' est une communauté d’agglomération de l’Eure, à l’est, associant 64 communes et 84 700 hab. sur 71 800 ha. Son nom est quelque peu discutable, en raison de son imprécision, et du fait que son territoire n’est en rien une agglomération physique, mais seulement administrative. Il comprend une large part du Vexin, une fraction de la vallée de la Seine, une autre de la vallée de l’Eure au sud. Vernon (siège) et ses voisines Gasny, Saint-Marcel et La Chapelle Longueville, plus Les Andelys au NO et Pacy-sur-Eure au sud, ainsi que la nouvelle Vexin-sur-Epte au prix d’une large fusion de communes, dépassent 2 000 hab. Les Andelys desservent la partie septentrionale du territoire. Le Thuit (150 hab., 302 ha dont 114 de bois), 6 km à l’ouest des Andelys, est un petit village sur le plateau qui domine le coteau de rive concave de la Seine; sites d’escalade, dont la Roche Percée; +50 hab. depuis 1999. La Roquette (240 hab., 590 ha dont 197 de bois), 7 km à l’ouest des Andelys, a un très petit village perché sur le même coteau, où sont les sites de la Roche à Tête d’Homme et de Bellegarde. Le finage s’étend au nord où il inclut le hameau de Roncherolles. Au pied du coteau, une longue file de maisons borde la D313. La commune a 2 400 m de rive droite de la Seine et la partie amont de l’île de la Roque; +50 hab. depuis 1999. Muids (890 Muidsiens, 1 522 ha dont 405 de bois), 15 km OSO des Andelys, occupe une partie du grand lobe de méandre de la Seine, avec un relief très adouci et un habitat étiré sur plus de 4 km le long du fleuve. La commune ne compte pas moins de 9 km de rives, bordées au nord par les «îles» de la Roque et du Moulin; +130 hab. depuis 1999. Daubeuf-près-Vatteville (480 Daubeuviens, 1 135 ha dont 276 de bois) est à 11 km ONO des Andelys, dans le vallon qui débouche à l’ouest à Connelles; hameau de Fretteville à l’est, gros château des Buspins (17e) au SO. Le finage est séparé de la Seine par celui de Connelles. Vatteville (190 Vattevillais, 427 hab., 13 km ONO des Andelys, est sur le relief au-dessus de Daubeuf. Le finage est bordé à l’ouest par la Seine, dont la commune possède une partie du coteau de rive droite nommée Coteau de Vatteport; quelques maisons sur le rivage, dont le petit hameau de Vatteport tout au nord, et une partie de l’île de Tournedos, dite île Matelle. Heuqueville (370 Heuquevillais, 777 ha), 10 km NO des Andelys, est à l’intérieur des terres, à l’est de Vatteville. Cuverville (250 Cuvervillois, 617 ha), est 8 km NO des Andelys, avec un relief un peu accidenté par les vallons descendant vers la Seine. Elle a gagné 90 hab. (+56%) depuis 1999. Fresne-l’Archevêque (580 Frexinois, 1 058 ha), 7 km au nord des Andelys, est un intéressant exemple de village-rue, avec une belle église du 13e s. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+26%). Écouis (840 Escoviens, 1 307 ha dont 167 de bois), 8 km NNE des Andelys sur la D6014 (ex-N14) a une belle église collégiale de 1313, remaniée au 18e s., connue pour ses statues, et un institut médico-éducatif. Le village est sur la grande route de Paris à Rouen, rectiligne et qui suit le tracé d’une antique voie romaine; elle y fut un relais de poste, à la bonne distance de Rouen, soit 28 km, sept lieues. Au SE sur la route, hameau et château de Mussegros. La commune a gagné 90 hab. après 1999. Mesnil-Verclives (310 Verclivois, 996 ha), 11 km NNE des Andelys au NE d’Écouis, offre un exemple rare en ces lieux d’un petit village perché sur une butte ronde, dominant le plateau d’ vingtaine de mètres. Il s’est étoffé au pied de la butte sur trois rues; +90 hab. depuis 1999 (+41%). Boisemont (770 Boisemontais, 1 322 ha), 10 km NE des Andelys, a un habitat triple: le village à l’est, traversé par la N14; le village-rue de Saint-Jean-de-Frenelles au NO, dont la N14 borne le finage au SO; le hameau de Léomesnil au sud. C’est un dispositif ancien, déjà établi dans les années 1790. