Royans-Vercors

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communauté de communes de la Drome, associant 18 communes et 9 600 hab. sur 47 670 ha et siégeant à Saint-Jean-en-Royans, seule à dépasser 2 000 hab.

Elle associe au massif du Vercors le nom encore très vivant du petit pays du Royans qui, au bord de l’Isère, et traversé par la Bourne, était la porte du massif du Vercors. Une dizaine de villages illustrent ce nom; les uns sont dans la Drôme et les autres dans l’Isère.

Saint-Martin-le-Colonel (220 Columartins, 320 ha) est à 7 km SSO du chef-lieu, de l’autre côté de la Lyonne, et n’a qu’un petit territoire, montant toutefois à plus de 1 000 m; elle a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Oriol-en-Royans (530 Oroyens, 1 601 ha dont 874 de bois) est à 4 km au SO de Saint-Jean au bord de la Lyonne; peuplée de 1 000 hab. dans les années 1840, elle a cédé ses hauts pâturages lors de la création de Léoncel, en perdant 350 hab.; elle s’est moins dépeuplée ensuite que les communes les plus montagnardes, et vient de regagner 150 hab. depuis 1999 (+39%).

Rochechinard (130 Sinarupiens, 978 ha dont 630 de bois), 6 km ONO de Saint-Jean-en-Royans, s’adosse au premier mont du Vercors en tournant le dos à Hostun; ruines de l’ancien château féodal, musée de la mémoire du Royans; la commune est intégrée au parc régional du Vercors.

Saint-Nazaire-en-Royans (820 Nazairois, 354 ha), 9 km au NO de Saint-Jean-en-Royans, est près du confluent de la Bourne et de l’Isère, et connue pour la grotte préhistorique de Thais; centre pour handicapés de la MGEN au château Laurent; aqueduc de 1876, avec musée et spectacle estival; bateau de croisière à roues. Elle a gagné 310 hab. depuis 1999 (+61%).

La Motte-Fanjas (200 Fanjamotteux, 478 ha) est à 4 km à l’est de Saint-Nazaire au bord de l’Isère; charpentes Royans (20 sal.); +60 hab. depuis 1999.

Saint-Thomas-en-Royans (620 Saint-Thomassois, 515 ha), 4 km au nord de Saint-Jean, est près du confluent de la Lyonne et de la Bourne; institut médico-éducatif. La commune a 140 hab. de plus qu’en1999 (+29%).

Saint-Laurent-en-Royans (1 460 Lauroyens, 2 739 ha dont 1 824 de bois), 4 km au NE de Saint-Jean, est également dans le parc du Vercors. Son territoire atteint au nord le confluent de la Bourne et de la Vernaison et s’enfonce au sud dans la Combe Laval, dont elle possède le versant droit; la combe est fermée au sud-est par le crêt de la Montagne de l’Arp, qui culmine à 1 408 m à la Roche des Arnauds. La commune accueille un centre d’aide par le travail et un Centre national médico-éducatif et d’adaptation. La population était tombée à 860 hab. en 1962; elle a gagné 190 habitants depuis 1999.

Sainte-Eulalie-en-Royans (560 Saint-Eulaliens, 614 ha dont 261 de bois), juste au NE de Saint-Laurent, près de Pont-en-Royans (Isère), est juchée au-dessus de la rive gauche de la Vernaison, à la sortie du défilé des Petits Goulets et près du confluent de la Bourne; la firme Sorea y fabrique des démarreurs d’automobiles (60 sal.).

Échevis (60 Cavisiens, 1 111 ha dont 640 de bois), un peu isolée mais néanmoins parcourue par la route de La Chapelle-en-Vercors à Pont-en-Royans, disperse ses quelques maisons dans la profonde reculée de la Vernaison, entre les étroits des Grands Goulets en amont et des Petits Goulets en aval.

Saint-Julien-en-Vercors (230 Saint-Juliénois, 1 847 ha dont 1 266 de bois) a son village à 13 km NNE du chef-lieu, à 915 m; son ban atteint au nord la haute vallée de la Bourne et au NE la Brèche de Chalimont (1 587 m).

Saint-Martin-en-Vercors (390 Saint-Martins, 2 713 ha dont 1 870 de bois) est à 10 km à l’est de Saint-Jean-en-Royans; la commune a eu plus de 1 000 hab. au 19e s., un minimum de 275 hab. en 1990, et a gagné 90 hab. depuis 1999. Son finage se tient entre les rochers de l’Allier (1 221 m) à l’ouest et la Sambue à l’est (1 575 m); défilé des Grands Goulets sur la Vernaison au SO de la commune. Saint-Martin et Saint-Julien partagent la petite station de ski nordique d’Herbouilly.

La Chapelle-en-Vercors (860 Chapelains, 4 527 ha dont 3 436 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 36 km au nord de Die, 24 km au SE de Saint-Jean-en-Royans; elle a un collège public «sport-nature» de 200 élèves, un golf. Le village, «station verte de vacances» et «village de neige», se tient sur un plateau à 900 m; il a été victime des raids de la milice puis de l’armée allemande en avril et juillet 1944, et incendié alors; monument du Mur des fusillés. La commune a eu plus de 1 300 hab. en 1866 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Son territoire occupe la largeur entre la montagne de l’Arp à l’ouest (1 408 m) et la montagne de Lans à l’est (1 524 m) au puy de Bois en Vercors. La Vernaison s’encaisse en gorge à l’est du village; au sud-ouest, sont la grotte de la Draye Blanche et la petite station de ski nordique du col de Carri (1 202 m); au nord-ouest, le relief s’enfonce un peu dans la longue «combe» de l’Oscence, en fait une dépression monoclinale, qui conserve deux hameaux.

