e-20e s., un centre de nature du Grand Liot (centre de vacances de la commune de Saran, 70 places), gros hameau des Tréchis à l’ouest. Villeherviers (480 hab., 3 890 ha dont 1 805 de bois), 5 km à l’est de Romorantin, sur la Sauldre, a reçu le grand ensemble d’aquariums et le parc de loisirs Aliotis, au confluent de la Sauldre et de la Rère, affluent de gauche; maison de retraite (30 sal.), gare du Blanc-Argent; domaine et château du Portail (19e s., mais déjà mentionné au 14e s.) au sud-ouest, châteaux des Roches (18e-19e s.) à l’est, de la Chansonnerie (17e-18e s.) au village. Elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Loreux (210 hab., 2 995 ha dont 1 553 de bois) est à 8 km ENE de Romorantin, parmi les étangs et les bois de Sologne. La commune atteint au nord la forêt de Bruadan et a une gare du Blanc-Argent; châteaux de Villechaise et Villeloup (19e s.). |