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1888. Corny (380 Corniliens, 526 ha), 7 km NE des Andelys, est sur le plateau au bord d’un vallon qui accidente la partie occidentale de son finage en descendant vers Les Andelys, et qui a des traces d’ancienne voie romaine. La commune est voisine de celle des Andelys et a gagné 110 hab. depuis 1999 (+41%). Suzay (350 Suzéens, 411 ha), 10 km ENE des Andelys, est traversée par la N14 (D6014); elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (+67%). Harquency (270 Harquencéens, 1 395 ha dont 444 de bois), 6 km ENE des Andelys, a son village dans la vallée du Gambon et un paysage accidenté par ses vallons boisés. Guiseniers (470 Guisenois, 1 071 ha), 6 km SE des Andelys, est sur le plateau non accidenté, avec un village-rue complexe relayé au sud par le hameau de la Bucaille; +80 hab. depuis 1999. Hennezis (800 Aniseyens, 1 563 ha dont 465 de bois), 9 km SE des Andelys, a plusieurs hameaux en enfilade, et un finage de plateau qui s’accidente à ses bordures occidentale et méridionale. Le peuplement reste stable (+40 hab. depuis 1999). Port-Mort (960 Port-Mortais, 1 217 ha dont 501 de bois), 12 km au sud des Andelys, est une commune de bord de Seine. L’habitat est dans la plaine de rive droite, étiré sur 2 600 m. À l’ouest sont les ruines du château de la Roque sur une butte qui domine le débouché d’un vallon. Ce site nommé Château Neuf contient le menhir dit Gravier de Gargantua, le barrage de Port-Mort avec écluses et centrale hydroélectrique. Le nom du village n’a rien à voir avec un port déchu, mais était Portus Maurus «maure» ou «noir» avant le 11e s.; télécommunications Akeo (30 sal.), gommes et résines Alland & Robert (25 sal.). Port-Mort a doublé sa population depuis 1950, et gagné près de 200 hab. après 1999. Courcelles-sur-Seine est à l’aval de Port-Mort, mais a plus de 2 000 hab. et appartient à la communauté Seine Eure. Bouafles (660 Bouaflais, 1 261 ha dont 599 de bois), 6 km SSO des Andelys, est au nord et à l’aval de Courcelles. Sa plaine alluviale a plus de 150 ha d’étangs de gravières; la D316 court au pied du coteau. La commune a des étangs de gravières en bord de Seine et une partie de la forêt des Andelys sur le plateau; traitement des eaux Veolia (60 sal.), un grand camping.; Bouafles n’avait que 150 hab. en 1936, 370 en 1975 mais n’a guère progressé depuis 1999. Vézillon (270 Vézillonnais, 204 ha), 4 km SSO des Andelys, fait suite à Bouafles en aval; elle aligne ses maisons au pied du coteau et son finage monte un peu sur le plateau, qui est vide; église des 12e et 16e s. avec cimetière classé; +50 hab. depuis 1999. Une autre partie de l’intercommunalité est autour de Vernon. Tout au nord, Vexin-sur-Epte y a pris une place à part, par la dimension que lui apporte une large fusion de communes. Huit autres communes sont au nord de la Seine. Mézières-en-Vexin (840 Macériens, 1 270 ha dont 282 de bois), 13 km au nord de Vernon, est une commune d’habitat dispersé en plusieurs noyaux sur le plateau, boisé et accidenté à l’ouest par les têtes du Catenay qui descend vers la Seine. Mézières n’est «en Vexin» que depuis 1937; elle avait absorbé Sieurcy-Suces, au sud-est, en 1808. Au nord, hameau de Nézé; au NO dans les bois, lotissement de la Boissière; plusieurs manoirs. La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999 (+35%). Notre-Dame-de-l’Isle (690 Islois, 1 181 ha dont 508 de bois), 9 km NO de Vernon, jadis nommée L’Île-Notre-Dame, a son village sur la rive droite de la Seine. Dans le fleuve, elle a une part des îles Émient et aux Bœufs, celle-ci portant la petite motte castrale de Boutavant. Le finage monte au nord-est sur le plateau dans la forêt de Vernon; au creux du vallon du Catenay se tient le gros hameau de Pressagny-le-Val. La commune accueille une fabrique de plastiques pour bâtiment ACO (120 sal.), à un groupe allemand. La population, tombée à 270 hab. en 1962, remonte et s’est accrue de 40 hab. après 1999. Pressagny-l’Orgueilleux (730 Presecagniens, 1 027 ha dont 687 de bois), 7 km NO de Vernon, inclut une bonne part de la forêt de Vernon et, dominant la rive droite de la Seine, le château de la Madeleine, édifié au 19e s. à partir d’un vieux prieuré, complété au 20e s. et dont le parc est renommé. Le village