Saint-Agnan-en-Vercors (360 Saint-Agnanais, 8 421 ha dont 6 375 de bois) a son village à 4 km au SE de La Chapelle, à 804 m, mais la commune s’étire sur 16 km du nord au sud, englobant toute la haute vallée de la Vernaison; elle abrite une institution spécialisée pour enfants. Elle a dépassé 1 300 hab. au début du 19e s. et a connu son minimum de peuplement en 1975 (335 hab.); elle a crû ensuite mais a 50 hab. de moins qu’en 1999. Son territoire s’achève au sud par la montagne de Beure et le col de Rousset (1 249 m), franchi par la route en tunnel, d’où l’on descend ensuite brutalement dans le Diois; il culmine à la Tête du Faisan (1 734 m). Le col de Rousset est aménagé en station de ski alpin (18 pistes, 10 remontées) et nordique; on y a compté 800 lits et la commune a 280 résidences secondaires. La grotte de la Luire est à 7 km au sud du village; elle avait abrité un hôpital de fortune de la Résistance, dévasté par les Allemands en juillet 1944. Toute la partie orientale du relief, qui porte la forêt domaniale du Vercors, est incluse dans la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors.

Vassieux-en-Vercors (340 Vassivains, 4 825 ha dont 1 948 de bois) a son village à 10 km SSO de La Chapelle à 1 048 m et la commune s’étire sur 12 km nord-sud, à la faveur d’une haute plaine synclinale vers 1 000 m, encadrée par deux barres de relief de 300 à 400 m de haut et trouée de scialets. Elle atteint au sud 1 641 m au But Saint-Genix qui domine la forêt de Quint, à 1 524 m au But de l’Aiglette et 1 654 m au But de la Nève plus à l’est. Entre les deux, le col de Vassieux (1 333 m) est le terminus d’une route forestière, mais seul le sentier du GR 95 le franchit.

Vassieux, devenue «en Vercors» en 1911, est une station de sports d’hiver dotée d’un «village nordique» (foyer de ski de fond, stade de biathlon, nombreux traîneaux à chiens). On y fête la forêt au printemps (Pentecôte) et la commune a un musée de la préhistoire, isolé sur le site d’un ancien atelier de taille du silex. Elle fut un haut lieu de la Résistance en Vercors, ce qui valut au village d’être presque entièrement détruit en 1944; musée et mémorial de la résistance au col de la Chau, jardin de la mémoire, nécropole. Des routes vont vers Bouvante par le col de la Chau (1 431 m) à l’ouest, et vers Die par le cols de Saint-Alexis (1 222 m) à travers la barre anticlinale de la Nève, et le col de Rousset au SE. La commune a gagné plus de 50 hab. de 1999 à 2005; elle a eu plus de 1000 hab. avant 1850, 260 seulement en 1975 et a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Bouvante (210 Bovantéens, 8 388 ha dont 5 670 de bois), 7 km au sud de Saint-Jean-en-Royans vers 600 m, a un habitat très dispersé et un relief complexe. La commune a eu plus de 1 000 hab. au début du 19e s., et sa population reste stable depuis 1975. Au sud-est, son territoire atteint 1 651 m au puy de la Gagère et 1 692 au pas de l’Infernet, extrémités du plateau de Font d’Urle. Celui-ci, très plat, est troué de scialets et couvert par la pelouse alpine; Font d’Urle-Chaud Clapier est devenue une station fréquentée de sports d’hiver, en ski nordique et même en ski alpin (16 pistes, 9 remontées). Au nord s’enfonce une vallée dont les eaux se perdent, pour réapparaître plus au nord du côté de la Combe Laval et de la Lyonne; grotte de Brudour, forêt domaniale de Lente et route vers le col de la Chau (1 337 m) d’où l’on passe à Vassieux; une petite station de neige au hameau de Lente pour le ski de fond. Plusieurs belvédères et grottes agrémentent la partie centrale de la commune, sur le gros dos d’un mont de direction sud-nord et dont les sommets dépassent 1 400 m. L’ouest de la commune est accidenté par la vallée de la Lyonne, qui occupe une grande combe anticlinale barrée par le lac artificiel de Bouvante, sous le hameau de Bouvante-le-Haut. Le barrage date de 1925 et a 23 m de haut; le lac s’étend sur 20 ha et stocke 1,3 Mm3; ses eaux sont conduites par une galerie souterraine de 5 km jusqu’à la centrale électrique située sur la Lyonne à sa sortie de la commune, sous le hameau de Bouvante-le-Bas. La vallée se termine au sud en reculée sous le col de la Bataille (1 313 m).

Léoncel (46 Cellynois, 4 301 ha dont 2 363 de bois), 17 km au SSO de Saint-Jean-en-Royans à 910 m, est accessible par plusieurs petites routes, mais toutes longues et sinueuses. Le village, qui se dépeuple encore (55 hab. en 1999) est à la tête de la vallée du ruisseau de Léoncel, affluent de gauche de la Lyonne qui descend donc vers le Royans, l’altitude atteint 1 450 m à la montagne de Chovet, au SE du village; petite station de ski nordique du Grand Échaillon vers 1 200 m. La commune fut créée en 1854, avec 450 hab.

Le Chaffal (41 Chaffalois, 1 158 ha) est à 4 km au sud de Léoncel à l’extrémité SO du territoire intercommunal, avec pour hameau principal la Vacherie à 940 m. Le relief atteint 1 074 m au sud.