est en bord de Seine et la commune a une part des îles de la Madeleine, Chouquet et Émient. Tilly (590 Tillois, 1 219 ha dont 272 de bois), 8 km NNE de Vernon, est un village du plateau, augmenté du lotissement des Jardins de Tilly. Le hameau de Corbie, au nord, est au bord de la D181 qui traverse tout le finage, étiré du NNE au SSO. Au sud, où s’ouvre un vallon dans la forêt, sont un institut médico-éducatif de l’APEER (180 sal., 180 résidents), le château du Castel (19e s.) et le château de Sausseuse, issu d’un prieuré et remontant en partie au 12e s. Tilly Entreprise Service (30 sal.) s’occupe d’espaces verts. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999. Heubécourt-Haricourt (470 Heubécourtois, 1 192 ha dont 171 de bois), 10 km NE de Vernon, vient d’une fusion de 1964. Heubécourt est le village principal au nord, Haricourt un petit hameau tout au sud; château de Grumesnil à l’est au-dessus d’un vallon qui descend vers l’Epte; +60 hab. depuis 1999. Gasny est au sud-est. Sainte-Geneviève-lès-Gasny (680 Génovéfains, 417 ha dont 135 de bois), juste en aval de Gasny, a un centre d’accueil et de soins pour polyhandicapés Cesap-Heures Claires (100 sal.) Le village est dans la vallée de l’Epte, dont le cours borne la commune (et la région) au sud. Bois-Jérôme-Saint-Ouen (770 hab., 1 051 ha dont 183 de bois), 6 km ENE de Vernon, est sur le plateau, auquel se limite son finage, avec à l’est le hameau de la Chapelle-Saint-Ouen; +70 hab. depuis 1999. Giverny (520 Givernois, 646 ha dont 142 de bois), 4 km à l’est de Vernon, est au débouché de la vallée de l’Epte dans celle de la Seine; le cours de l’Epte fixe la limite orientale de la commune. Juste à l’ouest, une fraction de la plaine de confluence, selon d’anciens tracés des cours d’eau, dessine une queue de la commune de Port-Villez (Yvelines), et donc de l’Île-de-France, entre Giverny et Vernon. Giverny fut et reste un haut lieu de pèlerinage artistique au foyer de l’impressionnisme, doté à la fois de la maison-musée et des fameux jardins aux nénuphars que peignit Claude Monet, et un musée d’art américain. Néanmoins, l’équipement hôtelier est très limité et la population n’augmente pas. Giverny est au cœur du très beau roman de Michel Bussi, Les Nymphéas noirs. Un groupe de communes est à l’ouest de Vernon. Villez-sous-Bailleul (330 hab., 436 ha), 9 km ONO de Vernon, accroche son village sur le grand versant gauche du vallon de Saint-Ouen et étend son finage à l’ouest sur le plateau; l’A13 le traverse à sa pointe méridionale; +50 hab. depuis 1999. Sainte-Colombe-près-Vernon (320 hab., 269 ha), 13 km à l’ouest de Vernon, est au-delà de l’A13 à la tête d’un vallon qui descend vers l’Eure; elle a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+52%). Chambray (440 Chambraysiens, 842 ha dont 244 de bois), 16 km OSO de Vernon, est sur la rive droite de l’Eure; en aval du village-rue qui suit la D836; château de brique et pierre des débuts du 17e s. Le finage s’étend dans les collines au nord-est, où sont deux petits hameaux. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999. Rouvray (270 Roburiens, 251 ha), 15 km OSO de Vernon, est au SE de Chambray mais se limite au plateau; elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Houlbec-Cocherel (1 380 Houlbecquois, 1 164 ha dont 295 de bois), 13 km OSO de Vernon, est une commune en deux parties, déjà réunies dans les années 1790. Le village de Houlbec est au nord, très entouré de pavillons épars dans un paysage arboré, avec en contrebas le château du Bas-Houlbec (18e s.). Cocherel est au sud-ouest dans la vallée de l’Eure et sur la D836, mais limité à une file de maisons, suivie au NO par le château de Cocherel (17e s.). Juste à l’est, le petit hameau du Haut-Cocherel accueille la tombe d’Aristide Briand (1862-1932). Sur le plateau à l’est, sont le hameau de la Cailleterie et le nouveau lotissement arboré des Clairières de la Fortelle, qui domine la vallée de l’Eure. La population a surtout augmenté entre 1975 (460 hab.) et 1990 (1 150); elle a encore gagné 160 hab. après 1999. Mercey (51 Merceyens, 350 ha dont 133 de bois), 9 km OSO de Vernon, est un petit village au sud de La Chapelle-Longueville sur le plateau, frôlé par l’autoroute de Normandie (A13); centre d’enfouissement au nord dans un bois. Saint-Vincent-des-Bois (340 hab., 529 ha), 8 km OSO de Vernon, est une commune de plateau à peu près dépourvue de bois. Le village est au nord, près de l’A13; au sud, hameau du Boisset Hennequin, cédé par Douains en 1865; +70 hab. depuis 1999. La Heunière (330 Heuniérois, 307 ha), 8 km SO de Vernon, jouxte l’échangeur n°16 de l’A13-D18, mais dont l’essentiel et les activités annexes sont à Douains; +90 hab. depuis 1999. Douains (520 Duniens, 1 127 ha), 10 km au SSO de Vernon, limitrophe des Yvelines, est bornée au sud par la forêt de Pacy, et traversée au nord par l’autoroute de Normandie (A13), à l’ouest par la D181, qui se croisent par l’échangeur n°16; quelques entreprises ont été attirées alentour. Le château de Brécourt de 1625, de pierre et brique, est entre le village et l’échangeur; il a été a été transformé en hôtel; imprimerie Lescure-Théol (40 sal.), ingénierie électrique Terre Solaire (40 sal.). La commune n’a toutefois gagné que 50 hab. après 1999. Ménilles (1 770 Ménillons, 581 ha),13 km SO de Vernon, a un gros village sur la rive droite de l’Eure, complété en hauteur à l’est sur le plateau par le quartier du Haut Ménilles, avec un centre de vacances dans le vallon. Il a une église renaissance du 15e s. et un château de brique et pierre de la fin du 16e s. Le finage s’allonge dans la vallée de l’Eure jusqu’à la hauteur du Haut-Cocherel; il est longé par la D836 et la voie ferrée; au SE. La commune contient une fraction des activités et équipements de Pacy; emballages plastiques Condi Ouest (25 sal.), transports Bougeant (30 sal.). Elle a gagné 360 hab. depuis 1999. Vaux-sur-Eure (280 Vallois, 290 ha), 15 km SO de Vernon, 6 km NO de Pacy, est sur la rive gauche de l’Eure; +40 hab. depuis 1999. Hardencourt-Cocherel (270 Hardencourtois, 493 ha dont 146 de bois), 16 km SO de Vernon a son village au bas du versant gauche de l’Eure et un finage étiré du NE au SO; au NE, il atteint la D836 au ras de Cocherel, et il est traversé par la voie ferrée. Au sud-ouest, il monte sur le plateau au Guinot. Le nom de Cocherel a été ajouté en 1936. Croisy-sur-Eure (200 Croisillons, 395 ha), 14 km SO de Vernon, 4 km au NO de Pacy, a son village au pied du versant gauche de l’Eure; son petit finage va du cours de l’Eure à l’est au hameau du Haut-Croisy sur le plateau; fromagerie Boursin, depuis 1957 (150 sal.). La population a diminué de 40 hab. après 1999. Un autre ensemble de communes est au sud de Pacy-sur-Eure. Le plateau y est traversé par une longue vallée à méandres encaissés, sèche et sans nom sauf par lieux-dits de tronçons. Elle est empruntée par la voie ferrée de Paris à Évreux, non sans courbes, tranchées et un tunnel. Fains (430 hab., 377 ha), 3 km SSE de Pacy, est dans la vallée de l’Eure, trouée d’étangs de gravières et sablières. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Caillouet-Orgeville (490 Caillouettais, 789 ha), 6 km à l’ouest de Pacy sur la N13, accueille un centre d’aide par le travail. La commune a été formée par fusion en 1845. Orgeville est un hameau au SE, au-dessus de la vallée sèche. Caillouet est sur le tracé d’une voie romaine, et frôlée au nord par la N13. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Le Plessis-Hébert (410 hab., 1 173 ha dont 199 de bois), 5 km SO de Pacy, occupe le plateau au sud de Pacy, incluant au sud la vallée sèche à méandres et sa voie ferrée sur 3 km; +50 hab. depuis 1999. Le Cormier (420 Cormiérais, 1 048 ha dont 205 de bois), 10 km au SO de Pacy sur le plateau, contient à l’ouest le hameau-rue de la Houssaye du Cormier; au nord, la grande courbe de la voie ferrée perce le Cul des Monts par un tunnel de 280 m recoupant le méandre de la Grande Vallée sèche; +80 hab. depuis 1999. Boisset-les-Prévanches (470 Buis-Prévanchais, 746 ha), 8 km au SO de Pacy, a un habitat formé par trois hameaux proches et complété au nord par le château des Prévanches, à tourelles, du 17e s., avec parc botanique. La voie ferrée passe un peu au nord; +70 hab. depuis 1999. La Boissière (280 Buxériens, 345 ha dont 158 de bois), 11 km au sud de Pacy, a un finage largement occupé par la forêt de Mérey; le village est tout au sud; au nord, le petit hameau des Essarts est dans une clairière; +50 hab. depuis 1999. Merey (350 Mereyens, 866 ha dont 624 de bois), 7 km SSE de Pacy, a son village au pied du coteau gauche de l’Eure et sur la voie ferrée d’Évreux, qui s’y engage dans la vallée sèche. La plus grande partie du finage, sur le plateau au sud-ouest du village, est dans la forêt qui porte son nom, et s’étend au-delà. Ancien Materiacum (du bois à bâtir, comme le madrier), altéré en Madriaco, il serait le lieu éponyme du pays de Madrie. La population a crû de 70 hab. depuis 1999. Gadencourt (390 Gadencourtois, 385 ha) est un village-rue à 5 km SSE de Pacy, au nord de Mérey, sur le côté gauche de la vallée de l’Eure.; +40 hab. depuis 1999. Hécourt (350 Hécourtois, 773 ha dont 330 de bois), 5 km SE de Pacy, a son village au pied du versant droit de l’Eure sur la D836, flanquée d’une voie ferrée où ne circule plus qu’un train touristique. Le finage est à l’est de la vallée, et contient le bois d’Hécourt; +50 hab. depuis 1999. Aigleville (410 Aiglevillois, 324 ha) et à 3 km ESE de Pacy sur le plateau, traversé au nord par la N13. Sa population s’est accrue de 160 hab. depuis 1999 (+64%). Chaignes (290 Chaignais, 641 ha), 6 km à l’est de Pacy sur la N13, à l’orée de la forêt de Pacy, a un très petit village à l’ouest, mais complété au SE par le hameau de Chaignolles; une fabrique d’instruments de mesure LCP (Le Contrôle Pyrométrique, 100 sal.). La commune est limitrophe des Yvelines. Villegats (360 Villegatois, 358 ha), 7 km ESE de Pacy, également à la limite des Yvelines, a 60 hab. de plus qu’en 1999. Breuilpont (1 250 Breuilpontais, 1 221 ha dont 209 de bois), 7 km SE de Pacy, a un château du 18e s., une gare et un entrepôt du groupe Valéo (distribution de pièces pour automobiles, 100 sal.); ingénierie Sata (25 sal.). Le village est au pied du versant droit de l’Eure, au débouché d’un vallon et sur la D836. Un lotissement arboré s’est établi dans le bois du Château à l’est; au-delà vers l’est, le hameau de Saint-Chéron est sur le plateau; la commune touche à la limite des Yvelines au nord-est. Côté ouest, Breuilpont occupe toute la largeur de la vallée de l’Eure, traversée par la voie ferrée vers Évreux et encombrée d’étangs de gravières; le hameau de Lorey est au sud-ouest. Lorey et Saint-Chéron viennent d’anciennes communes intégrées en 1845. La population communale a crû depuis 1980 (550 hab.), augmentant encore de 120 hab. après 1999. Villiers-en-Désœuvre (940 Villierois, 1 465 ha), 11 km SE de Pacy, est à la limite des Yvlines et de l’Eure-et-Loir, et donc de trois régions. Son finage comprend à l’ouest le gros hameau de Chanu, ancienne commune absorbée en 1845 en même temps qu’Heurgeville au nord, dont ne reste qu’un lieu-dit. Dé-sœuvre a été Dianis sylva dans une interprétation du 13e siècle, avec le sens de forêt sacrée; mais la commune a très peu de bois. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999. Bueil (1 670 Bueillois, 491 ha), 12 km SE de Pacy, a un gros village dont l’habitat occupe le versant droit de l’Eure et la vallée à son pied, où passent D836 et voie ferrée. Elle a une zone d’activités et plusieurs petites entreprises; négoces d’équipements d’automobiles Valeo (90 sal.), de jouets Goliath (35 sal.); maison de retraite Korian (50 sal.). Un écomusée du cinéma et de la photographie est auprès de la gare au sud. La croissance récente a été sensible, puis ralentie: Bueil avait 520 hab. en 1975; elle a augmenté de 250 hab. depuis 1999. Neuilly (170 Nuylliens, 471 ha), 12 km SSE de Pacy juste en face de Bueil, a un petit village au pied du versant gauche de l’Eure; château de la Folletière, du 16e s., en brique et pierre, tout au nord au pied du coteau. Le finage occupe la vallée jusqu’à la rive gauche de l’Eure, et monte un peu sur le plateau au sud-ouest; +50 hab. depuis 1999. |